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Minceur : toutes les solutions anti-kilos avant l’été

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L’été est bientôt là. D’ici quelques semaines, il faudra passer l’épreuve du maillot de bain, ou réussir à rentrer dans la petite robe achetée en solde (une taille trop petite, mais tant pis, vous vous étiez juré de perdre quelques kilos)… Nous voilà au pied du mur : pour l’ultime plan minceur, c’est le moment ou jamais ! Allez, hop, on ne lambine pas : on met sur pied une offensive anti-capitons. Le plan de bataille s’appuie sur 3 armes minceur : les cosmétiques anti-cellulite, les complément alimentaires pour booster l’amincissement, et enfin, un régime alimentaire adapté, c’est-à-dire allégé, sans pour autant nous affamer ou risquer les carences.

Petit tour au rayon cosmétique bio…

Les crèmes (Madara, Melvita) et les gels anti-cellulite bio renferment des substances végétales (huiles essentielles, extraits de plantes…) qui favorisent le drainage lymphatique ou activent la lipolyse. Le massage pratiqué sur les zones à cibler (ventre, hanches, cuisses, fesses, genoux…) est important, car son action mécanique active la circulation lymphatique et aide à fractionner les masses adipeuses. On peut le réaliser à la main, avec un mouvement de palper-rouler (geste fréquemment pratiqué par les esthéticiennes, parfois aussi par des kinésithérapeutes), ou opter pour une brosse de massage anti-cellulite.

Les produits “fermeté” ou “minceur” (huiles, notamment celle de Weleda, au bouleau ; laits ou gels, comme celui de Kibio…) ont une action similaire, ils peuvent en outre favoriser la synthèse de collagène et d’élastine par l’épiderme pour lisser et retendre la peau et affiner la silhouette.

Pour tous ces produits, c’est la régularité qui est récompensée : au minimum une application quotidienne, et si possible, une séance de massage le matin, et une le soir. N’hésitez pas à masser longuement, l’efficacité du produit n’en sera que meilleure.

Du côté des compléments alimentaires…

Certains compléments alimentaires naturels peuvent aussi donner un coup de pouce en phase d’amincissement. Le nopal, par exemple, piège les lipides alimentaires et réduit leur absorption intestinale. Le guarana et le maté ont une action stimulante : ils permettent de lutter contre les coups de fatigue, et ils augmentent le métabolisme basal, aidant ainsi à brûler les graisses (on parle d’action lipolytique). Il y a aussi toutes les plantes diurétiques ou drainantes, comme la reine des prés, le pissenlit, la piloselle, le bouleau, le fenouil… On les prend sous forme de gélules, de comprimés, d’infusion ou de solution liquide. Enfin, l’agar-agar est très à la mode actuellement : en plus de ses propriétés gélifiantes appréciées en cuisine, cette algue s’utilise comme un coupe-faim naturel.

Et dans l’assiette ?

Mais se tartiner d’huile anti-cellulite et prendre des compléments alimentaires minceur n’a aucun sens (et peu ou pas d’efficacité) sans un régime alimentaire adapté. Hélas.

Les conseils de base sont les mêmes chaque année (ils remplissent les pages des magazines féminins en cette saison) :

  • De vrais repas à heures fixes, ce qui évite le grignotage intempestif (le raisonnement “j’ai mangé une feuille de salade à midi, j’ai bien droit à un croissant à 16h et à quelques biscuits apéro en rentrant du boulot, non ?” ne tient pas la route) ;
  • On réduit, voire supprime, le sucre, l’alcool, les sodas et les jus de fruits à toute heure, les graisses cachées (charcuteries, viennoiseries, biscuits, snacks apéritifs, plats traiteur, mayonnaise, sauces…) ;
  • On privilégie les apports de fibres (crudités, légumes cuits, fruits, céréales complètes et bio, légumineuses…) pour leur effet rassasiant et leur légère action “piège à sucre et à lipides” dans l’intestin. Ces aliments ont en outre l’avantage d’être riches en vitamines et en minéraux ;
  • On consomme suffisamment de protéines, pour prévenir la fonte musculaire : poissons, viandes maigres ;
  • On n’oublie pas les huiles végétales première pression à froid, pour l’indispensable apport en acides gras essentiels ;
  • On se “cale” avec des glucides complexes, à faible indice glycémique : ici encore, les céréales complètes ont leur place, ainsi que les légumes secs de type lentilles ou pois cassés, ou même les pommes de terre et les pâtes, pourvu qu’on ne force pas sur le beurre ou la sauce…

Y’a plus qu’à !

1 avril 2015 |

Le Goji : faites le plein de vitamines et d’antioxydants !

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Originaires de l’Himalaya, les baies de goji sont utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise et tibétaine depuis des milliers d’années. Très riche en antioxydants, le goji protège l’organisme des radicaux libres responsables du vieillissement des cellules, et sa teneur en vitamines en fait un véritable allié anti-fatigue. A consommer en cure préventive, ou dès qu’une baisse de forme se fait sentir !

Le goji : une baie consommée depuis des siècles dans les pays asiatiques

Les baies de goji sont récoltées sur un arbuste de 1 à 3 mètres de hauteur, cultivé du nord-ouest de la Chine à la Mongolie : le Lyciet commun, ou Lyciet de Barbarie. Ses fleurs violettes donnent des baies rouge orangé et allongées. Il en existe plusieurs variétés, la plus commercialisée étant Lycium barbarum. Le genre Lycium appartient à la famille des Solanacées (comme la pomme de terre), et on en compte de multiples espèces. Certaines espèces de Lycium poussent dans le pourtour méditerranéen : on peut en rencontrer dans le Sud de la France.

Les baies de goji font partie depuis des siècles de la pharmacopée des médecines naturelles asiatiques. En Asie, on consomme traditionnellement le goji comme un véritable aliment santé, auquel on prête de nombreuses vertus, et notamment celle d’apporter joie de vivre ou longévité. Le Goji est ainsi surnommé « fruit de la longévité » ou « fruit du sourire.

Vitamines antioxydantes, minéraux et oligo-éléments en abondance

Les baies de Goji sont riches en différents nutriments essentiels :

  • Vitamines du groupe B : B1, B2, B6 ;
  • Vitamines anti-oxydantes : vitamine E , vitamine C (à poids égal, le goji renferme 400 fois plus de vitamine C que l’orange), pro-vitamine A (béta-carotène) ;
  • Minéraux et oligoéléments : zinc, fer, cuivre, sélénium et phosphore ;
  • Acides aminés : 19 acides aminés, dont 8 essentiels.

Le Goji est donc un puissant antioxydant (il est parfois considéré comme le fruit le plus antioxydant au monde). Il renferme aussi des polysaccharides bénéfiques pour le système immunitaire.

Propriétés du goji

Depuis les années 80, près d’une centaine d’études scientifiques ont été réalisées sur le goji, avec des niveaux de fiabilité variables, mais mettant en évidence des propriétés essentiellement stimulantes et protectrices :

  • Amélioration des défenses immunitaires et atténuation des réactions allergiques et auto-immunes ;
  • Action anti-tumorale : inhibition des proliférations cellulaires anarchiques observées lors des cancers ;
  • Neutralisation des radicaux libres grâce aux antioxydants, et protection des cellules contre le vieillissement précoce.

D’autres propriétés sont parfois avancées, sans qu’elles été validées scientifiquement. Ainsi, le goji pourrait stimuler la synthèse de l’hormone de croissance, améliorer la vision, aider à lutter contre l’hypertension et l’hypercholestérolémie, contribuer à réguler la glycémie, améliorer la spermatogénèse chez l’homme (synthèse et maturation des spermatozoïdes)…

Le goji en pratique

Le goji se consomme dans le cadre de cures d’une durée minimale de deux semaines pour pouvoir constater des résultats. On peut aussi, bien sûr, en prendre durant de longues périodes, notamment à l’automne et en hiver, ou faire des cures plus courtes mais régulières, tout au long de l’année.

On le trouve sous différentes formes :

  • Jus de goji (pur ou mélangé à d’autres fruits) ;
  • Baies de goji séchées, dont la saveur est légèrement sucrée et acidulée (une petite poignée par jour) ;
  • Gélules ou comprimés (selon le dosage, suivre les indications du fabricant).

Contre-indication du goji

Le goji augmenterait l’effet de la warfarine. Si vous êtes sous traitement anti-coagulant contenant cette molécule, ne consommez pas de baies de goji sans avis médical. En dehors de ce cas particulier, tout le monde peut consommer des baies de goji : enfants, adolescents, étudiants en périodes d’examens, adultes, femmes enceintes, seniors…

16 février 2015 |


Le Charbon Végétal Activé ou carbothérapie

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Depuis plus d’un siècle, il existe un moyen simple, naturel et économique de se détoxifier, d’assainir son organisme, de la débarrasser de toute substance toxique : le charbon végétal activé.

Comment obtient-on du charbon actif ?

La fabrication se fait en 2 temps :

  • Carbonisation du bois sans air
  • Activation : le bois carbonisé est de nouveau calciné mais en présence d’air, de vapeur d’eau et de gaz oxydant.

Il se développe ainsi des micropores capables de piéger bon nombre de molécules indésirables. Le pouvoir adsorbant du charbon végétal est alors augmenté.

Comment ça marche ?

Parfaitement toléré par le tube digestif, le charbon végétal activé nettoie l’intestin, absorbe toutes les substances même les plus toxiques et par extension, désintoxique le système lymphatique.

Il peut être utilisé de façon ponctuelle en cas d’intoxication alimentaire, de diarrhée, d’empoisonnement médicamenteux par exemple.

Mais également en cure pour traiter la mauvaise haleine ou halitose, les ballonnements et flatulences, les aigreurs d’estomac, le cholestérol ou tout simplement pour purifier son organisme.

Présentation et recommandations

Le charbon végétal activé se présente sous forme de poudre insoluble, inodore et sans goût.
La capacité d’adsorption dépendra du processus d’activation (1000m²/g pour un charbon végétal activé et jusqu’à 2000m²/g pour un charbon végétal super activé).

On le trouve également sous forme de gélules ou comprimés, plus pratique à emporter mais aussi souvent moins efficace car faiblement dosé en produit actif.

Quelle que soit la présentation, il est important de respecter un délai de 3 heures entre la prise du charbon et celle d’un médicament ou d’une pilule contraceptive. En effet, du fait du pouvoir hautement adsorbant du charbon activé, les effets des médicaments seraient diminués.

Reconnu pour ses propriétés absorbantes et assainissantes, le charbon végétal activé est un complément alimentaire indispensable, à toujours garder sous le coude.

9 décembre 2014 |

Acérola : faites le plein de vitamine C

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En matière de complément alimentaire, l’acérola est à l’heure actuelle la meilleure alternative à la vitamine C de synthèse. Ce petit fruit rouge qui pousse en Amérique du Sud est en effet exceptionnellement riche en vitamine C. L’acérola, en poudre et en comprimé, est recommandée pour prévenir les infections et lutter contre la fatigue. Elle est également un très bon antioxydant.

40 fois plus de vitamine C que l’orange

L’acérola, ou acérole, est le fruit d’un arbuste (Malpighia punicifolia L., Malpighia glabra L., Malpihia emarginata) originaire du Yucatan, et qui pousse en Amérique du Sud (Pérou, Brésil, Venezuela). L’acérola est aujourd’hui cultivée dans ces pays, mais aussi aux Antilles (on l’appelle également cerise des Antilles, en raison de sa ressemblance avec la cerise que nous connaissons). Ce petit fruit a une particularité : il affiche une teneur record en vitamine C (on estime qu’il en contient environ 40 fois plus que l’orange). Après le camu-camu, l’acérola est ainsi le 2eme fruit le plus riche en vitamine C, loin devant le kiwi et les agrumes.

Du fruit au comprimé

En Amérique du Sud, on achète l’acérola fraîche ou sous forme de jus ; en Europe, et notamment en France, les gélule, les comprimés ou encore la poudre d’acérola sont plus courants. Les comprimés d’acérola sont obtenus à partir des fruits, qui sont broyés puis filtrés, le liquide recueilli étant lyophilisé et réduit en poudre (la lyophilisation est une déshydratation à très basse température, et sous vide : la précieuse vitamine C reste intacte). On obtient ainsi un extrait pur d’acérola, qui renferme entre 17 et 25% de vitamine C (teneur variable selon la qualité des fruits utilisés : degré de maturité, frais ou surgelés…). Pour transformer cette poudre en comprimés, on lui ajoute des maltodextrines (qui donnent la texture), et éventuellement des arômes, du sucre ou des édulcorants… Chaque comprimé apporte, en moyenne, 120mg de vitamine C naturelle, soit 200% des AJR (Apports Journaliers Recommandés).

Acérola vs vitamine C de synthèse

L’acérola, comme toutes les sources de vitamine C naturelle, présente un avantage de taille par rapport à la vitamine C de synthèse : elle est mieux assimilée par l’organisme. En effet, dans les aliments, et notamment les fruits (acérola par exemple), la vitamine C est associée à des flavonoïdes qui améliorent sa disponibilité et son absorption intestinale : à quantités égales, la vitamine C naturelle présente dans les fruits est donc plus efficace que la vitamine C de synthèse qui, elle, est isolée.

Autre bonne nouvelle, les flavonoïdes de l’acérola sont des antioxydants. Associés à des anthocyanines et à la vitamine C (elle-même antioxydante), ils assurent une fonction protectrice contre le stress oxydatif, en piégeant les radicaux libres.

Propriétés de la vitamine C et, indirectement, de l’acérola

La prise de vitamine C est conseillée en cas de surmenage, de fatigue passagère, ou lors des changements de saison. Une cure d’acérola est donc utile pour :

  • Stimuler les défenses immunitaires ;
  • Prévenir les infections et enrayer un rhume dès les premiers symptômes ;
  • Faciliter l’assimilation du fer ;
  • Lutter contre les baisses de forme.
27 octobre 2014 |

L’Aloe vera, hydratante, régénérante et apaisante

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L’aloe vera est une plante grasse dont les feuilles lisses et vertes renferment un gel transparent, riche en enzymes et en nutriments. Hydratante, régénérante et apaisante, l’aloe vera fait merveille sur les épidermes irrités ou échauffés, ou pour faciliter la digestion.

L’aloe vera, le lys du désert

L’aloe vera, l’une des 400 espèces d’Aloes, appartient à la famille des Liliacées, comme l’ail, le poireau, l’oignon et la ciboulette. Cette plante grasse pousse dans les terrains sablonneux, sous les climats chauds et secs. On la confond souvent avec l’agave. On la trouve en abondance en Amérique du Sud et dans le Sud des États-Unis, ainsi qu’au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie. Dans la nature, elle peut atteindre un mètre de hauteur. Elle s’acclimate facilement comme plante d’intérieur en Europe, mais dans son pot, votre petite aloe vera gardera alors des dimensions beaucoup plus modestes.

Récolte du gel d’aloe vera

De ses feuilles vertes, longues, lisses et épaisses, portées par une courte tige, on extrait un gel gélatineux, transparent et inodore. Il suffit de couper la feuille en tronçons, de fendre le morceau dans le sens de la longueur à l’aide d’un couteau, puis de récupérer le suc. Ce gel d’aloe vera renferme des enzymes et une vaste palette de nutriments : acides aminés, minéraux, oligo-éléments et vitamines, ainsi que des polysaccharides.

Vertus du gel d’aloe vera en cosmétique

Le gel d’aloe vera a de nombreuses propriétés intéressantes pour la peau :

  • Antibactériennes, antivirales et antifongiques (contre les mycoses, l’herpès);
  • Cicatrisantes, hémostatiques, analgésiques et anti-inflammatoires (en cas de prurit, d’eczéma atopique, de psoriasis, de rougeurs, d’irritations, de plaies, brûlures et engelures, ou en soin après-rasage) ;
  • Hydratantes (ses polysaccharides ont le pouvoir de retenir les molécules d’eau dans le tissu cutané : le gel d’aloe vera est ainsi un excellent soin après-soleil) ;
  • Régénérantes (par activation de l’activité des fibroblastes, cellules chargées de la synthèse du collagène dans l’épiderme : idéal en prévention des vergetures).

Pour toutes ces raisons, l’aloe vera est utilisée dans une multitude de produits de soin cosmétiques : gel douche, shampooing, lait corporel, crème hydratante, baume après-rasage, déodorant…

L’aloe vera comme complément alimentaire

La richesse nutritionnelle du gel d’aloe vera est utilisée pour réguler les défenses immunitaires. Il permet ainsi de renforcer la résistance aux infections, mais aussi de limiter les allergies. Le gel d’aloe vera est également bénéfique pour la sphère digestive : il facilite la digestion et réduit les troubles (gastrites, inconforts intestinaux).

Vous pouvez consommer le gel ou le jus d’aloe vera pur (attention à ne jamais le chauffer), mais vous l’apprécierez aussi en cocktails énergisants et vitaminés, mélangées à des jus de fruits. La marque Naturaloe, par exemple, propose du gel d’aloe vera sous forme buvable.

Propriétés du latex d’aloe vera

Outre le gel, la paroi interne des feuilles contient également un latex jaune et amer. Ce latex d’aloe vera est reconnu par l’OMS comme un laxatif naturel très efficace, en raison de sa teneur en aloïne. Il permettrait également de diminuer la glycémie et de stimuler les fonctions hépatiques.

Il est toutefois recommandé de se limiter à des traitements ponctuels (risques de spasmes intestinaux inconfortables). Une consommation continue de latex d’aloe vera peut aussi engendrer des troubles rénaux.

Bien choisir

On trouve de l’aloe vera sous forme de feuilles fraîches (ce qui reste très rare, à moins de posséder sa propre plante), de jus, de gel ou de capsules. Lors de votre achat, veillez à la teneur en aloe vera du produit acheté (jus ou gel) : préférez les teneurs au moins égales à 95% d’aloe vera.

Il est préférable d’éviter les capsules, préparées à partir de poudre d’aloe vera déshydratée ou lyophilisée (dans les deux cas, les enzymes sont inactivées), souvent mélangée à un excipient comme le lactose ou la fécule. Enfin, certains jus peuvent être reconstitués par adjonction d’eau à un extrait déshydraté. L’idéal est le gel issu de feuilles récoltées à la main (bio, c’est encore mieux), pressé à froid, non irradié, non chauffé, 100% pur.

Dans les produits cosmétiques, la teneur en aloe vera varie beaucoup selon la nature du produit. Certaines marques n’utilisent l’aloe vera qu’en tant qu’argument marketing, à des teneurs ridiculement faibles, d’autres au contraire proposent des produits relativement riches en aloe vera. Vérifiez bien la composition du produit acheté !

14 octobre 2014 |

Luminothérapie : lutter contre la dépression saisonnière

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La luminothérapie est tout sauf une médecine parallèle reposant sur des théories échevelées : elle représente au contraire un traitement médical reconnu, notamment dans le cadre des dépressions saisonnières, ces fameuses « déprimes » qui, chaque hiver, accablent bon nombre d’entre nous. Objectif de la luminothérapie : rétablir les rythmes biologiques liés à l’horloge interne… et retrouver le sourire et la forme !

Alternance jour / nuit et sécrétion d’hormones

Comme la plupart des êtres vivants, l’homme est influencé par le rythme jour /nuit, ou plutôt, luminosité / obscurité. On parle de rythmes circadiens : la lumière captée par l’œil dirige, par l’intermédiaire de neurotransmetteurs (sérotonine) et d’hormones (mélatonine), un grand nombre de phénomènes biologiques (éveil et sommeil, température corporelle, taux hormonaux, sensation de faim…), ainsi que l’humeur. Lorsque ces rythmes circadiens sont perturbés, notre horloge biologique se dérègle, et un certain nombre de troubles apparaissent.

L’horloge biologique peut être perturbée dans plusieurs cas :

  • Lorsque l’exposition à la lumière diminue : à l’automne et en hiver, lorsque la durée du jour se raccourcit, et que l’ensoleillement est réduit (la fameuse « grisaille » hivernale) ;
  • Lorsque l’organisme est contraint à s’adapter à un rythme non naturel : décalage horaire, travail de nuit.

Bienfaits de la luminothérapie

La luminothérapie permet de rétablir l’harmonie des rythmes biologiques, et donc d’estomper les symptômes liés à la dépression saisonnière (humeur dépressive, fatigue chronique, besoin anormal de sommeil, réveils difficiles, troubles de l’appétit, baisse de la libido…). Il semblerait qu’elle soit également efficace sur d’autres formes de dépression, comme la dépression post-partum,  la dépression des personnes âgées, la dépression chronique, ou encore celle liée au syndrome prémenstruel. Enfin, la luminothérapie permettrait de remédier, dans de nombreux cas, aux troubles du sommeil (insomnie, réveils nocturnes, endormissement perturbé…).

Les intérêts de la luminothérapie sont également préventifs : si vous êtes habituellement sujet aux petites déprimes hivernales ou si vous êtes peu exposé à la lumière du jour (travail de bureau, d’usine…), la luminothérapie peut vous aider à conserver votre tonus tout au long de l’année.

En pratique

La luminothérapie utilise une source de lumière artificielle reproduisant celle du soleil (c’est-à-dire à large spectre, ou lumière blanche). L’exposition doit être quotidienne, de préférence le matin, et durer environ 30 minutes pour être efficace (15 ou 20 minutes suffisent pour les enfants). L’intensité et le spectre lumineux sont bien définis (n’importe quelle lampe ne convient pas) ; on considère qu’il faut en moyenne une intensité de 10.000 lux (à titre de comparaison, un bureau bien éclairé correspond à 300 à 500 lux, et comptez 100.000 lux pour une journée bien ensoleillée).

Il est conseillé de pratiquer des « cures » de plusieurs semaines  pour obtenir des résultats durables, les premières améliorations étant cependant perceptibles dès la fin de la première semaine. On peut aussi envisager un traitement (préventif ou curatif) de longue durée, à démarrer dès septembre ou octobre, et à poursuivre jusqu’à l’arrivée du printemps. Le traitement peut être suivi à domicile, sans beaucoup de contrainte : il suffit que la source lumineuse soit placée à hauteur des yeux, près du visage, afin que celui-ci soit baigné par la lumière. On peut tout à fait lire, regarder la télévision, prendre un repas ou travailler durant la séance.

A noter que les simulateurs d’aube s’inspirent de la luminothérapie, mais l’intensité lumineuse est loin d’être suffisante pour permettre d’espérer les mêmes résultats.

14 octobre 2014 |

Les bienfaits de la propolis

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La propolis est une substance naturelle sécrétée par les abeilles et, comme le miel, récoltée dans la ruche. Ses propriétés anti-infectieuses, anti-inflammatoires, anti-âge et cicatrisantes sont reconnues : on l’utilise ainsi pour lutter contre un grand nombre d’infections et de troubles dermatologiques.

La propolis, un produit de la ruche

La propolis est un ensemble de substances gommeuses et résineuses que les abeilles sécrètent à partir de résines récoltées sur les bourgeons de certaines espèces d’arbres (notamment les peupliers, mais aussi les marronniers, les chênes, les frênes, les saules), auxquelles elles ajoutent de la cire et du pollen. La couleur de la propolis varie en fonction de sa composition (et donc, de ce que les abeilles ont butiné), du jaune clair au brun foncé. Sa texture évolue également selon la température : elle est dure et friable jusqu’à 15°C, puis elle devient plus malléable. Au-delà de 30°C, elle est visqueuse et collante.

La propolis, un ciment antiseptique indispensable aux abeilles

La propolis a des propriétés antibactériennes, antivirales, antiparasitaires et antifongiques. Les abeilles l’utilisent comme un ciment anti-infectieux : elles en enduisent les parois de la ruche, notamment celles des rayons et des cellules dans lesquelles la reine viendra pondre, afin de les aseptiser. La propolis permet aussi aux abeilles d’embaumer les cadavres des intrus ayant pénétré à l’intérieur de la ruche : à défaut de pouvoir les transporter à l’extérieur, elles inhibent ainsi leur putréfaction et la prolifération de bactéries qui pourraient menacer la colonie.

La propolis doit ses propriétés à une composition chimique très complexe. Elle renferme des antioxydants (polyphénols, flavonoïdes), des substances aromatiques, des minéraux et des oligo-éléments, des acides gras, des vitamines…

Un usage millénaire

L’homme a bien vite repéré les précieuses vertus de la propolis : les Égyptiens ont, les premiers, récolté cette substance auprès des colonies d’abeilles afin de pratiquer leurs propres embaumements. Les Grecs et les Romains l’utilisaient pour traiter les infections cutanées, pour soigner les plaies, les enflures, les abcès… Durant des siècles, ses propriétés antiseptiques ont été mises à contribution pour soigner les plaies des blessés de guerre.

Propriétés de la propolis

De nos jours, la propolis a encore de nombreuses propriétés thérapeutiques :

  • Anti-infectieuse : on l’utilise pour lutter contre les infections dues à des bactéries (streptocoques, staphylocoques, Escherichia coli…), des virus (grippe, herpès), des protozoaires (Trichomonas vaginalis), ou encore des levures (Candida albicans, Malassezia furfur). De ce fait, elle est conseillée en cas d’infection ORL (rhinites, bronchites, pharyngites, gingivites, aphtes…), cutanée (orgelets, mycoses, herpès génital, verrues, et, d’une manière générale, toute lésion susceptible de s’infecter…), ou encore urinaire ou génitale (cystites, vaginites, urétrites) ;
  • Cicatrisante (plaies, brûlures, cors…) ;
  • Anti-inflammatoire et légèrement anesthésiante (douleurs articulaires, digestives, cutanées) ;
  • Anti-oxydante (action anti-âge utilisée dans certains produits cosmétiques) ;
  • Activation des défenses immunitaires (réponse immunitaire plus efficace face à certains germes pathogènes, meilleure résistance de l’organisme).

Sous quelle forme acheter de la propolis ?

La propolis est un produit précieux, car rare : ainsi, une ruche n’en produit que 100 à 200g. On la trouve sous différentes formes, selon l’usage que l’on souhaite en avoir :

  • Usage interne : tablettes et gomme à mâcher, granules, solution liquide, sprays…
  • Usage externe : crèmes, pommades, bain de bouche, gels, savons, dentifrice…

Précautions d’emploi

La propolis est un produit potentiellement allergisant. Évitez de l’utiliser si vous présentez une allergie aux produits de la ruche, au baume du tigre ou au peuplier baumier (risque d’allergie croisée). Dans tous les cas, ne prolongez pas son usage au-delà d’une durée de 3 semaines consécutives.

14 septembre 2014 |

Le miel : beauté de la peau et aliment santé

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Le miel est un allié précieux pour tous les soins de la peau. Hydratant, nourrissant, régénérant et purifiant, il est apprécié par tous les types de peaux, qu’elles soient sèches, grasses ou matures. Ses atouts santé sont également nombreux, et ont de quoi déculpabiliser les plus gourmands !

Le miel côté beauté

Hydratation et douceur des peaux sèches

Le miel, ce n’est pas nouveau, c’est sucré. Les papilles s’en félicitent, la peau aussi, car les sucres (glucose et fructose) contenus dans le miel lui confèrent en effet des propriétés hydratantes. Appliqué en masque, le miel aide la peau à fixer les molécules d’eau, et la préserve ainsi du dessèchement. Il est aussi considéré comme un agent émollient : en d’autres termes, il adoucit la peau. Les peaux sensibles et les peaux sèches préfèreront les miels clairs.

Anti-âge naturel

Le miel (en particulier ceux qui sont de couleur foncée) est riche en flavonoïdes, de puissants antioxydants. Ces substances ont la capacité de piéger les radicaux libres et de protéger les cellules du vieillissement précoce. On attribue ainsi au miel des vertus anti-âge et protectrices. Pour la même raison, un masque au miel appliqué après une exposition solaire neutralise les effets nocifs des rayons ultra-violets (qui génèrent des radicaux libres).

Antiseptique et purifiant

Autre atout, le miel a aussi – voire surtout- des propriétés antiseptiques : il renferme de l’acide formique et des inhibines, qui sont autant d’antibiotiques naturels qui empêchent le développement des bactéries. Par ailleurs, son pH acide (entre 3,2 et 4,5) ainsi que sa teneur en sucre inhibent le développement des micro-organismes. Et comme il favorise la cicatrisation (en apportant à l’épiderme des acides aminés, des vitamines du groupe B et des minéraux biodisponibles, et donc facilement absorbés), il est réputé pour purifier et régénérer les peaux abîmées. Plaies, brûlures, crevasses, acné, psoriasis, eczéma : le miel est utilisé depuis des millénaires pour traiter ces troubles cutanés. Le miel noir est particulièrement recommandé en masque purifiant pour les peaux grasses. Ses propriétés nettoyantes sont également appréciées dans les démaquillants et les savons.

Impossible de parler du miel sans citer Ballot-Flurin, une marque française créée par un couple d’apiculteurs, qui a fait du miel et des autres produits de la ruche (gelée royale, propolis, pollen) les principaux actifs de ses soins. Cosmétique, compléments alimentaires et traitements apithérapiques, ces produits originaux sont vraiment à essayer.

Le miel côté santé

Diététique : une alternative au sucre

Le miel est une bonne alternative au sucre, qu’il s’agisse de sucre de canne ou de sucre de betterave (sucre blanc « classique »), pour plusieurs raisons :

  • Il renferme 25% de calories en moins par rapport au sucre, pour un pouvoir sucrant plus élevé ;
  • L’index glycémique du miel est un peu plus bas que celui du sucre (il reste cependant élevé, le miel est donc déconseillé aux diabétiques) ;
  • Le miel apporte des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments, ainsi que des acides aminés, alors que le sucre raffiné, lui, n’apporte que des calories vides. Le miel favoriserait aussi l’assimilation du calcium et du fer, et contribuerait donc à combler certaines carences (anémie, déminéralisation, défenses immunitaires faibles…).

Action thérapeutique : se soigner avec le miel ?

Tous les miels, qu’ils soient clairs ou foncés, liquides ou crémeux, ont des propriétés antiseptiques, cicatrisantes, expectorantes et antitussives.  Ils sont ainsi utilisés pour soigner en douceur –c’est le cas de le dire- de nombreux troubles digestifs, respiratoires ou cutanés. Certains miels présentent également des actions thérapeutiques plus ciblées en raison de leur composition spécifique.

Digestion

  • Gastroentérites, diarrhées infectieuses (miel de lavande) ;
  • Transit intestinal paresseux (miel d’acacia) ;
  • Drainage hépatique (miel de romarin), lithiases biliaires (miel de bruyère) ;
  • Ulcère à l’estomac ;
  • Digestion facilitée grâce à la présence d’amylases, des enzymes permettant la digestion de l’amidon…

Infections respiratoires, états grippaux

  • Infections respiratoires (miel de thym, d’eucalyptus, de lavande) ;
  • Toux convulsives, asthme (miel de sapin ou de lavande) ;
  • Maux de gorge, grippe, bronchite…

Et aussi…

  • Infections urinaires (miel d’oranger) ;
  • Stress, insomnie, nervosité (notamment le miel d’oranger et le miel de tilleul) ;
  • Troubles circulatoires (miel de châtaignier)…
10 août 2014 |

Huiles essentielles : comment les utiliser ?

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Les huiles essentielles peuvent s’utiliser de plusieurs manières : diffusion dans l’atmosphère, application cutanée, massage, bain aromatique, voie orale… Très concentrées, elles sont des outils thérapeutiques puissants, à utiliser avec parcimonie et prudence. Voici quelques conseils d’utilisation.

Comment utiliser les huiles essentielles ?

Les huiles essentielles pénètrent dans l’organisme aussi bien par la peau, par les poumons que par voie digestive. En aromathérapie, leurs modes d’utilisation sont nombreux, à adapter en fonction de l’effet recherché.

Usage externe et voie pulmonaire

Ces deux modes d’utilisation sont les plus sûrs, et les plus courants. Ils ne présentent que peu de contre-indications.

  • En massage, en friction, ou en application cutanée locale : mélangées à une huile végétale (jojoba, amande douce, noyaux d’abricots, etc.), et appliquées sur certains points « stratégiques » (colonne vertébrale, douleurs et contractures, zones réflexologiques, centres énergétiques, lésion cutanée, zone ciblée pour des soins de beauté…), les huiles essentielles pénètrent rapidement dans l’organisme.
  • Pour les cheveux, en rinçage capillaire : mélangées à de l’eau tiède, à raison de quelques gouttes d’HE dans un flacon, et appliquées sur l’ensemble de la chevelure et du cuir chevelu. Eviter le contact avec les yeux.
  • En bain aromatique : diluer au préalable un peu d’huile essentielle dans une huile végétale ou du savon liquide neutre, puis disperser ce mélange dans l’eau du bain.
  • Par voie pulmonaire : en diffusion dans l’atmosphère grâce à un diffuseur d’huile essentielle, ou en inhalation sèche (2 à 3 gouttes sur un mouchoir ou au creux du poignet, pour les HE non dermocaustiques) ou humide (5 à 10 gouttes dans un bol d’eau chaude, se couvrir la tête d’un linge et inspirer les vapeurs).

Usage interne

La voie orale est plus délicate, que la visée soit thérapeuthique ou gustative. Renseignez-vous bien avant de vous lancer.

  • Traitement par voie orale (une à trois gouttes d’HE diluées dans une cuillerée de miel ou d’huile végétale) : attention, ce mode de prise est à éviter en automédication, consultez un praticien de santé ou, au minimum, un guide d’aromathérapie.
  • En cuisine : quelques gouttes suffisent à parfumer un plat (sucré ou salé), ou une boisson. Afin d’être sûr d’utiliser une huile essentielle «comestible», choisissez parmi les essences de plantes condimentaires (estragon, basilic, etc) ou d’agrumes.

Utilisations dans la maison ou au jardin

On peut aussi utiliser les huiles essentielles par pulvérisation. Cet usage est à réserver à l’entretien de la maison, au jardin, ou aux animaux. Remplir d’eau un pulvérisateur ou un atomiseur propre, et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle. Secouer et pulvériser dans une pièce, sur un oreiller, au jardin sur des fruits, des légumes ou des plantes, ou encore sur des animaux domestiques pour lutter contre les parasites et les maladies de peau.

Pourquoi utiliser des huiles essentielles ?

Les propriétés des huiles essentielles sont très nombreuses, qu’elles soient médicinales ou cosmétiques.

Elles peuvent agir sur la circulation sanguine et lymphatique (veinotoniques, drainantes, renforcement des capillaires…), le système nerveux (calmantes, toniques, équilibrantes…) ou digestif (nausées, digestions difficiles, troubles hépato-biliaires…).

Elles peuvent aussi être utilisées comme antiseptique ou antifongique, sur des plaies ou des lésions cutanées. Pour les voies respiratoires, elles s’avèrent aussi très utiles en cas d’infection (bactérienne ou virale, certaines HE étant de bons anti-viraux) : rhume, bronchite, angine, sinusite…

Elles peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, antalgiques ou anesthésiants, ce qui rend leur utilisation intéressante en cas de douleurs articulaires, musculaires, ou de céphalées. Enfin, en cosmétique, on les utilise pour leur action bénéfique sur la qualité de la peau (cicatrisantes, tonifiantes, régulatrices, raffermissantes, purifiantes…).

Des produits extrêmement concentrés à utiliser avec précaution

L’usage des huiles essentielles est loin d’être anodin : il s’agit de produits très concentrés et extrêmement puissants. Utilisées de façon inadaptée, en continu, ou à trop forte dose, elles peuvent être toxiques. Il convient donc d’observer quelques précautions :

  • Ne pas les laisser à la portée des enfants.
  • Eviter de les appliquer pures sur la peau, mais plutôt les diluer dans une huile végétale.
  • Eviter le contact avec les yeux, les oreilles, les muqueuses.
  • Les utiliser avec parcimonie, et ne pas en faire un usage prolongé sans avis médical.
  • Consulter un aromathérapeute avant de les utiliser chez les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes souffrant d’asthme ou d’hypertension artérielle.
  • Risque d’allergie : avant d’utiliser une huile essentielle pour la première fois, faire un test de sensibilité dans le pli du coude. Cesser toute utilisation en cas d’apparition de symptômes d’allergie ou d’irritation.
  • Se laver les mains après avoir manipulé des huiles essentielles.
  • Certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes (notamment les HE d’agrumes) : ne pas s’exposer au soleil après utilisation.
  • Certaines huiles essentielles ont un effet œstrogène-like (sauge sclarée, fenouil doux, anis vert…) : elles sont à éviter en cas de cancer hormono-dépendant.

D’une manière générale, il est conseillé de toujours suivre les indications et les dosages proposés par un bon manuel d’aromathérapie.

15 juin 2014 |

La spiruline, une algue aux propriétés exceptionnelles

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La spiruline est une algue microscopique, riche en protéines, en fer et en vitamines. Consommée comme un complément alimentaire naturel, elle permet de combler certaines carences et de lutter contre les baisses de forme. En poudre, en comprimés ou en gélules, on la trouve dans les magasins bio.

Une algue d’eau douce microscopique utilisée comme complément alimentaire

La spiruline, Arthrospira platensis, est une algue qui se développe en eau douce et chaude. Elle est unicellulaire et microscopique, à peine visible à l’oeil nu (un dixième de millimètre), et de couleur vert foncé. Au microscope, elle se présente sous la forme d’un filament plus ou moins spiralé, d’où le nom de « spiruline ».

Actuellement, elle est essentiellement produite en Chine, aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique. De petits centres de production sous serre font depuis peu leur apparition dans le sud de la France : il est donc possible, en cherchant bien, de trouver de la spiruline française.

Elle est disponible sous forme séchée, en poudre (à mélanger à des céréales, des jus de fruits ou de légumes, du yaourt, des soupes), en gélules ou en comprimés, dans les magasins de produits biologiques. Les quantités conseillées sont généralement de 3 à 10g de spiruline par jour. Attention lors de l’achat : veillez à ce que l’emballage porte la mention « spiruline », car il existe d’autres micro algues bleues ou vertes qui n’ont pas les mêmes propriétés.

Histoire de la spiruline

La spiruline n’est pas le fruit d’une découverte récente : elle est apparue il y a 3 milliards et demi d’années sur notre planète. Elle est consommée depuis des millénaires dans certaines régions du monde, là où le climat est propice à son développement. Par exemple, au Mexique, les Aztèques l’ont consommée jusqu’au XVIe siècle. En Afrique, au bord du lac Tchad, les Kanembous s’en nourrissent depuis très longtemps (c’est d’ailleurs l’une des rares ethnies de cette région à ne pas souffrir de malnutrition).

En Europe, ce n’est que dans les années 40 qu’on a redécouvert la spiruline, lors d’une mission scientifique au Tchad. Des recherches sur la richesse nutritionnelle de cette micro-algue ont été menées dans les années 60. Depuis 1980, la demande est croissante dans les pays industrialisés, où la spiruline est désormais consommée en tant que complément alimentaire naturel.

Une teneur en nutriments exceptionnelle

La richesse nutritionnelle de la spiruline est hors du commun : elle constitue un complément alimentaire précieux pour les végétariens, les sportifs, les personnes affaiblies, convalescentes ou carencées, les enfants en pleine croissance, et, d’une manière générale, tous ceux qui souhaitent améliorer leurs apports nutritionnels.

  • Protéines : la spiruline séchée contient 60 à 70% de protéines (soit 2 fois plus que le soja et 3 fois plus que la viande), un record pour un aliment naturel, et qui plus est, végétal. Elle renferme tous les acides aminés essentiels, en quantités plus ou moins importantes, la méthionine et la cystéine étant minoritaires. Du fait de cette richesse en acides aminés, dont la phénylalanine, ne consommez pas de spiruline si vous souffrez de phénylcétonurie.
  • Minéraux : 10g de spiruline couvrent la totalité des AJR (Apports Recommandés) en fer. La spiruline apporte aussi des quantités non négligeables de calcium et de magnésium.
  • Vitamines : 10g de spiruline couvrent également la totalité des AJR en vitamines A, K et B12. Elle est aussi une bonne source de vitamines B1, B2, B3 et E.
  • Acides gras essentiels : la spiruline contient des acides gras essentiels de la chaîne des oméga 6 (acide linoléique et acide gamma linolénique).

De multiples vertus santé

Il semblerait que la spiruline présente différentes propriétés intéressantes (bien que non prouvées scientifiquement) :

  • Stimulation des défenses immunitaires grâce à un type de glucides particuliers (les polysaccharides sulfatés) ;
  • Réduction du taux de LDL-cholestérol (le « mauvais ») ;
  • Amélioration de l’attention et des capacités de concentration ;
  • Atténuation du syndrome prémenstruel (sans doute grâce à sa teneur en acide gamma-linolénique) ;
  • Lutte contre la dépression ;
  • Activation du processus de régénération cellulaire (en cosmétique)…
3 juin 2014 |
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