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Ecolabels : comment s’y retrouver ?

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En quelques années, la planète semble s’être mise au vert. Les termes « écologie », « développement durable », « bio », « agriculture biologique », « respect de l’environnement », « réchauffement climatique »… sont à présent rentrés dans le vocabulaire courant, chacun à désormais sa journée, sa semaine ou son mois, si ce n’est son année.

Outre l’apparition de nouveaux mots dans nos dictionnaires, on distingue également quelques changements de comportement au sein de la société : les campagnes de sensibilisation se font plus nombreuses, le tri des déchets tend à se normaliser, selon l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique), la consommation de produits bio est en constante augmentation… Effet de mode ou réelle prise de conscience ? Peu importe finalement, tant que les répercussions du phénomène permettent une approche plus respectueuse de notre environnement.

Mais c’est bien là tout le problème. Le bio c’est bien, c’est beau… et ça fait vendre. Jamais il n’y aura eu tant de publicités vantant la faible consommation d’une automobile, les extraits naturels d’un gel douche, les bienfaits de tel ou tel produit …

Il devient à présent difficile de faire la part des choses entre des stratégies purement commerciales et d’autres visant à réduire l’impact négatif de notre société de consommation sur l’environnement et œuvrant en faveur du développement durable.

C’est dans ce contexte que ShopEcolo vous propose une rapide présentation des principaux écolabels (labels écologiques, labels bio), vous permettant ainsi de faire le tri parmi la multitude d’éco-labels officiels ou auto-déclarés.

Mais avant d’entrer dans les détails…

qu’est-ce qu’un écolabel au juste ?

Commençons par le commencement : selon la définition du Petit Larousse, un label est une

« Marque distinctive créée par un syndicat professionnel et apposée sur un produit destiné à la vente, pour en certifier l’origine, en garantir la qualité et la conformité avec les normes de fabrication « .

Les écolabels permettent donc de distinguer des produits ou services qui visent à réduire leur impact sur l’environnement et la santé des consommateurs. Chaque écolabel a ses propres critères et possède un champ d’application plus ou moins vaste.

Tous les écolabels ne pourront pas être mentionnés ici et d’autres ne le seront pas dans l’immédiat. Pour cette raison, voici deux éléments qui pourront vous aider à évaluer le sérieux d’un écolabel : ses référentiels (ou cahiers des charges – et donc l’accès facile et gratuit à ces derniers, synonyme de transparence) et la réalisation des contrôles par un organisme indépendant reconnus par le Comité français d’accréditation.

Voici une liste de quelques écolabels officiels et volontaires les plus connus :

  • Label AB Agriculture Biologique
  • Agriculture Biologique : Label Européen
  • Ange bleu – Blauer Engel
  • Ecolabel Européen
  • Energy star
  • Label Rouge
  • Label Social Belge
  • NF environnement
  • Nordic Swan – le cygne blanc
  • Max Havelaar
  • Demeter
  • Nature et Progrès
  • Cosmos
  • Ecocert
  • EKO
  • GOTS
  • OEKO TEX / OKO TEX
  • Label BIO allemand

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14 novembre 2014 |

Acérola : faites le plein de vitamine C

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En matière de complément alimentaire, l’acérola est à l’heure actuelle la meilleure alternative à la vitamine C de synthèse. Ce petit fruit rouge qui pousse en Amérique du Sud est en effet exceptionnellement riche en vitamine C. L’acérola, en poudre et en comprimé, est recommandée pour prévenir les infections et lutter contre la fatigue. Elle est également un très bon antioxydant.

40 fois plus de vitamine C que l’orange

L’acérola, ou acérole, est le fruit d’un arbuste (Malpighia punicifolia L., Malpighia glabra L., Malpihia emarginata) originaire du Yucatan, et qui pousse en Amérique du Sud (Pérou, Brésil, Venezuela). L’acérola est aujourd’hui cultivée dans ces pays, mais aussi aux Antilles (on l’appelle également cerise des Antilles, en raison de sa ressemblance avec la cerise que nous connaissons). Ce petit fruit a une particularité : il affiche une teneur record en vitamine C (on estime qu’il en contient environ 40 fois plus que l’orange). Après le camu-camu, l’acérola est ainsi le 2eme fruit le plus riche en vitamine C, loin devant le kiwi et les agrumes.

Du fruit au comprimé

En Amérique du Sud, on achète l’acérola fraîche ou sous forme de jus ; en Europe, et notamment en France, les gélule, les comprimés ou encore la poudre d’acérola sont plus courants. Les comprimés d’acérola sont obtenus à partir des fruits, qui sont broyés puis filtrés, le liquide recueilli étant lyophilisé et réduit en poudre (la lyophilisation est une déshydratation à très basse température, et sous vide : la précieuse vitamine C reste intacte). On obtient ainsi un extrait pur d’acérola, qui renferme entre 17 et 25% de vitamine C (teneur variable selon la qualité des fruits utilisés : degré de maturité, frais ou surgelés…). Pour transformer cette poudre en comprimés, on lui ajoute des maltodextrines (qui donnent la texture), et éventuellement des arômes, du sucre ou des édulcorants… Chaque comprimé apporte, en moyenne, 120mg de vitamine C naturelle, soit 200% des AJR (Apports Journaliers Recommandés).

Acérola vs vitamine C de synthèse

L’acérola, comme toutes les sources de vitamine C naturelle, présente un avantage de taille par rapport à la vitamine C de synthèse : elle est mieux assimilée par l’organisme. En effet, dans les aliments, et notamment les fruits (acérola par exemple), la vitamine C est associée à des flavonoïdes qui améliorent sa disponibilité et son absorption intestinale : à quantités égales, la vitamine C naturelle présente dans les fruits est donc plus efficace que la vitamine C de synthèse qui, elle, est isolée.

Autre bonne nouvelle, les flavonoïdes de l’acérola sont des antioxydants. Associés à des anthocyanines et à la vitamine C (elle-même antioxydante), ils assurent une fonction protectrice contre le stress oxydatif, en piégeant les radicaux libres.

Propriétés de la vitamine C et, indirectement, de l’acérola

La prise de vitamine C est conseillée en cas de surmenage, de fatigue passagère, ou lors des changements de saison. Une cure d’acérola est donc utile pour :

  • Stimuler les défenses immunitaires ;
  • Prévenir les infections et enrayer un rhume dès les premiers symptômes ;
  • Faciliter l’assimilation du fer ;
  • Lutter contre les baisses de forme.
27 octobre 2014 |

Fabriquer son pain bio à la maison

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Le développement des machines à pain rend plus simple l’accès à la fabrication de son pain. Le pain est le symbole de l’authenticité et de la tradition. Le fabriquer soi même permet le choix des ingrédients en adaptant les recettes à ses besoins en laissant libre cours à sa créativité.

Nany1314 :« J’ai investi récemment dans une machine à pain, et je ne le regrette pas. D’une part,cela revient moins cher, mais aussi quel plaisir de le faire soi même ! et puis l’habitude venant, tu pourras, comme moi, te lancer dans des recettes autres (fougasses, viennoiseries, pains spéciaux) (recettes prises entre autres sur auféminin.com). bonne odeur dans la maison et Régal pour tous assuré »

source : forum au féminin

Choisir sa machine à pain

Toutes les machines à pain font le même travail de base : pétrissage, levage et cuisson du pain. Une machine à pain plus chère n’induira pas forcément un pain meilleur.

En fonction de vos besoins, vous pourrez choisir la contenance, des options comme le départ différé (pain chaud assuré pour le petit déjeuner…), l’ajout d’ingrédients en cours de pétrissage, le nombre de programmes…

Les machines à pain basiques ne disposent que de quatre ou cinq programmes. Il souvent également impossible de régler la durée de cuisson selon ce qu’on préfère : plus ou moins cuit. Choisir son temps de pétrissage permet de faire du pain au levain naturel directement dans la machine à pain.

Nous vous conseillons quand même la cuisson au four : les modes de cuissons des machines à pain ont tendance à faire des croutes épaisses…

Les ingrédients pour faire son pain 100% bio :

  • Les Farines panifiables sont caractérisées par la présence de gluten, molécule protéique qui donne l’élasticité à la pâte au cours du pétrissage. Le gaz carbonique dégagé pendant la fermentation des glucides est emprisonné dans la pâte grâce au gluten donnant ainsi au pain son développement et sa structure alvéolaire. Le gluten est présent dans le blé, le seigle, l’épeautre, l’orge et l’avoine.
    Le type d’une farine (de blé ou de seigle) caractérise la teneur en minéraux de la farine. Un chiffre de 45 à 150 lui est attribué. Plus le type est élevé (T110 ou T150), plus la farine est foncée et riche en minéraux et oligo-éléments.
    Les farines « Spéciales », pour la plupart sans gluten, permettent d’apporter de nouvelles saveurs et d’enrichir des recettes basiques. Non panifiables, elles réclament des précautions d’utilisation : OU bien être mélangées (20 % environ) avec de la farine de blé si l’absence de gluten n’est pas obligatoire ou bien faire appel à des ingrédients « texturants » comme la gomme arabique… si vous souhaiter réaliser un pain sans gluten.
  • Le levain ou la levure : un pain bio peut être réalisé avec de la levure de boulangerie (Saccharomyces cerevisiae, un champignon microscopique, qui ne peut pas être bio, puisque ce n’est pas un produit agricole). Mais il est préférable de choisir le levain : dans ce cas, le levain doit être bio.
    LES LEVAINS PRIMEAL. Elaboré à partir d’un vrai levain, le levain PRIMEAL bénéficie de l’ajout d’un faible pourcentage de levure pour garantir le succès de la levée. Il permet de réussir la levée de la pâte à pain en 2 à 3 h. Le levain combine les avantages du levain traditionnel (parfum + arôme + texture + durée accrue de conservation du pain) et ceux de la levure (un bon développement de la pâte.
    Mise en oeuvre
    : Les levains PRIMEAL conviennent très bien aux méthodes traditionnelles (pétrissage à la main et cuisson au four) ET s’adaptent très bien aux préparations en machine à pain, avec un même taux d’incorporation. Ils remplacent la levure légarment préconisée dans les manuels d’utilisation des machines à pain.
    Conservation
    : Les levains PRIMEAL ont une efficacité maximale pendant les 6 mois qui suivent leur fabrication. Après utilisation partielle du sachet, ils se conservent au frais à l’abri de l’humidité, emballage bien refermé.
  • L’eau: l’eau du robinet est autorisée en bio. Mais une eau pure, de source par exemple, est préférable : elle ne contient pas de chlore ou autre polluants, ce qui garantit une meilleure activité des ferments du levain ou de la levure.
  • Le sel : il peut être blanc, ou bien marin et non raffiné (solution à préférer, pour sa richesse en oligo-éléments). Le sel ne peut pas être certifié bio.

Quelques liens pour aller plus loin :

Faire son pain : http://www.faire-son-pain.com

Échanges autours du pain : http://www.forums.supertoinette.com/index.php?c=22

18 octobre 2014 |

L’Aloe vera, hydratante, régénérante et apaisante

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L’aloe vera est une plante grasse dont les feuilles lisses et vertes renferment un gel transparent, riche en enzymes et en nutriments. Hydratante, régénérante et apaisante, l’aloe vera fait merveille sur les épidermes irrités ou échauffés, ou pour faciliter la digestion.

L’aloe vera, le lys du désert

L’aloe vera, l’une des 400 espèces d’Aloes, appartient à la famille des Liliacées, comme l’ail, le poireau, l’oignon et la ciboulette. Cette plante grasse pousse dans les terrains sablonneux, sous les climats chauds et secs. On la confond souvent avec l’agave. On la trouve en abondance en Amérique du Sud et dans le Sud des États-Unis, ainsi qu’au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie. Dans la nature, elle peut atteindre un mètre de hauteur. Elle s’acclimate facilement comme plante d’intérieur en Europe, mais dans son pot, votre petite aloe vera gardera alors des dimensions beaucoup plus modestes.

Récolte du gel d’aloe vera

De ses feuilles vertes, longues, lisses et épaisses, portées par une courte tige, on extrait un gel gélatineux, transparent et inodore. Il suffit de couper la feuille en tronçons, de fendre le morceau dans le sens de la longueur à l’aide d’un couteau, puis de récupérer le suc. Ce gel d’aloe vera renferme des enzymes et une vaste palette de nutriments : acides aminés, minéraux, oligo-éléments et vitamines, ainsi que des polysaccharides.

Vertus du gel d’aloe vera en cosmétique

Le gel d’aloe vera a de nombreuses propriétés intéressantes pour la peau :

  • Antibactériennes, antivirales et antifongiques (contre les mycoses, l’herpès);
  • Cicatrisantes, hémostatiques, analgésiques et anti-inflammatoires (en cas de prurit, d’eczéma atopique, de psoriasis, de rougeurs, d’irritations, de plaies, brûlures et engelures, ou en soin après-rasage) ;
  • Hydratantes (ses polysaccharides ont le pouvoir de retenir les molécules d’eau dans le tissu cutané : le gel d’aloe vera est ainsi un excellent soin après-soleil) ;
  • Régénérantes (par activation de l’activité des fibroblastes, cellules chargées de la synthèse du collagène dans l’épiderme : idéal en prévention des vergetures).

Pour toutes ces raisons, l’aloe vera est utilisée dans une multitude de produits de soin cosmétiques : gel douche, shampooing, lait corporel, crème hydratante, baume après-rasage, déodorant…

L’aloe vera comme complément alimentaire

La richesse nutritionnelle du gel d’aloe vera est utilisée pour réguler les défenses immunitaires. Il permet ainsi de renforcer la résistance aux infections, mais aussi de limiter les allergies. Le gel d’aloe vera est également bénéfique pour la sphère digestive : il facilite la digestion et réduit les troubles (gastrites, inconforts intestinaux).

Vous pouvez consommer le gel ou le jus d’aloe vera pur (attention à ne jamais le chauffer), mais vous l’apprécierez aussi en cocktails énergisants et vitaminés, mélangées à des jus de fruits. La marque Naturaloe, par exemple, propose du gel d’aloe vera sous forme buvable.

Propriétés du latex d’aloe vera

Outre le gel, la paroi interne des feuilles contient également un latex jaune et amer. Ce latex d’aloe vera est reconnu par l’OMS comme un laxatif naturel très efficace, en raison de sa teneur en aloïne. Il permettrait également de diminuer la glycémie et de stimuler les fonctions hépatiques.

Il est toutefois recommandé de se limiter à des traitements ponctuels (risques de spasmes intestinaux inconfortables). Une consommation continue de latex d’aloe vera peut aussi engendrer des troubles rénaux.

Bien choisir

On trouve de l’aloe vera sous forme de feuilles fraîches (ce qui reste très rare, à moins de posséder sa propre plante), de jus, de gel ou de capsules. Lors de votre achat, veillez à la teneur en aloe vera du produit acheté (jus ou gel) : préférez les teneurs au moins égales à 95% d’aloe vera.

Il est préférable d’éviter les capsules, préparées à partir de poudre d’aloe vera déshydratée ou lyophilisée (dans les deux cas, les enzymes sont inactivées), souvent mélangée à un excipient comme le lactose ou la fécule. Enfin, certains jus peuvent être reconstitués par adjonction d’eau à un extrait déshydraté. L’idéal est le gel issu de feuilles récoltées à la main (bio, c’est encore mieux), pressé à froid, non irradié, non chauffé, 100% pur.

Dans les produits cosmétiques, la teneur en aloe vera varie beaucoup selon la nature du produit. Certaines marques n’utilisent l’aloe vera qu’en tant qu’argument marketing, à des teneurs ridiculement faibles, d’autres au contraire proposent des produits relativement riches en aloe vera. Vérifiez bien la composition du produit acheté !

14 octobre 2014 |

Luminothérapie : lutter contre la dépression saisonnière

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La luminothérapie est tout sauf une médecine parallèle reposant sur des théories échevelées : elle représente au contraire un traitement médical reconnu, notamment dans le cadre des dépressions saisonnières, ces fameuses « déprimes » qui, chaque hiver, accablent bon nombre d’entre nous. Objectif de la luminothérapie : rétablir les rythmes biologiques liés à l’horloge interne… et retrouver le sourire et la forme !

Alternance jour / nuit et sécrétion d’hormones

Comme la plupart des êtres vivants, l’homme est influencé par le rythme jour /nuit, ou plutôt, luminosité / obscurité. On parle de rythmes circadiens : la lumière captée par l’œil dirige, par l’intermédiaire de neurotransmetteurs (sérotonine) et d’hormones (mélatonine), un grand nombre de phénomènes biologiques (éveil et sommeil, température corporelle, taux hormonaux, sensation de faim…), ainsi que l’humeur. Lorsque ces rythmes circadiens sont perturbés, notre horloge biologique se dérègle, et un certain nombre de troubles apparaissent.

L’horloge biologique peut être perturbée dans plusieurs cas :

  • Lorsque l’exposition à la lumière diminue : à l’automne et en hiver, lorsque la durée du jour se raccourcit, et que l’ensoleillement est réduit (la fameuse « grisaille » hivernale) ;
  • Lorsque l’organisme est contraint à s’adapter à un rythme non naturel : décalage horaire, travail de nuit.

Bienfaits de la luminothérapie

La luminothérapie permet de rétablir l’harmonie des rythmes biologiques, et donc d’estomper les symptômes liés à la dépression saisonnière (humeur dépressive, fatigue chronique, besoin anormal de sommeil, réveils difficiles, troubles de l’appétit, baisse de la libido…). Il semblerait qu’elle soit également efficace sur d’autres formes de dépression, comme la dépression post-partum,  la dépression des personnes âgées, la dépression chronique, ou encore celle liée au syndrome prémenstruel. Enfin, la luminothérapie permettrait de remédier, dans de nombreux cas, aux troubles du sommeil (insomnie, réveils nocturnes, endormissement perturbé…).

Les intérêts de la luminothérapie sont également préventifs : si vous êtes habituellement sujet aux petites déprimes hivernales ou si vous êtes peu exposé à la lumière du jour (travail de bureau, d’usine…), la luminothérapie peut vous aider à conserver votre tonus tout au long de l’année.

En pratique

La luminothérapie utilise une source de lumière artificielle reproduisant celle du soleil (c’est-à-dire à large spectre, ou lumière blanche). L’exposition doit être quotidienne, de préférence le matin, et durer environ 30 minutes pour être efficace (15 ou 20 minutes suffisent pour les enfants). L’intensité et le spectre lumineux sont bien définis (n’importe quelle lampe ne convient pas) ; on considère qu’il faut en moyenne une intensité de 10.000 lux (à titre de comparaison, un bureau bien éclairé correspond à 300 à 500 lux, et comptez 100.000 lux pour une journée bien ensoleillée).

Il est conseillé de pratiquer des « cures » de plusieurs semaines  pour obtenir des résultats durables, les premières améliorations étant cependant perceptibles dès la fin de la première semaine. On peut aussi envisager un traitement (préventif ou curatif) de longue durée, à démarrer dès septembre ou octobre, et à poursuivre jusqu’à l’arrivée du printemps. Le traitement peut être suivi à domicile, sans beaucoup de contrainte : il suffit que la source lumineuse soit placée à hauteur des yeux, près du visage, afin que celui-ci soit baigné par la lumière. On peut tout à fait lire, regarder la télévision, prendre un repas ou travailler durant la séance.

A noter que les simulateurs d’aube s’inspirent de la luminothérapie, mais l’intensité lumineuse est loin d’être suffisante pour permettre d’espérer les mêmes résultats.

14 octobre 2014 |

EKO, le label bio néerlandais

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EKO est l’écolabel de l’agriculture biologique des Pays-Bas. Il a été créé en 1985 par SKAL, un organisme de certification néerlandais. Le label concernait auparavant l’alimentation bio et le textile bio, mais depuis 2008, son référentiel textile est aligné sur celui de GOTS (Global Organic Textile Standard). On le retrouve sur tout type de produits alimentaires (huiles, farines, plats cuisinés, fruits et légumes…).

Son utilisation est volontaire pour tous les produits qui répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par l’organisme fondateur du label, SKAL. Ils ne sont donc pas réalisés par un organisme indépendant du label mais tout de même indépendant de la marque du produit labellisé.

Les points clefs du cahier des charges

  • Le référentiel du label est similaire à l’écolabel européen de l’agriculture biologique. Il garantie donc des produits composés d’un minimum de 95% d’ingrédients issus d’un mode de production biologique et s’inscrit dans une approche respectueuse de l’environnement.
  • En ce qui concerne le textile, le label avait été créé par Control Union, autre organisme de certification néerlandais. Le logo n’est aujourd’hui plus présent sur le marché et le référentiel du label a disparu, laissant la place à GOTS, écolabel international des textiles biologiques. GOTS garantie des produits dont la matière première est issue de l’agriculture biologique et limite l’utilisation de certaines substances pour la transformation des fibres.

Avantages / Inconvénients

  • Le label est sur la même longueur d’onde que les écolabels bio européens. Il s’inscrit dans la lutte pour le développement durable en requérant un mode de production respectant l’équilibre naturel végétal et animal.
  • Mais comme ses semblables, son cahier des charges ne comporte aucun critère en matière de suivit du cycle de vie (emballage, transport, transformation, élimination…) ni de critères sociaux et économiques (conditions de travail, rémunération…) ou sanitaires (équilibre nutritionnel du produit fini…).
  • Bien que Néerlandais, l’écolabel peut également être aperçu dans des magasins français.

Pour plus d’information, visitez le site de skal.nl (anglais et néerlandais)

Liens utiles pour plus d’information sur le label EKO

14 octobre 2014 |

Les bienfaits de la propolis

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La propolis est une substance naturelle sécrétée par les abeilles et, comme le miel, récoltée dans la ruche. Ses propriétés anti-infectieuses, anti-inflammatoires, anti-âge et cicatrisantes sont reconnues : on l’utilise ainsi pour lutter contre un grand nombre d’infections et de troubles dermatologiques.

La propolis, un produit de la ruche

La propolis est un ensemble de substances gommeuses et résineuses que les abeilles sécrètent à partir de résines récoltées sur les bourgeons de certaines espèces d’arbres (notamment les peupliers, mais aussi les marronniers, les chênes, les frênes, les saules), auxquelles elles ajoutent de la cire et du pollen. La couleur de la propolis varie en fonction de sa composition (et donc, de ce que les abeilles ont butiné), du jaune clair au brun foncé. Sa texture évolue également selon la température : elle est dure et friable jusqu’à 15°C, puis elle devient plus malléable. Au-delà de 30°C, elle est visqueuse et collante.

La propolis, un ciment antiseptique indispensable aux abeilles

La propolis a des propriétés antibactériennes, antivirales, antiparasitaires et antifongiques. Les abeilles l’utilisent comme un ciment anti-infectieux : elles en enduisent les parois de la ruche, notamment celles des rayons et des cellules dans lesquelles la reine viendra pondre, afin de les aseptiser. La propolis permet aussi aux abeilles d’embaumer les cadavres des intrus ayant pénétré à l’intérieur de la ruche : à défaut de pouvoir les transporter à l’extérieur, elles inhibent ainsi leur putréfaction et la prolifération de bactéries qui pourraient menacer la colonie.

La propolis doit ses propriétés à une composition chimique très complexe. Elle renferme des antioxydants (polyphénols, flavonoïdes), des substances aromatiques, des minéraux et des oligo-éléments, des acides gras, des vitamines…

Un usage millénaire

L’homme a bien vite repéré les précieuses vertus de la propolis : les Égyptiens ont, les premiers, récolté cette substance auprès des colonies d’abeilles afin de pratiquer leurs propres embaumements. Les Grecs et les Romains l’utilisaient pour traiter les infections cutanées, pour soigner les plaies, les enflures, les abcès… Durant des siècles, ses propriétés antiseptiques ont été mises à contribution pour soigner les plaies des blessés de guerre.

Propriétés de la propolis

De nos jours, la propolis a encore de nombreuses propriétés thérapeutiques :

  • Anti-infectieuse : on l’utilise pour lutter contre les infections dues à des bactéries (streptocoques, staphylocoques, Escherichia coli…), des virus (grippe, herpès), des protozoaires (Trichomonas vaginalis), ou encore des levures (Candida albicans, Malassezia furfur). De ce fait, elle est conseillée en cas d’infection ORL (rhinites, bronchites, pharyngites, gingivites, aphtes…), cutanée (orgelets, mycoses, herpès génital, verrues, et, d’une manière générale, toute lésion susceptible de s’infecter…), ou encore urinaire ou génitale (cystites, vaginites, urétrites) ;
  • Cicatrisante (plaies, brûlures, cors…) ;
  • Anti-inflammatoire et légèrement anesthésiante (douleurs articulaires, digestives, cutanées) ;
  • Anti-oxydante (action anti-âge utilisée dans certains produits cosmétiques) ;
  • Activation des défenses immunitaires (réponse immunitaire plus efficace face à certains germes pathogènes, meilleure résistance de l’organisme).

Sous quelle forme acheter de la propolis ?

La propolis est un produit précieux, car rare : ainsi, une ruche n’en produit que 100 à 200g. On la trouve sous différentes formes, selon l’usage que l’on souhaite en avoir :

  • Usage interne : tablettes et gomme à mâcher, granules, solution liquide, sprays…
  • Usage externe : crèmes, pommades, bain de bouche, gels, savons, dentifrice…

Précautions d’emploi

La propolis est un produit potentiellement allergisant. Évitez de l’utiliser si vous présentez une allergie aux produits de la ruche, au baume du tigre ou au peuplier baumier (risque d’allergie croisée). Dans tous les cas, ne prolongez pas son usage au-delà d’une durée de 3 semaines consécutives.

14 septembre 2014 |

Le miel : beauté de la peau et aliment santé

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Le miel est un allié précieux pour tous les soins de la peau. Hydratant, nourrissant, régénérant et purifiant, il est apprécié par tous les types de peaux, qu’elles soient sèches, grasses ou matures. Ses atouts santé sont également nombreux, et ont de quoi déculpabiliser les plus gourmands !

Le miel côté beauté

Hydratation et douceur des peaux sèches

Le miel, ce n’est pas nouveau, c’est sucré. Les papilles s’en félicitent, la peau aussi, car les sucres (glucose et fructose) contenus dans le miel lui confèrent en effet des propriétés hydratantes. Appliqué en masque, le miel aide la peau à fixer les molécules d’eau, et la préserve ainsi du dessèchement. Il est aussi considéré comme un agent émollient : en d’autres termes, il adoucit la peau. Les peaux sensibles et les peaux sèches préfèreront les miels clairs.

Anti-âge naturel

Le miel (en particulier ceux qui sont de couleur foncée) est riche en flavonoïdes, de puissants antioxydants. Ces substances ont la capacité de piéger les radicaux libres et de protéger les cellules du vieillissement précoce. On attribue ainsi au miel des vertus anti-âge et protectrices. Pour la même raison, un masque au miel appliqué après une exposition solaire neutralise les effets nocifs des rayons ultra-violets (qui génèrent des radicaux libres).

Antiseptique et purifiant

Autre atout, le miel a aussi – voire surtout- des propriétés antiseptiques : il renferme de l’acide formique et des inhibines, qui sont autant d’antibiotiques naturels qui empêchent le développement des bactéries. Par ailleurs, son pH acide (entre 3,2 et 4,5) ainsi que sa teneur en sucre inhibent le développement des micro-organismes. Et comme il favorise la cicatrisation (en apportant à l’épiderme des acides aminés, des vitamines du groupe B et des minéraux biodisponibles, et donc facilement absorbés), il est réputé pour purifier et régénérer les peaux abîmées. Plaies, brûlures, crevasses, acné, psoriasis, eczéma : le miel est utilisé depuis des millénaires pour traiter ces troubles cutanés. Le miel noir est particulièrement recommandé en masque purifiant pour les peaux grasses. Ses propriétés nettoyantes sont également appréciées dans les démaquillants et les savons.

Impossible de parler du miel sans citer Ballot-Flurin, une marque française créée par un couple d’apiculteurs, qui a fait du miel et des autres produits de la ruche (gelée royale, propolis, pollen) les principaux actifs de ses soins. Cosmétique, compléments alimentaires et traitements apithérapiques, ces produits originaux sont vraiment à essayer.

Le miel côté santé

Diététique : une alternative au sucre

Le miel est une bonne alternative au sucre, qu’il s’agisse de sucre de canne ou de sucre de betterave (sucre blanc « classique »), pour plusieurs raisons :

  • Il renferme 25% de calories en moins par rapport au sucre, pour un pouvoir sucrant plus élevé ;
  • L’index glycémique du miel est un peu plus bas que celui du sucre (il reste cependant élevé, le miel est donc déconseillé aux diabétiques) ;
  • Le miel apporte des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments, ainsi que des acides aminés, alors que le sucre raffiné, lui, n’apporte que des calories vides. Le miel favoriserait aussi l’assimilation du calcium et du fer, et contribuerait donc à combler certaines carences (anémie, déminéralisation, défenses immunitaires faibles…).

Action thérapeutique : se soigner avec le miel ?

Tous les miels, qu’ils soient clairs ou foncés, liquides ou crémeux, ont des propriétés antiseptiques, cicatrisantes, expectorantes et antitussives.  Ils sont ainsi utilisés pour soigner en douceur –c’est le cas de le dire- de nombreux troubles digestifs, respiratoires ou cutanés. Certains miels présentent également des actions thérapeutiques plus ciblées en raison de leur composition spécifique.

Digestion

  • Gastroentérites, diarrhées infectieuses (miel de lavande) ;
  • Transit intestinal paresseux (miel d’acacia) ;
  • Drainage hépatique (miel de romarin), lithiases biliaires (miel de bruyère) ;
  • Ulcère à l’estomac ;
  • Digestion facilitée grâce à la présence d’amylases, des enzymes permettant la digestion de l’amidon…

Infections respiratoires, états grippaux

  • Infections respiratoires (miel de thym, d’eucalyptus, de lavande) ;
  • Toux convulsives, asthme (miel de sapin ou de lavande) ;
  • Maux de gorge, grippe, bronchite…

Et aussi…

  • Infections urinaires (miel d’oranger) ;
  • Stress, insomnie, nervosité (notamment le miel d’oranger et le miel de tilleul) ;
  • Troubles circulatoires (miel de châtaignier)…
10 août 2014 |

Demeter : le label de la biodynamie

Commentaires fermés sur Demeter : le label de la biodynamie

L’écolabel Demeter est un label de certification pour des produits issus de l’agriculture biodynamique. La biodynamie (ou agriculture biologique dynamique) est un système de production agricole proposé en 1924 par Rudolf Steiner qui considère une ferme comme un organisme vivant dont la diversification, l’interaction des éléments et l’autonomie sont essentielles. Pour plus d’information sur la biodynamie, voici une définition proposée sur le site de la Maison de l’Agriculture Bio-Dynamique.

L’écolabel concerne essentiellement le domaine de l’alimentation biologique mais des référentiels plus spécifiques ont été élaborés pour le textile, le vin, la bière et l’apiculture. On peut le retrouver sur toutes sortes de produits alimentaires (farine, huile, pâtes, plats préparés, vins, …) ainsi que sur des produits textiles en coton, chanvre, laine, soie…

Demeter est une organisation à but non-lucratif d’envergure internationale. L’utilisation de son label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges et les contrôles sont réalisés par un organisme de certification indépendant.

Points clefs du cahier des charges

  • Demeter garantie des produits élaborés selon les méthodes de l’agriculture bio-dynamique et implique donc un mode de production respectueux de l’environnement et du principe du développement durable. Parmi les points essentiels du système, on notera la présence obligatoire du bétail qui contribue grandement à l’autonomie de la ferme (fertilité des sols), le respect des saisons et des cycles cosmiques, des méthodes de récoltes spécifiques selon les produits…
  • Les produits certifiés Demeter respectent les standards européens en matière de produits issus de l’agriculture biologique.
  • Pour le textile, un produit certifié garantie à la fois une origine bio-dynamique mais doit également répondre aux standards de l’International Natural Textiles Association (label Naturtextil).

Avantages / Inconvénients

  • L’écolabel respecte les normes européennes et va même au delà avec des critères exigeants concernant les méthodes de production. Mais comme de nombreux écolabels, il ne comporte pas de critères sociaux, sanitaires ou économiques (conditions de travail, rémunération…) ni ne tient compte du cycle de vie des produits et de leur équilibre nutritionnel en ce qui concerne l’alimentation.
  • Pour le textile, on retrouve par contre des critères sociaux et sanitaires ainsi qu’un référentiel strict garantissant des produits de qualité.
  • On le retrouve essentiellement dans des magasins bio mais très peu dans la grande distribution.

Liens utiles pour plus d’information sur le label Demeter

14 juillet 2014 |

Cosmos-Standard, écolabel des cosmétiques

Commentaires fermés sur Cosmos-Standard, écolabel des cosmétiques

Le label Cosmos a vu le jour en 2008. Il est né de l’union d’organismes et de labels tels que BDIH, Cosmebio, EcoCert Greenlife, ICEA et SOIL Association afin de combler le vide en matière d’écolabel commun dans le domaine des cosmétiques. Cosmos vise à développer un standard international pour les cosmétiques bio et naturels et devrait remplacer, d’ici à 2012, les écolabels mentionnés précédemment. Il concerne l’ensemble des produits cosmétiques ayant un impact moindre sur l’environnement tels que des crèmes corps et visage, savons, shampoings, …

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Depuis le 4 mai 2010, l’association COSMOS-standard AISBL est en charge de l’attribution du label. Les contrôles sont réalisés par des organismes certificateurs indépendants tels que Ecocert et Qualité France pour la France.

Les points clefs du cahier des charges

  • Le label garantie que 95% des ingrédients d’origine végétale sont issus de l’agriculture biologique et 10 à 30% du produit fini est certifié bio (sans prise en compte de l’eau). La chimie de synthèse est limitée à 5% et les ingrédients de synthèse sont quant à eux interdits (à l’exception de 2% de produits répertoriés sur une période de 3 ans pour laisser le temps aux fabricants d’adapter leurs formules).
  • Cinq catégories d’ingrédients autorisés sont mentionnées dans le référentiel : l’eau et les ingrédients minéraux, les agro-ingrédients physiquement et chimiquement transformés et un dernier groupe contenant le reste des ingrédients, pas toujours écologiques pour certains mais dont aucun équivalent n’est disponible pour le moment (comme les conservateurs)
  • Les OGM et ingrédients d’origine animale (à l’exception de ceux produits naturellement par les animaux tels que le miel, le lait, les oeufs…) sont interdits tout comme les tests réalisés sur des animaux.
  • L’utilisation d’emballages biodégradables et recyclables est requise.
  • Le label encourage l’utilisation de la chimie verte et des sources d’énergie renouvelable. Il favorise également la transparence des contrôles

Avantages / Inconvénients

  • Les critères du label sont très proches des référentiels européens qu’il devrait prochainement remplacer. Ils oeuvrent pour une approche plus respectueuse de l’environnement.
  • Le pourcentage d’ingrédients certifiés bio dans le produit fini semble très faible (entre 10 et 30% selon les sources rencontrées). Cependant, il faut savoir que l’eau n’est pas labellisable et qu’elle peut représenter de 50 à 60% du produit fini.
  • Cependant, comme beaucoup d’écolabels, il ne prend pas en compte la dimension sociale (conditione de travail, rémunération…) ni l’ensemble du cycle de vie du produit (transport, destruction…).
  • Aucune représentation visuel du label n’a pour le moment vu le jour, ceci dans le but de ne pas ajouter un logo de plus sur le marché alors que certains commencent tout juste à être reconnus du public. Une mention certifiant que le produit respect la charte Cosmos apparaît donc aux côtés des logos nationaux. Cela peut tout de même représenter un inconvénient pour faire connaître le label aux consommateurs.
  • Le label a été officiellement lancé début février 2010. Ayant quelque peu tardé à voir le jour et certains points concernant des intérêts politiques et économiques posant problèmes, des organismes se sont désolidarisés du projet d’harmonisation et ont créés leur propre label cosmétiques Natrue

Liens utiles pour le label COSMOS-standard

9 juillet 2014 |
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