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Le Label BIO allemand

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BIO est un écolabel officiel allemand équivalant à notre écolabel bio français AB – Agriculture Biologique. Il vise à mettre en avant des produits garantissant un impact moindre sur l’environnement et œuvrant pour le développement durable. On le retrouve apposé essentiellement sur des produits alimentaires (produits laitiers, épices, féculents, boissons…) ainsi que quelques produits cosmétiques tels que des savons ou des crèmes de soin.

L’utilisation du label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont essentiellement réalisés par Stiftung Warentest, une association de consommateur indépendante, agréée par le gouvernement allemand.

Points clefs du cahier des charges

  • Le label BIO garantie des produits composés au minimum de 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, c’est à dire d’un mode de production respectueux de l’environnement.
  • Parmi ses critères, on retrouve l’interdiction d’utiliser des pesticides ou tout autre produit chimique de synthèse, des engrais minéraux, des traitement radioactifs, des graines hybrides, des OGM…
  • Il garantie également le respect de la dignité animale et l’absence d’antibiotiques ou d’hormones de croissance dans leur nourriture.

Avantages / Inconvénients

  • Ce logo est très présent en France dans des boutiques spécialisées où l’on retrouve de nombreux produits alimentaires bio importés d’Allemagne (le commerce des produits bio étant plus développé outre-Rhin).
  • Comme d’autres écolabels nationaux, il s’est aligné sur le label bio européen.

Liens utiles concernant le label BIO allemand

1 juillet 2014 |

Huiles essentielles : comment les utiliser ?

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Les huiles essentielles peuvent s’utiliser de plusieurs manières : diffusion dans l’atmosphère, application cutanée, massage, bain aromatique, voie orale… Très concentrées, elles sont des outils thérapeutiques puissants, à utiliser avec parcimonie et prudence. Voici quelques conseils d’utilisation.

Comment utiliser les huiles essentielles ?

Les huiles essentielles pénètrent dans l’organisme aussi bien par la peau, par les poumons que par voie digestive. En aromathérapie, leurs modes d’utilisation sont nombreux, à adapter en fonction de l’effet recherché.

Usage externe et voie pulmonaire

Ces deux modes d’utilisation sont les plus sûrs, et les plus courants. Ils ne présentent que peu de contre-indications.

  • En massage, en friction, ou en application cutanée locale : mélangées à une huile végétale (jojoba, amande douce, noyaux d’abricots, etc.), et appliquées sur certains points « stratégiques » (colonne vertébrale, douleurs et contractures, zones réflexologiques, centres énergétiques, lésion cutanée, zone ciblée pour des soins de beauté…), les huiles essentielles pénètrent rapidement dans l’organisme.
  • Pour les cheveux, en rinçage capillaire : mélangées à de l’eau tiède, à raison de quelques gouttes d’HE dans un flacon, et appliquées sur l’ensemble de la chevelure et du cuir chevelu. Eviter le contact avec les yeux.
  • En bain aromatique : diluer au préalable un peu d’huile essentielle dans une huile végétale ou du savon liquide neutre, puis disperser ce mélange dans l’eau du bain.
  • Par voie pulmonaire : en diffusion dans l’atmosphère grâce à un diffuseur d’huile essentielle, ou en inhalation sèche (2 à 3 gouttes sur un mouchoir ou au creux du poignet, pour les HE non dermocaustiques) ou humide (5 à 10 gouttes dans un bol d’eau chaude, se couvrir la tête d’un linge et inspirer les vapeurs).

Usage interne

La voie orale est plus délicate, que la visée soit thérapeuthique ou gustative. Renseignez-vous bien avant de vous lancer.

  • Traitement par voie orale (une à trois gouttes d’HE diluées dans une cuillerée de miel ou d’huile végétale) : attention, ce mode de prise est à éviter en automédication, consultez un praticien de santé ou, au minimum, un guide d’aromathérapie.
  • En cuisine : quelques gouttes suffisent à parfumer un plat (sucré ou salé), ou une boisson. Afin d’être sûr d’utiliser une huile essentielle «comestible», choisissez parmi les essences de plantes condimentaires (estragon, basilic, etc) ou d’agrumes.

Utilisations dans la maison ou au jardin

On peut aussi utiliser les huiles essentielles par pulvérisation. Cet usage est à réserver à l’entretien de la maison, au jardin, ou aux animaux. Remplir d’eau un pulvérisateur ou un atomiseur propre, et ajouter quelques gouttes d’huile essentielle. Secouer et pulvériser dans une pièce, sur un oreiller, au jardin sur des fruits, des légumes ou des plantes, ou encore sur des animaux domestiques pour lutter contre les parasites et les maladies de peau.

Pourquoi utiliser des huiles essentielles ?

Les propriétés des huiles essentielles sont très nombreuses, qu’elles soient médicinales ou cosmétiques.

Elles peuvent agir sur la circulation sanguine et lymphatique (veinotoniques, drainantes, renforcement des capillaires…), le système nerveux (calmantes, toniques, équilibrantes…) ou digestif (nausées, digestions difficiles, troubles hépato-biliaires…).

Elles peuvent aussi être utilisées comme antiseptique ou antifongique, sur des plaies ou des lésions cutanées. Pour les voies respiratoires, elles s’avèrent aussi très utiles en cas d’infection (bactérienne ou virale, certaines HE étant de bons anti-viraux) : rhume, bronchite, angine, sinusite…

Elles peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, antalgiques ou anesthésiants, ce qui rend leur utilisation intéressante en cas de douleurs articulaires, musculaires, ou de céphalées. Enfin, en cosmétique, on les utilise pour leur action bénéfique sur la qualité de la peau (cicatrisantes, tonifiantes, régulatrices, raffermissantes, purifiantes…).

Des produits extrêmement concentrés à utiliser avec précaution

L’usage des huiles essentielles est loin d’être anodin : il s’agit de produits très concentrés et extrêmement puissants. Utilisées de façon inadaptée, en continu, ou à trop forte dose, elles peuvent être toxiques. Il convient donc d’observer quelques précautions :

  • Ne pas les laisser à la portée des enfants.
  • Eviter de les appliquer pures sur la peau, mais plutôt les diluer dans une huile végétale.
  • Eviter le contact avec les yeux, les oreilles, les muqueuses.
  • Les utiliser avec parcimonie, et ne pas en faire un usage prolongé sans avis médical.
  • Consulter un aromathérapeute avant de les utiliser chez les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes souffrant d’asthme ou d’hypertension artérielle.
  • Risque d’allergie : avant d’utiliser une huile essentielle pour la première fois, faire un test de sensibilité dans le pli du coude. Cesser toute utilisation en cas d’apparition de symptômes d’allergie ou d’irritation.
  • Se laver les mains après avoir manipulé des huiles essentielles.
  • Certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes (notamment les HE d’agrumes) : ne pas s’exposer au soleil après utilisation.
  • Certaines huiles essentielles ont un effet œstrogène-like (sauge sclarée, fenouil doux, anis vert…) : elles sont à éviter en cas de cancer hormono-dépendant.

D’une manière générale, il est conseillé de toujours suivre les indications et les dosages proposés par un bon manuel d’aromathérapie.

15 juin 2014 |

Crèmes solaires bio : bronzer en toute sécurité

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Les produits de protection solaire bio sont de plus en plus répandus dans les rayons des magasins. Et pour cause : grâce à leurs filtres minéraux, ils offrent une bonne protection contre les méfaits du soleil, tout en limitant les risques d’allergies. Sans danger pour notre santé et pour l’environnement, les crèmes solaires bio méritent d’être essayées !

Crèmes solaires bio : pas de filtres chimiques

Les crèmes solaires bio présentent un avantage réel sur les crèmes solaires classiques : non seulement leur composition est exempte d’ingrédients potentiellement nocifs ou irritants (conservateurs chimiques, parfums de synthèse, dérivés pétrochimiques…), mais de plus, la nature des filtres utilisés pour protéger la peau des méfaits du rayonnement solaire est différente.

Au lieu de filtres chimiques (dont certains sont irritants, allergisants, ou agissent comme des perturbateurs hormonaux) qui pénètrent dans l’épiderme, où leur rôle est de neutraliser les rayons ultraviolets solaires , les crèmes solaires bio ont recours aux filtres minéraux, également appelés filtres naturels ou physiques. Ceux-ci, essentiellement constitués de microparticules minérales opaques de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, restent à la surface de la peau (ils ne sont pas absorbés), sont inertes (ils ne réagissent pas avec l’épiderme), et empêchent les rayons UV de pénétrer dans l’épiderme, en agissant comme des réflecteurs. Grâce au rôle d’écran de ces filtres minéraux, on évite donc à la fois les brûlures, ou « coups de soleil », le vieillissement prématuré de la peau, et le risque de développement d’un mélanome.

Crèmes solaires bio : de nombreux avantages pour un petit inconvénient

Les produits de protection solaire bio, formulés à base de filtres minéraux, présentent de nombreux avantages, tant pour la santé que pour l’environnement.

  • Ils sont efficaces dès l’application, tandis que les crèmes solaires contenant des filtres chimiques doivent être appliquées 20 à 30 minutes avant l’exposition.
  • Ils sont photostables : le soleil ne les dégrade pas, il n’est donc pas nécessaire de renouveler régulièrement l’application (sauf en cas de transpiration importante ou de frottements).
  • Ils sont non polluants : les ingrédients utilisés sont biodégradables, ou du moins non nocifs pour l’environnement (ce qui n’est pas le cas des crèmes solaires classiques, qui polluent les eaux de baignade et perturbent les écosystèmes aquatiques).
  • Ils sont efficaces contre les UVA (responsables des cancers et du vieillissement prématuré de l’épiderme), les UVB (qui causent les coups de soleil) et les UVC. La nouvelle réglementation sur les produits solaires prévoit d’ailleurs que l’indice de protection contre les UVA compte pour un tiers du FPS (Facteur de Protection Solaire) indiqué sur l’étiquette, et ceci, que le filtre utilisé soit de nature chimique ou minérale.
  • Ils sont hypoallergéniques, et sans danger pour la peau et l’organisme.

Seul inconvénient : les crèmes solaires bio ont tendance à laisser un léger film blanc, dû aux microparticules minérales. Cet effet blanc est d’autant plus marqué que le FPS est élevé. Cependant, les fabricants travaillent à atténuer cet inconvénient, et il est vrai que les crèmes solaires bio nouvelle génération sont beaucoup plus agréable à utiliser que celles d’il y a quelques années.

Filtres minéraux et nanoparticules

Les nanoparticules font l’objet d’une méfiance accrue depuis quelques temps. On les accuse de pénétrer dans l’épiderme et de causer des dommages dans l’organisme. Les particules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, dont la taille varie de quelques dizaines de nanomètres pour les particules micronisées, à 100 ou 200 nm pour les plus grosses, sont pourtant utilisées dans bon nombre de produits cosmétiques : outre les produits solaires, les produits de maquillage en contiennent fréquemment.

Du côté de l’oxyde de zinc, pas d’inquiétude à avoir : cette substance est dénuée de toxicité. On l’utilise d’ailleurs dans des produits de soins pour bébé. C’est plutôt le dioxyde de titane qui pose problème. Cependant, il semblerait qu’il n’y ait pas lieu de s’alarmer : seules les nanoparticules micronisées de dioxyde de titane, de taille inférieure à 50nm, pourraient (et encore, rien n’est prouvé) représenter un risque pour la santé. Au-delà de 50nm, leur diamètre serait trop important pour permettre une absorption par voie cutanée. La certification Ecocert prévoit d’ailleurs un diamètre minimum de 100nm dans son cahier des charges : une crème solaire certifiée bio par Ecocert ne présenterait donc pas de danger.

Par ailleurs, de plus en plus de fabricants de produits de protection solaire bio utilisent la technique de l’encapsulation : les particules sont enrobées dans une substance qui les stabilise, par exemple de l’acide stéarique végétal, des triglycérides végétaux, ou encore de la silice.

Bronzez naturel et tranquille !

14 juin 2014 |

La spiruline, une algue aux propriétés exceptionnelles

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La spiruline est une algue microscopique, riche en protéines, en fer et en vitamines. Consommée comme un complément alimentaire naturel, elle permet de combler certaines carences et de lutter contre les baisses de forme. En poudre, en comprimés ou en gélules, on la trouve dans les magasins bio.

Une algue d’eau douce microscopique utilisée comme complément alimentaire

La spiruline, Arthrospira platensis, est une algue qui se développe en eau douce et chaude. Elle est unicellulaire et microscopique, à peine visible à l’oeil nu (un dixième de millimètre), et de couleur vert foncé. Au microscope, elle se présente sous la forme d’un filament plus ou moins spiralé, d’où le nom de « spiruline ».

Actuellement, elle est essentiellement produite en Chine, aux Etats-Unis, en Inde et en Afrique. De petits centres de production sous serre font depuis peu leur apparition dans le sud de la France : il est donc possible, en cherchant bien, de trouver de la spiruline française.

Elle est disponible sous forme séchée, en poudre (à mélanger à des céréales, des jus de fruits ou de légumes, du yaourt, des soupes), en gélules ou en comprimés, dans les magasins de produits biologiques. Les quantités conseillées sont généralement de 3 à 10g de spiruline par jour. Attention lors de l’achat : veillez à ce que l’emballage porte la mention « spiruline », car il existe d’autres micro algues bleues ou vertes qui n’ont pas les mêmes propriétés.

Histoire de la spiruline

La spiruline n’est pas le fruit d’une découverte récente : elle est apparue il y a 3 milliards et demi d’années sur notre planète. Elle est consommée depuis des millénaires dans certaines régions du monde, là où le climat est propice à son développement. Par exemple, au Mexique, les Aztèques l’ont consommée jusqu’au XVIe siècle. En Afrique, au bord du lac Tchad, les Kanembous s’en nourrissent depuis très longtemps (c’est d’ailleurs l’une des rares ethnies de cette région à ne pas souffrir de malnutrition).

En Europe, ce n’est que dans les années 40 qu’on a redécouvert la spiruline, lors d’une mission scientifique au Tchad. Des recherches sur la richesse nutritionnelle de cette micro-algue ont été menées dans les années 60. Depuis 1980, la demande est croissante dans les pays industrialisés, où la spiruline est désormais consommée en tant que complément alimentaire naturel.

Une teneur en nutriments exceptionnelle

La richesse nutritionnelle de la spiruline est hors du commun : elle constitue un complément alimentaire précieux pour les végétariens, les sportifs, les personnes affaiblies, convalescentes ou carencées, les enfants en pleine croissance, et, d’une manière générale, tous ceux qui souhaitent améliorer leurs apports nutritionnels.

  • Protéines : la spiruline séchée contient 60 à 70% de protéines (soit 2 fois plus que le soja et 3 fois plus que la viande), un record pour un aliment naturel, et qui plus est, végétal. Elle renferme tous les acides aminés essentiels, en quantités plus ou moins importantes, la méthionine et la cystéine étant minoritaires. Du fait de cette richesse en acides aminés, dont la phénylalanine, ne consommez pas de spiruline si vous souffrez de phénylcétonurie.
  • Minéraux : 10g de spiruline couvrent la totalité des AJR (Apports Recommandés) en fer. La spiruline apporte aussi des quantités non négligeables de calcium et de magnésium.
  • Vitamines : 10g de spiruline couvrent également la totalité des AJR en vitamines A, K et B12. Elle est aussi une bonne source de vitamines B1, B2, B3 et E.
  • Acides gras essentiels : la spiruline contient des acides gras essentiels de la chaîne des oméga 6 (acide linoléique et acide gamma linolénique).

De multiples vertus santé

Il semblerait que la spiruline présente différentes propriétés intéressantes (bien que non prouvées scientifiquement) :

  • Stimulation des défenses immunitaires grâce à un type de glucides particuliers (les polysaccharides sulfatés) ;
  • Réduction du taux de LDL-cholestérol (le « mauvais ») ;
  • Amélioration de l’attention et des capacités de concentration ;
  • Atténuation du syndrome prémenstruel (sans doute grâce à sa teneur en acide gamma-linolénique) ;
  • Lutte contre la dépression ;
  • Activation du processus de régénération cellulaire (en cosmétique)…
3 juin 2014 |

Passer l’été en cabane

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Le mois de juin est déjà là ! Avec mes copains et copines éco-informateurs, on s’est dit qu’on allait écrire chacun à sa manière un petit article sur le thème : “préparer son été à la sauce green“… Vous pouvez retrouver à la fin de ce billet les liens vers les articles de mes camarades…

L’actualité aidant, je suis parti sur un titre un peu racoleur je vous l’accorde, mais néanmoins dépourvu de mauvaises intentions puisque nous allons aborder ici le thème des vacances…

Depuis quelques temps déjà, la volonté de retomber délibérément en enfance et de se rapprocher  de la nature se traduit par le succès des cabanes construites dans dans les cimes de grands arbres, des roulottes, des yourtes et autres habitats à priori précaires… Mais ne vous y trompez pas, ces nouveaux hébergements peuvent allier le coté rustique aussi bien que le confort écologique.

Généralement, les cabanes ont été installées dans un coin de nature reculée, dans le jardin ou parc de vos hôtes. Solidement accrochée à son arbre, la cabane en bois peut se percher entre 5 et 20 mètres de hauteur (la Cabane la plus haute de France est la Cabane en l’Air du Château de Canon : 22 mètres de haut !). Si vous êtes sujet au vertige, renseignez vous sur la hauteur de votre perchoir…

L’accès se fait par une échelle et le petit dej empruntera le plus souvent un petit ascenseur à poulies qu’il vous suffira d’actionner à votre réveil. Pour les repas, les diners en version pique nique sont le plus souvent autorisés afin de vous permettre de profiter au maximum de votre cabane.

 

Les offres de location de cabanes sont souvent accompagnées d’offre de circuits ou d’activités touristiques orientées nature… (balades à dos d’âne, à poney à vélo, taxi brousse…)

Reportage : quelques nuits en cabane

L’esprit des cabanes (et autres) est un vrai rêve de gosse ! En bon aoûtien que je serais, elles feront partie de mes vacances cet été… Bien que pas encore arrêté sur un choix précis, je partage mes pistes pour réserver quelques nuitées hors du commun…

Trouver une cabane à louer pour l’été

L’idée est de passer des vacances près de la nature, originales, loin de la civilisation de consommation et de préférence en famille (ça marche aussi en couple pour les jeunes amoureux sans enfant…). Les enfants vont sauter de joie dès que vous prononcerez les mots “dormir dans une cabane”… Reste à trouver où et à quels prix vous aller pouvoir passer vos nuits en cabanes…

Voici quelques bons plans pour trouver une cabane dans les arbres à louer à 2 ou en famille…

 

Pour préparer votre été, poursuivez votre lecture avec la GreenTeam :

28 mai 2014 |

Week-ends ludiques, week-ends écologiques

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Qu’est qu’on fait le week prochain ? Pourquoi ne pas s’évader un peu et pratiquer quelques activités écolos encadrées par des professionnels ?

L’association « Savoire Faire & Découvertes » vous propose une multitude de stages organisés pour le bonheur des grands et des petits :

  • produire du miel en ville,
  • créer et entretenir son jardin potager écologique,
  • fabriquer des meubles en carton,
  • apprendre la sérigraphie à base de matériaux naturels,
  • apprendre à construire une yourte,
  • fabriquer du fromage à la ferme

Savoir Faire et Découverte facilite l’accès aux savoir-faire artisanaux, artistiques et agricoles de qualité, par la pratique.

Plus de 150 artisans, agriculteurs et artistes adhérent au réseau. Ils vous offrent la possibilité de découvrir et de partager leurs activités, afin de vous permettre de mieux comprendre, de faire ensuite vous-même et même de préparer une reconversion professionnelle en essayant un nouveau métier…

Plus qu’un simple catalogue d’offres, cette association propose des activités labellisées. Le comité de sélection de « Savoire Faire & Découverte » valide les compétences techniques des maîtres de stages, la qualité professionnelle de la pratique proposée, leur responsabilité écologique et leur volonté de transmettre leur savoir faire. Chaque professionnel s’engage en échange à respecter la charte du réseau.

Un service de renseignement et de réservation téléphonique ( 02 33 66 74 67 ou 0 820 820 186) est à votre disposition pour vous conseiller dans vos choix et commander vos stages. Il est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h 30, et le samedi matin de mai à fin septembre.

Toutes les infos sur le site : www.lesavoirfaire.fr

15 mai 2014 |

On vous dit tout sur les savons naturels !

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Le savon Noir

Le savon noir est le savon naturel multi-usages par excellence : à la fois cosmétique, « pesticide » pour les pucerons du jardin, en shampoing pour les animaux, ou encore pour l’entretien écologique de la maison. A base de potasse et d’huile végétale, sa texture est molle voire liquide. Non polluant, le savon noir est très économique par sa forte concentration en actifs nettoyants)

Le savon noir au hammam : les femmes de culture orientale l’utilisent depuis déjà bien longtemps pour ses propriétés assouplissantes. Elles utilisent généralement un gant exfoliant pour finir le gommage corporel.

Le savon noir peut aussi être utilisé par les hommes pour le rasage.

Le savon de Marseille

Le savon de Marseille traditionnel peut sans problème être utiliser pour la toilette. Il est même recommandé pour les bébés car il est 100% naturel (à base d’huile végétale, sans phosphate, non polluant et biodégradable).

Avant d’acheter du savon de Marseille, il faut savoir qu’il en existe 2 types : le savon de Marseille artisanal et le savon de Marseille industriel. Dans ce dernier, des additifs de synthèse peuvent s’y retrouver comme des colorants des conservateurs ou encore des parfums. Il est également bon de savoir que le savon de Marseille n’est pas forcément fabriqué à Marseille (ce n’est pas une Appellation d’Origine contrôlée – AOC, mais un cahier des charges de fabrication). Regardez aussi la composition, et fuyez ceux qui sont à base d’huile de palme (mois cher, mais cette huile contribue fortement à la déforestation des forêts indonésiennes, entre autres).

Le savon d’Alep

Tout comme le savon de Marseille, le savon d’Alep est 100% naturel (pas de colorant, pas de parfum synthétique). Il possède des propriétés hydratantes et convient parfaitement à la toilette de tout le corps, visage et cheveux inclus. Il est fabriqué à base de d’huile d’olive, d’huile de baies de laurier, d’eau et de soude. Il est traditionnellement séché à l’air libre pendant plusieurs mois ce qui lui donne sa couleur brune pour l’extérieur et plus verte à l’intérieur.

Méfiez-vous des contrefaçons du savon d’Alep, elles sont en effet très courantes… Vérifiez bien l’origine des ingrédients et fuyez les composants comme l’huile de palme…

A regarder : huile de baies de laurier entre 8% et 25% (plus le pourcentage est élevé, plus les propriétés antiseptiques sont importantes.

Attention donc aux savons d’Alep sans étiquette…

Lisez bien les descriptions (si vous achetez sur Internet) et les composants. Sachez qu’aujourd’hui, de nombreux savons d’Alep sont fabriqués au Maghreb avec des huiles de second choix permettant d’augmenter les marges des fabricants.

Le savon d’Alep est également un excellent antimite naturel très efficace (disposez quelques morceaux de savon d’Alep dans vos penderies fera fuir les vilaines mites)

Comment économiser le savon ?

Si vous souhaitez réaliser des économies sur le savon, la première démarche à faire sera de revenir au pain de savon traditionnel en bannissant tous les savons liquides et autres gels douches, tout bio soient-il, de vos armoires.

Les pains de savons frais que vous venez d’acheter (du savon bio et naturel bien sûr 😉 ) est généralement encore « mou ». Ainsi, il va fondre assez rapidement sous l’eau. Pour éviter cela, sortez le pain de savon naturel de son emballage pour le laisser sécher à l’air libre. En achetant à l’avance vos savons, vous pourrez ainsi effectuer un roulement.

Le savon plus sec (plus dur) durera nettement plus longtemps et vous n’en serez pas moins propre !

15 mai 2014 |

Label Social Belge

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Le Label Social est un label officiel Belge. Créé en 2002 par les autorités publiques du pays, il met en avant des produits ou services réalisés dans le respect de critères sociaux définis dans le référentiel du label. Il concerne tous les domaines, sans distinction aucune et s’intéresse tout particulièrement aux conditions de travail des salariés, aux conditions de fabrication d’un produit ou de fourniture d’un service. Contrairement à l’ensemble des écolabels proposés dans cette catégorie, il ne comporte donc aucun critère environnemental mais uniquement social. Il s’agit d’un des premiers labels sociaux à voir le jour en Europe.

Il s’agit d’un label volontaire pour tout produit ou service répondant aux critères du référentiel. Les contrôles sont réalisés par des organismes indépendants du label et de la marque du produit labellisé. Les entreprises souhaitant utiliser le label doivent elles-mêmes choisir et financer un organisme de certification accrédités.

Les points clefs du cahier des charges

  • Les critères du label reprennent les conventions standards de l’Organisation internationale du travail (OIT).
  • On peut notamment retrouver cinq critères de base représentant les normes de l’OIT sur le site du label :

“* un âge minimum pour le travail des enfants et interdiction des pires formes de travail des enfants (C 138 et 182)

* l’interdiction de discrimination en matière d’emploi et de rémunérations (C 100 et 111)

* l’interdiction de travail forcé (C 29 et 105)

* le droit à la liberté syndicale (C 87)

* le droit d’organisation et de négociation collective (C 98)”

  • Pour qu’un produit puisse être labellisé, le label demande à ce que toute la chaîne de production soit mentionnée au moment de la demande et réponde aux critères du référentiel. Cependant, s’il n’est pas possible pour l’entreprise de définir l’ensemble du processus de production, un certain nombre de critères minimaux devront aux moins être applicables.

Avantages / Inconvénient

  • Ce label est un des premiers labels sociaux en Europe et mérite donc d’être mentionné parmi cette liste d’écolabel. Cependant, le logo du Label Social ne garantie pas la qualité ni l’origine d’un produit mais seulement le respect de critères sociaux lors du processus de fabrication.
  • Celui-ci est également très peu présent sur le marché actuel. En effet, très peu d’entreprises en ont fait la demande et reçu la permission de l’apposer (actuellement au nombre de six). La liste des produits labellisés figure sur le site du Label Social et ne concerne que des produits belges. Il y a dont très peu de chance de croiser ce logo dans les boutiques françaises !

Liens utiles pour plus d’info sur le Label Social Belge

14 mai 2014 |

Recette de Gratin de butternut

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Ingrédients et quantités :

Pour 4 personnes :

1kg de courge butternut,
4 pommes de terre,
25 cl de crème semi -épaisse,
25cl de lait,
sel, poivre, ail et persil.

Préparation

Eplucher et couper en lamelles les pommes de terre et la courge. Dans un plat à gratin, disposer des couches successives de pommes de terre et courge, nappées du mélange crème assaisonnée et persillade. Finir par le nappage de crème. Enfourner à 180° pendant 1H.

23 mars 2014 |

Cosmétiques bio et naturels : les atouts et les limites

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Sans phtalates, paraben, conservateurs nocifs ni additifs allergisants, les cosmétiques biologiques séduisent par la qualité de leurs ingrédients, à la fois respectueux de l’environnement, naturels et sans danger. Plus concentrés en principes actifs, ils sont souvent plus efficaces que leurs homologues conventionnels. Voici toutes les (bonnes) raisons de les choisir.

Des ingrédients naturels

Un produit cosmétique bio, c’est avant tout un produit élaboré avec des ingrédients naturels, d’origine végétale (huiles, beurres végétaux, extraits de plantes, de fruits ou de céréales, eaux florales, huiles essentielles, sucre…), animale (miel, cire d’abeille, gelée royale, propolis, lait d’ânesse…), marine (eau de mer, sel marin…) ou minérale (pigments, argile…). Ces différents ingrédients sont obtenus et traités selon des procédés physiques, microbiologiques ou enzymatiques autant que possible respectueux de l’environnement.

Les parfums de synthèse sont interdits, au profit de parfums naturels, souvent issus du monde végétal. Les additifs (émulsifiants et conservateurs notamment) doivent être eux aussi d’origine naturelle, ou figurer sur une liste positive de substances réputées non dangereuses ni polluantes. Enfin, l’emballage des produits est biodégradable ou recyclable, et les produits finis ne sont généralement pas testés sur les animaux.

Des ingrédients issus de l’agriculture biologique

Selon les labels, la proportion d’ingrédients bio requise varie, mais, globalement, pour être qualifié de « bio », un produit cosmétique doit utiliser des ingrédients issus de l’agriculture biologique, du moins pour les substances certifiables (ingrédients végétaux et animaux notamment). L’eau, les produits d’origine marine ou encore les ingrédients naturels ayant subi une transformation douce telle que l’hydrogénation ou la condensation ne peuvent pas être certifiés, d’où une certaine proportion d’ingrédients non bio autorisée. Quelques rares ingrédients non naturels sont également autorisés (moins de 5% du total des ingrédients pour la certification Ecocert), à condition qu’il n’existe pas d’équivalent naturel : c’est le cas pour certains conservateurs (acide benzoïque, par exemple).

Un cosmétique bio, c’est un cosmétique sans….

Paraben, phénoxyéthanol, colorant de synthèse, parfum de synthèse, silicone, PEG, dérivés pétrochimiques, OGM, triclosan, phtalates ou encore formaldéhyde sont interdits dans les cosmétiques bio. Certains de ces ingrédients très répandus dans les produits conventionnels sont absorbés par la peau et s’accumulent dans l’organisme, ils peuvent même être transmis de la mère au fœtus, par voie sanguine, ou de la mère au bébé, via le lait maternel. Les doses, quoique faibles, sont répétées, et ceci durant toute une vie, pouvant causer des dommages plus ou moins graves (allergies, irritations, perturbation de système hormonal, cancers…).

Des produits plus concentrés en principes actifs

Les produits bio de soin de la peau, notamment les crèmes hydratantes bio ou anti-âge bio, les laits corporels ou les huiles de massage sont généralement aussi efficaces que leurs équivalents conventionnels, parfois même davantage. Ils peuvent contenir jusqu’à 35% de principes actifs, alors qu’un produit classique peut se limiter à 1 ou 2 %, le reste étant constitué d’eau et d’excipients sans aucun intérêt pour l’épiderme. Ainsi, on dorlote son épiderme avec des produits plus riches, plus nourrissants.

C’est aussi vrai pour le maquillage bio (fond de teint, mascara, fard à paupières, rouge à lèvres bio…) : le support utilisé pour les pigments est souvent choisi parmi les huiles, les beurres ou les cires végétales, aux propriétés texturantes mais aussi nourrissantes.

Les limites des cosmétiques bio

On ne peut toutefois pas nier que les cosmétiques naturels et biologiques ont quelques limites. La conservation, d’abord : pas de souci pour les produits secs ou huileux, car en-dessous de 10% de phase aqueuse, les bactéries ne se développent pas (ou très peu). En revanche, pour les crèmes ou les laits, les conservateurs naturels utilisés en bio sont généralement moins efficaces que les conservateurs chimiques, d’où une durée de vie plus limitée pour ces produits (de quelques mois tout de même).

Autre aspect qui peut rebuter : les fragrances. Pour les habitué(e)s des cosmétiques classiques, les parfums obtenus grâce aux plantes peuvent paraître étranges, ou trop marqués. Les textures peuvent également surprendre : shampooings un peu plus liquides, moins moussants, gels douche moins onctueux, maquillage moins couvrant ou dont la tenue est moins bonne… Enfin, pour certaines catégories de produits, les marques bio doivent encore travailler pour obtenir des performances équivalentes à celles des produits classiques, par exemple pour les déodorants.

Néanmoins, les progrès accomplis depuis quelques années par les produits cosmétiques naturels sont indéniables : encore un petit effort, et ce sera parfait !

15 mars 2014 |
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