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Crèmes solaires bio : bronzer en toute sécurité

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Les produits de protection solaire bio sont de plus en plus répandus dans les rayons des magasins. Et pour cause : grâce à leurs filtres minéraux, ils offrent une bonne protection contre les méfaits du soleil, tout en limitant les risques d’allergies. Sans danger pour notre santé et pour l’environnement, les crèmes solaires bio méritent d’être essayées !

Crèmes solaires bio : pas de filtres chimiques

Les crèmes solaires bio présentent un avantage réel sur les crèmes solaires classiques : non seulement leur composition est exempte d’ingrédients potentiellement nocifs ou irritants (conservateurs chimiques, parfums de synthèse, dérivés pétrochimiques…), mais de plus, la nature des filtres utilisés pour protéger la peau des méfaits du rayonnement solaire est différente.

Au lieu de filtres chimiques (dont certains sont irritants, allergisants, ou agissent comme des perturbateurs hormonaux) qui pénètrent dans l’épiderme, où leur rôle est de neutraliser les rayons ultraviolets solaires , les crèmes solaires bio ont recours aux filtres minéraux, également appelés filtres naturels ou physiques. Ceux-ci, essentiellement constitués de microparticules minérales opaques de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, restent à la surface de la peau (ils ne sont pas absorbés), sont inertes (ils ne réagissent pas avec l’épiderme), et empêchent les rayons UV de pénétrer dans l’épiderme, en agissant comme des réflecteurs. Grâce au rôle d’écran de ces filtres minéraux, on évite donc à la fois les brûlures, ou « coups de soleil », le vieillissement prématuré de la peau, et le risque de développement d’un mélanome.


Crèmes solaires bio : de nombreux avantages pour un petit inconvénient

Les produits de protection solaire bio, formulés à base de filtres minéraux, présentent de nombreux avantages, tant pour la santé que pour l’environnement.

  • Ils sont efficaces dès l’application, tandis que les crèmes solaires contenant des filtres chimiques doivent être appliquées 20 à 30 minutes avant l’exposition.
  • Ils sont photostables : le soleil ne les dégrade pas, il n’est donc pas nécessaire de renouveler régulièrement l’application (sauf en cas de transpiration importante ou de frottements).
  • Ils sont non polluants : les ingrédients utilisés sont biodégradables, ou du moins non nocifs pour l’environnement (ce qui n’est pas le cas des crèmes solaires classiques, qui polluent les eaux de baignade et perturbent les écosystèmes aquatiques).
  • Ils sont efficaces contre les UVA (responsables des cancers et du vieillissement prématuré de l’épiderme), les UVB (qui causent les coups de soleil) et les UVC. La nouvelle réglementation sur les produits solaires prévoit d’ailleurs que l’indice de protection contre les UVA compte pour un tiers du FPS (Facteur de Protection Solaire) indiqué sur l’étiquette, et ceci, que le filtre utilisé soit de nature chimique ou minérale.
  • Ils sont hypoallergéniques, et sans danger pour la peau et l’organisme.

Seul inconvénient : les crèmes solaires bio ont tendance à laisser un léger film blanc, dû aux microparticules minérales. Cet effet blanc est d’autant plus marqué que le FPS est élevé. Cependant, les fabricants travaillent à atténuer cet inconvénient, et il est vrai que les crèmes solaires bio nouvelle génération sont beaucoup plus agréable à utiliser que celles d’il y a quelques années.

Filtres minéraux et nanoparticules

Les nanoparticules font l’objet d’une méfiance accrue depuis quelques temps. On les accuse de pénétrer dans l’épiderme et de causer des dommages dans l’organisme. Les particules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, dont la taille varie de quelques dizaines de nanomètres pour les particules micronisées, à 100 ou 200 nm pour les plus grosses, sont pourtant utilisées dans bon nombre de produits cosmétiques : outre les produits solaires, les produits de maquillage en contiennent fréquemment.

Du côté de l’oxyde de zinc, pas d’inquiétude à avoir : cette substance est dénuée de toxicité. On l’utilise d’ailleurs dans des produits de soins pour bébé. C’est plutôt le dioxyde de titane qui pose problème. Cependant, il semblerait qu’il n’y ait pas lieu de s’alarmer : seules les nanoparticules micronisées de dioxyde de titane, de taille inférieure à 50nm, pourraient (et encore, rien n’est prouvé) représenter un risque pour la santé. Au-delà de 50nm, leur diamètre serait trop important pour permettre une absorption par voie cutanée. La certification Ecocert prévoit d’ailleurs un diamètre minimum de 100nm dans son cahier des charges : une crème solaire certifiée bio par Ecocert ne présenterait donc pas de danger.

Par ailleurs, de plus en plus de fabricants de produits de protection solaire bio utilisent la technique de l’encapsulation : les particules sont enrobées dans une substance qui les stabilise, par exemple de l’acide stéarique végétal, des triglycérides végétaux, ou encore de la silice.

Bronzez naturel et tranquille !

14 juin 2014 |

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