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Paniers de fruits et légumes en circuits courts : quel intérêt ?

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Après avoir été contacté par un journaliste de la Chaine TNT Direct 8, mon panier bio se voit récompensé puisque notre site est à l’honneur dans la chronique du 9 mai de l’émission “Mon bien être” de François Pomès.

François Pomès fait un petit tour d’horizon sur les différentes solutions de livraisons de paniers de fruits et légumes (bio ou local). De l’historique des AMAP en passant par les fruits et légumes livrés en circuits courts par des distributeurs privés, on apprend que plus de 10 000 paniers sont distribués chaque semaine en France (les sources ne sont pas citées, mais sachant que certains distributeurs tournent à 1000 paniers semaines, on se doute que le chiffre annoncé est sous estimé…). On y parle prix du panier bio, intérêts, avantages et inconvénients de chaque solution notamment autours de la qualité des produits, du choix et de l’engagement des consommateurs… A déguster dans la vidéo ci-dessous

11 mai 2012 |

Vin bio : dans le respect de l’homme et de la nature

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Et si on retrouvait le Vin tel qu’il était à son origine ?

C’est la question à laquelle tente de répondre la série de films documentaires In Vino Veritas produite par Enfin Bref Production.

Une série de 4 films documentaires (visibles ci-dessous), de 7 à 12 mn chacun, qui appréhendent sous le nom In Vino Veritas la réflexion suivante :

retrouver le Vin tel qu’il était à son origine, dans le respect de l’Homme et de la Nature. Une nouvelle révolution bio est-elle en marche

Petite introduction au phénomène :

Le consommateur trinque : « santé ?! »

Bien que l’ensemble de nos aliments est aujourd’hui soumise à des contrôles de plus en plus stricts, le paradoxe est bien là : nous somme face à un manque total d’information concernant le vin… Les raisons invoquées sont simples, puisque les vins sont dans leur grande majorité contaminés par toutes sortes de produits chimiques à fortes doses, le lobby de cette industrie florissante ne se préoccupe guère des considérations environnementales, préférant militer pour des bénéfices toujours plus important… Évidemment, au final, c’est le consommateur qui trinque, s’exposant aux dangers que représentent ces agents chimiques.

Un changement s’amorce : une deuxième révolution bio ?

Une opposition s’organise chez certains viticulteurs qui souhaitent proposer un vin vierge de toute agrochimie, même dans les phases de vinification. Un vin issu d’une terre vivante, dans le respect des hommes et de l’environnement : sans forcément parler de vins bio certifiés, c’est une approche de la viticulture naturelle. Il s’agit d’un phénomène mondial en plein essor, permettant d’avancer dans des recherches de nouvelles méthodes de culture, tout en partageant les connaissances acquises par chacun. On se souvient du plateau du Larsac, qui fût le berceau français du refus de l’agriculture intensive, le mouvement s’étend et ses partisans parlent même d’une deuxième révolution bio !

In Vino Véritas en 4 épisodes

­Réalisation : Renaud Arrighi & Pascal Obadia – Image : Pascal Obadia – Musique : Bastien Maurille –

Une réflexion mondiale fait son chemin : retrouver le Vin tel qu’il était à son origine, dans le respect de l’Homme et de la Nature.

Une nouvelle révolution bio est-elle en marche ?

14 avril 2012 |


Ça vient du jardin… de mes voisins

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Si on savait déjà que le bonheur était dans le près, il le sera dorénavant aussi dans le jardin !

Né en novembre 2010, l’idée du site “cavientdujardin.com” est bête comme choux, mais il fallait y penser ! Il y a certainement dans votre entourage un jardin ou un potager qui dispose d’excédents de production… Pourquoi ne pas en profiter ? C’est justement ce que propose le site Çavientdujardin.com en mettant à disposition des petits producteurs un système d’annonces en ligne afin de proposer aux consommateurs d’acheter leur production en surplus. Que le producteur soit un particulier cultivant son potager ou un professionnel, celui-ci pourra poster son annonce !

cavientdujardin.com

www.cavientdujardin.com

L’intérêt vient du fait qu’il est possible de trouver un petit producteur à coté de chez soi en précisant simplement un lieu géographique lors d’une recherche ! On pourra ensuite facilement repérer sur une carte le lieu exact pour s’y rendre ou contacter le producteur pour en savoir plus.

Çavientdujardin.com se veut tout d’abord une démarche éco-utile. D’une part car il est important de manger régulièrement des fruits et légumes comme le rappelle sans cesse les campagnes de santé publique et d’autre part car il est aussi important de manger local.

En dehors de cette conscience de locavore, il est utile de rappeler que les fruits et légumes cultivés localement ne subiront pas les aléas des transports, conservant ainsi saveurs et fraîcheur intactes. On n’oubliera pas l’absence d’émissions de CO2, d’emballage, de conservateur, mais aussi et surtout, on sera assuré que les fruits et légumes respectent le cycle des saisons.

En surfant sur les annonces, j’ai pu trouver des plans cueillettes de fraises et autres fruits délicieux…de quoi passer un bon week end !

Un site pour consommer local et naturel à découvrir ici : cavientdujardin.com

 

 

24 mai 2011 |

Pourquoi manger des fruits et légumes de saison ?

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La question de la saisonnalité des fruits et légumes devient de plus en plus importante et nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir privilégier les produits de saison… Mais pourquoi est-mieux de manger de saison ? Petits rappels :

fruits et legumes de saisonManger des fruits et légumes de saison c’est mieux pour :

  • le gou?t ! En effet, les fruits ramassé a? maturite? et ayant poussés sous un soleil naturel doivent être consomme?s rapidement. Il conservent ainsi une saveur intacte par rapport à des fruits et légumes qui terminent leur maturité dans une camion ou un entrepôt.
  • La santé ! Manger régulièrement des fruits et légumes est l’un des principaux outil de pre?vention contre l’apparition du cancer. On sait que les fruits mu?ris  artificiellement ou cueillis avant leur maturité perdent plus de 70% des vitamines et nutriments qu’ils devraient nous apporter, donc 70% de leur efficacite?.
  • Le prix ! Bien sûr on parle ici de produits de saison cultivés localement au plus près de chez soi ! Les fraises sont mûres avant la saison en Espagne ? Patientez un petit mois et vous aurez des fraises d’Alsace délicieuses… L’e?nergie liée au transport de fruits et légumes hors saison n’est pas sans impact sur les prix des fruits et légumes. Les prix a? la pompe à essence se répercute forcément sur ces prix.

L’avis de Jean-Pierre Coffe en vidéo…

et ses conseils pour les fruits et légumes d’automne

En privilégiant les circuits courts de distribution, (amap, paniers bio ou paniers fermiers…) vous êtes sûr de consommer local et de saison !

8 décembre 2010 |

Le juste fruit

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Une campagne pour des bananes et des ananas durable et équitable ?

Bien sûr, les bananes et les ananas sont des fruits importés qui font des milliers de kilomètres avant d’arriver en France.Toutefois, on ne peut ignorer que la banane est le fruit le plus commercialisé au monde,

Le juste fruit

Campagne "Le juste fruit"

que le commerce international de l’ananas se développe rapidement : un ananas sur deux est aujourd’hui produit pour l’exportation. Les filières d’approvisionnement en bananes et en ananas sont très similaires : les fruits sont produits dans les mêmes pays et impliquent les mêmes entreprises. Or, les violations des droits sociaux et environnementaux sont fréquentes dans les deux filières et souvent la situation empire….

Anneth Cubillio Agurro, Costa Rica

“J’étais enceinte quand on m’a licenciée. Ils ont menacé de licencier ma famille qui travaillait encore dans la plantation si je les poursuivais en justice.”

— Anneth Cubillio Agurro, Costa Rica —

Face à ces constats affligeants, quatre ONG européennes ont décidé de faire cause commune en lançant la campagne “MAKE FRUIT FAIR” (Le Juste Fruit en France) ayant pour objectif le commerce équitable et notamment de :Pour une banane durable et équitable !

  • Promouvoir des filières bananes et ananas justes et durables
  • Défendre les droits sociaux et environnementaux dans les pays producteurs
  • Donner aux voix du Sud un espace afin qu’elles soient entendues
  • Faire le lien entre pays producteurs et pays consommateurs en faisant campagne ensemble
  • Encourager des nouvelles politiques et pratiques commerciales internationales

“Je suis le seul syndicaliste dans mon équipe de travail. D’autres travailleurs veulent adhérer mais ils ont peur de perdre leur travail.” — Pablo Lopez, Costa Rica —

Pour y arriver, il est nécessaire que les supermarchés et les multinationales du fruit, en tant qu’acteurs les plus puissants des filières banane et ananas, paient un prix juste à leurs fournisseurs !

  • le versement d’un salaire minimum vital dans les plantations où ils se fournissent
  • le respect des droits des travailleurs-ses, notamment la liberté syndicale.
  • le respect de l’environnement, en réduisant l’utilisation de pesticides toxiques

“Un salaire décent serait à peu près deux fois ce qu’on gagne. Le coût de la vie ne cesse d’augmenter mais les salaires n’augmentent jamais.” — Victor Manuel —

et que les gouvernements :

  • règlementent les abus dans les pratiques d’achat des supermarchés.
  • obligent les multinationales à respecter les droits des travailleurs-ses et de environnement dans les pays producteurs.
  • soutiennent des politiques qui favorisent une production de fruits exotiques durable, juste, et équitable.

“Depuis 1999, les conditions de travail se sont dégradées. Les salaires ont baissé, les travailleurs gagnent maintenant moins de 50% d’un ‘salaire décent’.” — Didier Leiton, Costa Rica —

Pour que cette campagne donne des résultats, nous avons besoin de vous ! Les consomateurs-trices et citoyen-ne-s ont le pouvoir de faire pression sur les responsables pour qu’ils améliorent la situation dans les filières de bananes et d’ananas.

“Le patron nous dit que les femmes coûtent cher et causent des problèmes. La discrimination est de plus en plus forte.” — Maria Eugenia Duran, Costa Rica —

La campagne du juste fruit en vidéo

Les ONG partenaires de l’opération “Juste Fruit”

ong-lejustefruit

Participez à la campagne Juste Fruit !

Impliquez-vous en signant les appels urgents, en exigeant le changement, en créant votre propre action, en faisant un don à Peuples Solidaires !

Et pour tout savoir sur la campagne et les solutions proposées, une seule adresse : www.lejustefruit.org

7 décembre 2010 |

Les Dessin’acteurs croquent les faucheurs volontaires…

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Les faucheurs volontaires vus par biocoop

Les faucheurs volontaires vus par biocoop

Biocoop refuse les OGM ! 120 pages en couleurs à dévorer en exclusivité dans le réseau Biocoop

Avec le collectif Dessin’acteurs, Biocoop propose un tre?s bel album illustre? sur les Faucheurs Volontaires d’OGM.
Ce collectif associatif dessine avec humour les actions et la vie du mouvement des Faucheurs Volontaires. Sous les coups de crayons engage?s des Dessin’acteurs, se profilent, page par page, les images raconte?es de femmes, d’hommes, militants et convaincus qui osent la prise de risque pour la biodiversite? mais aussi pour nous.

L’album illustre? « Faucheurs Volontaires » est un panorama des actions et de la vie du mouvement des Faucheurs Volontaires et pourra servir de passeport pour comprendre pourquoi « ils ont choisi de dire non » !
Il a e?te? entie?rement re?alise? et finance? gra?ce a? l’e?nergie, l’enthousiasme, la disponibilite? et le talent, des Dessin’Acteurs, des Faucheurs volontaires, des Comite?s de Soutien… sans sponsor, sans subvention…et sans OGM, bien entendu !

Prix public indicatif : 16 euros Points de vente : en exclusivité dans le re?seau Biocoop

Quelques Définitions à propos des faucheurs volontaires

Biocoop refuse les OGM

Biocoop refuse les OGM

Les faucheurs volontaires : mouvement essentiellement franc?ais (mais des actions similaires ont eu lieu en 2007 en Allemagne, au Portugal et en Grande-Bretagne), dont les militants revendique?s se sont engage?s par e?crit a? de?truire les parcelles d’essai transge?niques et de cultures d’OGM en plein champ. (source : Wikipedia)

« Si je me de?crivais en tant que Faucheur, je dirai que 99% de mon temps, ce n’est pas de faucher…mais de faire plein d’autres choses! C’est de rencontrer des gens, m’inte?resser aux varie?te?s anciennes de ce?re?ales, regarder des paysages, me de?placer en ve?lo, manger bio, avoir une activite? professionnelle en accord avec tout cela.
D’un co?te?, il y a un monde que j’essaie de construire avec d’autres, une socie?te? qui soit plus tole?rante, plus solidaire, plus partageuse. Et puis de l’autre, il y a cette partie qui ne laisse pas beaucoup de place au choix. Devenir Faucheur, c’est…il faut faire quelque chose, c’est l’e?tat de ne?cessite?.
On respire le me?me air, on boit la me?me eau et on mange a? peu pre?s les me?mes aliments, tous autant que l’on est. Nous avons une sorte de socle fondamental commun qui repre?sente l’une des premie?res responsabilite?s sur laquelle on se doit d’agir.
Je crois que semer c’est donner la vie, et puis que de?sobe?ir, si c’est pour la de?fendre, si c’est par la? qu’il faut passer pour la prote?ger, alors de?sobe?ir est un acte un peu comme respirer ou manger. »

Pierre, Faucheur Volontaire

25 octobre 2010 |

Des fraises en hiver, et autres besoins inutiles de notre alimentation

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Excellente lecture : le nouveau livre “Des fraises en hiver, et autres besoins inutiles de notre alimentation” de Claude-Marie Vadrot

Ce qui était autrefois un luxe est aujourd’hui devenu la règle : Les fruits et les légumes empruntent quotidiennement camions, bateaux et avions. Les pays riches y voient tout simplement un moyen de trouver des produits et des salariés à meilleur marché.

Fraises d’Espagne, haricots verts du Kenya, kiwis de Nouvelle-Zélande, pommes du Chili…

Des fraises en hiver

Des fraises en hiver

Les fruits et les légumes perdent le nord et confondent les saisons. Avec beaucoup de produits non alimentaires, ils parcourent le monde depuis que la grande distribution a trouvé des travailleurs contraints d’accepter des salaires et des conditions de travail de misère. La recherche du profit maximum a progressivement conduit à des voyages aberrants aux conséquences écologiques désastreuses.

Ces mauvaises habitudes de la mondialisation ne correspondent pourtant pas à une ” demande ” des consommateurs, mais bien au concept marketing du hors-saison.

Tous les exemples fournis dans ce livre montrent comment des besoins ont été créés et exploités. Et comment une pomme de terre peut être récoltée en Belgique, épluchée au Maroc, transformée en chips en Turquie avant d’être vendue aux Pays-Bas. Ces voyages, ces gaspillages et l’exploitation des pays du Sud, nous pouvons les refuser en décidant de consommer local.

L’auteur nous donne ici les recettes simples d’un retour à des assiettes ne croulant plus sous des milliers de kilomètres, périples inutiles dont nous supportons tous les coûts.

Ce livre milite, tout comme Mon-panier-bio.com,  pour une consommation « démondialisée » et de proximité : locale, régionale ou nationale.

Vive les circuits courts !

À propos de l’auteur Claude-Marie Vadrot

Après vingt-cinq ans passés au Journal du Dimanche, Claude-Marie Vadrot travaille désormais pour Politis et le journal en ligne Mediapart. Il est également l’auteur de nombreux livres traitant de questions environnementales, dont La France au jardin et Un paysan pour l’Europe, parus chez Delachaux et Niestlé en 2009 dans la collection ” Changer d’ère “. Il est enseignant au département de géographie de l’université Paris 8.

6 octobre 2010 |

Un cheeseburger bio ?

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Voilà une drôle de nouvelle : Quick lance un cheeseburger bio !

cheeseburger bio chez Quick

cheeseburger bio chez Quick

Une association de concept très paradoxale entre le monde du fast-food et celui du bio… Ce hamburger certifie donc que son pain, sa viande, son fromage, ses oignons et sa sauce sont issus de l’agriculture biologique.

Le cheeseburger bio est proposé dès aujourd’hui aux clients de cette célèbre enseigne de Fast Food pour une durée limitée à deux mois, re-conduisible lors d’opérations marketing… Oui, il semble bien qu’il s’agisse d’un cas marketing bio, même si des notions d’ “expérience” ou de problèmes d’approvisionnement en produits bio sont avancées. Depuis le mois d’avril 2010, l’enseigne avait déjà ouvert ses portes à la bonne conscience avec des jus de pommes et autres yaourt bio.

Pour Arnaud N. fondateur d’une Amap parisienne ce que fait le groupe n’a même rien à voir avec le bio, « Le véritable ‘bio’ c’est le localisme, le lien direct avec le producteur qui travaille de façon traditionnelle, l’amour des bons produits… Le “bio“ de la grande distribution, cela ne veut rien dire… Quick, cette usine à bouffe toxique, se fout vraiment du monde…». (extrait de l’article de StreetGeneration)

Bien envoyé non ? Et vous qu’en pensez vous ?

Bon à savoir histoire de charger un peu la mule :

L’enseigne, fondée en Belgique en 1971, est propriété depuis 2006 de Quallium investissement, une filiale de la Caisse des dépôts et consignation. Elle a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 925,7 millions d’euros, en progression de 3,7%…

Pub pour le bio cheese :

On s’y croirait non ?

21 septembre 2010 |

Les fruits et légumes d’été sont toujours là pour la rentrée !

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L’été qui cet année a été tardif joue les prolongations… L’automne quant à lui est déjà présent sur les étals des marchés. Aussi peut-on encore trouver en ce début du mois de septembre des tomates, des concombres, des melons, du raisins, des poires et même des pêches !

La faute à qui (si ça en est une !) ? Tout simplement aux conditions climatiques difficiles qui ont provoquées deux semaines de retard pour les fruits et légumes d’été. Maintenant que le chagrin est passé, on ne s’en plaint car les choix de fruits et légumes est particulièrement diversifié pour  cette rentrée.

LES FRUITS ET LEGUMES DE L’E?TE?, TOUS PRE?SENTS A? LA RENTRE?E !

LES FRUITS ET LEGUMES DE L’E?TE?, TOUS PRE?SENTS A? LA RENTRE?E !

Les fruits et légumes d’été, tous présents à la rentrée

Le phénomène n’étant pas courant, le  Gefel1 (Gouvernance e?conomique fruits et le?gumes), les Associations d’Organisation de Producteurs Pe?ches & Nectarines de France, Prunes, Tomates et Concombres de France, Raisins, ANPP Pommes Poires, la SIPMM Melon (Section Interprofessionnelle de Premie?re Mise en Marche? du Melon), avec le soutien d’Interfel et de FranceAgriMer, se mobilisent et organisent une ope?ration de communication d’envergure pour cette rentrée. Cette premie?re grande campagne de communication a? destination du grand public est mise en place par le Gefel afin de mobiliser les consommateurs en cette fin de campagne, propice a? la consommation des fruits d’e?te? pour la plupart encore tre?s pre?sents sur les e?tals.

Ainsi des actions de “street marketing” sont mise en place, des spots radio diffusés, des kits sonores et visuel mis à disposition des professionnel pour relayer

1 Organisme regroupant les (AOP) Pe?ches & Nectarines de France, Prunes, Tomates et Concombres de France, Raisins, ANPP Pommes Poires, la SIPMM Melon, Abricots, Endives et Cerises.

En savoir + : http://www.fraichattitude.com

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9 septembre 2010 |

Fruits et légumes bio 70% plus cher : biocoop invite les consommateurs à mieux comprendre ce marché

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Décidément l’enquête de Famille Rurale ne fait pas l’unanimité… Après Interfel qui plublie un communiqué contestant cette enquête, c’est biocoop qui m’envoie un éclaircissement sur la situation du marché des Fruits et légumes bio. Je vous le livre en l’état ces précision fortes utiles :

biocoopSuite a? l’e?tude de Familles rurales qui concerne les fruits & le?gumes bio, Biocoop souhaite rappeler des e?le?ments que ce document ne pre?cise pas. Face a? un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulie?rement de la re?alite? du marche? des fruits & le?gumes afin de comprendre une telle e?tude.

Une e?tude a? ponde?rer

La pe?riode de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marche? des fruits & le?gumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalite? des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des parame?tres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & le?gumes de Biocoop.

La me?te?o est un e?le?ment de?terminant dans la production de fruits & le?gumes bio. Pourtant, l’e?tude ne prend pas en compte les conditions me?te?orologiques de 2010, des conditions qui ont e?te? tre?s difficiles pour l’agriculture biologique (gele?es et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les le?gumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris de?pourvus de moyens de forc?age. Ils sont bien plus soumis aux ale?as climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffe?es et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’ope?rent en de?faveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enque?te porte?e sur une saison comple?te, pendant 2 ou 3 ans, eu?t e?te? alors plus pertinente. Elle aurait probablement re?ve?le?e une diffe?rence de cou?t plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’e?quite?, de solidarite? et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en conside?ration des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le cou?t de revient du produit a? la charge de celui qui le produit : l’agriculteur. L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire pre?cis qui me?ritent, comme toutes compe?tences, d’e?tre re?mune?re?s a? leur juste valeur.
Des coope?ratives comme Norabio ou des re?seaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulie?re a? la juste re?mune?ration du producteur afin que celui–ci puisse vivre de?cemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le me?me chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – brade?e au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de le?gumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coope?rative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute :

« La moitie? des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le ro?le du paysan est de plus en plus marginalise?, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’œuvre de longue dure?e et moins saisonnie?re, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural.»

Un consommateur dupe?

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & le?gumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conse?quence. Les consommateurs sont alors de?connecte?s du prix re?el.

Les cou?ts cache?s du conventionnel

Nappes phre?atiques pollue?es, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhale?s par les producteurs et disperse?s dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face a? ces conse?quences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impo?ts.
La facture sur l’environnement et la sante? est lourde !

Des mesures concre?tes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour re?pondre a? la demande des consommateurs. Il faut donc de?velopper l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant le?ser les producteurs.
Le Grenelle de l’Environnement a fixe? un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploite?s en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’anne?e 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont de?die?s.

Soutenir la conversion pour de?velopper l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, e?tre en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra e?tre vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).
Pour lever ce frein et inciter a? la conversion, des aides et des subventions conse?quentes doivent e?tre de?bloque?es par l’Etat et les organismes concerne?s.

« Avec Horizon 2012, le Ministe?re de l’alimentation, de la pe?che et de l’agriculture a estime?, pour 2010, a? 29 M d’euros, une enveloppe destine?es aux aides a? la conversion et au maintien a? l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et ge?ne?ratrice de cou?t environnemental pour la socie?te? (pollution des nappes phre?atiques, d’appauvrissement socie?tal de?sertification rurale), inse?curisant pour le consommateur (re?sidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une re?ponse concre?te a? ces trois proble?mes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engage? depuis 25 ans pour le de?veloppement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulie?rement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production ale?atoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle a? celle d’une production biologique

27 août 2010 |
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