Blog

Reconnaître les produits cosmétiques bio : les labels

Commentaires fermés sur Reconnaître les produits cosmétiques bio : les labels

Comment reconnaître un produit cosmétique biologique ou écologique ? Le bio, le naturel et le végétal sont à la mode, et les fabricants de cosmétique n’hésitent pas à jouer sur cette image. Pour autant, tous les produits cosmétiques dont l’étiquette laisse penser qu’ils sont naturels, végétaux ou bio, ne le sont pas forcément. Pour bien choisir, faites plutôt confiance aux labels : Cosmebio, Nature & Progrès, BDIH, ou encore le nouveau label Natrue.

Trois principaux types de certifications existent sur le marché des cosmétiques, avec des niveaux d’exigence variables :

  • Biologique (Nature&Progrès, AB) ;
  • Ecologique et biologique (Cosmebio, Natrue) ;
  • Ecologique (Cosmeco, BDIH).

Voici les principaux labels que l’on rencontre en France, du plus rigoureux (Nature&Progrès) aux moins sévères (BDIH et Cosmeco).

Charte Nature&Progrès : ingrédients végétaux 100% bio

Nature&Progrès est une association créée en 1964, regroupant des exploitants agricoles, des transformateurs, des fabricants de cosmétique, des distributeurs et des consommateurs. Elle prône une agriculture biologique, diversifiée, préservant le tissu économique rural et le savoir-faire paysan.

La charte Nature&Progrès est sans doute la plus rigoureuse. Son cahier des charges appliquable aux produits cosmétiques prévoit :

  • 100% des ingrédients végétaux sont certifiés AB, Demeter ou Nature&Progrès (donc bio).
  • Ingrédients interdits : produits d’origine animale (sauf miel, lait, oeufs…), produits de synthèse (additifs, dérivés du pétrole), OGM…

Label AB : ingrédients bio à 95% minimum

Le label AB garantit que 95% des ingrédients du produits sont bio. Il est très rare en cosmétique, puisqu’il ne certifie que les produits d’origine agricole (en cosmétique, il concerne donc principalement les huiles essentielles et les huiles végétales).

Label Cosmebio : naturel à 95%, bio à 10% minimum

Le label Cosmebio est, avec le logo Ecocert, le plus courant en cosmétique : à eux deux, ils concernent 95% des produits cosmétiques certifiés dans le monde.

Cosmebio est une association professionnelle française créée en 2000. Elle regroupe des fabricants, des laboratoires et des distributeurs de produits cosmétiques naturels. Les entreprises adhérentes sont contrôlées et certifiées par un organisme certificateur, Ecocert, qui vérifie qu’elles respectent la charte Ecocert. C’est cette charte Ecocert qui fixe les exigences pour la « cosmétique écologique et biologique certifiée ». Elle prévoit notamment :

  • 95% des ingrédients sont naturels ou d’origine naturelle,
  • Les 5% restants doivent appartenir à une liste d’ingrédients autorisés.

Et aussi :

  • 95% des ingrédients végétaux certifiables sont bio,
  • 10% au moins du total des ingrédients doit être bio.

Les entreprises peuvent être contrôlées par Ecocert et apposer le logo Ecocert sur leur produit sans pour autant adhérer à Cosmebio. Dans ce cas, elles ne peuvent pas utiliser le logo Cosmebio.

A noter que le pourcentage d’ingrédients bio est très variable selon les marques. Les fabricants les moins qualitatifs se limiteront aux 10% réglementaires, d’autres, plus impliqués, pourront aller jusqu’à 80, voire 100% d’ingrédients végétaux bio. Ces teneurs varient aussi en fonction de la nature du produit (shampooing, crème, huie de massage…).

Label Cosmeco: naturel à 95%, bio à 5% minimum

Le label Cosmeco (pour « cosmétique écologique certifiée ») est géré par l’association Cosmebio. Il est moins exigeant que le label Cosmebio, notamment en ce qui concerne la proportion d’ingrédients bio. Il est assez peu courant.

  • 95% des ingrédients sont naturels ou d’origine naturelle,
  • Les 5% restants doivent appartenir à une liste d’ingrédients autorisés.

Et par ailleurs,

  • 50% des ingrédients végétaux certifiables sont biologiques,
  • 5% au moins du total des ingrédients doit être bio.

Label allemand BDIH: exigences équivalentes à celles du Cosmeco français

Le BDIH est l’union fédérale allemande des entreprises industrielles et commerciales pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels. Cette association a été créée en 1951, et la branche « cosmétique » existe depuis 1996. Le BDIH certifie des produits cosmétiques naturels fabriqués par une cinquantaine d’entreprises situées en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Autriche et aux Pays-bas. On le trouve donc sur les produits allemands (Logona, Lavera, Santé…).

Le cahier des charges du label BDIH est similaire à celui de Cosmeco, avec, entre autres, les critères suivants :

  • Ingrédients naturels, issus du règne végétal (OGM exclus) ou minéral.
  • Priorité aux produits végétaux de culture bio, mais sans minimum obligatoire (% libre en fonction de la disponibilité des matières premières). Seuls certains ingrédients d’origine végétale (huiles, extraits de plantes) doivent obligatoirement être bio. C’est ce point qui est souvent critiqué, considéré comme trop laxiste.
  • Pas d’ingrédients issus de la pétrochimie (paraffine, silicone), pas de conservateurs, parfums ou colorants de synthèse.
  • Bases lavantes et émulsifiants d’origine végétale.
  • Pas d’ingrédients d’origine animale sauf issus de l’animal vivant (miel, etc.).

Une liste positive mentionne 690 ingrédients autorisés (sur les 20.000 ingrédients répertoriés en cosmétique conventionnelle). Les composants ne figurant pas sur cette liste sont interdits.

Le dernier-né : le label Natrue

Ce label a été lancé par les pionniers de la cosmétique naturelle en Europe, essentiellement des entreprises allemandes et suisses comme Weleda, Dr Hauschka, ou Logona. Les premiers produits certifiés ont fait leur apparition début 2009 (notamment chez Weleda). L’originalité de ce label est de proposer 3 niveaux de certification.

  • Une étoile : cosmétique naturel.
  • Deux étoiles : cosmétique naturel partiellement biologique (70% des ingrédients d’origine végétale ou animale sont bio, teneurs élevées en substances naturelles non dénaturées).
  • Trois étoiles : cosmétique naturel et biologique (95% des ingrédients d’origine végétale ou animale sont bio, teneurs très élevées en substances naturelles non dénaturées).

Le label Natrue 3 étoiles est très difficile à obtenir, tant les contraintes sont importantes.

14 mai 2013 |

Ecolabel Européen

Commentaires fermés sur Ecolabel Européen

L’Ecolabel Européen est le label écologique officiel de l’Union Européenne (UE) créé en 1992 par la Commission européenne. Il peut-être attribué à l’ensemble des produits et services écologiques de l’Union qui garantissent un impact réduit sur l’environnement au cours de leur cycle de vie tout en assurant une qualité comparable aux produits similaires (à l’exception des produits pharmaceutiques, alimentaires et du secteur automobile). On peut donc le retrouver apposé sur le papier, textile, l’électroménager, la peinture, télévision…

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères du référentiel lui correspondant. Ceux-ci sont communs à l’ensemble des pays membres de l’UE. Comme l’ensemble des écolabels officiels, les contrôles et attributions sont réalisés par des organismes indépendants propres à chaque État membre. En France, c’est AFNOR Certification qui en a la charge.

Points clefs du cahier des charges

  • Il existe une trentaine de référentiels (consultables sur le site de l’écolabel européen) dont les critères varient selon la catégorie des produits concernés. Ils œuvrent cependant tous pour une approche plus favorable à l’environnement et au développement durable ainsi qu’à la qualité des produits labélisés.
  • L’écolabel européen tient compte de l’ensemble du cycle de vie du produit, de l’extraction des matières premières nécessaires à son élaboration jusqu’à sa destruction. Il s’agit donc d’une approche globale qui considère l’ensemble des impacts environnementaux tels que la préservation de la biodiversité, les pollutions générées (sols, eaux, air, nuisances sonores, déchets… ), l’utilisation des ressources renouvelables et non renouvelables ainsi que la qualité du produit et ses répercussions sur le consommateur.
  • Des révisions sont réalisées tous les trois ans pour permettre au label de s’adapter aux évolutions technologiques et ainsi inciter les professionnels à améliorer la qualité de leurs produits.

Avantages / Inconvénients

  • Parmi les points positifs, on peut notamment relever que l’écolabel prend en compte toutes les étapes de la vie du produit et donc le transport, la distribution, transformation…
  • Cependant, pour pouvoir être applicable dans l’immédiat, les référentiels de l’écolabel sont élaborés de sorte à ce que 30% des produits déjà existant puissent répondre aux critères sans avoir à subir d’adaptation. De ce fait, ses exigences sont quelques peu restreintes. Mais les révisions tous les trois ans doivent permettent d’améliorer et d’élever les standards.
  • Comme l’ensemble des écolabels officiels, il ne prend pas en compte les critères sociaux (conditions de travail, rémunération… )
  • L’écolabel européen n’est pas encore très répandu et donc peu connu. Certains produits n’ont également pas encore de référentiels, ce qui est un peu gênant pour un écolabel européen officiel.

Liens utiles pour l’Ecolabel Européen

14 avril 2013 |

Ecolabel textiles : ÖKO-TEX – Oeko-Tex pour les Français

Commentaires fermés sur Ecolabel textiles : ÖKO-TEX – Oeko-Tex pour les Français

ÖKO-TEX, pour des textiles « propres »

Öko Tex (Oeko-Tex pour les Français) est un écolabel textiles créé au début des années 90. Celui-ci s’adresse à tous les produits textiles (matelas, vêtements adultes et bébés, rembourrage des peluches, doudous, plumes, cuir, mais aussi papier toilette….) selon des critères qui varient en fonction des référentiels (respect de l’environnement, santé des consommateurs, conditions de travail…). Les premières entreprises à utiliser le label étaient allemandes, autrichiennes et suisses. Aujourd’hui, on le retrouve essentiellement sur des produits textiles d’origines chinoise, allemande et turque.

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux exigences du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par un organisme de certification indépendant du label et des produits certifiés.

Points clefs du cahier des charges

  • Le label est apparut en 1992 sous le nom d’Öko-Tex Standard 100 avec un référentiel axé principalement sur l’absence de substances toxiques et d’émissions néfastes à l’Homme dans les textiles bruts, semi-finis et finis tout au long du processus de transformation (y compris les accessoires accompagnant le produit). Les critères varient en fonction du type de produit ou du destinataire (produits bébé, en contact ou pas avec la peau…). La certification est valable pour 12 mois et peut ensuite être renouvelée.
  • Il a par la suite été renforcé avec le référentiel Öko-Tex Standard 1000 pour des critères plus exigeants en matière de respect de l’environnement et du développement durable. On retrouve notamment des critères concernant la consommation d’énergie, le traitement des eaux usées, les substances chimiques utilisées, la pollution sonore, les conditions de travail (normes de sécurité, interdiction du travail des enfants…)

A ces critères s’ajoute la nécessité pour l’entreprise de démontrer qu’au moins 30% de sa production est déjà certifiée Öko-Tex Standard 100.

  • Un autre référentiel a également vu le jour : Öko-Tex 100plus. L’obtention de cette certification est possible dès lors que les produits de l’entreprise répondent aux critères des deux précédents référentiels. Il s’agit donc d’un écolabel à la fois environnemental et “humano-écologique”. Elle est valable pour 3 ans et peut ensuite être renouvelée.

Avantages et Inconvénients

  • Le référentiel Öko-Tex Standard 100 est très présent sur le marché, avec des critères exigeants qui garantissent des vêtements sains, sans substances nocives pour le consommateur. Cependant, il ne s’intéresse pas à l’obtention des matières premières (mode de production écologique ou pas) ni aux conditions sociales ou au cycle de vie du produit après transformation.
  • Le référentiel Öko-Tex Standard 1000 permet de répondre aux lacunes du précédent référentiel concernant les critère sociaux et environnementaux mais toujours dans le processus de fabrication et transformation.
  • Le référentiel Öko-Tex 100plus est, quant à lui, le cumule des deux premiers et garantie donc des produits sains, élaborés selon un mode de fabrication respectueux de l’environnement tout en introduisant des normes sanitaires et sociales. Cependant, on constate toujours l’absence de critères en matière d’obtention des matières premières ou de cycle de vie du produit (transport, élimination, …).
  • Il reste cependant un écolabel exigeant et très présent sur le marché, dans tout type de magasins. Les référentiels sont accessibles sur le site d’Öko-Tex et garantissent la transparence des contrôles tout au long du processus de fabrication (notamment dans le but d’éviter les doubles contrôles à chaque fois qu’un même textile passe d’une entreprise à une autre).

Pour plus d’information sur l’écolabel Oeko-Tex, nous vous invitons à visiter le site d’Öko-Tex

Retrouvez d’autres écolabels présents sur le marché du textile tels que GOTS, l’écolabel européen, Nordic Swan

14 avril 2013 |

Nordic Swan – Le Cygne Blanc

Commentaires fermés sur Nordic Swan – Le Cygne Blanc

Nordic Swan est l’écolabel officiel des pays Scandinave et de la Finlande. Il a été crée en 1989 par la Suède et la Norvège et s’est étendu ensuite à l’ensemble de pays nordique. Il vise à promouvoir des produits et des services et à encourager des techniques de production qui garantissent un impact moindre sur l’environnement à court et long terme. Parmi les objectifs du label, on trouvent la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction de la couche d’ozone, la pollution de l’air, de l’eau et des sols, les gaz à effet de serre… On le trouve apposé pour tout type de produits ou de services, de l’alimentation bio à l’électroménager écologique en passant par des services tels que l’hôtellerie, la restauration, la grande distribution…

L’utilisation du label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par des organismes indépendants du label et des produits certifiés.

Points clefs du cahier des charges

  • Les produits labellisés garantissent un impact moindre sur l’environnement essentiellement en matière de consommation d’énergie, de répercussion sur le climat, de préservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
  • Pour l’attribution de l’écolabel, sont également pris en compte les emballages, l’absence de substances chimiques toxiques, les déchets produits lors du processus de production.
  • Le produits labellisé doit, tout en respectant ces normes, offrir des performances similaires ou meilleures que des produits de même type.
  • Par la suite, les critères diffèrent selon la catégorie de produits concernée. Chaque référentiel comporte tout de même une approche similaire concernant le cycle de vie du produit ou du service et son impact sur l’environnement selon les critères nommés précédemment (consommation d’énergie, pollution en tout genre…).
  • Le label encourage l’utilisation des énergies renouvelables ainsi que des techniques de production propres. Ces référentiels prennent en compte le principe du développement durable.
  • Les référentiels sont mises à jours environs tous les trois ans ou quatre ans. Le label est quant à lui attribué pour une période de trois ans, ce qui implique que les professionnels qui désirent conserver le logo pour leurs produits ou services, doivent également suivre l’évolution des critères et présenter à nouveau leur candidature.

Avantages / Inconvénients

  • L’écolabel œuvre en faveur du développement durable et le respect de l’environnement aux travers de critères exigeants tout au long du cycle de vie du produit. Il est présent dans de très nombreux domaines.
  • Cependant, comme de nombreux écolabels, ses référentiels ne comportent pas de critères sociaux et économiques (conditions de travail, rémunération…)

Plus d’information sur le site de l’écolabel Nordic Swan

3 février 2013 |

Le beurre de karité, nourrissant et réparateur

Commentaires fermés sur Le beurre de karité, nourrissant et réparateur

Le beurre de karité est un produit utilisé de manière traditionnelle en Afrique de l’Ouest. Nourrissant et assouplissant, il restaure l’hydratation des peaux sèches et son action réparatrice fait de lui un bon soin anti-rides naturel. En masque, en massage ou en soin cutané, pour le corps, le visage ou les cheveux, adoptez-le cet hiver !

De l’arbre au beurre : le karité, un produit d’origine naturelle

Le karité est un arbre qui pousse en Afrique de l’Ouest. Ses fruits, semblables à des avocats, contiennent un noyau, qui renferme lui-même une amande riche en matières grasses. La fabrication artisanale du beurre de karité ne fait intervenir aucun produit chimique : les amandes sont concassées, torréfiées et broyées, et la pâte ainsi obtenue est fondue et décantée, afin de la débarrasser d’éventuelles impuretés. Le produit ainsi obtenu est de couleur blanc crème, et son odeur est assez marquée : c’est le beurre de karité brut. Cependant, de nombreux beurres de karité sont malheureusement fabriqués de manière industrielle : l’extraction fait intervenir des solvants chimiques, ce qui permet un meilleur rendement et un prix de vente plus attractif.

Artisanaux ou industriels, la plupart des beurres de karité que l’on trouve en Europe sont raffinés : le procédé de raffinage a pour objectif de stabiliser le beurre brut et de le désodoriser. On obtient ainsi une pâte blanche, inodore, et qui se conserve mieux que le beurre brut.

Composition et propriétés

Le beurre de karité est riche en acides gras saturés (qui lui confèrent sa texture plutôt solide à température ambiante mais fondante au contact de la peau) et insaturés, en insaponifiables (esters cinnamiques, parkeol, alpha et beta amyrine…), et il renferme des vitamines E et A, ainsi que des squalènes. Il est comestible, mais ce sont surtout ses propriétés cosmétiques qui sont intéressantes : nourrissant, assouplissant et réparateur, il est utilisé pour les soins de la peau et des cheveux :

  • Hydratation et assouplissement des peaux sèches ou abîmées (crevasses, perte d’élasticité…) ;
  • Soin capillaire réparateur pour cheveux secs et cassants ;
  • Prévention des vergetures (grossesse) ;
  • Soin anti-âge pour les peaux matures (en Afrique, on appelle le karité « arbre à rajeunir » ou encore « arbre aux mille vertus ») ;
  • Protection de la peau et des cheveux contre les agressions extérieures : froid, soleil, sel des bains de mer ;
  • Hydratation et protection des peaux fragiles, notamment celle des bébés…

Le beurre de karité en pratique

Le beurre de karité s’utilise pur, comme celui de la marque Cattier, ou enrichi d’huiles végétales, comme celui de chez Melvita : en masque (cheveux), en massage (soins du corps) ou encore en soin quotidien (mains, visage, cou, décolleté…), par exemple pour remplacer une crème de nuit.

Il entre aussi dans la composition de nombreux produits cosmétiques : crèmes, laits corporels (Druide), soins après-soleil (Weleda), baumes de massage, savons (Centifolia), masques, baumes à lèvres (Druide), laits de toilette pour bébé (Coslys, Weleda)… Dans la liste des ingrédients, il est indiqué sous le nom Butyrospermum parkii (nom INCI).

Bon à savoir pour ne pas se laisser abuser par les étiquettes : plus les termes « Butyrospermum parkii » arrivent en tête de liste des ingrédients, plus le produit renferme une proportion élevée de beurre de karité !

14 janvier 2013 |

Ecocert : organisme de contrôle et de certification

Commentaires fermés sur Ecocert : organisme de contrôle et de certification

Ecocert est un organisme de contrôle et de certification créé en 1991 suite à l’association de plusieurs associations européennes. Destiné dans un premier temps aux produits agricoles et alimentaires, on le retrouve à présent dans les domaines des cosmétiques et de l’industrie. Les produits concernés sont donc l’ensemble des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique (humains et animaux de compagnies), les parfums d’ambiance biologiques et écologiques (bougies, encens, sprays…), les textiles (vêtements, textiles coton, soie, chanvre…), les produits cosmétiques (crèmes, déodorants, huiles essentielles, savons…), les détergents écologiques (lessives, produits d’entretien…) ainsi que pour le jardinage et les espaces verts (graines, engrais…), ces derniers étant certifiés sous appellation “ecofert”. (retrouvez la liste des produits labellisés sur le site d’Ecocert).

L’utilisation du label Ecocert est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Il a pour but de garantir des produits issus d’un mode de production écologique et biologique qui minimise leur impact sur l’environnement et favorise les équilibres naturels.

Ecocert est avant tout un organisme de certification indépendant agréé par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) et accrédité par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) qui garantie l’indépendance, la compétence et l’impartialité de l’organisme. Ecocert réalise les contrôles de 70% des entreprises bio en France dont le label AB et 30% à l’échelle mondiale. Il se consacre également à la rédaction de référentiels et à former des professionnels. Les contrôles ne sont donc pas réalisés par un organisme indépendant du label mais tout de même indépendant de la marque du produit labellisé.

Les points clefs du cahier des charges

  • Les critères du référentiel prennent en compte la santé publique et la protection des ressources et de la biodiversité. Ils sont généralement similaires au cahier des charges du label AB, label officiel de l’agriculture biologique en France et du label européen Agriculture Biologique. Les produits labellisés garantissent donc le respect des normes spécifiques à l’agriculture biologique, de leur production à leur commercialisation.
  • Concernant la certification Ecofert, Ecocert analyse les produits finis qui doivent ensuite pouvoir être utilisables pour l’agriculture biologique et donc ne pas contenir d’agents toxiques susceptibles de polluer ou de nuire à l’environnement. Certains critères, tels que la limitation des éléments-trace métalliques, sont plus stricts que les normes européennes.
  • Pour les cosmétiques, il existe deux référentiels :

* un label Bio qui garantie des produits composés au minimum de 95% d’ingrédients issus de matières d’origine naturelle (y compris l’eau) et au minimum 10% des ingrédients certifiés d’origine biologique sur le produit fini.

* un label Eco qui garantie des cosmétiques composés de 50 à 95 % d’ingrédients d’origine végétale issus de l’agriculture biologique et de 5 % d’ingrédients bio pour le produit fini.

Les extraits d’origine animale et les produits chimiques de synthèse sont interdits. Une liste positive d’ingrédients est disponible sur le site d’Ecocert.

  • Depuis 2007, Ecocert intervient également dans le domaine du commerce équitable avec la création d’un label et référentiel ESR Equitable Solidaire Responsable
  • Il existe d’autres référentiels tels que les parfums d’ambiance écologiques et biologiques (2005), les textiles biologiques (2006), les détergents écologiques (2006), le référentiel EVE Espaces Verts Ecologiques… Retrouvez tous les référentiels de l’écolabel sur le site d’Ecocert dans la section “Nos services et notre savoir-faire”

Avantages / Inconvénients

  • Le label s’inscrit dans une démarche d’harmonisation en adoptant ou en s’alignant sur des référentiels européens ou internationaux. C’est le cas notamment pour les Cosmétiques avec la création de l’écolabel Cosmos-Standard ou pour le textile avec l’adoption du référentiel GOTS (bien que pour le moment, le logo Ecocert figure encore sur les produits concernés). Ecocert est généralement présent dans des domaines qui ne sont pas encore représentés parmi les référentiels bio et écologiques.
  • Le cycle de vie du produit n’est pas toujours prit en compte dans les critères (transport, transformation, élimination). Il n’existe pas non plus de critères sociaux et économiques à l’exception du label du commerce équitable (conditions de travail, rémunération…).

Liens utiles pour plus d’info sur Ecocert

14 décembre 2012 |

Max Havelaar, LE label du commerce équitable

Commentaires fermés sur Max Havelaar, LE label du commerce équitable

Max Havelaar est certainement l’ecolabel le plus connu et reconnu à l’échelle internationale en matière de commerce équitable. L’association Max Havelaar a été créée en 1988 aux Pays-Bas, avec le projet de faire du capitalisme un système économique plus humain. Max Havelaar France a quant à elle vue le jour en 1992. Le label est à présent représenté dans plus d’une vingtaine de pays sous trois appellations différentes (« Max Havelaar », « Fairtrade » et « Transfair ») et géré au niveau international par FLO (Fairtrade Labelling Organizations), une association à but non lucratif partenaire de Max Havelaar.

Le label Max Havelaar concerne les domaines de l’alimentation et du textile. On le retrouve apposé sur des produits tels que le café, le thé, les épices, le cacao ainsi que des sous-vêtements, T-shirts, jeans…

Il s’agit d’un label privé dont l’utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères des référentiels de l’association. Ces référentiels font office de standards internationaux en matière de commerce équitable. Les contrôles et la certification sont réalisés par FLO-Cert, organisme certificateur international indépendant pour le commerce équitable.

Les points clefs du cahier des charges

  • Les critères du cahier des charges sont élaborés en concertation avec les différentes parties concernées. En s’engageant avec le label, entreprises et producteurs doivent alors respecter les critères minimums obligatoires pour la certification mais aussi se fixer des objectifs de progrès à atteindre au fil du temps.
  • Les critères les plus important concernent les domaines économiques et sociaux et s’adressent essentiellement aux producteurs et travailleurs. Ils prennent en compte les conditions de travail, la rémunération des salariés et garantissent un prix minimum du produit à la source ainsi qu’une prime de développement de 10% versée par le client pour couvrir les coûts de production, de futurs investissements ou autres projets favorables au développement…
  • Le label adhère également aux standards des principaux traités internationaux en matière d’utilisation de pesticides, de gestion des déchets… Les OGM ne sont pas autorisés
  • Les critères faisant référence au textile concernent essentiellement le coton. Ils garantissent le respect des 8 principales conventions de l’Organisation International du Travail (OIT) sur l’ensemble de la filière (production, transport, transformation). Le label certifie aussi la préservation de ressources non renouvelables (et notamment l’eau) pour certaines zones de culture.

Avantages / Inconvénients

  • Le label est présent dans la majorité des magasins spécialisés et de la grande distribution et jouit d’une bonne réputation auprès des consommateurs.
  • Il garantie des échanges nord-sud plus équitables, un développement plus favorable et une autonomie plus grande pour les petits producteurs.
  • Mais attention ! Il ne faut pas confondre commerce équitable et écologie. Le label ne garantie pas à lui seul des produits écologiques. On constate tout de même que près de 45% des produits certifiés Max Havelaar sont accompagnés d’un label bio.
  • Le cycle de vie des produits n’est pas pris en compte dans le cahier des charges, tout comme l’impact post-production sur l’environnement (transport, transformation, élimination…).
  • Des critiques ont été formulées à l’encontre du label concernant le faible nombre d’inspecteurs (une cinquantaine) pour vérifier les conditions de travail de million de travailleurs, la réduction des inégalités nord-sud à un simple problème de commerce ou encore la certification de certains produits dans le but de « redorer le blason » de certaines entreprises ou grandes marques. Ces reproches sont mentionnées ici dans un souci d’information mais chacun est ensuite libre de se faire sa propre opinion sur le sujet.

Retrouvez toute l’information de Max Havelaar sur le site de Max Havelaar France

Liens et ressources utiles relatifs au label Max Havelaar

11 octobre 2012 |

Comment reconnaitre un produit écologique ?

Commentaires fermés sur Comment reconnaitre un produit écologique ?

Les écolabels existent accompagner les consommateurs à être plus responsable dans leurs achats. Les écolabels font ressortir des produits ou services plus respectueux de l’environnement et ce, tout au long de leur cycle de vie. Voici ce qu’il faut savoir pour bien acheter écolo

En France, c’est l’AFNOR (organisme indépendant) qui est chargé de délivrer les certifications pour les les 2 écolabels existants (NF Environnement et Ecolabel Européen). L’AFNOR ventile ces produits et services sont dans une cinquantaine de catégories (telles que ameublement, appareils électriques, produits d’entretien, services d’hébergement touristique …). La liste complète des catégories des ecolabels (NF Environnement et Ecolabel Européen) est disponible sur le site www.ecolabels.fr.

Répondant à des critères environnementaux très stricts régulièrement revus à la hausse, les écolabels sont en permanence à l’écoute des marchés et des consommateurs, de plus en plus attentifs aux enjeux de leur consommation… Ces critères sont le résultat de négociations entre représentants d’industriels, d’associations de consommateurs et de protection de l’environnement, de distributeurs et des pouvoirs publics.

La garantie écolabel s’appuie sur 5 fondamentaux :

  • une efficacité équivalente à celle des autres produits
  • des labels soutenus par les pouvoirs publics depuis 1991.
  • des cahiers des charges élaborés en concertation avec les parties prenantes : fabricants, distributeurs et associations. Totalement transparents, ils sont consultables sur le site internet www.ecolabels.fr.
  • un contrôle régulier par un organisme indépendant.
  • des critères écologiques portant sur l’ensemble du cycle de vie des produits. Le cycle de vie reprend l’ensemble des étapes de la vie d’un produit ou d’un service. Chaque étape peut avoir des impacts écologiques : l’écolabel est la seule certification qui les prend en compte pour élaborer le cahier des charges applicable à chaque catégorie.

En choisissant des produits ou services qui sont écolabellisés, vous contribuez à la protection de l’environnement, vous faites un vrai geste écologique !

Une campagne de promotion de ces écolabels est actuellement en cours… en voici un extrait :

Pour aller plus loin au sujet des écolabels officiels (quels sont leurs principes, quelles garanties apportent-ils ? Le cycle de vie des produits, qui choisit les catégories de produits / services ?…), vous pouvez visiter le site édité par l’AFNAOR : www.simplementecolabel.fr

Un petit Quiz sur les écolabels ?

Et si consommer écologique était plus simple ?

14 septembre 2012 |

Mieux manger avec les paniers bio

Commentaires fermés sur Mieux manger avec les paniers bio

Cette semaine le Nouvel Observateur (n° du 28 au 4 juillet) consacre un dossier intitulé “Manger mieux pour mieux vivre

Il est question ici de stopper la psychose des régimes, pour découvrir avec simplicité comment se nourrir sainement en faisant ses courses aussi bien au supermarché, mais aussi via les paniers des producteurs locaux ou encore les bons plans d’internet…

Quelques conseils simples visant à privilégier les fruits et légumes de saison, limiter sa consommation de viande, ou encore préférer les légumes secs aux conserves.

Une page est consacrée aux locavores (ceux qui sont séduits par une agriculture de proximité). On y retrouve aussi une petit guide des paniers en ligne sur lequel le site internet mon-panier-bio.com est cité en deuxième place derrière l’incontournable réseau des AMAP.

Pour finir, encore un mini guide des aliments bénéfiques pour la santé et ceux qui sont franchement à éviter…

Ce qui est sûr c’est qu’il faut manger équilibré en privilégiant des produits frais, bio si possible, ainsi que l’agriculture locale.

Heureusement, mon-panier-bio.com est là pour vous y aider !

 

4 juillet 2012 |

Mieux connaitre l’Eco label Nature et Progrès

Commentaires fermés sur Mieux connaitre l’Eco label Nature et Progrès

L’écolabel Nature et Progrès est le label de la fédération internationale du même nom qui a vu le jour en 1964, à l’initiative de professionnels et de consommateurs souhaitant lutter “contre l’intensification agricole, les OGM et les effets pervers du libéralisme mondial”. La fédération rassemble aujourd’hui de nombreuses associations de Belgique, d’Espagne, de France et des DOM TOM. Un premier cahier des charges concernant le domaine agroalimentaire a été élaboré en 1972 puis complété en 1998 par de nouveaux référentiels pour les cosmétiques, les produits d’entretien et la savonnerie. On retrouve le logo sur des détergents pour la vaisselle ou le textile, des plats cuisinés, de la farine, fruits et légumes, céréales, cosmétiques, déodorants…

Son utilisation est volontaire pour tout produit issu de l’agriculture biologique et répondant aux critères du cahier des charges de la fédération. Les contrôles des produits certifiés sont réalisés par un organisme certificateur indépendant.

Les points clefs du cahier des charges

Le label garantit des produits issus d’un mode de production respectueux de l’environnement et des équilibres naturels. L’utilisation des pesticides et autres produits chimiques de synthèse est interdite, ainsi que les OGM. On retrouve ensuite des exigences plus spécifiques aux différentes catégories de produits.

  • Pour les détergents : les matières premières doivent être d’origine végétale certifiée bio. Les ingrédients d’origine animale ne sont pas autorisés ainsi que tous les produits pétroliers, OGM, silicone et autres produits toxiques pour l’Homme, l’environnement et les équilibres naturels à court et longs termes.
  • Pour les cosmétiques : 100% des ingrédients d’origine végétale doivent être issus de l’agriculture biologique et les matières premières d’origine animale sont interdites à l’exception de celles produites naturellement par les animaux et certifiées bio.

Pour les détergents comme pour les cosmétiques, des critères stricts sont requis pour le procédé de fabrication et l’emballage.

  • Pour les produits alimentaires : le label garanti des produits issus d’un mode de production biologique qui respecte les équilibres naturels, l’environnent et œuvre en faveur du développement durable. L’utilisation de produits chimiques de synthèse, OGM et tout autre produit nocif pour l’Homme, les animaux et l’environnement est donc interdit.
  • Des critères plus spécifiques sont présents dans le cahier des charges, selon qu’il s’agit d’une production végétale ou animale.
  • Pour la première, on retrouve notamment une distance minimum de 500m des fermes par rapport aux routes, l’interdiction de produits ionisants et un usage limité et règlementé pour certains produits tels que l’azote rapide ou la fumure. Le label encourage également les producteurs à diversifier leur production.
  • Pour la production animale, l’écolabel va au-delà des exigences européennes en imposant une conversion totale de la ferme à l’agriculture biologique sur une période de cinq ans. Il limite également la taille des élevages pour les bovins comme pour les porcs, les traitements vétérinaires (interdits pour les volailles), le temps de transport à 6 heures. Les concentrés nécessaires à leur alimentation doivent être 100% bio et l’ensilage est interdit.

Pour plus de détails, les cahiers des charges sont téléchargeables sur le site de Nature et Progrès.

Avantages / Inconvénients

  • Son objectif premier est de fournir des critères plus stricts que les écolabels officiels européens parfois trop laxistes selon la fédération Il s’agit donc d’un écolabel exigeant, garantissant des produits de qualité. De ce fait, il est réservé à des entreprises engagées et donc très peu présent sur le marché de la grande distribution.
  • Malgré les exigences en matière de qualité du produit, le label n’a pas dans son cahier des charges de critères socio-économiques (conditions de travail, rémunération…) et ne prend pas en compte le cycle de vie du produit post-production. On retrouve tout de même des conditions sur l’emballage et l’élaboration des cosmétiques ou des produits détergents notamment.

Pour plus d’information sur l’écolabel Nature et Progrès, n’hésitez pas à visiter le site de l’association :

14 juin 2012 |
Aller à la barre d’outils