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NF Environnement, l’écolabel officiel français

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NF Environnement, créé en 1991, est le label écologique officiel français. Il concerne tous les produits et services qui garantissent « un impact négatif moindre sur l’environnement et une qualité d’usage satisfaisante par rapport à d’autres produits ou services analogues présents sur le marché » tout au long de leur cycle de vie (à l’exception des produits pharmaceutiques, alimentaires et du secteur automobile). Les catégories de produits écologiques concernés sont l’ameublement, les appareils électriques, le bricolage, la bureautique, le textile, le jardinage, les lubrifiants, la papeterie, les produits d’entretien, d’hygiène, à usage professionnel, les services et la vie domestique (retrouvez le détail des produits sur le site de NF Environnement).

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères du référentiel lui correspondant. Les contrôles et attributions sont réalisés par AFNOR Certification (l’Association française de normalisation), un organisme certificateur indépendant agréé par les pouvoirs publics.

Points clefs du cahier des charges

  • Les critères varient selon les référentiels mais on tous en commun le respect de l’environnement et du principe du développement durable.
  • L’écolabel français tient compte de l’ensemble du cycle de vie du produit, de l’extraction des matières premières nécessaires à son élaboration à sa destruction. Il s’agit donc d’une approche globale qui considère l’ensemble des impacts environnementaux tels que la préservation de la biodiversité, les pollutions générées (sols, eaux, air, nuisances sonores, déchets… ), l’utilisation des ressources renouvelables et non renouvelables ainsi que la qualité du produit et ses répercussions sur le consommateur.
  • Les référentiels ne sont pas définitifs. Des révisions sont réalisées pour permettre au label de s’adapter aux évolutions technologiques et inciter les professionnels à améliorer la qualité de leurs produits.

Avantages / Inconvénients

  • L’écolabel prend en compte l’ensemble du cycle de vie du produit et considère donc la phase post-production (transport, distribution, transformation, élimination… ).
  • Cependant, la reconnaissance du label est encore limitée. Il est surtout connu des Français pour des produits tels que les fournitures scolaires ou de bureau.
  • Comme l’ensemble des écolabels officiels, il ne prend pas en compte les critères sociaux (conditions de travail, rémunération… )

Liens utiles pour l’écolabel NF-Environnement

14 mars 2014 |

La pierre d’alun, un déodorant naturel

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La pierre d’alun est traditionnellement utilisée en après-rasage. Aujourd’hui, c’est en tant que déodorant naturel qu’elle est de retour dans nos salles de bain. Sans danger pour la peau, hypoallergénique, économique et écologique, elle a de nombreux atouts, et ses utilisations sont multiples.

De l’échoppe des barbiers d’antan à nos salles de bain modernes

La pierre d’alun se présente sous la forme d’un cristal blanc légèrement translucide. Il peut être brut, ou bien taillé et poli, par exemple sous la forme d’un stick. Les barbiers l’utilisaient autrefois après le rasage, pour arrêter les saignements dus aux petites coupures (action hémostatique) et pour apaiser le feu du rasoir. En Afrique du Nord, son usage est aujourd’hui encore très répandu. En France et en Europe, on redécouvre depuis quelques années la pierre d’alun : elle est de plus en plus utilisée comme déodorant naturel.

Un déodorant naturel et hypoallergénique

La pierre d’alun offre une alternative intéressante aux déodorants chimiques, qui renferment trop souvent des substances allergisantes, irritantes, ou même suspectées de favoriser l’apparition de cancers du sein (notamment les fameux « sels d’aluminium » : chlorure et chlorhydrate d’aluminium). Elle offre également l’avantage de ne pas tacher les vêtements (pas de « traces blanches ») et de ne laisser aucune sensation collante.

Mais comment un simple cristal peut-il remplacer nos bons vieux déodorants ? D’une part, son action antibactérienne inhibe le développement des bactéries responsables de l’apparition des odeurs de transpiration, et d’autre part, son pouvoir astringent resserre légèrement les pores de la peau, ce qui contribue à réguler la transpiration sans la bloquer.

Naturelle ou synthétique ?

La pierre d’alun peut être d’origine naturelle ou synthétique. Naturelle, elle est extraite de mines d’alunites (Syrie), d’affleurements de surface (Egypte, Saxe, Bohême) ou encore de certains sols volcaniques (Grèce, Guadeloupe, région de Naples). Synthétique, elle est fabriquée par l’industrie chimique à partir de sel d’ammonium synthétique. L’une et l’autre ont la même apparence, il est ainsi impossible de les distinguer visuellement. La seule manière de connaître l’origine de la pierre que vous achetez est de lire la composition figurant sur l’étiquette : « Potassium Alun » indique que la pierre est naturelle, « Ammonium Alun » désigne une pierre synthétique.

Faites-lui une place à la salle de bain !

Les atouts de la pierre d’alun sont multiples :

  • Elle est 100% naturelle, sauf s’il s’agit d’une pierre d’origine synthétique ;
  • Elle est économique : le cristal s’use très lentement ;
  • Elle est hypoallergénique, et donc adaptée aux peaux sensibles.

Outre son utilisation en après-rasage ou comme déodorant, la pierre d’alun est également utile pour soigner les boutons d’acné, pour apaiser les démangeaisons dues aux piqûres d’insectes, ou pour traiter certains problèmes bucco-dentaires comme les aphtes et les gencives douloureuses (après application, rincez-vous la bouche à l’eau claire).

Mode d’emploi de la pierre d’alun

Il suffit d’humidifier légèrement la pierre et de l’appliquer sur l’épiderme, ou encore de l’utiliser sur une peau humide, par exemple à la sortie de la douche. La pierre d’alun est en effet soluble : elle dépose des microparticules sur la peau seulement en présence d’eau (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est conseillé de la conserver au sec).

Vous avez dit aluminium ?

D’un point de vue chimique, la pierre d’alun est un sel : c’est un sulfate double d’aluminium et de potassium. Malgré la présence d’aluminium dans sa formule chimique, elle est inoffensive pour l’organisme, car les oxydes et hydroxydes d’aluminium (ou gibbsite) qu’elle libère au contact de l’eau sont très stables en l’état, et ils ne réagissent pas avec la peau. Non solubles, ils ne pénètrent pas non plus dans l’épiderme.

14 février 2014 |

Passez au jus de grenade !

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La grenade est un fruit particulièrement riche en vitamine C et en antioxydants. Consommée régulièrement sous forme de jus, elle permettrait de réduire le taux de LDL-cholestérol et préviendrait les maladies cardiovasculaires. Elle aurait également une action protectrice vis-à-vis de certains cancers.

La grenade, un fruit à la pulpe juteuse, sucrée et parfumée

La grenade est le fruit du grenadier, Punica granatum. Ce fruit de la taille d’une orange est originaire du Moyen-Orient, d’Asie Occidentale et d’Afrique du Nord, zones dans lesquelles le grenadier est cultivé depuis plus de 5000 ans. Cet arbre qui, comme l’olivier, apprécie les climats chauds et secs, est aujourd’hui répandu dans tout le bassin méditerranéen. La grenade cache, sous une écorce dure de couleur rouge à beige orangé, une pulpe juteuse et grenue. Elle fait partie des fruits les plus sucrés (presque autant que la cerise), avec 14g de sucres (dont une bonne proportion de fructose) pour 100g. Elle est riche en potassium, en vitamine C et en eau, ce qui en fait un fruit rafraîchissant et désaltérant. Sa saveur est acidulée et délicatement parfumée, mais la grenade fraîche n’est pas facile à manger en raison des pépins et des nombreuses membranes amères qui compartimentent le fruit : on préfère souvent la consommer sous forme de jus.

Un concentré d’antioxydants

La grenade, et notamment son jus, sont très prisés en raison de leur teneur exceptionnelle en antioxydants de la famille des polyphénols (punicalagines, acide ellagique et anthocyanines qui lui donnent sa couleur rouge). À titre de comparaison, le jus de grenade contient 3 fois plus d’antioxydants que le thé vert, déjà champion en la matière.

Santé cardiovasculaire, cholestérol et hypertension artérielle

Les antioxydants du jus de grenade permettent de prévenir certaines maladies cardiovasculaires. D’une part, ils limitent l’oxydation du LDL-cholestérol (le « mauvais ») et empêchent ainsi les dépôts de graisse dans les artères (c’est-à-dire la plaque d’athérome, responsable de l’athérosclérose). D’autre part, on a pu mettre en évidence dans certaines études une diminution des taux de cholestérol total et de LDL cholestérol chez des individus souffrant d’hypercholestérolémie, grâce à une consommation régulière de jus de grenade. Enfin, l’hypertension artérielle pourrait également être réduite grâce à ce fruit (présence de composés capables d’inhiber une enzyme dont l’activité est responsable de nombreux cas d’hypertension). La grenade serait également bénéfique aux personnes souffrant de troubles circulatoires, notamment certains diabétiques.

Une action anticancéreuse

Les bienfaits de la grenade ne s’arrêtent pas là : des études réalisées chez la souris ont montré que l’acide ellagique contenu dans le jus de grenade permet de retarder l’apparition de cellules cancéreuses et de freiner leur développement. Certains cancers, notamment ceux du sein, du poumon et de la prostate, pourraient être sinon évités, du moins retardés grâce à la consommation très régulière de ce fruit. Rappelons que d’une manière générale, tous les aliments antioxydants (et donc la plupart des fruits et légumes frais) ont un rôle protecteur vis-à-vis des cancers : ils sont à consommer sans modération !

17 janvier 2014 |

Vêtements bio : qu’ont-ils de plus ?

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Le textile écologique a le vent en poupe : nombreuses sont les enseignes de prêt-à-porter à proposer désormais une gamme bio. C’est d’autant plus vrai chez les marques de vêtements pour bébés : pour les tout-petits, on préfère souvent faire confiance au coton écologique et biologique. Mais quoi ces vêtements bio sont-ils différents des autres ?

Des fibres naturelles et écologiques

Un vêtement bio, c’est avant tout un textile écologique, c’est-à-dire, pour commencer, une fibre naturelle. Coton, lin, chanvre, soie, laine, alpaga… autant de matières naturelles et saines pouvant être utilisées pour la confection d’un tee-shirt, d’un pantalon, d’un pull ou d’un pyjama bio, voire de lingerie ou de linge de maison. Voilà pour la “naturalité”. Ensuite, le côté écologique : toutes ces fibres doivent être issues de l’agriculture biologique. Ainsi, la laine (agneau, alpaga…) provient de la tonte d’animaux élevés selon le cahier des charges biologique, quant aux fibres végétales (lin, coton, chanvre…), elles sont obtenues à partir de plantes non OGM et cultivées sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse.

Un mode de culture moins polluant et plus respectueux des sols

C’est bien là que réside l’avantage du textile bio pour l’environnement : les champs sont cultivés de manière durable, dans le respect des sols, des nappes phréatiques, des écosystèmes… et des producteurs. Prenons l’exemple du coton, qui est l’une des cultures les plus polluantes qui soit : avec environ 30 traitements chimiques par an, la culture conventionnelle du coton consomme à elle seule 25% des pesticides utilisés par l’agriculture, alors qu’elle ne représente que 2,5% des surfaces cultivées. Elle est aussi n°3 en matière de consommation d’eau d’irrigation (il faut tout de même 29.000 litres d’eau pour produire 1kg de coton conventionnel…) : l’arrosage des champs de coton est d’ailleurs l’une des causes de l’assèchement de la mer d’Aral. Or, une bonne partie de cette eau est utilisée comme support pour les traitements chimiques : en version bio, la culture du coton est donc moins gourmande en eau. Enfin, l’agriculture biologique épuise moins les sols et maintient leur fertilité, notamment grâce à la rotation des cultures et à la diversification des récoltes.

La culture du coton bio présente donc une facture beaucoup moins salée pour la planète, et son bilan carbone est bien meilleur (par exemple, grâce à l’absence de recours aux engrais de synthèse, qui sont obtenus à partir de pétrole). Le producteur y trouve lui aussi son compte  : n’ayant pas à acheter de coûteux intrants chimiques (engrais et pesticides), il s’endette moins, et le fruit de son travail est mieux rémunéré, d’autant que le coton bio est souvent du coton équitable.

Des textiles sains, plus doux pour la peau

Les fibres de coton, de lin ou encore de laine subissent moins de traitements chimiques lors de leur transformation en article textile : en bio, elles sont blanchies à l’eau oxygénée plutôt qu’au chlore ou azurants chimiques, et les teintures utilisées sont écologiques, sans métaux lourds (plomb, chrome) ni colorants allergisants voire cancérigènes. Bien sûr, il sera difficile de trouver pour un vêtement bio la même palette de coloris que pour son équivalent conventionnel (couleurs moins “électriques” ou moins variées, car obtenues avec des colorants naturels), mais le bénéfice pour le consommateur compense largement ce petit inconvénient : plus doux et plus sains pour les peaux sensibles ou fragiles comme celles des bébés, les vêtements sont plus confortables et provoquent moins d’allergies ou d’irritations. En outre, les fibres textiles ayant été moins traitées, elles sont plus longues et moins cassantes : le vêtement est donc plus résistant.

Les labels écologiques pour les vêtements

Il existe un certain nombre de labels qui garantissent la qualité écologique et biologique d’un vêtement ou, plus largement, d’un tissu d’ameublement. EKO est sans doute l’un des plus courants en France, mais on peut en rencontrer d’autres, également dignes de confiance : Oeko-tex, GOTS (Global Organic Textile Standard), bioRe, Demeter (culture biologique et biodynamique), Ecocert, GUT (pour tapis et moquettes), Naturtextil, Naturleder (cuir), Control Imo…

3 janvier 2014 |

Compléments alimentaires : préférez le bio et le naturel !

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Un Français sur 5 consomme des compléments alimentaires. On en trouve partout : en pharmacies, en grandes surfaces, en magasins spécialisés dans l’alimentation bio et naturelle, sur Internet… Tous n’ont pas le même niveau de qualité, et surtout, leur assimilation par l’organisme (et donc leur efficacité) varie selon leur origine. Les compléments alimentaires naturels, ou mieux, les aliments à haute valeur nutritive, seraient à préférer aux compléments de synthèse.

Compléments alimentaires naturels ou de synthèse, quelle différence ?

Tous les compléments alimentaires, qu’ils soient d’origine chimique ou naturelle, sont vendus sans ordonnance. Ils correspondent à une définition officielle : ce sont des « denrées alimentaires ayant un effet nutritionnel ou physiologique, commercialisées sous la forme de gélules, pastilles, comprimés, ampoules, capsules, tisanes ou solutions buvables dont le but est de compléter notre régime alimentaire habituel ».

Par « denrée alimentaire », le législateur entend « qui peut se manger », et qui n’est pas un médicament. Mais on peut séparer ces fameux compléments alimentaires en deux groupes :

  • Ceux qui sont obtenus par une réaction chimique ou une purification en laboratoire (typiquement, les complexes vitamines et minéraux fabriqués par des laboratoires pharmaceutiques, et vendus en grandes surfaces), disons, pour simplifier, que ce sont les compléments alimentaires de synthèse ;
  • Ceux qui sont directement issus de la nature, et qui se rapprochent des aliments (par exemple, une capsule d’huile, un comprimé de spiruline, ou une gélule de levure de bière) : on les appelle compléments alimentaires naturels.

Une meilleure assimilation pour les compléments alimentaires naturels

De synthèse ou naturels, tous ces compléments sont consommés pour prévenir ou combler les carences engendrées par notre alimentation souvent déséquilibrée. Cependant, il semblerait bien que leurs effets ne soient pas les mêmes : les compléments d’origine naturelle, ou mieux, les aliments riches en nutriments, seraient plus efficaces que les substances de synthèse prises de façon isolée, en dehors de leur contexte naturel (vitamine C en comprimé, par exemple).

Pourquoi ? Outre la question d’une éventuelle différence entre la molécule naturelle et sa copie synthétique, une raison toute simple fait que le complément naturel est mieux utilisé par l’organisme. Ainsi, dans la plupart des compléments naturels (comme dans les aliments, d’ailleurs), le nutriment n’est pas isolé, il est associé à d’autres nutriments. Par exemple, la poudre d’acérola ne contient pas que de la vitamine C : elle renferme aussi des flavonoïdes, des fibres, des glucides, des minéraux et des oligo-éléments… Certaines de ces substances (en nutrition, on parle de cofacteurs) améliorent la biodisponibilité de la vitamine C, ou agissent en synergie avec elle. En revanche, l’assimilation de la vitamine C isolée, en comprimé, ne bénéficiera pas de cofacteurs : prise sous cette forme, la vitamine C serait ainsi moins efficace.

Compléments alimentaires naturels : les produits phares

Voici quelques compléments alimentaires bio et naturels courants dans les magasins bio (à noter que certains sont d’ailleurs de véritables aliments : la frontière est parfois assez floue entre un complément alimentaire naturel et un aliment en tant que tel, et un certain nombre d’aliments se présentent aussi sous forme de comprimés ou de gélules, et sont vendus au rayon des compléments alimentaires) :

  • L’huile de germe de blé : exceptionnellement riche en vitamine E, elle est un anti-oxydant de choix.
  • La spiruline : algue microscopique des régions équatoriales, elle présente de très importantes propriétés nutritives (acides aminés, fer…).
  • La gelée royale : substance fabriquée par les abeilles à partir du pollen, la gelée royale contient des oligo-éléments, des vitamines naturelles et des acides gras essentiels.
  • Les algues : très riches en sels minéraux et en oligo-éléments, elles sont d’excellents reminéralisants naturels.
  • La levure de bière : elle contient une large palette de vitamines du groupe B, notamment de l’acide folique en quantités très importantes, ainsi que des minéraux et des protéines.
  • Le jus de carotte : source intéressante de béta-carotène (ou pro-vitamine A), il aide à couvrir nos besoins journaliers en vitamine A.
  • L’huile de colza, de noix ou de lin : elles apportent des oméga 3 à l’organisme, sous forme d’acide alpha-linolénique…
11 décembre 2013 |

La mode éthique, équitable et responsable

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La mode vestimentaire équitable labellisée se développe à toute vitesse !
Mais la mode équitable, c’est quoi donc ?

Commençons par donner la définition officielle du commerce équitable selon le réseau FINE* :

« Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, spécialement dans le Sud, et en sécurisant leurs droits.

Les acteurs du commerce équitable, soutenus par les consommateurs, s’engagent à appuyer activement les producteurs, à sensibiliser le public et à se mobiliser pour des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. »

Le commerce équitable correspond donc à une logique de progrès. C’est une dynamique de développement économique, social et environnemental. Non seulement les producteurs ne sont pas lésés ; mais surtout, ils développent tous ensemble leur activité dans leur territoire de manière durable et écologique. Ils prennent en main leur propre développement sur la durée.

Des labels équitables

Les vêtements labellisés équitable sont arrivés plus tardivement sur le marché (2006).

L’association Max Havelaar qui n’achète ni ne vend aucun produit gère un label apposé sur des produits de différentes marques Les produits labellisés Max Havelaar sont soumis à un contrôle régulier par FLO-Cert, un organisme certificateur indépendant, afin d’assurer le respect des critères du commerce équitable.

Max Havelaar a été créé en 1988, à l’initiative d’un prêtre protestant hollandais (le Père van der Hoff) et de Nico Roozen, afin d’aider les producteurs de café d’Amérique du Sud à trouver des débouchés pour leur café et à pouvoir vivre des ventes. Je vous conseille un livre passionnant qui raconte l’histoire de la création de Max Havelaar, il s’appelle « L’aventure du Commerce Équitable » et est écrit par les deux fondateurs.

La mode équitable mais aussi éthique

Plus largement, la mode éthique s’ouvre sur différents domaines comme les vêtements utilisant des matières premières cultivées selon la règlementation de l’agriculture biologique (coton biologique, le chanvre, la soie…), les vêtements utilisant des matières premières recyclées favorisant le développement durable et le respect de l’environnement, les vêtements réduisant l’impact écologique notamment au niveau des teintures…

En s’engageant sur la voie de la mode éthique, les entreprises comme les consommateurs s’engagent dans la promotion d’un modèle économique socialement responsable.

Alors, engagez-vous dans la consommation responsable !

* FINE est le regroupement des quatre fédérations internationales de commerce équitable : FLO (Fairtrade Labelling Organizations) International, gestionnaire du système de certification international, EFTA (fédération des importateurs spécialisés), NEWS (fédération des boutiques spécialisées) et IFAT (fédération internationale des organisations de commerce équitable). FINE a créé à Bruxelles un bureau de plaidoyer pour le commerce équitable auprès des grandes institutions internationales.
1 décembre 2013 |

Le liniment, un produit de soin naturel pour bébé

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Face à la multitude de produits pour le change de bébé, dont la composition plus ou moins chimique est parfois la cause de rougeurs et d’irritations, voire d’allergies, le liniment oléo-calcaire apparaît comme une solution avantageuse sur tous les plans.

Toilette et change de bébé

Le liniment est un produit de soin qui respecte parfaitement la peau délicate et fragile des nourrissons et des bébés. Il est traditionnellement utilisé pour le change, en alternative aux eaux nettoyantes et aux laits de toilette. Il permet d’une part de nettoyer l’épiderme en douceur, et d’autre part, de l’hydrater et de le nourrir. Inutile de rincer : le liniment dépose un film protecteur sur la peau, et permet ainsi de prévenir les irritations dues à l’humidité et au frottement de la couche. Pour les peaux très sèches, on peut aussi l’utiliser pour le visage et le corps.

A savoir : le liniment peut aussi être utilisé comme un lait démaquillant.

Une formulation ultra simple, hypoallergénique

L’authentique liniment oléo-calcaire est obtenu à partir de deux ingrédients : de l’huile végétale (huile d’olive pour la recette de base) et de l’eau de chaux, ou solution d’hydroxyde de calcium. Aucun additif (conservateur, parfum, émulsifiant, stabilisant…) n’est utilisé : le risque de réaction allergique est ainsi proche de zéro. Bien sûr, le liniment est formulé sans paraben, sans phénoxyéthanol, sans phtalates, ni autre ingrédient chimique allergisant ou nocif. De nombreux professionnels de la petite enfance (pédiatres, sages-femmes, puéricultrices) le recommandent, en alternative aux autres produits du commerce, souvent responsables d’irritations.

Le liniment fait maison : simple, sain et économique

La simplicité de sa composition fait du liniment un produit facile à préparer soi-même : on mélange 50% d’huile et 50% d’eau de chaux (ou 60% d’huile et 40% d’eau de chaux pour une texture plus onctueuse), on secoue énergiquement pour homogénéiser et on conserve le liniment à température ambiante, dans un flacon opaque. Les deux phases (aqueuse et huileuse) ayant tendance à se séparer, il faut agiter avant chaque utilisation.

En outre, les ingrédients utilisés sont bon marché : le liniment fait maison est ainsi très économique. Ainsi, 1 litre d’eau de chaux coûte environ 6 euros en pharmacie, et un litre d’huile d’olive bio « entrée de gamme » revient à peu près au même prix. Le prix au litre du liniment fait maison est donc de 6 euros, tandis que n’importe quel lait de toilette bio coûte environ 4 fois plus cher.

Le liniment, un produit star des gammes bébé bio

Cependant, la plupart des liniments vendus dans le commerce (souvent, il s’agit de produits certifiés bio) sont plus sophistiqués : l’huile végétale de tournesol remplace souvent l’huile d’olive, de la vitamine E peut être ajoutée comme conservateur naturel, de la glycérine et de la cire d’abeille ou végétale peut être utilisée comme agent de texture, du beurre végétal peut enrichir la composition… On obtient ainsi un parfum plus délicat, une texture plus crémeuse et plus homogène, ou encore une meilleure conservation. De plus en plus de marques bio proposent désormais un liniment dans leur gamme de produits de soin pour bébé : Natessance, Cattier, Melvita, Coslys…

20 octobre 2013 |

Anti poux bio et naturels : les traitements efficaces

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Avec la rentrée, c’est souvent le retour des poux !

Le pou est un insecte qui ne vole pas et ne saute pas. Souvent rencontré dans les écoles, ce petit parasite se loge dans les cheveux et, est responsable de « gratouille » : l’enfant se gratte la tête pour se soulager des démangeaisons. Le pou vit dans les cheveux, apréciant la chaleur de la peau. Il se nourrit de petite quantité de sanf en piquant la peau. Sa durée de vie n’exède pas un mois, mais sa capacité de reproduction est surprenante : la femelle pond, au cours de sa vie, une centaine d’œufs (les « lentes »). Ces oeufs éclosent après 7 à 10 jours et les « nouveaux nés » pourront à leur tour pondrent après 2 semaines…

Traitements anti-poux

Les traitements classiques curatifs recommandés habituellement sont des insecticides de synthèse (produits à base de pyréthrine et de malathion). Si leur efficacité est prouvée scientifiquement, ces produits peuvent être irritant pour le cuir chevelu, voire dangereux en cas de traitements répétés. D’ailleurs, les médecins déconseillent formellement l’usage de ce type d’insecticides (shampooings et lotions anti-poux) en traitement préventif…

Découvrez des traitements anti-poux bio, naturels et efficaces

Les lotions, spray et shampoing anti-poux bio ne contiennent que des actifs végétaux qui éliminent efficacement poux et lentes sans pour autant être nocifs pour le cuir chevelu des enfants. Pour commencer, il y a les huiles végétales (notamment coco) bloquent la respiration des poux et des lentes, qui meurent étouffés en quelques dizaines de minutes. L’huile essentielle de lavande (parfois d’origan) peut agir comme répulsif sur les poux et complète ainsi un traitement anti-poux bio et naturel :

La recette de grand maman : « Se mettre deux gouttes d’huiles essentielles de lavande sur les mains, passer les doigts dans la chevelure et répéter plusieurs jours de suite » serait efficace pour éloigner les poux.

La recette radicale : couper les cheveux, si c’est possible il s’agit de la meilleure mesure (Effets secondaires : gros chagrin chez les parents et les enfants…)

Le complément le mieux placé pour un traitement anti-poux naturel efficace est certainement le peigne anti-poux. Cette méthode nécessite du temps (environ 10 minutes par jour) et de la patience (les enfants n’apprécient pas toujours).

Comment utiliser le peigne anti-poux ?

Il suffit de peigner les cheveux mèche par mèche, au dessus d’un tissu ou d’un papier blanc (pour repérer facilement les petites bestioles que l’on cherche à éradiquer…).

Si les poux sont chez vous, il faudra persévérer pendant encore 2 semaine après un traitement à priori efficace pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’éclosions de lentes survivantes…

N’oubliez pas l’environnement textile (habits, draps, serviettes, peluches,…) de vos enfants !

Tout devrait être lavé à plus de 60°C (c’est pas écolo, mais là, c’est pour la bonne cause…). D’autres solutions existent comme les emballer dans des sacs en plastique (étanches) pendant 10 jours pour que les poux meurent de faim…

14 septembre 2013 |

GOTS, Global Organics Textile Standard

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GOTS (Global Organics Textile Standard) est l’écolabel international des textiles naturels et biologiques. Il a vu le jour en 2008 suite à l’union de quatre organismes :

Le label a pour but de certifier, comme son nom l’indique, l’origine naturelle et biologique des textiles tels que le coton, la laine, le chanvre, la soie… Il œuvre pour une harmonisation des standards à l’échelle internationale dans le domaine du textile, en vue d’amoindrir l’impact de la production sur l’environnement et pour une approche plus respectueuse pour la biodiversité.

L’utilisation du label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par des organismes de certifications indépendants. On peut notamment citer Control Union, Ecocert pour la France, ETKO, ICEA, IMO, IVN, Japan Organic Cotton Association, Onecert, Oregon Tilth, Soil Association…

Points clefs du cahier des charges

  • Le référentiel du label distingue deux grades de certification :

* les textiles biologique doivent être composés d’un minimum de 95% de fibres textiles d’origine biologique certifiée pour que le produit puisse être labellisé. Le reste peut être composé de fibres synthétiques ou artificielles.

* les textiles à base de fibres biologiques doivent être composés de 70% à 95% de fibres d’origine biologique certifiée (à l’exception des accessoires l’accompagnant). Le pourcentage de fibres non biologiques ne peut excéder 10% du produit fini à l’exception des chaussettes, des collants et des vêtements de sport avec un maximum de 25%.

  • Dans les deux cas, la présence d’une même fibre d’origine biologique et non biologique au sain d’un même produit est interdite. Le logo doit toujours être accompagné de la composition du produit fini ainsi que du nom de l’organisme de certification.
  • GOTS interdit l’utilisation d’un certains nombres de produits chimiques lors du processus de fabrication. On notera notamment l’interdiction des OGM, de solvants aromatiques et halogénés, de métaux lourds, de colorants comportant des métaux…. La liste complète est disponible sur le site de l’organisme.
  • L’ensemble des étapes de la fabrication est soumis aux contrôles des organismes certificateurs. Le label garantie donc que les fibres d’origine biologique et non biologique ne soient pas mises en contact entre elles et avec des solvants non autorisés. Il garantie également un mode de production respectueux de l’environnement avec des normes visant à minimiser et gérer les déchets produits au cours du processus de fabrication.
  • Le label possède également des critères sociaux s’appliquant essentiellement à l’étape de fabrication. Le référentiel s’appuie sur les normes de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) (droits des travailleurs, conditions de travail, rémunération…)

Avantages / Inconvénients

  • GOTS est un écolabel fiable qui tend à établir un standard en terme de production de textiles biologiques. Certains écolabels ont d’ores et déjà alignés leur référentiel textiles sur celui de GOTS (Ecocert; EKO…).
  • A la lutte pour un environnement plus sain et durable vient s’ajouter une dimension sociale, élément essentiel lorsque l’on sait que de nombreux écolabels ne comportent pas de tels critères.
  • La création du label est encore récente et la présence du logo sur les textiles français se fait donc progressivement.
  • Le référentiel du label ne prend pas en compte le cycle de vie du produit post-production. Le transport, la distribution et l’élimination du produit n’entre pas dans les critères du cahier des charges.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à visiter le site de GOTS (en anglais)

Liens utiles pour plus d’info sur le label GOTS

Organismes fondateurs :
Organismes de certification :
Autres :
30 juillet 2013 |

Utiliser des noix de lavage

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Les noix de lavage, c’est quoi ?

Une lessive écologique, économique pour votre linge et un détergeant naturel pour votre lave vaisselle !

Les noix de lavage sont une alternative écologique à votre lessive habituelle. Elles sont utilisées en Inde depuis des siècles comme lessive quotidienne. Cette lessive écologique pousse sur un arbre : le Sapindus mukorossi !

Les noix de lavages contiennent des saponines qui sont des tensioactifs naturels (détergents naturels) et antibactérien. Elles s’utilisent comme une lessive classique. Par exemple, pour le linge couleur d’une machine de 5kg dans une eau douce : placer 4 à 8 demi coquilles dans une petite pochette en coton ou dans une chaussette. Nouer celle-ci et la mettre avec le linge sale dans le tambour de la machine à laver. Lancer le programme de la machine. Les noix peuvent rester jusqu’à la fin du cycle. Lors du rinçage l’eau est froide est souvent renouvelée ; ainsi peu de saponines reste dans le linge (la saponine ne se libère pas avec l’eau froide). Les noix de lavages sont efficaces dès 30°. A 30 ou 40 degrés, les noix de lavage peuvent servir 3 fois. A 60 degrés, les noix de lavage peuvent servir deux fois. A 90 degrés, les noix de lavage servent pour un unique lavage. Lorsqu’elles deviennent toutes molles, c’est que les noix de lavage ont perdues toute leur saponine, vous pouvez les recycler (voir ci-dessous).

Noix de lavage au lave vaisselle

Mettre le sachet dans le panier à couvert, avec 5 ou 6 noix à l’intérieur. Lancer le programme normalement. La température de l’eau du lave vaisselle est souvent plus élevée, les noix de lavage seront donc moins souvent réutilisables (tant qu’elle sont « gluantes », vous pouvez continuer).

Fini le gaspillage…

La noix de lavage est entièrement biodégradable. Après utilisation, vous pouvez même les jeter sur le compost de votre potager. Vous pouvez aussi en effectuant une petite modification de votre installation d’évacuation d’eau, utiliser l’eau de la machine pour l’arrosage de votre jardin. En effet, grâce à l’utilisation des noix de lavage, l’eau de votre machine à laver ne contient plus aucun produit nocif pour l’environnement. De plus, La saponine est une excellente solution pour lutter contre la prolifération des parasites et les pucerons au jardin.

L’odeur des noix de lavage.

L’odeur n’est carrément pas agréable, et peu surprendre la première fois ! Mais rassurez vous : votre linge ne sent rien de particulier et votre vaisselle non plus. Il faut juste prévoir un récipient hermétique pour les stoker entre deux lavages.

14 juin 2013 |
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