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Mieux connaitre l’Eco label Nature et Progrès

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L’écolabel Nature et Progrès est le label de la fédération internationale du même nom qui a vu le jour en 1964, à l’initiative de professionnels et de consommateurs souhaitant lutter “contre l’intensification agricole, les OGM et les effets pervers du libéralisme mondial”. La fédération rassemble aujourd’hui de nombreuses associations de Belgique, d’Espagne, de France et des DOM TOM. Un premier cahier des charges concernant le domaine agroalimentaire a été élaboré en 1972 puis complété en 1998 par de nouveaux référentiels pour les cosmétiques, les produits d’entretien et la savonnerie. On retrouve le logo sur des détergents pour la vaisselle ou le textile, des plats cuisinés, de la farine, fruits et légumes, céréales, cosmétiques, déodorants…

Son utilisation est volontaire pour tout produit issu de l’agriculture biologique et répondant aux critères du cahier des charges de la fédération. Les contrôles des produits certifiés sont réalisés par un organisme certificateur indépendant.

Les points clefs du cahier des charges

Le label garantit des produits issus d’un mode de production respectueux de l’environnement et des équilibres naturels. L’utilisation des pesticides et autres produits chimiques de synthèse est interdite, ainsi que les OGM. On retrouve ensuite des exigences plus spécifiques aux différentes catégories de produits.


  • Pour les détergents : les matières premières doivent être d’origine végétale certifiée bio. Les ingrédients d’origine animale ne sont pas autorisés ainsi que tous les produits pétroliers, OGM, silicone et autres produits toxiques pour l’Homme, l’environnement et les équilibres naturels à court et longs termes.
  • Pour les cosmétiques : 100% des ingrédients d’origine végétale doivent être issus de l’agriculture biologique et les matières premières d’origine animale sont interdites à l’exception de celles produites naturellement par les animaux et certifiées bio.

Pour les détergents comme pour les cosmétiques, des critères stricts sont requis pour le procédé de fabrication et l’emballage.

  • Pour les produits alimentaires : le label garanti des produits issus d’un mode de production biologique qui respecte les équilibres naturels, l’environnent et œuvre en faveur du développement durable. L’utilisation de produits chimiques de synthèse, OGM et tout autre produit nocif pour l’Homme, les animaux et l’environnement est donc interdit.
  • Des critères plus spécifiques sont présents dans le cahier des charges, selon qu’il s’agit d’une production végétale ou animale.
  • Pour la première, on retrouve notamment une distance minimum de 500m des fermes par rapport aux routes, l’interdiction de produits ionisants et un usage limité et règlementé pour certains produits tels que l’azote rapide ou la fumure. Le label encourage également les producteurs à diversifier leur production.
  • Pour la production animale, l’écolabel va au-delà des exigences européennes en imposant une conversion totale de la ferme à l’agriculture biologique sur une période de cinq ans. Il limite également la taille des élevages pour les bovins comme pour les porcs, les traitements vétérinaires (interdits pour les volailles), le temps de transport à 6 heures. Les concentrés nécessaires à leur alimentation doivent être 100% bio et l’ensilage est interdit.

Pour plus de détails, les cahiers des charges sont téléchargeables sur le site de Nature et Progrès.

Avantages / Inconvénients

  • Son objectif premier est de fournir des critères plus stricts que les écolabels officiels européens parfois trop laxistes selon la fédération Il s’agit donc d’un écolabel exigeant, garantissant des produits de qualité. De ce fait, il est réservé à des entreprises engagées et donc très peu présent sur le marché de la grande distribution.
  • Malgré les exigences en matière de qualité du produit, le label n’a pas dans son cahier des charges de critères socio-économiques (conditions de travail, rémunération…) et ne prend pas en compte le cycle de vie du produit post-production. On retrouve tout de même des conditions sur l’emballage et l’élaboration des cosmétiques ou des produits détergents notamment.

Pour plus d’information sur l’écolabel Nature et Progrès, n’hésitez pas à visiter le site de l’association :

14 juin 2012 |

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