Blog

Les Fruits et Légumes frais font leur révolution

Commentaires fermés sur Les Fruits et Légumes frais font leur révolution

Les Assises des Fruits et Légumes

Les Fruits et Légumes frais font leur révolution le mardi 25 octobre 2011 de 14h à 21h – Salle Wagram à Paris (39-41, avenue de Wagram – 75017 Paris)

Les Assises des Fruits et Légumes se dérouleront en trois temps :

Les Assises des Fruits et Légumes 2011

Les Assises des Fruits et Légumes 2011

14h30-17h45 : Forum débat Quelles leçons à tirer de la crise E.coli ?

14h30- 15h45: Quelles leçons à tirer de la crise E.coli ?

Et comment faire face aux futures crises ? Quelles relations établir avec les médias ? Quels sont les métiers les plus exposés ? Comment la filière s’organise ?
Avec Remi Mer (Journaliste auteur du « Paradoxe Paysan » suite à la crise de la vache folle), Ambroise Martin (professeur de nutrition, Expert EFSA et ANSES), Rémy Oudghiri (Directeur du département « tendances et consommation » chez IPSOS), Frédéric Descrozaille (Directeur Général d’Interfel) et Alain Vernède (Directeur du CTIFL)

– 15h45 – 17h15 : Comment réformer l’Europe ?

Avec : Jean Marc Bournigal (Directeur de cabinet au Ministère de l’agriculture), Lars Hoelgaard (Conseiller Hors Classe –DG Agri –Commission Européenne), Marc Mortureux* (Directeur de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire),Koen Van Dyck (Chef d’Unité Hygiène des Aliments DG SANCO – Commission européenne, Nathalie Homobono (Directrice générale DGCCRF)
* Sous réserve de confirmation

18h30 : La Nuit des Fruits et Légumes –Des concepts, des hommes et des idées à avancer

– 800 invités
– 50 intervenants
– Des initiatives exemplaires et innovantes de la filière, sur scène et grand écran,
– de multiples témoignages

18h30 : Des concepts innovants pour promouvoir la consommation
L’aventure du Kiwi français, La marque « Merci Maman » et la boite à fruits (Groupe CRENO), L’engouement pour la cuisine « Fait maison » : une chance pour la promotion des fruits et légumes ?, L’approvisionnement local en fruits et légumes.
Avec Denys Anthonioz (Directeur Marketing et Développement commercial du groupe Creno), Denis Le Saint (Le Saint)
Damien Duquesne (Chef  et animateur culinaire sur 750grammes), Arnaud Lezie (primeur à Boulogne, participant à l’opération « Un fruit pour la récrée »), Auchan…

19h25 : Des métiers et des hommes au quotidien et à proximité
Le métier de primeurs, comment le développer ? Opération « mini-corbeille de fruits et légumes frais à l’hôpital », opération en milieu urbain « Le triporteur des fruits et légumes frais », le prix Ecotrophélia en direction des étudiants
Avec Patrick Bougy (primeur à Champsfleury, qui a développé la « fraîc­h’découpe), Jean Sales (Président de la Commission Innovation-Accessibilité d’Interfel), Valérie Vigier (Chargée d’études sur les dossiers “Accessibilité des produits bruts, lien avec les interprofessions” – DGAL – Sous direction de la politique de l’alimentation – Bureau du pilotage de la politique de l’alimentation –  Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche), Catherine Da Costa (primeur, le fruitier d’Auteuil et de Montmartre), Dominique Ladeveze (Coordinator Ecotrofood -CCI Vaucluse)…

19h55 : Un patrimoine à transmettre. Comment créer des vocations ?
Trois producteurs à l’affiche : les Trophées de l’installation en arboriculture fruitière, Expéditeurs, exportateurs, experts : des métiers de savoir-faire en perpétuelle innovation (avec le Groupe Marais), Concours des meilleurs primeurs ouvriers de France
Avec Nathalie Ternois (Directrice de la rédaction Groupe ATC) , Alexis Faucon (producteur à Melay dans le Maine-et-Loire – Prix de l’innovation commerciale), Mathieu Chaleat (producteur à Albon dans la Drôme – Prix de l’innovation agronomique), Thibaut Alleaume (producteur à la Rivière-St-Sauveur dans le Calvados – Prix spécial du jury pour le caractère complet de son projet – agronomique & commercial), le Groupe Marais, Brigitte Delanghe (primeur, Fruitier de Courrières, finaliste M.O.F 2011), Geneviève Bellet (primeur au Havre, finaliste M.O.F 2011), François Musillo (UNFD, Président du jury M.O.F 2011)…

21h00 – 23h00: Cocktail dînatoire

Informations et inscriptions :

http://www.interfel.com/fr/zoom-sur-les-evenements-fruit-et-legume/zoom-sur-les-evenements-fruit-et-legume8.html

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez également suivre le Live Tweet de l’événement sur notre fil twitter www.twitter.com/fruitslegumesFR
Vous pourrez y suivre l’ensemble des moments forts de la rencontre : meilleures interventions, interviews vidéo, photos …

A propos d’Interferl

Association privée reconnue par la loi du 10 juillet 1975.
Créée en 1976, INTERFEL rassemble et représente paritairement les collèges des organisations professionnelles de la Production et de la Distribution des fruits et légumes frais.

Elle est reconnue comme seule Interprofession nationale pour les fruits et légumes frais par les Pouvoirs Publics qui lui délèguent le pouvoir d’élaborer des accords interprofessionnels qui font force de loi.

INTERFEL est reconnue par l’Union Européenne depuis le 21 novembre 1996.

7 octobre 2011 |

Y’a pas de meuh, il faut manger moins de viande pour sauver la planète !

3

Les chercheurs cherchent et trouvent ! Certains planchent depuis 2006 sur les futurs possibles des agricultures et alimentations du monde en 2050. Ils cherchent à déceler les questions fondamentales auxquelles la recherche agronomique sera confrontée afin de fournir au Cirad et à l’Inra les moyens d’anticiper et de préparer l’avenir en termes de dispositif et d’orientation de la recherche publique, comme en termes de positionnement stratégique au niveau international.

vacheSelon le rapport présenté hier mercredi 12 janvier 2011, les chercheurs concluent que les pays riches devront consommer moins de viande et faire un effort considérable sur le gaspillage pour nourrir neuf milliards d’individus en 2050, tout en préservant les ressources de la planète.

Comment nourrir les 9 milliards d’individus que comptera la Terre en 2050 ?

La subsistance alimentaire des êtres humains à l’horizon 2050 : tel est l’intitulé du rapport “Agrimonde“. Deux scénarios ont été envisagés :

  • le bien-être immédiat
  • le développement durable.

Les chercheurs ont estimé une moyenne une moyenne de 3 000 kilocalories consommés quotidiennement par chaque individu dans le monde avec un écart type énorme en les pays du Nord et ceux du Sud (2300 kcal pour un Africain subsaharien et 4500 kcal pour un Américain). L’objectif est de répartir plus équitablement cette consommation ce qui impliquerait pour les pays du Nord de re?duire la disponibilite? en calories de 25 %.

Une vraie rupture est donc nécessaire et toute le chai?ne de production et de consommation est concernée !

Stop au gaspillage

Le gaspillage, notamment celui cause? par les aliments jete?s après la date de consommation optimale, peut représenter jusqu’à 30% dans les pays riche.

Des politiques de sante? publique “plus ambitieuses”

Le rapport suggère des mesures fortes pour lutter contre la suralimentation et les maladies associe?es.En 2003, 1,3 milliard d’adultes dans le monde e?taient en surpoids, dont 400 millions d’obe?ses.

Pour ne pas rester sur votre faim : Mangez différemment, mangez moins de viande

La production de ruminants a augmente? de 40 % entre 1970 et 1995.

“De?s que le re?gime alimentaire est caracte?rise? par une forte part de calories animales, la pression sur les ressources naturelles est beaucoup plus importante”, rappelle une des chercheuses auteur du rapport. Pour l’eau par exemple, le rapport souligne que, quand 100 litres d’eau sont ne?cessaires pour produire un kilo de pommes de terre, la quantite? s’e?le?ve a? 13 000 litres pour un kilo de viande de bœuf.

Donc plus de fruits et légumes ne nuira pas ! (passez aux paniers bio en circuits courts 😉

Une lueur d’espoir sans trop d’effort

Une partie des efforts pourrait e?tre faite sans s’en rendre compte. En 2050, les plus de 60 ans repre?senteront 20 % de la population, contre 10 % aujourd’hui. “Les besoins caloriques de ces personnes e?tant moindres, le vieillissement de la population mondiale pourrait aussi contribuer a? rendre plausible la diminution des consommations alimentaires moyennes dans les pays riches”, e?crit le rapport.

Merci aux éco-informateurs qui veillent sur l’actu et qui aussi ont relayé l’info :

A lire aussi sur le Blog d’Aboneobio, sur Wiki2d,

13 janvier 2011 |

Faites pousser une ferme !

1

Terre de liens est un mouvement associatif né en 2003. Il permet à des citoyens et des paysans de se mobiliser ensemble autour d’un projet commun.  S’appuyant notamment sur l’investissement solidaire et le don, ils interviennent directement sur le terrain pour soutenir l’installation et le maintien d’activités agricoles responsables…

  • Préserver les fermes, restaurer les terres agricoles et les paysages
  • Favoriser la création d’activités rurales diversifiées (agricoles, culturelles, artisanales ou forestières)
  • Accompagner, soutenir et installer des paysans pour dynamiser l’économie en milieu rural
  • Encourager le développement d’une agriculture biologique, biodynamique et paysanne

La campagne 2010-2011 “faites pousser une ferme” avec Terre de liens

campagne Terre de liens

campagne Terre de liens

Agir concrètement pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique et paysanne, voilà ce que propose la campagne lancée ce 24 novembre 2010 par l’association Terre de Liens mobilisée partout en France. Au cours des 10 prochains mois, cet appel citoyen entend convaincre le public de «faire pousser» des projets de fermes à travers l’Hexagone.

Comprendre pour agir

Les pressions que subissent les terres agricoles en font aujourd’hui une denrée rare… et financièrement inaccessible aux jeunes agriculteurs.Un bilan inquiétant qu’il faut connaître.

Convoitées, surexploitées et exposées à la spéculation immobilière, les terres agricoles, socle de notre alimentation et de nos paysages, se font de plus en plus rares dans l’Hexagone. Le résultat ?

  • Des surfaces considérables de terres fertiles qui disparaissent sous la pression de l’urbanisation.
  • Des sols épuisés par des pratiques agricoles intensives qui contaminent aussi les ressources en eau.
  • Une terre qui se transforme en marchandise spéculative et devient inaccessible aux jeunes agriculteurs.
  • Des campagnes qui se vident et des agriculteurs qui ne parviennent plus à transmettre ni leurs fermes ni leur savoir.

Le saviez-vous ?

  • 200 fermes disparaissent chaque semaine en France, notamment au profit d’exploitations de plus en plus grandes.
  • 1300 hectares d’espaces agricoles et naturels sont couverts de béton et de bitume chaque semaine : l’équivalent de la superficie de Paris disparaît tous les 2 mois !
  • Les prix de la terre ont bondi de presque 40% en dix ans, obligeant les agriculteurs à s’endetter à vie pour acheter leurs parcelles
  • A peine 2,46 % des surfaces agricoles sont cultivées en mode biologique en 2010, alors que la France s’est engagée pour 20 % de terres en bio en 2020 (Grenelle de l’environnement).
  • Près de 40 % des produits bio sont importés, l’agriculture française n’étant pas capable de répondre à la de- mande très fortement croissante des consommateurs.

Une idée simple : installer des paysans

Quoi de plus concret qu’installer des agriculteurs pour enrayer la disparition des fermes ? Apres la réussite des premieres installations soutenues par Terre de Liens, le mouvement constate avec optimisme que la mobilisation du plus grand nombre peut changer la situation et l’avenir de notre agriculture.

Des citoyens installent des paysans

C’est en s’appuyant sur une forte mobilisation citoyenne et sur ses outils de finance solidaire que terre de liens peut acquérir des terres, assurer leur préservation et leur utilisation responsable.

shema chaine citoyenne

shema chaine citoyenne

1 projet, 3 piliers

Pour mettre en ouvre son projet, Terre de Liens mobilise trois piliers complémentaires :

  • Un outil d’épargne solidaire, la Fonciere, qui permet aux citoyens d’en devenir actionnaires a partir de 100 euros. Le capital accumulé permet d’acheter des terres agricoles pour y installer les candidats.
  • Un fonds, qui reçoit des legs et des dons de tous publics, mais aussi des terres agricoles offertes par des agriculteurs souhaitant qu’elles restent affectées a un usage responsable a long terme.
  • Des associations (nationale et régionales), dont le travail de sensibilisation, d’éducation populaire et de mobilisation permet au projet de rester ancré dans une dynamique citoyenne.

La Fonciere et le Fonds Terre de liens sont des outils de finance éthique. En collectant des investissements et des dons, ils permettent a Terre de Liens :

  • d’acquérir des terres agricoles.
  • d’en assurer la préservation a long terme et un usage responsable.
  • de mettre ces terres en location a des agriculteurs, pour une production biologique ou paysanne.

Le Bail Rural Environnemental

Le respect de l’environnement est l’un des critères de sélection des projets. Lors de la mise en place d’une activité, Terre de Liens signe avec le porteur de projet un bail rural environnemental qui l’engage à respecter un certain nombre de règles environnementales décidées d’un commun accord avec le locataire.

Dans la grande majorité des lieux que possède Terre de Liens, le bail environnemental inclut la pratique de l’agriculture biologique

D’autres formes d’accompagnement

Quand Terre de Liens ne peut mettre à disposition des terres en location faute de lieux disponibles, cela n’empeche pas d’apporter un soutien à l’installation. Il est alors possible de se tourner vers d’autres solutions d’accès à la terre : soutien aux agriculteurs pour la constitution d’un Groupement Foncier Agricole (GFA) ou d’une Société Civile Immobilière (SCI) qui permettent tous deux l’acquisition de terres par un collectif solidaire.

Pour quels résultats ?

Dans les trois dernières années, les appels lancés par Terre de Liens ont trouvé un écho inattendu au sein de la société française, permettant dans la foulée d’installer des dizaines d’agriculteurs et de préserver des centaines d’hectares de terres.

Passez à l’action en soutenant la campagne de Terre de liens

Dans votre région aussi des fermes disparaissent tous les jours. Et pourtant, au même moment, de nombreux agriculteurs recherchent avec difficulté des terres pour s’implanter et proposer des productions agricoles biologiques ou paysannes.

29 novembre 2010 |

Un nouveau look pour mon-panier-bio.com !

2

Après un long week-end studieux, la nouvelle version de mon-panier-bio.com est en ligne ! Le site reste reconnaissable, mais plus ergonomique pour l’intégration de la Belgique (mon-panier-bio.be), du blog et des recettes bio, plus contrasté et enfin plus ludique avec l’arrivée de Célestin de Lafermeducoin.

Celestin de Lafermeducoin

Celestin de Lafermeducoin, la mascotte de mon panier bio

Célestin de Lafermeducoin est un fermier anobli car il le vaut bien ! Il nous nourrit et nous fait redécouvrir le plaisir des fruits et légumes de saison et travaille dur pour cela, ne l’oublions pas ! Mon panier bio lui rend bien aussi puisqu’il permet de faire la promotion des distributeurs de paniers de fruits et légumes (et plus encore) qui se fournissent directement chez lui 😉 ! C’est tout  l’intérêt des circuits courts : éviter les intermédiaires mais aussi la loi des grandes surface ! Célestin accompagnera donc nos visiteurs à le recherche d’un panier de fruits et légumes à coté de chez eux !

Merci à tous pour votre soutien et continuez à faire connaitre mon panier bio (par exemple en devenant Fan sur notre page Facebook et en le faisant savoir à vos amis)  !

Puisqu’un blog est la mémoire du web, je laisse ici une trace de l’ancienne version de mon panier bio qui avait été mise à jour en mai 2008 et qui a vécu ses 2,5 années avec succès !

Longue vie à la nouvelle version…

mon panier bio s'offre un lifting

mon panier bio s'offre un lifting

2 novembre 2010 |

Salon Bio et construction Saine à Strasbourg

Commentaires fermés sur Salon Bio et construction Saine à Strasbourg

Depuis vendredi se tient à Strasbourg (en Alsace) le Salon Bio & construction saine ! En ce dimanche qui a commencé sous le soleil, je m’y suis rendu histoire de faire un peu connaissance avec des acteurs du bio, de l’écologie et de la consommation responsable… C’est au Parc des Expositions du Wacken à Strasbourg que le salon à pris ses quartiers, depuis le 29 octobre juqu’au 1er novembre 2010 pour sa  la troisième édition. Sur 12250 m² dans les hall 20 et 21 plus de 300 exposants nationaux et régionaux viennent  pendant quatre jours présenter toute la diversité de la Bio et de la Construction saine : Habitat sain & Energies renouvelables, Alimentation & Restauration, Bien-être, Santé & Enfants, Vêtements, Artisanat & Mobilier, Commerce équitable & Ecologie, Editions & Loisirs… Pas facile de dire bonjour à tout le monde 😉 !

BioAlsace au Salon Bio &Co de Strasbourg

BioAlsace au Salon Bio & Co de Strasbourg

Comme je n’avais que peu de temps, je suis allé rendre visite à Liliane Junker de BioAlsace qui disposait d’un stand bien sympa pour présenter ses paniers de fruits et légumes certifié bio. Elle m’a touché un mot au sujet des contrôles sur les certifications bio types “ecocert” qui sont de plus en plus nombreux dans le secteur (forte croissance oblige !). C’est plutôt rassurant pour les consommateurs. J’en profite pour rappeler que tous les distributeurs ou AMAP référencés sur notre annuaire ne proposent pas que des fruits et légumes bio, mais nous le précisons systématiquement avec des pictogrammes permettant de faire la différence et son choix… Toues les régions ne sont malheureusement pas aussi bien pourvue qu’en Alsace !

Truc en bois

Truc en bois

En flânant dans les allées, j’ai découvert un concept plutôt intéressant : les Trucs en Bois. Il s’agit de je jeux de construction en bois. A la différence des classiques Kapla, les Trucs en Bois y ajoutent des systèmes (engrenages) permettant d’emboiter les pièces les unes aux autres, ce qui ouvre des perspectives de créations sans limite (ou alors celle de la taille du baril que vous achetez). Pour en savoir +, RDV ici : www.trucenbois.fr

A l’approche de Noël, je ne doute pas que cette jeune société fasse un carton !

Le restaurant bio de Strasbourg “Une fleur des champs” était également représenté et proposait sa cuisine aux visiteurs du Salon. Le restaurant est fermé pendant le Salon, mais ré-ouvre ses portes dès le 2 novembre… RDV au 4 rue des Charpentiers à Strasbourg pour les amateurs, c’est une belle adresse à découvrir !

Flyer mon panier bio

Flyer mon panier bio

Voilà pour la promenade du jour…qui a aussi été l’occasion de distribuer (avec l’accord des GO) les flyers de mon panier bio qui ont eu un gros succès à l’entrée du salon !

Bravo et merci aussi aux organisateurs du salon Bio & Co pour leur sympathique accueil !

31 octobre 2010 |

Des fraises en hiver, et autres besoins inutiles de notre alimentation

Commentaires fermés sur Des fraises en hiver, et autres besoins inutiles de notre alimentation

Excellente lecture : le nouveau livre “Des fraises en hiver, et autres besoins inutiles de notre alimentation” de Claude-Marie Vadrot

Ce qui était autrefois un luxe est aujourd’hui devenu la règle : Les fruits et les légumes empruntent quotidiennement camions, bateaux et avions. Les pays riches y voient tout simplement un moyen de trouver des produits et des salariés à meilleur marché.

Fraises d’Espagne, haricots verts du Kenya, kiwis de Nouvelle-Zélande, pommes du Chili…

Des fraises en hiver

Des fraises en hiver

Les fruits et les légumes perdent le nord et confondent les saisons. Avec beaucoup de produits non alimentaires, ils parcourent le monde depuis que la grande distribution a trouvé des travailleurs contraints d’accepter des salaires et des conditions de travail de misère. La recherche du profit maximum a progressivement conduit à des voyages aberrants aux conséquences écologiques désastreuses.

Ces mauvaises habitudes de la mondialisation ne correspondent pourtant pas à une ” demande ” des consommateurs, mais bien au concept marketing du hors-saison.

Tous les exemples fournis dans ce livre montrent comment des besoins ont été créés et exploités. Et comment une pomme de terre peut être récoltée en Belgique, épluchée au Maroc, transformée en chips en Turquie avant d’être vendue aux Pays-Bas. Ces voyages, ces gaspillages et l’exploitation des pays du Sud, nous pouvons les refuser en décidant de consommer local.

L’auteur nous donne ici les recettes simples d’un retour à des assiettes ne croulant plus sous des milliers de kilomètres, périples inutiles dont nous supportons tous les coûts.

Ce livre milite, tout comme Mon-panier-bio.com,  pour une consommation « démondialisée » et de proximité : locale, régionale ou nationale.

Vive les circuits courts !

À propos de l’auteur Claude-Marie Vadrot

Après vingt-cinq ans passés au Journal du Dimanche, Claude-Marie Vadrot travaille désormais pour Politis et le journal en ligne Mediapart. Il est également l’auteur de nombreux livres traitant de questions environnementales, dont La France au jardin et Un paysan pour l’Europe, parus chez Delachaux et Niestlé en 2009 dans la collection ” Changer d’ère “. Il est enseignant au département de géographie de l’université Paris 8.

6 octobre 2010 |

Un cheeseburger bio ?

2

Voilà une drôle de nouvelle : Quick lance un cheeseburger bio !

cheeseburger bio chez Quick

cheeseburger bio chez Quick

Une association de concept très paradoxale entre le monde du fast-food et celui du bio… Ce hamburger certifie donc que son pain, sa viande, son fromage, ses oignons et sa sauce sont issus de l’agriculture biologique.

Le cheeseburger bio est proposé dès aujourd’hui aux clients de cette célèbre enseigne de Fast Food pour une durée limitée à deux mois, re-conduisible lors d’opérations marketing… Oui, il semble bien qu’il s’agisse d’un cas marketing bio, même si des notions d’ “expérience” ou de problèmes d’approvisionnement en produits bio sont avancées. Depuis le mois d’avril 2010, l’enseigne avait déjà ouvert ses portes à la bonne conscience avec des jus de pommes et autres yaourt bio.

Pour Arnaud N. fondateur d’une Amap parisienne ce que fait le groupe n’a même rien à voir avec le bio, « Le véritable ‘bio’ c’est le localisme, le lien direct avec le producteur qui travaille de façon traditionnelle, l’amour des bons produits… Le “bio“ de la grande distribution, cela ne veut rien dire… Quick, cette usine à bouffe toxique, se fout vraiment du monde…». (extrait de l’article de StreetGeneration)

Bien envoyé non ? Et vous qu’en pensez vous ?

Bon à savoir histoire de charger un peu la mule :

L’enseigne, fondée en Belgique en 1971, est propriété depuis 2006 de Quallium investissement, une filiale de la Caisse des dépôts et consignation. Elle a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 925,7 millions d’euros, en progression de 3,7%…

Pub pour le bio cheese :

On s’y croirait non ?

21 septembre 2010 |

Un Guide des produits de saison

Commentaires fermés sur Un Guide des produits de saison

Le guide des produits de saison

Le guide des produits de saison

Le Guide des produits de saison, achetez malin – mangez sain est disponible !

C’est la Première co-édition du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et des Editions du Bottin Gourmand. Le guide des produits de saison est préfacé par Marc Spielrein, président de la Semmaris (société gestionnaire du marché international de Rungis).

L’auteur, Marie-Christine Domange-Lefebvre livre les secrets de 170 produits issus des régions et des départements français -y compris les DOM-TOM- : la présentation, la saison, l’histoire, les conseils d’achat, conseils de conservation, les variétés, l’astuce du chef et des informations originales…

Présentés par saisons, vous y trouverez une mine de renseignements sur les fruits et légumes, les viandes et poissons et les fromages mais aussi quelques « incontournables » tels que le sel et le sucre et quelques « insolites » tels que le quinoa ou les graines germées.

Les produits varient en qualité et en quantité au fil des saisons. Alors, pourquoi payer plus cher un produit moins bon ? Hors saison, les produits sont moins abondants, moins parfaits en qualité…et ils sont plus chers.

Le guide des produits de saison est recommandé par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), Le Guide des produits de saison, achetez malin – mangez sain vous apporte des réponses, c’est un livre indispensable pour bien faire ses courses et préparer de bons repas. Laissez-vous guider, vous vous régalerez.

Il est actuellement diffusé en librairie sur le réseau Hachette au prix de 10 euros et on peut le commander sur le site du Bottin Gourmand.

Vous pouvez en voir un aperçu sur ce diaporama.

13 septembre 2010 |

Les fruits et légumes d’été sont toujours là pour la rentrée !

Commentaires fermés sur Les fruits et légumes d’été sont toujours là pour la rentrée !

L’été qui cet année a été tardif joue les prolongations… L’automne quant à lui est déjà présent sur les étals des marchés. Aussi peut-on encore trouver en ce début du mois de septembre des tomates, des concombres, des melons, du raisins, des poires et même des pêches !

La faute à qui (si ça en est une !) ? Tout simplement aux conditions climatiques difficiles qui ont provoquées deux semaines de retard pour les fruits et légumes d’été. Maintenant que le chagrin est passé, on ne s’en plaint car les choix de fruits et légumes est particulièrement diversifié pour  cette rentrée.

LES FRUITS ET LEGUMES DE L’E?TE?, TOUS PRE?SENTS A? LA RENTRE?E !

LES FRUITS ET LEGUMES DE L’E?TE?, TOUS PRE?SENTS A? LA RENTRE?E !

Les fruits et légumes d’été, tous présents à la rentrée

Le phénomène n’étant pas courant, le  Gefel1 (Gouvernance e?conomique fruits et le?gumes), les Associations d’Organisation de Producteurs Pe?ches & Nectarines de France, Prunes, Tomates et Concombres de France, Raisins, ANPP Pommes Poires, la SIPMM Melon (Section Interprofessionnelle de Premie?re Mise en Marche? du Melon), avec le soutien d’Interfel et de FranceAgriMer, se mobilisent et organisent une ope?ration de communication d’envergure pour cette rentrée. Cette premie?re grande campagne de communication a? destination du grand public est mise en place par le Gefel afin de mobiliser les consommateurs en cette fin de campagne, propice a? la consommation des fruits d’e?te? pour la plupart encore tre?s pre?sents sur les e?tals.

Ainsi des actions de “street marketing” sont mise en place, des spots radio diffusés, des kits sonores et visuel mis à disposition des professionnel pour relayer

1 Organisme regroupant les (AOP) Pe?ches & Nectarines de France, Prunes, Tomates et Concombres de France, Raisins, ANPP Pommes Poires, la SIPMM Melon, Abricots, Endives et Cerises.

En savoir + : http://www.fraichattitude.com

.

.

9 septembre 2010 |

Fruits et légumes bio 70% plus cher : biocoop invite les consommateurs à mieux comprendre ce marché

1

Décidément l’enquête de Famille Rurale ne fait pas l’unanimité… Après Interfel qui plublie un communiqué contestant cette enquête, c’est biocoop qui m’envoie un éclaircissement sur la situation du marché des Fruits et légumes bio. Je vous le livre en l’état ces précision fortes utiles :

biocoopSuite a? l’e?tude de Familles rurales qui concerne les fruits & le?gumes bio, Biocoop souhaite rappeler des e?le?ments que ce document ne pre?cise pas. Face a? un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulie?rement de la re?alite? du marche? des fruits & le?gumes afin de comprendre une telle e?tude.

Une e?tude a? ponde?rer

La pe?riode de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marche? des fruits & le?gumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalite? des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des parame?tres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & le?gumes de Biocoop.

La me?te?o est un e?le?ment de?terminant dans la production de fruits & le?gumes bio. Pourtant, l’e?tude ne prend pas en compte les conditions me?te?orologiques de 2010, des conditions qui ont e?te? tre?s difficiles pour l’agriculture biologique (gele?es et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les le?gumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris de?pourvus de moyens de forc?age. Ils sont bien plus soumis aux ale?as climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffe?es et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’ope?rent en de?faveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enque?te porte?e sur une saison comple?te, pendant 2 ou 3 ans, eu?t e?te? alors plus pertinente. Elle aurait probablement re?ve?le?e une diffe?rence de cou?t plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’e?quite?, de solidarite? et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en conside?ration des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le cou?t de revient du produit a? la charge de celui qui le produit : l’agriculteur. L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire pre?cis qui me?ritent, comme toutes compe?tences, d’e?tre re?mune?re?s a? leur juste valeur.
Des coope?ratives comme Norabio ou des re?seaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulie?re a? la juste re?mune?ration du producteur afin que celui–ci puisse vivre de?cemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le me?me chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – brade?e au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de le?gumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coope?rative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute :

« La moitie? des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le ro?le du paysan est de plus en plus marginalise?, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’œuvre de longue dure?e et moins saisonnie?re, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural.»

Un consommateur dupe?

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & le?gumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conse?quence. Les consommateurs sont alors de?connecte?s du prix re?el.

Les cou?ts cache?s du conventionnel

Nappes phre?atiques pollue?es, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhale?s par les producteurs et disperse?s dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face a? ces conse?quences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impo?ts.
La facture sur l’environnement et la sante? est lourde !

Des mesures concre?tes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour re?pondre a? la demande des consommateurs. Il faut donc de?velopper l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant le?ser les producteurs.
Le Grenelle de l’Environnement a fixe? un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploite?s en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’anne?e 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont de?die?s.

Soutenir la conversion pour de?velopper l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, e?tre en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra e?tre vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).
Pour lever ce frein et inciter a? la conversion, des aides et des subventions conse?quentes doivent e?tre de?bloque?es par l’Etat et les organismes concerne?s.

« Avec Horizon 2012, le Ministe?re de l’alimentation, de la pe?che et de l’agriculture a estime?, pour 2010, a? 29 M d’euros, une enveloppe destine?es aux aides a? la conversion et au maintien a? l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et ge?ne?ratrice de cou?t environnemental pour la socie?te? (pollution des nappes phre?atiques, d’appauvrissement socie?tal de?sertification rurale), inse?curisant pour le consommateur (re?sidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une re?ponse concre?te a? ces trois proble?mes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engage? depuis 25 ans pour le de?veloppement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulie?rement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production ale?atoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle a? celle d’une production biologique

27 août 2010 |
Aller à la barre d’outils