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Alimentation bio dans les cantines : dites oui !

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Manger bio à la cantine, c’est possible !

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A l’horizon 2012, un objectif de 20 % de produits biologiques, dans la restauration collective publique, a même été fixé par le gouvernement (circulaire signée par le premier ministre en 2008 – Grenelle de l’environnement). Et la part de la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique doit atteindre 20 % d’ici 2020.

Pour marquer cet engagement et agir dès maintenant, le WWF lance une grande campagne nationale pour favoriser l’introduction de produits bio dans les cantines scolaires.

Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d’élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune.


L’alimentation bio est une vraie réponse en matière de santé publique et de sécurité alimentaire dans le contexte de crises alimentaires actuel (vache folle, OGM, pesticides…), car elle permet de concilier variété, qualité, traçabilité et sûreté alimentaire à un coût acceptable. Mais aussi, cela permet à tous, et tout particulièrement aux enfants, de redécouvrir l’acte de manger sain, en accord avec les saisons et la nature, ce qui contribue, en passant, à lutter contre l’obésité.

Si le bio est local et de saison, c’est moins d’énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre  !

Enfin, le bio, c’est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d’emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l’utilisation des pesticides….

Alors, dites oui au bio dans les cantines en signant la pétition du WWF (adresse ci dessous)


Le clip de la campagne :


Trouvez plus de vidéos comme celle-ci sur Planète-Attitude

Pour aller plus loin :

1 juin 2009 |

Un commentaire sur “Alimentation bio dans les cantines : dites oui !

  1. COULEURS BIO dit :

    Effet boomerang chez Monsanto
    jeudi 21 mai 2009

    Par Sylvie Simon

    Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

    Quand la nature reprend le dessus
    C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja.

    Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

    Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s’est étendu à d’autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».

    Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. » Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.

    La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés….

    Sylvie SIMON

    terresacree.org
    source Altermonde sans frontiere