Panier bio : comparez les distributeurs, trouver une AMAP
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Replacer notre alimentation au coeur de nos sociétés

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Un nouveau livre sur les AMAP : l’occasion de faire le tour des propriétaires !

Cet ouvrage aborde l’ensemble des questions relatives aux Amap : les origines du mouvement, son développement en France, le point de vue du consommateur comme celui du producteur, l’impact sur nos comportements et notre environnement, les aspects pratiques (comment créer une AMAP, y adhérer, les types de contrats, la charte), etc.

Extrait des premières lignes de l’introduction :


amap-livreLes AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) sont des systèmes de production et de distribution originaux qui mettent en lien direct des agriculteurs et des consommateurs. Leur principe est simple, au premier regard : un producteur propose chaque semaine à un ensemble de consommateurs adhérents de l’association, un «panier» de produits dont la composition est fonction de la production et aussi de ses irrégularités. Il s’agit le plus souvent de légumes, bien qu’il existe des Amap organisées autour de la viande et que, dans nombre d’Amap au départ maraîchères, des contrats sur toutes sortes de produits peuvent compléter le panier de légumes qui demeure toutefois central. Les consommateurs s’engagent à acheter le panier toute la durée de la saison et à le pré-payer, ce qui garantit au producteur l’écoulement de sa récolte et son revenu.

Le producteur quant à lui garantit aux consommateurs la fraîcheur des produits (les légumes sont récoltés le jour même de la distribution) et leur mode de production. En effet, il s’engage à produire dans le cadre d’une agriculture respectueuse de l’environnement (souvent biologique, mais pas systématiquement). Les paniers sont livrés dans un lieu de dépôt (boutique, local associatif par exemple), en général situé à proximité du lieu d’habitat des consommateurs, c’est-à-dire en ville plutôt qu’à la ferme. Lors de ces distributions hebdomadaires, dont l’organisation concrète est prise en charge en roulement par des consommateurs adhérents, chaque adhérent vient remplir son panier en fonction d’une liste de produits élaborée par le producteur, qui dépend de la récolte de la semaine. La quantité moyenne – qui correspond d’ordinaire à la consommation d’une famille, bien que dans la plupart des Amap, il soit possible de choisir un demi-panier – et le prix de ce panier sont fixés une fois pour toutes dans un contrat signé par chaque consommateur avec le producteur en début de saison, à savoir en général pour la moitié d’une année environ.

Certaines semaines, il y a moins de légumes que prévu, et d’autres semaines plus, certaines fois, les consommateurs n’ont pas d’un légume prévu car la production a échoué, mais ils auront peut-être davantage d’un autre. Par ailleurs, si les prix diminuent sur le marché, ils ne bénéficieront pas de cette baisse des prix puisqu’ils ont payé leur panier par avance, mais si les prix augmentent, ils n’en pâtiront pas non plus. Les Amap existent depuis plus de cinq ans maintenant. Phénomène très localisé et à peine visible il y a cinq ans, elles ont pris leur place dans le paysage des réseaux agro-alimentaires alternatifs. Une précision terminologique s’impose ici : qu’entend-on par réseaux agro-alimentaires alternatifs ? Par ce qualificatif, nous voulons surtout rendre compte de la visée commune que se donnent ces réseaux, celle de s’opposer à certaines caractéristiques du système «dominant», lui-même en général défini par le couple agriculture intensive/grande distribution. Ces caractéristiques contestées sont l’industrialisation de l’agriculture, la distance croissante entre production et consommation et leurs conséquences en matière de dégradation de l’environnement, ainsi que la standardisation des produits alimentaires. De fait, le nombre d’exploitations agricoles est passé, en France, de 2,3 millions en 1955, à 545 000 en 2005, tandis que ces exploitations devenaient toujours plus grandes, puisque de 1988 à 2003 leur surface moyenne est passée de 42 hectares à 71 ha.

Vous pouvez acheter ce livre sur la boutique des paniers bio au prix exceptionnel de 14,25 €

9 mars 2009 |

Un commentaire sur “Replacer notre alimentation au coeur de nos sociétés

  1. Replacer l’alimentation au coeur de notre société c’est aussi la replacer au coeur de nos cantines scolaires. De plus en plus de cantine scolaires sont concédées à des sociétés de restauration collective, soit disant pour des questions de coût.
    Or cette externalisation se fait au détriment de la qualité gustative des plats et est en réalité génératrice de déchets en grande quantité dont le coût de traitement n’est pas pris en compte. C’est donc aux parents de stopper cette tendance en se montrant impliqués dans les décisions prises en leur nom par les collectivités locales concernant les cantines scolaires.
    Pour en savoir plus:
    http://macantinebio.wordpress.com/2009/04/09/bio-et-liaison-chaude/