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Le gouvernement fait-il les poches des paysans bio ?

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Les paysans avancent, le gouvernement recule, comment veux-tu, comment veux-tu  ?

Et pourtant… les paysans bio ont reçu leur compte à la fin de l’année ! Une vulgarité à peine masquée pour attribuer un CARTON ROUGE à une mesure qui est passée inaperçue ! Noël et les fêtes de fin d’année auront été une occasion rêvée pour faire passer un amendement prévoyant une réduction de 50% du crédit d’impôt aux agriculteurs convertis au bio.

Désormais, ce crédit d’impôt ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là ! Il faut savoir que ce crédit d’impôt constitue pourtant l’unique dispositif d’aide pour les petites exploitations biologiques.

credit impot agriculture bio

Une décision en parfaite contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement :

La loi Grenelle prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020.”

Avec un peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio en 2010 selon les derniers chiffres, la France reste la lanterne rouge de l’agriculture bio européenne.

“Je ne convertis plus rien au bio”

Le quotidien Libération a publié cette semaine le témoignage d’un agriculteur en conversion bio qui a décidé de ne plus rien convertir…

«Je ne convertis plus rien en bio» ! Pour cet agriculteur francilien, l’avenir de son exploitation est en suspens ! Depuis deux ans, il a fait passer 50 de ses 238 hectares, situés sur le plateau de Saclay en Essonne, en agriculture biologique. Et comptait convertir la totalité de ses terres. «Mais on ne peut pas piloter à vue, sans savoir quelles aides on recevra l’année prochaine… Pour l’instant, je ne convertis rien de plus en bio.»

Si cet agriculteur n’a guère de souci à se faire (l’essentiel de ses aides finacières viennent des aides aux surfaces), il fait remarquer à juste titre que l’instabilité des décisions gouvernementales posent problème.

Un véritable recul qui risque de faire hésiter les agriculteurs qui se posent encore la question de la conversion ou qui étaient sur le point de se convertir au bio.

Les associations se révoltent

Des associations telles que  la Confédération paysanneNature et progrès et la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FANB), s’indignent également envers ce qu’elles estiment être «une mesure drastique à l’échelle des fermes» contre un «crédit d’impôt qui avait comme principal mérite de remettre un peu de justice dans l’attribution des aides, notamment parce qu’il ciblait surtout les petites structures qui n’en percevaient pas ou très peu.»

Pour la Fnab, quinze exploitations agricoles se convertissent au bio chaque jour en France. Une dynamique qui pourrait être divisée par deux avec ce nouvel amendement !

Le gouvernement persiste et signe

Si la mesure est passée inaperçu, la grogne des associations s’est bien fait sentir, et le gouvernement a tenu à réaffirmer ses engagements pour l’agriculture biologique via un communiqué commun des ministères de l’Écologie et de l’Agriculture daté du 5 janvier 2011. Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet veulent rassurer en rappelant que les aides européennes et de l’État permettront d’”accompagner” la production biologique française. Ils ont souligné que la France bénéficiera d’une augmentation de 18% des aides de la PAC (Politique agricole commune) qui s’élèveront à 84 millions d’euros (conversion et maintien) en 2011 contre 71 millions en 2010.

L’agriculture biologique : une solution durable

Rappelons que l’agriculture biologique est une pratique moderne, propre, durable :

  • bénéfique pour notre environnement,
  • bénéfique pour notre santé
  • bénéfique pour la création d’emplois non délocalisables.

Casser une dynamique de développement encore fragile va inévitablement freiner la montée en puissance d’une chaîne vertueuse, capable de répondre aux défis actuels…

La demande de produits bio augmente, mais sans producteur, que faire ?

Les français veulent plus de produits bio et on est en droit de se demander ce qu’il va rester au marché Bio français pour s’approvisionner ? L’importation (la France importe déjà 40 % des produits bio consommés) ? Est-ce vraiment une solution souhaitable et pérenne ? En aucun cas !

Ne serait-il pas plus cohérent d’encourager la production biologique locale ?

Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) demandent vivement à ce que le Ministère de l’économie revoit sa copie, en accord avec les annonces du Grenelle !

Nous aussi !

mon panier bio et les eco-informateurs

Retrouvez cet article sur :

Ils en ont aussi parlé :

6 janvier 2011 |

Un cheeseburger bio ?

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Voilà une drôle de nouvelle : Quick lance un cheeseburger bio !

cheeseburger bio chez Quick

cheeseburger bio chez Quick

Une association de concept très paradoxale entre le monde du fast-food et celui du bio… Ce hamburger certifie donc que son pain, sa viande, son fromage, ses oignons et sa sauce sont issus de l’agriculture biologique.

Le cheeseburger bio est proposé dès aujourd’hui aux clients de cette célèbre enseigne de Fast Food pour une durée limitée à deux mois, re-conduisible lors d’opérations marketing… Oui, il semble bien qu’il s’agisse d’un cas marketing bio, même si des notions d’ “expérience” ou de problèmes d’approvisionnement en produits bio sont avancées. Depuis le mois d’avril 2010, l’enseigne avait déjà ouvert ses portes à la bonne conscience avec des jus de pommes et autres yaourt bio.

Pour Arnaud N. fondateur d’une Amap parisienne ce que fait le groupe n’a même rien à voir avec le bio, « Le véritable ‘bio’ c’est le localisme, le lien direct avec le producteur qui travaille de façon traditionnelle, l’amour des bons produits… Le “bio“ de la grande distribution, cela ne veut rien dire… Quick, cette usine à bouffe toxique, se fout vraiment du monde…». (extrait de l’article de StreetGeneration)

Bien envoyé non ? Et vous qu’en pensez vous ?

Bon à savoir histoire de charger un peu la mule :

L’enseigne, fondée en Belgique en 1971, est propriété depuis 2006 de Quallium investissement, une filiale de la Caisse des dépôts et consignation. Elle a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 925,7 millions d’euros, en progression de 3,7%…

Pub pour le bio cheese :

On s’y croirait non ?

21 septembre 2010 |

Un Guide des produits de saison

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Le guide des produits de saison

Le guide des produits de saison

Le Guide des produits de saison, achetez malin – mangez sain est disponible !

C’est la Première co-édition du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et des Editions du Bottin Gourmand. Le guide des produits de saison est préfacé par Marc Spielrein, président de la Semmaris (société gestionnaire du marché international de Rungis).

L’auteur, Marie-Christine Domange-Lefebvre livre les secrets de 170 produits issus des régions et des départements français -y compris les DOM-TOM- : la présentation, la saison, l’histoire, les conseils d’achat, conseils de conservation, les variétés, l’astuce du chef et des informations originales…

Présentés par saisons, vous y trouverez une mine de renseignements sur les fruits et légumes, les viandes et poissons et les fromages mais aussi quelques « incontournables » tels que le sel et le sucre et quelques « insolites » tels que le quinoa ou les graines germées.

Les produits varient en qualité et en quantité au fil des saisons. Alors, pourquoi payer plus cher un produit moins bon ? Hors saison, les produits sont moins abondants, moins parfaits en qualité…et ils sont plus chers.

Le guide des produits de saison est recommandé par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), Le Guide des produits de saison, achetez malin – mangez sain vous apporte des réponses, c’est un livre indispensable pour bien faire ses courses et préparer de bons repas. Laissez-vous guider, vous vous régalerez.

Il est actuellement diffusé en librairie sur le réseau Hachette au prix de 10 euros et on peut le commander sur le site du Bottin Gourmand.

Vous pouvez en voir un aperçu sur ce diaporama.

13 septembre 2010 |

Fruits et légumes bio 70% plus cher : biocoop invite les consommateurs à mieux comprendre ce marché

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Décidément l’enquête de Famille Rurale ne fait pas l’unanimité… Après Interfel qui plublie un communiqué contestant cette enquête, c’est biocoop qui m’envoie un éclaircissement sur la situation du marché des Fruits et légumes bio. Je vous le livre en l’état ces précision fortes utiles :

biocoopSuite a? l’e?tude de Familles rurales qui concerne les fruits & le?gumes bio, Biocoop souhaite rappeler des e?le?ments que ce document ne pre?cise pas. Face a? un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulie?rement de la re?alite? du marche? des fruits & le?gumes afin de comprendre une telle e?tude.

Une e?tude a? ponde?rer

La pe?riode de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marche? des fruits & le?gumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalite? des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des parame?tres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & le?gumes de Biocoop.

La me?te?o est un e?le?ment de?terminant dans la production de fruits & le?gumes bio. Pourtant, l’e?tude ne prend pas en compte les conditions me?te?orologiques de 2010, des conditions qui ont e?te? tre?s difficiles pour l’agriculture biologique (gele?es et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les le?gumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris de?pourvus de moyens de forc?age. Ils sont bien plus soumis aux ale?as climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffe?es et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’ope?rent en de?faveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enque?te porte?e sur une saison comple?te, pendant 2 ou 3 ans, eu?t e?te? alors plus pertinente. Elle aurait probablement re?ve?le?e une diffe?rence de cou?t plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’e?quite?, de solidarite? et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en conside?ration des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le cou?t de revient du produit a? la charge de celui qui le produit : l’agriculteur. L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire pre?cis qui me?ritent, comme toutes compe?tences, d’e?tre re?mune?re?s a? leur juste valeur.
Des coope?ratives comme Norabio ou des re?seaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulie?re a? la juste re?mune?ration du producteur afin que celui–ci puisse vivre de?cemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le me?me chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – brade?e au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de le?gumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coope?rative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute :

« La moitie? des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le ro?le du paysan est de plus en plus marginalise?, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’œuvre de longue dure?e et moins saisonnie?re, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural.»

Un consommateur dupe?

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & le?gumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conse?quence. Les consommateurs sont alors de?connecte?s du prix re?el.

Les cou?ts cache?s du conventionnel

Nappes phre?atiques pollue?es, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhale?s par les producteurs et disperse?s dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face a? ces conse?quences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impo?ts.
La facture sur l’environnement et la sante? est lourde !

Des mesures concre?tes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour re?pondre a? la demande des consommateurs. Il faut donc de?velopper l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant le?ser les producteurs.
Le Grenelle de l’Environnement a fixe? un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploite?s en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’anne?e 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont de?die?s.

Soutenir la conversion pour de?velopper l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, e?tre en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra e?tre vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).
Pour lever ce frein et inciter a? la conversion, des aides et des subventions conse?quentes doivent e?tre de?bloque?es par l’Etat et les organismes concerne?s.

« Avec Horizon 2012, le Ministe?re de l’alimentation, de la pe?che et de l’agriculture a estime?, pour 2010, a? 29 M d’euros, une enveloppe destine?es aux aides a? la conversion et au maintien a? l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et ge?ne?ratrice de cou?t environnemental pour la socie?te? (pollution des nappes phre?atiques, d’appauvrissement socie?tal de?sertification rurale), inse?curisant pour le consommateur (re?sidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une re?ponse concre?te a? ces trois proble?mes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engage? depuis 25 ans pour le de?veloppement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulie?rement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production ale?atoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle a? celle d’une production biologique

27 août 2010 |

Fruits et légumes: l’interprofession conteste l’enquête de “Familles rurales”

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(Source AFP)

interfelPARIS — L’Interprofession des fruits et légumes (Interfel) a contesté les résultats de l’enquête de l’association “Familles rurales” sur la hausse des prix dans ce secteur et notamment dans la production biologique, dans un communiqué reçu mercredi.

Interfel, qui regroupe toute la filière du producteur au distributeur, avance un prix moyen de 2,31 euros le kilo pour des fruits bio, contre 1,99 euro le kilo pour une production standard, soit un écart de 16%.

Pour les légumes, le différentiel est plus élevé (23%) avec un prix moyen du kilo bio de 2,35 euros contre 1,91 euro pour le non bio, toujours selon Interfel.

Ces écarts sont bien inférieurs à ceux annoncés mardi par “Familles rurales” dans son observatoire annuel qui avait fait état d’un écart moyen de 68% entre les fruits bio et non bio. Pour les légumes, l’ordre de grandeur était du même ordre (69%).

Interfel conteste également les hausses en 2010 sur 2009 annoncées par “Familles rurales” sur les fruits (11,1%) et légumes (5,5%) non bio. Selon l’interprofession, l’augmentation pour les fruits a été moindre (8%) alors que pour les légumes, la hausse a été supérieure (16%).

De manière générale, Interfel récuse la méthodologie utilisée par “Familles rurales” pour réaliser cet observatoire que l’association publie chaque année depuis 2007. Cette année pour la première fois, l’association s’est penchée sur la production biologique.

L’interprofession note surtout que l’enquête de “Familles rurales” est menée sur une “très courte période” (deux semaines) et sur “seulement 38 départements”. Interfel fait valoir qu’elle se réfère, elle, à un panel beaucoup plus large de la population et qui, de plus, couvre toute la France.

26 août 2010 |

Des paniers bio à la carte en bord de route ! Angoulème

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Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

L’association d’insertion EN.F.IN vous propose ses productions maraîchères dans le cadre de son chantier d’insertion maraîchage.
Crée en avril 2006, le chantier maraîchage permet actuellement d’employer 20 jeunes en contrat d’insertion à 24 heures encadrés par deux chefs de chantier. Le maraîchage mêle rigueur, régularité et convivialité et inscrit les jeunes ainsi que les adhérents dans une démarche d’économie sociale et solidaire. Avec des objectifs et des valeurs comme le partage, le respect de la terre et des hommes par la culture naturelle, l’aide à l’insertion professionnelles des jeunes en difficultés, la valorisation du travail, la contribution au développement durable…
L’association est dans une démarche de certification BIO, les légumes sont cultivés de manière traditionnelle et dans le respect de la nature. Leur fraîcheur est un gage de qualité, de saveur et de conservation.

Des fruits et légumes bio sur le bord de la route à Angoulême

Après tout ça, l’association n’est pas en manque d’idée et propose cet été son étal de fruits et légumes bio installé bd de Bigorre (rond point de Girac, prendre direction Puymoyen, dans la montée après le radar !)

Trois jeunes se relayent du lundi au vendredi de 8h30 à 15h45 pour vendre fruits et légumes bio issus des surplus de production.

Relayée par le blog de la conseillère municipale verte Madeleine Labie, l’opération confirme en tout cas une dynamique sur la ville.

  • haricots 4 € / kg
  • tomates 2 € / kg
  • tomates cœur de bœuf 2,5 € / kg
  • 1 concombre 1,3 €
  • 2 concombres 1,5 €
  • courgettes 1 € / kg
  • aubergines 3 € / kg
  • salades 1 €
  • pommes de terre petites 1 € / kg
  • pommes de terre grosses 2 € / kg
  • herbes aromatiques 0,9 € la botte

et encore des poivrons, oignons, patissons, courges spaghetti…

Site Internet de l’association ENFIN : www.enfin16.fr

La fiche de l’association ENFIN sur le site mon panier bio

27 juillet 2010 |

Mon panier bio sur le site du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture

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Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

C’est à l’occasion de la publication (le 23 juillet 2010) d’un dossier complet au sujet du succès des nouveaux modes d’achat que sont les circuits courts, le E-commerce et la vente aux paniers que le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche s’est arrêté sur mon-panier-bio.com pour y consacrer un article !

Une belle reconnaissance pour notre site qui est devenu incontournable 😉

Cet article est le prolongement “pratique” du dossier dont voici le sommaire du dossier :

Alimentation : Les nouveaux modes d’achat

Envie de manger plus frais, plus goûteux, de consommer local, de connaître l’origine des aliments et la façon dont ils sont produits, de se réapproprier son alimentation…

Le plan circuits courts : Interview de Catherine Rogy, du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche

Phénomène en vogue, les circuits courts attirent de plus en plus de consommateurs, désireux d’une alimentation de qualité. Les pouvoirs publics conscients de l’enjeu d’une telle pratique ont mis en place un plan d’action afin d’en favoriser le développement. Lire l’article

Vente à la ferme : L’atout du périurbain

Afin de valoriser les produits en vente directe, Jean-Yves Guitteny, maraîcher, a déménagé son exploitation de quelques mètres, aux portes de la ville. Et c’est un succès ! Lire l’article

Commerces de proximité : « Préférez local, on y gagne tous » en Ille-et-Vilaine

15 agriculteurs, 10 commerçants, 6 bourgs … Voici les principaux acteurs d’une opération unique en France. Lire l’article

Grande surface : Traditions Maraîchères, du frais en direct de Reims

A Taissy, aux portes de Reims (Marne), Fabrice Watier cultive ses légumes en plein champ sur 18 hectares et vend directement sa production aux deux centres commerciaux de la ville, sous le label « Tradition maraîchère ». Enquête sur un nouveau style de circuit court. Lire l’article

Internet : Poissonfrais.fr « La pêche du bateau chez vous en 24 heures »

Grâce à l’idée ingénieuse d’une famille de pêcheurs, les Internautes en mal de poissons se font livrer moules, soles ou langoustines en 24 heures, directement dans leur assiette. Explication d’un e-phénomène en vogue. Lire l’article

Vente ambulante : Ecomiam, la viande surgelée version discount

Envie de bœuf de qualité à volonté, à moindre coût ? C’est désormais possible grâce à l’action militante des créateurs d’Ecomiam. Lire l’article

Reportage : La Charrette Bio

Dans le bassin grenoblois, une poignée d’agriculteurs s’est organisée pour créer une “Charrette Bio”, petit camion itinérant qui livre une grande variété de produits biologiques et locaux en différents points de la ville. Lire l’article

Vente au panier : Au début étaient les AMAP…

Circuit court qui se définit comme un partenariat local et solidaire, le réseau AMAP Île-de-France est en plein développement. Né en 2004, le réseau s’est considérablement étendu. Aujourd’hui ce sont plus de 120 groupes de consommateurs qui travaillent chaque semaine avec près de 70 producteurs. Retour sur une histoire d’amour avec la nature, teintée d’humanisme. Lire l’article

Reportage : Les jardins de Cocagne

Créés pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle d’adultes en difficulté, les Jardins de Cocagne ont su tisser un nouveau lien entre l’exploitation agricole et le consommateur. Les fruits et légumes, cultivés et récoltés, sont vendus en paniers aux consommateurs locaux. Rendez-vous à Vernon, dans l’Eure, à l’Arbre aux légumes. Lire l’article

Pratique : Où trouver des paniers de fruits et légumes près de chez moi ?

Mon-panier-bio.com facilite la vie des Internautes en répertoriant tous les sites de vente directe. Une initiative bienvenue face à la multiplication des sites privilégiant les circuits courts. Lire l’article consacré à mon-panier-bio.com

Fruits et légumes : Une enquête du Ctifl sur le e-commerce

Constatant que le e-commerce avait franchi en 2008, un nouveau cap avec près de 20 milliards d’euros de chiffres d’affaires, le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl) a enquêté sur le commerce spécifique des fruits et des légumes sur Internet. Alors, quel est l’intérêt pour ce secteur de surfer sur la vague « Web » ? Quelles sont les motivations de ces cyber-producteurs ? Lire l’article

A découvrir : Une nouvelle tribu « les locavores »

Manger des produits de proximité pour réduire les dépenses en énergie, retrouver les goûts du terroir et respecter le principe de saisonnalité apparaît. Ce nouveau mode de consommation, axé sur le « local » est revendiqué par de nombreux consommateurs. Certaines personnes vont beaucoup plus loin en poussant la tendance à son paroxysme : on les appelle les locavores. Lire l’article

26 juillet 2010 |

Bio : la guerre des prix !

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fnab-prix-du-bioCommuniqué de presse de la FNAB :

La bio, victime collate?rale de la guerre commerciale entre ge?ants de la grande distribution?

La majorite? des enseignes de la grande distribution et du hard discount proposent aujourd’hui des gammes de produits biologiques. Pour cela, certaines se sont lance?es dans une bataille commerciale afin de proposer des prix toujours plus bas… Quelles seront les conse?quences pour les consommateurs et les producteurs ? La Fe?de?ration Nationale d’Agriculture Biologique des re?gions de France tire la sonnette d’alarme.

Explications.
L’enseigne Auchan a lance? l’offensive en proposant depuis mai dernier 50 aliments bio a? moins d’1 euro. L’enseigne Leader price (groupe Casino) a re?pondu en re?alisant une campagne publicitaire la positionnant moins che?re que deux enseignes nationales sur un panier de 29 produits. Leclerc a attaque? a? son tour en lanc?ant un site internet visant a? comparer les prix des produits bio de marques nationales ou distributeurs.

Cette strate?gie, qui n’est pas poursuivie par toutes les enseignes, s’appuie sur la croissance continue des achats de produits biologiques y compris en temps de crise, une tendance significative d’une modification des habitudes alimentaires des consommateurs. Si moins de 50% des produits bios sont achete?s en GMS, il s’agit de capter une cliente?le croissante et de surfer dans le me?me temps sur la vague de la « consommation responsable ».

Comment de?s lors ne pas souscrire aux messages de « de?mocratisation » de la bio porte? par les « lois naturelles » de la concurrence e?conomique ? Si cette bataille commerciale est avant tout une ope?ration publicitaire, elle s’appuie sur des me?canismes de?ja? subis par les paysans qui pourraient bien avoir des conse?quences destructrices sur la filie?re bio. Il faut se souvenir que la «guerre des prix» commence?e dans les anne?es 70 a profonde?ment modifie? le syste?me agro-alimentaire avec la double concentration des fournisseurs et des distributeurs. Voudrait-on aujourd’hui, a? la faveur d’une nouvelle crise e?conomique, appliquer cette strate?gie implacable a? la bio ?

A un objectif “du plus bas prix” il faut substituer un objectif du “juste prix” dans l’inte?re?t de toutes les parties prenantes : citoyen, producteurs, transformateurs et distributeurs. Les enseignes qui lancent la guerre des prix de la bio sans autre forme de conside?ration pour les enjeux e?conomiques, environnementaux et sociaux d’une telle strate?gie, portent une responsabilite? importante dans la fragilisation de la filie?re dans son ensemble.

D’autres me?canismes sont possibles, comme le de?montrent plusieurs expe?rimentations mises en place entre des groupements de producteurs bio et des enseignes de distribution spe?cialise?es (outils de planification des cultures et de lissage des prix). Face a? leurs besoins d’approvisionnement qualitatif, des enseignes de la grande distribution contribuent aussi a? la structuration de filie?res durables assurant une juste re?mune?ration des producteurs. Ces de?marches, au plus pre?s des territoires, visent des objectifs indissociables de qualite? des produits, de se?curite? des approvisionnements, de re?mune?ration des producteurs et de rationalisation des cou?ts (du mode de production aux questions logistiques).

Face a? la crise structurelle de l’agriculture provoque?e notamment par les logiques e?conomiques de la GMS, la loi de modernisation de l’agriculture adopte?e le 13 juillet dernier pre?voit le de?veloppement des contractualisations et cre?e?e un observatoire des marges et des prix. A l’occasion de l’examen du projet de loi a? l’Assemble?e nationale, Bruno Lemaire, ministre de l’agriculture, a e?te? clair sur cette logique destructrice : « Comment accepter que les producteurs soient syste?matiquement la variable d’ajustement de la filie?re commerciale en France ? Comme si on pouvait toujours tirer le prix le plus possible vers le bas, comme si on pouvait oublier que la qualite? du produit, la se?curite? sanitaire et le respect de l’environnement ont un cou?t pour nos producteurs et que c’est les producteurs qui payent pour cela (…) ».

Si la re?gulation du syste?me agro-alimentaire est en effet ne?cessaire, les rapports de force e?conomiques e?tablis ne seront pas remis en cause par cette loi. La bio, dont les spe?cificite?s n’ont pas e?te? prises en compte dans ce texte, doit continuer a? proposer de nouvelles alliances objectives entre citoyens, producteurs et les acteurs e?conomiques de la transformation et de la distribution. Ces innovations socio- e?conomiques ne pourront se pe?renniser que par une forte volonte? du consomm’acteurs et la multiplication des de?marches des enseignes en ce sens. Les paysans bios n’imaginent pas de?velopper la bio autrement que dans des nouveaux rapports sociaux qui pre?servent l’inte?re?t et le revenu de chacun des acteurs de la filie?re.

Un autre type d’e?conomie et de rapports sociaux sont possibles, qui veut y travailler ?

Plus d’info sur le site de la FNAB

21 juillet 2010 |

Fête des AMAP 2010 en Ile de France

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Une 3e e?dition inscrite sous le signe de la biodiversité

fête des amap 2010

fête des amap 2010

Le réseau des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) d’I?le-de- France re?ite?re cette anne?e son grand rassemblement annuel. Après le succès des 2 premières éditions, quoi de plus naturel !

Les objectifs de ce grand rassemblement sont toujours les mêmes, et c’est pour ça qu’on apprécie !

  • De?fendre et promouvoir aupre?s du grand public une agriculture respectueuse de l’environnement, de la sante? et de l’Homme, en privile?giant un mode de production naturel ainsi que la proximite? et le lien direct avec les paysans.
  • Une occasion pour les Amapiens d’I?le-de-France de se rencontrer et d’e?changer sur leurs enjeux re?gionaux mais aussi nationaux et internationaux. Cette anne?e, le the?me de re?flexion se portera sur la biodiversite? cultive?e (2010 est en effet l’anne?e internationale de la biodiversite?).
  • Un plaisir de se retrouver, et ce?le?brer un re?seau soude?, compose? de «consom’acteurs» et paysans producteurs.

L’Amap IdF largue le 30 mai prochain ses amarres au 55 Quai de Seine, dans le 19e arrondissement de Paris. Ancre?e solidement sur la pe?niche Antipode, elle accueille de 10 h a? 21 h ses Amapiens, ainsi qu’un plus large public a? qui elle propose un programme riche en animations ludiques et pédagogiques (l’entre?e est libre) : des tables rondes, des rencontres organisées avec des acteurs engagés, des dégustations et des spectacles musicaux… On pourra même assister au spectacle de Charlotte NormandCharlotte Normand se met au vert” !

Pour en savoir + sur la Fête des AMAP 2010 de l’Ile de France, rendez-vous sur : www.amap-idf.org

11 mai 2010 |

Chips de panais bio à la fleur de sel

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Ingrédients pour 4 à 5 personnes

  • 300 g de panais
  • 1 bain de friture
  • Fleur de sel

Préparations des chips de panais bio à la fleur de sel

  • Faire chauffer le bain de friture. Peler et laver les panais.
  • Les couper en tranches très fines, de préférence avec une mandoline.
  • Les mettre sur du papier absorbant ou sur un torchon pour enlever l’eau et le jus.
  • Les plonger dans le bain de friture et faire cuire environ 6 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes et dorées.
  • Saupoudrer de fleur de sel et servir immédiatement.

N’hésitez pas à improviser autour du panais, cette délicieuse racine oubliée se cuisine comme les carottes et les pommes de terre.

Le panais doit être consommé rapidement car cette racine développe un goût amer lorsqu’elle n’est plus fraîche.

10 mars 2010 |
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