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Chocolat et commerce équitable

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Avec 40.000 tonnes consommées chaque année en France à cette période, soit en moyenne 670g par personne, les Français sont définitivement des amateurs de saveurs cacaotées. Tablettes, bouchées ou bonbons au chocolat, le plaisir peut prendre de multiples formes, et nous sommes de plus en plus nombreux à le préférer sous sa version « commerce équitable ».

De la cabosse à la fève

A l’origine, un arbre, le cacaoyer (Theobroma cacao), donne, de décembre à juillet, des fruits ovoïdes protégés par une écorce épaisse et dure : les cabosses. Ces fruits renferment des graines entourées d’une membrane blanchâtre. Ces graines, une fois récoltées, sont d’abord fermentées durant quelques jours, puis séchées et nettoyées : elles deviennent alors ce qu’on appelle des fèves de cacao. Il en existe 3 principales variétés : trinitario, forastero et criollo. Au sein de ces variétés, on distingue différents crus aux saveurs complexes : en fonction des crus retenus lors de l’assemblage (le monde du chocolat a ses experts, au même titre que le monde du vin a ses œnologues), on tient des chocolats plus ou moins amers, acidulés, fruités, veloutés, tanniques… Ces fèves sont généralement ensachées et exportées en l’état, à destination de l’industrie chocolatière des pays du Nord qui les transformeront en chocolat.

Le cacao, matière première du chocolat

Le cacao, avant d’arriver jusqu’à nous sous le nom de chocolat, subit de nombreuses transformations. Les fèves sont torréfiées, refroidies, concassées et débarrassées de leur coque afin d’obtenir ce que l’on appelle le grué. Ce grué est broyé, et donne la fameuse pâte de cacao. Cette pâte de cacao doit encore être mélangée à du sucre (et éventuellement du lait pour le chocolat au lait) et, dans la plupart des cas, à du beurre de cacao, puis malaxée. L’adjonction de lécithine, un émulsifiant très souvent retrouvé dans les ingrédients d’un chocolat, allège la pâte et permet de gagner du temps, mais aussi de gommer les imperfections de la pâte de cacao. Le chocolat est enfin moulé et emballé.

Des petits producteurs mal rémunérés face aux multinationales de l’industrie chocolatière

La culture du cacao est pratiquée dans les zones tropicales d’Afrique de l’Ouest (cette région représente 70% de la production mondiale, Côte d’Ivoire en tête), d’Amérique du Sud (Brésil, Equateur, Colombie) et d’Asie (Indonésie, Malaisie). Les producteurs de cacao sont la plupart du temps des familles, ou en tout cas des microstructures peu ou pas organisées, et en tout cas pas armées pour négocier les prix de vente avec leurs clients, qui sont une poignée de multinationales à se partager le marché (les 6 principales -citons Ferrero ou Nestlé- représentent 80% des ventes). Cette production atomisée, face à une demande très concentrée, est à l’origine d’un déséquilibre : les producteurs sont mal rémunérés (ils touchent entre 3 et 7% du prix de vente final de la tablette de chocolat) et leur situation est précaire (dépendance vis-à-vis du cours du cacao sur le marché mondial, impossibilité d’épargner, soumission aux risques de sécheresse ou d’épidémies dans les plantations…).

Les atouts du commerce équitable

Le commerce équitable, généralement matérialisé par le label Max Havelaar présent sur le produit final, garantit au producteur un prix d’achat minimum couvrant les frais de production et les besoins essentiels, mais aussi une prime de développement permettant des investissements communautaires. L’achat est directement effectué par l’importateur, ce qui réduit le nombre d’intermédiaires commerciaux ; quant au préfinancement des récoltes, il évite l’endettement des familles. Le producteur impliqué dans un réseau de commerce équitable est ainsi jusqu’à 3 fois mieux payé, et les relations commerciales sont durables.

D’un point de vue éthique, le commerce équitable permet également d’éviter un certain nombre de dérives telles que le travail des enfants. Enfin, il encourage des pratiques culturales respectueuses de l’environnement (et de la santé des exploitants agricoles : réduction de l’usage des pesticides chimiques, pas de monoculture intensive, pas de destruction des forêts primaires…). Le chocolat issu du commerce équitable est d’ailleurs, bien souvent, du chocolat issu de l’agriculture biologique… nul ne s’en plaindra !

19 mars 2015 |

Crèmes solaires bio : bronzer en toute sécurité

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Les produits de protection solaire bio sont de plus en plus répandus dans les rayons des magasins. Et pour cause : grâce à leurs filtres minéraux, ils offrent une bonne protection contre les méfaits du soleil, tout en limitant les risques d’allergies. Sans danger pour notre santé et pour l’environnement, les crèmes solaires bio méritent d’être essayées !

Crèmes solaires bio : pas de filtres chimiques

Les crèmes solaires bio présentent un avantage réel sur les crèmes solaires classiques : non seulement leur composition est exempte d’ingrédients potentiellement nocifs ou irritants (conservateurs chimiques, parfums de synthèse, dérivés pétrochimiques…), mais de plus, la nature des filtres utilisés pour protéger la peau des méfaits du rayonnement solaire est différente.

Au lieu de filtres chimiques (dont certains sont irritants, allergisants, ou agissent comme des perturbateurs hormonaux) qui pénètrent dans l’épiderme, où leur rôle est de neutraliser les rayons ultraviolets solaires , les crèmes solaires bio ont recours aux filtres minéraux, également appelés filtres naturels ou physiques. Ceux-ci, essentiellement constitués de microparticules minérales opaques de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, restent à la surface de la peau (ils ne sont pas absorbés), sont inertes (ils ne réagissent pas avec l’épiderme), et empêchent les rayons UV de pénétrer dans l’épiderme, en agissant comme des réflecteurs. Grâce au rôle d’écran de ces filtres minéraux, on évite donc à la fois les brûlures, ou « coups de soleil », le vieillissement prématuré de la peau, et le risque de développement d’un mélanome.

Crèmes solaires bio : de nombreux avantages pour un petit inconvénient

Les produits de protection solaire bio, formulés à base de filtres minéraux, présentent de nombreux avantages, tant pour la santé que pour l’environnement.

  • Ils sont efficaces dès l’application, tandis que les crèmes solaires contenant des filtres chimiques doivent être appliquées 20 à 30 minutes avant l’exposition.
  • Ils sont photostables : le soleil ne les dégrade pas, il n’est donc pas nécessaire de renouveler régulièrement l’application (sauf en cas de transpiration importante ou de frottements).
  • Ils sont non polluants : les ingrédients utilisés sont biodégradables, ou du moins non nocifs pour l’environnement (ce qui n’est pas le cas des crèmes solaires classiques, qui polluent les eaux de baignade et perturbent les écosystèmes aquatiques).
  • Ils sont efficaces contre les UVA (responsables des cancers et du vieillissement prématuré de l’épiderme), les UVB (qui causent les coups de soleil) et les UVC. La nouvelle réglementation sur les produits solaires prévoit d’ailleurs que l’indice de protection contre les UVA compte pour un tiers du FPS (Facteur de Protection Solaire) indiqué sur l’étiquette, et ceci, que le filtre utilisé soit de nature chimique ou minérale.
  • Ils sont hypoallergéniques, et sans danger pour la peau et l’organisme.

Seul inconvénient : les crèmes solaires bio ont tendance à laisser un léger film blanc, dû aux microparticules minérales. Cet effet blanc est d’autant plus marqué que le FPS est élevé. Cependant, les fabricants travaillent à atténuer cet inconvénient, et il est vrai que les crèmes solaires bio nouvelle génération sont beaucoup plus agréable à utiliser que celles d’il y a quelques années.

Filtres minéraux et nanoparticules

Les nanoparticules font l’objet d’une méfiance accrue depuis quelques temps. On les accuse de pénétrer dans l’épiderme et de causer des dommages dans l’organisme. Les particules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, dont la taille varie de quelques dizaines de nanomètres pour les particules micronisées, à 100 ou 200 nm pour les plus grosses, sont pourtant utilisées dans bon nombre de produits cosmétiques : outre les produits solaires, les produits de maquillage en contiennent fréquemment.

Du côté de l’oxyde de zinc, pas d’inquiétude à avoir : cette substance est dénuée de toxicité. On l’utilise d’ailleurs dans des produits de soins pour bébé. C’est plutôt le dioxyde de titane qui pose problème. Cependant, il semblerait qu’il n’y ait pas lieu de s’alarmer : seules les nanoparticules micronisées de dioxyde de titane, de taille inférieure à 50nm, pourraient (et encore, rien n’est prouvé) représenter un risque pour la santé. Au-delà de 50nm, leur diamètre serait trop important pour permettre une absorption par voie cutanée. La certification Ecocert prévoit d’ailleurs un diamètre minimum de 100nm dans son cahier des charges : une crème solaire certifiée bio par Ecocert ne présenterait donc pas de danger.

Par ailleurs, de plus en plus de fabricants de produits de protection solaire bio utilisent la technique de l’encapsulation : les particules sont enrobées dans une substance qui les stabilise, par exemple de l’acide stéarique végétal, des triglycérides végétaux, ou encore de la silice.

Bronzez naturel et tranquille !

14 juin 2014 |


Passer l’été en cabane

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Le mois de juin est déjà là ! Avec mes copains et copines éco-informateurs, on s’est dit qu’on allait écrire chacun à sa manière un petit article sur le thème : “préparer son été à la sauce green“… Vous pouvez retrouver à la fin de ce billet les liens vers les articles de mes camarades…

L’actualité aidant, je suis parti sur un titre un peu racoleur je vous l’accorde, mais néanmoins dépourvu de mauvaises intentions puisque nous allons aborder ici le thème des vacances…

Depuis quelques temps déjà, la volonté de retomber délibérément en enfance et de se rapprocher  de la nature se traduit par le succès des cabanes construites dans dans les cimes de grands arbres, des roulottes, des yourtes et autres habitats à priori précaires… Mais ne vous y trompez pas, ces nouveaux hébergements peuvent allier le coté rustique aussi bien que le confort écologique.

Généralement, les cabanes ont été installées dans un coin de nature reculée, dans le jardin ou parc de vos hôtes. Solidement accrochée à son arbre, la cabane en bois peut se percher entre 5 et 20 mètres de hauteur (la Cabane la plus haute de France est la Cabane en l’Air du Château de Canon : 22 mètres de haut !). Si vous êtes sujet au vertige, renseignez vous sur la hauteur de votre perchoir…

L’accès se fait par une échelle et le petit dej empruntera le plus souvent un petit ascenseur à poulies qu’il vous suffira d’actionner à votre réveil. Pour les repas, les diners en version pique nique sont le plus souvent autorisés afin de vous permettre de profiter au maximum de votre cabane.

 

Les offres de location de cabanes sont souvent accompagnées d’offre de circuits ou d’activités touristiques orientées nature… (balades à dos d’âne, à poney à vélo, taxi brousse…)

Reportage : quelques nuits en cabane

L’esprit des cabanes (et autres) est un vrai rêve de gosse ! En bon aoûtien que je serais, elles feront partie de mes vacances cet été… Bien que pas encore arrêté sur un choix précis, je partage mes pistes pour réserver quelques nuitées hors du commun…

Trouver une cabane à louer pour l’été

L’idée est de passer des vacances près de la nature, originales, loin de la civilisation de consommation et de préférence en famille (ça marche aussi en couple pour les jeunes amoureux sans enfant…). Les enfants vont sauter de joie dès que vous prononcerez les mots “dormir dans une cabane”… Reste à trouver où et à quels prix vous aller pouvoir passer vos nuits en cabanes…

Voici quelques bons plans pour trouver une cabane dans les arbres à louer à 2 ou en famille…

 

Pour préparer votre été, poursuivez votre lecture avec la GreenTeam :

28 mai 2014 |

On vous dit tout sur les savons naturels !

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Le savon Noir

Le savon noir est le savon naturel multi-usages par excellence : à la fois cosmétique, « pesticide » pour les pucerons du jardin, en shampoing pour les animaux, ou encore pour l’entretien écologique de la maison. A base de potasse et d’huile végétale, sa texture est molle voire liquide. Non polluant, le savon noir est très économique par sa forte concentration en actifs nettoyants)

Le savon noir au hammam : les femmes de culture orientale l’utilisent depuis déjà bien longtemps pour ses propriétés assouplissantes. Elles utilisent généralement un gant exfoliant pour finir le gommage corporel.

Le savon noir peut aussi être utilisé par les hommes pour le rasage.

Le savon de Marseille

Le savon de Marseille traditionnel peut sans problème être utiliser pour la toilette. Il est même recommandé pour les bébés car il est 100% naturel (à base d’huile végétale, sans phosphate, non polluant et biodégradable).

Avant d’acheter du savon de Marseille, il faut savoir qu’il en existe 2 types : le savon de Marseille artisanal et le savon de Marseille industriel. Dans ce dernier, des additifs de synthèse peuvent s’y retrouver comme des colorants des conservateurs ou encore des parfums. Il est également bon de savoir que le savon de Marseille n’est pas forcément fabriqué à Marseille (ce n’est pas une Appellation d’Origine contrôlée – AOC, mais un cahier des charges de fabrication). Regardez aussi la composition, et fuyez ceux qui sont à base d’huile de palme (mois cher, mais cette huile contribue fortement à la déforestation des forêts indonésiennes, entre autres).

Le savon d’Alep

Tout comme le savon de Marseille, le savon d’Alep est 100% naturel (pas de colorant, pas de parfum synthétique). Il possède des propriétés hydratantes et convient parfaitement à la toilette de tout le corps, visage et cheveux inclus. Il est fabriqué à base de d’huile d’olive, d’huile de baies de laurier, d’eau et de soude. Il est traditionnellement séché à l’air libre pendant plusieurs mois ce qui lui donne sa couleur brune pour l’extérieur et plus verte à l’intérieur.

Méfiez-vous des contrefaçons du savon d’Alep, elles sont en effet très courantes… Vérifiez bien l’origine des ingrédients et fuyez les composants comme l’huile de palme…

A regarder : huile de baies de laurier entre 8% et 25% (plus le pourcentage est élevé, plus les propriétés antiseptiques sont importantes.

Attention donc aux savons d’Alep sans étiquette…

Lisez bien les descriptions (si vous achetez sur Internet) et les composants. Sachez qu’aujourd’hui, de nombreux savons d’Alep sont fabriqués au Maghreb avec des huiles de second choix permettant d’augmenter les marges des fabricants.

Le savon d’Alep est également un excellent antimite naturel très efficace (disposez quelques morceaux de savon d’Alep dans vos penderies fera fuir les vilaines mites)

Comment économiser le savon ?

Si vous souhaitez réaliser des économies sur le savon, la première démarche à faire sera de revenir au pain de savon traditionnel en bannissant tous les savons liquides et autres gels douches, tout bio soient-il, de vos armoires.

Les pains de savons frais que vous venez d’acheter (du savon bio et naturel bien sûr 😉 ) est généralement encore « mou ». Ainsi, il va fondre assez rapidement sous l’eau. Pour éviter cela, sortez le pain de savon naturel de son emballage pour le laisser sécher à l’air libre. En achetant à l’avance vos savons, vous pourrez ainsi effectuer un roulement.

Le savon plus sec (plus dur) durera nettement plus longtemps et vous n’en serez pas moins propre !

15 mai 2014 |

Cosmétiques bio et naturels : les atouts et les limites

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Sans phtalates, paraben, conservateurs nocifs ni additifs allergisants, les cosmétiques biologiques séduisent par la qualité de leurs ingrédients, à la fois respectueux de l’environnement, naturels et sans danger. Plus concentrés en principes actifs, ils sont souvent plus efficaces que leurs homologues conventionnels. Voici toutes les (bonnes) raisons de les choisir.

Des ingrédients naturels

Un produit cosmétique bio, c’est avant tout un produit élaboré avec des ingrédients naturels, d’origine végétale (huiles, beurres végétaux, extraits de plantes, de fruits ou de céréales, eaux florales, huiles essentielles, sucre…), animale (miel, cire d’abeille, gelée royale, propolis, lait d’ânesse…), marine (eau de mer, sel marin…) ou minérale (pigments, argile…). Ces différents ingrédients sont obtenus et traités selon des procédés physiques, microbiologiques ou enzymatiques autant que possible respectueux de l’environnement.

Les parfums de synthèse sont interdits, au profit de parfums naturels, souvent issus du monde végétal. Les additifs (émulsifiants et conservateurs notamment) doivent être eux aussi d’origine naturelle, ou figurer sur une liste positive de substances réputées non dangereuses ni polluantes. Enfin, l’emballage des produits est biodégradable ou recyclable, et les produits finis ne sont généralement pas testés sur les animaux.

Des ingrédients issus de l’agriculture biologique

Selon les labels, la proportion d’ingrédients bio requise varie, mais, globalement, pour être qualifié de « bio », un produit cosmétique doit utiliser des ingrédients issus de l’agriculture biologique, du moins pour les substances certifiables (ingrédients végétaux et animaux notamment). L’eau, les produits d’origine marine ou encore les ingrédients naturels ayant subi une transformation douce telle que l’hydrogénation ou la condensation ne peuvent pas être certifiés, d’où une certaine proportion d’ingrédients non bio autorisée. Quelques rares ingrédients non naturels sont également autorisés (moins de 5% du total des ingrédients pour la certification Ecocert), à condition qu’il n’existe pas d’équivalent naturel : c’est le cas pour certains conservateurs (acide benzoïque, par exemple).

Un cosmétique bio, c’est un cosmétique sans….

Paraben, phénoxyéthanol, colorant de synthèse, parfum de synthèse, silicone, PEG, dérivés pétrochimiques, OGM, triclosan, phtalates ou encore formaldéhyde sont interdits dans les cosmétiques bio. Certains de ces ingrédients très répandus dans les produits conventionnels sont absorbés par la peau et s’accumulent dans l’organisme, ils peuvent même être transmis de la mère au fœtus, par voie sanguine, ou de la mère au bébé, via le lait maternel. Les doses, quoique faibles, sont répétées, et ceci durant toute une vie, pouvant causer des dommages plus ou moins graves (allergies, irritations, perturbation de système hormonal, cancers…).

Des produits plus concentrés en principes actifs

Les produits bio de soin de la peau, notamment les crèmes hydratantes bio ou anti-âge bio, les laits corporels ou les huiles de massage sont généralement aussi efficaces que leurs équivalents conventionnels, parfois même davantage. Ils peuvent contenir jusqu’à 35% de principes actifs, alors qu’un produit classique peut se limiter à 1 ou 2 %, le reste étant constitué d’eau et d’excipients sans aucun intérêt pour l’épiderme. Ainsi, on dorlote son épiderme avec des produits plus riches, plus nourrissants.

C’est aussi vrai pour le maquillage bio (fond de teint, mascara, fard à paupières, rouge à lèvres bio…) : le support utilisé pour les pigments est souvent choisi parmi les huiles, les beurres ou les cires végétales, aux propriétés texturantes mais aussi nourrissantes.

Les limites des cosmétiques bio

On ne peut toutefois pas nier que les cosmétiques naturels et biologiques ont quelques limites. La conservation, d’abord : pas de souci pour les produits secs ou huileux, car en-dessous de 10% de phase aqueuse, les bactéries ne se développent pas (ou très peu). En revanche, pour les crèmes ou les laits, les conservateurs naturels utilisés en bio sont généralement moins efficaces que les conservateurs chimiques, d’où une durée de vie plus limitée pour ces produits (de quelques mois tout de même).

Autre aspect qui peut rebuter : les fragrances. Pour les habitué(e)s des cosmétiques classiques, les parfums obtenus grâce aux plantes peuvent paraître étranges, ou trop marqués. Les textures peuvent également surprendre : shampooings un peu plus liquides, moins moussants, gels douche moins onctueux, maquillage moins couvrant ou dont la tenue est moins bonne… Enfin, pour certaines catégories de produits, les marques bio doivent encore travailler pour obtenir des performances équivalentes à celles des produits classiques, par exemple pour les déodorants.

Néanmoins, les progrès accomplis depuis quelques années par les produits cosmétiques naturels sont indéniables : encore un petit effort, et ce sera parfait !

15 mars 2014 |

La pierre d’alun, un déodorant naturel

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La pierre d’alun est traditionnellement utilisée en après-rasage. Aujourd’hui, c’est en tant que déodorant naturel qu’elle est de retour dans nos salles de bain. Sans danger pour la peau, hypoallergénique, économique et écologique, elle a de nombreux atouts, et ses utilisations sont multiples.

De l’échoppe des barbiers d’antan à nos salles de bain modernes

La pierre d’alun se présente sous la forme d’un cristal blanc légèrement translucide. Il peut être brut, ou bien taillé et poli, par exemple sous la forme d’un stick. Les barbiers l’utilisaient autrefois après le rasage, pour arrêter les saignements dus aux petites coupures (action hémostatique) et pour apaiser le feu du rasoir. En Afrique du Nord, son usage est aujourd’hui encore très répandu. En France et en Europe, on redécouvre depuis quelques années la pierre d’alun : elle est de plus en plus utilisée comme déodorant naturel.

Un déodorant naturel et hypoallergénique

La pierre d’alun offre une alternative intéressante aux déodorants chimiques, qui renferment trop souvent des substances allergisantes, irritantes, ou même suspectées de favoriser l’apparition de cancers du sein (notamment les fameux « sels d’aluminium » : chlorure et chlorhydrate d’aluminium). Elle offre également l’avantage de ne pas tacher les vêtements (pas de « traces blanches ») et de ne laisser aucune sensation collante.

Mais comment un simple cristal peut-il remplacer nos bons vieux déodorants ? D’une part, son action antibactérienne inhibe le développement des bactéries responsables de l’apparition des odeurs de transpiration, et d’autre part, son pouvoir astringent resserre légèrement les pores de la peau, ce qui contribue à réguler la transpiration sans la bloquer.

Naturelle ou synthétique ?

La pierre d’alun peut être d’origine naturelle ou synthétique. Naturelle, elle est extraite de mines d’alunites (Syrie), d’affleurements de surface (Egypte, Saxe, Bohême) ou encore de certains sols volcaniques (Grèce, Guadeloupe, région de Naples). Synthétique, elle est fabriquée par l’industrie chimique à partir de sel d’ammonium synthétique. L’une et l’autre ont la même apparence, il est ainsi impossible de les distinguer visuellement. La seule manière de connaître l’origine de la pierre que vous achetez est de lire la composition figurant sur l’étiquette : « Potassium Alun » indique que la pierre est naturelle, « Ammonium Alun » désigne une pierre synthétique.

Faites-lui une place à la salle de bain !

Les atouts de la pierre d’alun sont multiples :

  • Elle est 100% naturelle, sauf s’il s’agit d’une pierre d’origine synthétique ;
  • Elle est économique : le cristal s’use très lentement ;
  • Elle est hypoallergénique, et donc adaptée aux peaux sensibles.

Outre son utilisation en après-rasage ou comme déodorant, la pierre d’alun est également utile pour soigner les boutons d’acné, pour apaiser les démangeaisons dues aux piqûres d’insectes, ou pour traiter certains problèmes bucco-dentaires comme les aphtes et les gencives douloureuses (après application, rincez-vous la bouche à l’eau claire).

Mode d’emploi de la pierre d’alun

Il suffit d’humidifier légèrement la pierre et de l’appliquer sur l’épiderme, ou encore de l’utiliser sur une peau humide, par exemple à la sortie de la douche. La pierre d’alun est en effet soluble : elle dépose des microparticules sur la peau seulement en présence d’eau (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est conseillé de la conserver au sec).

Vous avez dit aluminium ?

D’un point de vue chimique, la pierre d’alun est un sel : c’est un sulfate double d’aluminium et de potassium. Malgré la présence d’aluminium dans sa formule chimique, elle est inoffensive pour l’organisme, car les oxydes et hydroxydes d’aluminium (ou gibbsite) qu’elle libère au contact de l’eau sont très stables en l’état, et ils ne réagissent pas avec la peau. Non solubles, ils ne pénètrent pas non plus dans l’épiderme.

14 février 2014 |

Vêtements bio : qu’ont-ils de plus ?

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Le textile écologique a le vent en poupe : nombreuses sont les enseignes de prêt-à-porter à proposer désormais une gamme bio. C’est d’autant plus vrai chez les marques de vêtements pour bébés : pour les tout-petits, on préfère souvent faire confiance au coton écologique et biologique. Mais quoi ces vêtements bio sont-ils différents des autres ?

Des fibres naturelles et écologiques

Un vêtement bio, c’est avant tout un textile écologique, c’est-à-dire, pour commencer, une fibre naturelle. Coton, lin, chanvre, soie, laine, alpaga… autant de matières naturelles et saines pouvant être utilisées pour la confection d’un tee-shirt, d’un pantalon, d’un pull ou d’un pyjama bio, voire de lingerie ou de linge de maison. Voilà pour la “naturalité”. Ensuite, le côté écologique : toutes ces fibres doivent être issues de l’agriculture biologique. Ainsi, la laine (agneau, alpaga…) provient de la tonte d’animaux élevés selon le cahier des charges biologique, quant aux fibres végétales (lin, coton, chanvre…), elles sont obtenues à partir de plantes non OGM et cultivées sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse.

Un mode de culture moins polluant et plus respectueux des sols

C’est bien là que réside l’avantage du textile bio pour l’environnement : les champs sont cultivés de manière durable, dans le respect des sols, des nappes phréatiques, des écosystèmes… et des producteurs. Prenons l’exemple du coton, qui est l’une des cultures les plus polluantes qui soit : avec environ 30 traitements chimiques par an, la culture conventionnelle du coton consomme à elle seule 25% des pesticides utilisés par l’agriculture, alors qu’elle ne représente que 2,5% des surfaces cultivées. Elle est aussi n°3 en matière de consommation d’eau d’irrigation (il faut tout de même 29.000 litres d’eau pour produire 1kg de coton conventionnel…) : l’arrosage des champs de coton est d’ailleurs l’une des causes de l’assèchement de la mer d’Aral. Or, une bonne partie de cette eau est utilisée comme support pour les traitements chimiques : en version bio, la culture du coton est donc moins gourmande en eau. Enfin, l’agriculture biologique épuise moins les sols et maintient leur fertilité, notamment grâce à la rotation des cultures et à la diversification des récoltes.

La culture du coton bio présente donc une facture beaucoup moins salée pour la planète, et son bilan carbone est bien meilleur (par exemple, grâce à l’absence de recours aux engrais de synthèse, qui sont obtenus à partir de pétrole). Le producteur y trouve lui aussi son compte  : n’ayant pas à acheter de coûteux intrants chimiques (engrais et pesticides), il s’endette moins, et le fruit de son travail est mieux rémunéré, d’autant que le coton bio est souvent du coton équitable.

Des textiles sains, plus doux pour la peau

Les fibres de coton, de lin ou encore de laine subissent moins de traitements chimiques lors de leur transformation en article textile : en bio, elles sont blanchies à l’eau oxygénée plutôt qu’au chlore ou azurants chimiques, et les teintures utilisées sont écologiques, sans métaux lourds (plomb, chrome) ni colorants allergisants voire cancérigènes. Bien sûr, il sera difficile de trouver pour un vêtement bio la même palette de coloris que pour son équivalent conventionnel (couleurs moins “électriques” ou moins variées, car obtenues avec des colorants naturels), mais le bénéfice pour le consommateur compense largement ce petit inconvénient : plus doux et plus sains pour les peaux sensibles ou fragiles comme celles des bébés, les vêtements sont plus confortables et provoquent moins d’allergies ou d’irritations. En outre, les fibres textiles ayant été moins traitées, elles sont plus longues et moins cassantes : le vêtement est donc plus résistant.

Les labels écologiques pour les vêtements

Il existe un certain nombre de labels qui garantissent la qualité écologique et biologique d’un vêtement ou, plus largement, d’un tissu d’ameublement. EKO est sans doute l’un des plus courants en France, mais on peut en rencontrer d’autres, également dignes de confiance : Oeko-tex, GOTS (Global Organic Textile Standard), bioRe, Demeter (culture biologique et biodynamique), Ecocert, GUT (pour tapis et moquettes), Naturtextil, Naturleder (cuir), Control Imo…

3 janvier 2014 |

La mode éthique, équitable et responsable

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La mode vestimentaire équitable labellisée se développe à toute vitesse !
Mais la mode équitable, c’est quoi donc ?

Commençons par donner la définition officielle du commerce équitable selon le réseau FINE* :

« Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, spécialement dans le Sud, et en sécurisant leurs droits.

Les acteurs du commerce équitable, soutenus par les consommateurs, s’engagent à appuyer activement les producteurs, à sensibiliser le public et à se mobiliser pour des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel. »

Le commerce équitable correspond donc à une logique de progrès. C’est une dynamique de développement économique, social et environnemental. Non seulement les producteurs ne sont pas lésés ; mais surtout, ils développent tous ensemble leur activité dans leur territoire de manière durable et écologique. Ils prennent en main leur propre développement sur la durée.

Des labels équitables

Les vêtements labellisés équitable sont arrivés plus tardivement sur le marché (2006).

L’association Max Havelaar qui n’achète ni ne vend aucun produit gère un label apposé sur des produits de différentes marques Les produits labellisés Max Havelaar sont soumis à un contrôle régulier par FLO-Cert, un organisme certificateur indépendant, afin d’assurer le respect des critères du commerce équitable.

Max Havelaar a été créé en 1988, à l’initiative d’un prêtre protestant hollandais (le Père van der Hoff) et de Nico Roozen, afin d’aider les producteurs de café d’Amérique du Sud à trouver des débouchés pour leur café et à pouvoir vivre des ventes. Je vous conseille un livre passionnant qui raconte l’histoire de la création de Max Havelaar, il s’appelle « L’aventure du Commerce Équitable » et est écrit par les deux fondateurs.

La mode équitable mais aussi éthique

Plus largement, la mode éthique s’ouvre sur différents domaines comme les vêtements utilisant des matières premières cultivées selon la règlementation de l’agriculture biologique (coton biologique, le chanvre, la soie…), les vêtements utilisant des matières premières recyclées favorisant le développement durable et le respect de l’environnement, les vêtements réduisant l’impact écologique notamment au niveau des teintures…

En s’engageant sur la voie de la mode éthique, les entreprises comme les consommateurs s’engagent dans la promotion d’un modèle économique socialement responsable.

Alors, engagez-vous dans la consommation responsable !

* FINE est le regroupement des quatre fédérations internationales de commerce équitable : FLO (Fairtrade Labelling Organizations) International, gestionnaire du système de certification international, EFTA (fédération des importateurs spécialisés), NEWS (fédération des boutiques spécialisées) et IFAT (fédération internationale des organisations de commerce équitable). FINE a créé à Bruxelles un bureau de plaidoyer pour le commerce équitable auprès des grandes institutions internationales.
1 décembre 2013 |

Le liniment, un produit de soin naturel pour bébé

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Face à la multitude de produits pour le change de bébé, dont la composition plus ou moins chimique est parfois la cause de rougeurs et d’irritations, voire d’allergies, le liniment oléo-calcaire apparaît comme une solution avantageuse sur tous les plans.

Toilette et change de bébé

Le liniment est un produit de soin qui respecte parfaitement la peau délicate et fragile des nourrissons et des bébés. Il est traditionnellement utilisé pour le change, en alternative aux eaux nettoyantes et aux laits de toilette. Il permet d’une part de nettoyer l’épiderme en douceur, et d’autre part, de l’hydrater et de le nourrir. Inutile de rincer : le liniment dépose un film protecteur sur la peau, et permet ainsi de prévenir les irritations dues à l’humidité et au frottement de la couche. Pour les peaux très sèches, on peut aussi l’utiliser pour le visage et le corps.

A savoir : le liniment peut aussi être utilisé comme un lait démaquillant.

Une formulation ultra simple, hypoallergénique

L’authentique liniment oléo-calcaire est obtenu à partir de deux ingrédients : de l’huile végétale (huile d’olive pour la recette de base) et de l’eau de chaux, ou solution d’hydroxyde de calcium. Aucun additif (conservateur, parfum, émulsifiant, stabilisant…) n’est utilisé : le risque de réaction allergique est ainsi proche de zéro. Bien sûr, le liniment est formulé sans paraben, sans phénoxyéthanol, sans phtalates, ni autre ingrédient chimique allergisant ou nocif. De nombreux professionnels de la petite enfance (pédiatres, sages-femmes, puéricultrices) le recommandent, en alternative aux autres produits du commerce, souvent responsables d’irritations.

Le liniment fait maison : simple, sain et économique

La simplicité de sa composition fait du liniment un produit facile à préparer soi-même : on mélange 50% d’huile et 50% d’eau de chaux (ou 60% d’huile et 40% d’eau de chaux pour une texture plus onctueuse), on secoue énergiquement pour homogénéiser et on conserve le liniment à température ambiante, dans un flacon opaque. Les deux phases (aqueuse et huileuse) ayant tendance à se séparer, il faut agiter avant chaque utilisation.

En outre, les ingrédients utilisés sont bon marché : le liniment fait maison est ainsi très économique. Ainsi, 1 litre d’eau de chaux coûte environ 6 euros en pharmacie, et un litre d’huile d’olive bio « entrée de gamme » revient à peu près au même prix. Le prix au litre du liniment fait maison est donc de 6 euros, tandis que n’importe quel lait de toilette bio coûte environ 4 fois plus cher.

Le liniment, un produit star des gammes bébé bio

Cependant, la plupart des liniments vendus dans le commerce (souvent, il s’agit de produits certifiés bio) sont plus sophistiqués : l’huile végétale de tournesol remplace souvent l’huile d’olive, de la vitamine E peut être ajoutée comme conservateur naturel, de la glycérine et de la cire d’abeille ou végétale peut être utilisée comme agent de texture, du beurre végétal peut enrichir la composition… On obtient ainsi un parfum plus délicat, une texture plus crémeuse et plus homogène, ou encore une meilleure conservation. De plus en plus de marques bio proposent désormais un liniment dans leur gamme de produits de soin pour bébé : Natessance, Cattier, Melvita, Coslys…

20 octobre 2013 |

Utiliser des noix de lavage

Commentaires fermés sur Utiliser des noix de lavage

Les noix de lavage, c’est quoi ?

Une lessive écologique, économique pour votre linge et un détergeant naturel pour votre lave vaisselle !

Les noix de lavage sont une alternative écologique à votre lessive habituelle. Elles sont utilisées en Inde depuis des siècles comme lessive quotidienne. Cette lessive écologique pousse sur un arbre : le Sapindus mukorossi !

Les noix de lavages contiennent des saponines qui sont des tensioactifs naturels (détergents naturels) et antibactérien. Elles s’utilisent comme une lessive classique. Par exemple, pour le linge couleur d’une machine de 5kg dans une eau douce : placer 4 à 8 demi coquilles dans une petite pochette en coton ou dans une chaussette. Nouer celle-ci et la mettre avec le linge sale dans le tambour de la machine à laver. Lancer le programme de la machine. Les noix peuvent rester jusqu’à la fin du cycle. Lors du rinçage l’eau est froide est souvent renouvelée ; ainsi peu de saponines reste dans le linge (la saponine ne se libère pas avec l’eau froide). Les noix de lavages sont efficaces dès 30°. A 30 ou 40 degrés, les noix de lavage peuvent servir 3 fois. A 60 degrés, les noix de lavage peuvent servir deux fois. A 90 degrés, les noix de lavage servent pour un unique lavage. Lorsqu’elles deviennent toutes molles, c’est que les noix de lavage ont perdues toute leur saponine, vous pouvez les recycler (voir ci-dessous).

Noix de lavage au lave vaisselle

Mettre le sachet dans le panier à couvert, avec 5 ou 6 noix à l’intérieur. Lancer le programme normalement. La température de l’eau du lave vaisselle est souvent plus élevée, les noix de lavage seront donc moins souvent réutilisables (tant qu’elle sont « gluantes », vous pouvez continuer).

Fini le gaspillage…

La noix de lavage est entièrement biodégradable. Après utilisation, vous pouvez même les jeter sur le compost de votre potager. Vous pouvez aussi en effectuant une petite modification de votre installation d’évacuation d’eau, utiliser l’eau de la machine pour l’arrosage de votre jardin. En effet, grâce à l’utilisation des noix de lavage, l’eau de votre machine à laver ne contient plus aucun produit nocif pour l’environnement. De plus, La saponine est une excellente solution pour lutter contre la prolifération des parasites et les pucerons au jardin.

L’odeur des noix de lavage.

L’odeur n’est carrément pas agréable, et peu surprendre la première fois ! Mais rassurez vous : votre linge ne sent rien de particulier et votre vaisselle non plus. Il faut juste prévoir un récipient hermétique pour les stoker entre deux lavages.

14 juin 2013 |
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