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ZAZ, nouvelle ambassadrice de Pierre Rabhi ?

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Hier c’était les Victoires de la musique que j’avais mis en fond sonore pendant que je terminais un travail… J’étais sur le point d’éteindre (Marie Drucker et son empathie condescendante appelant au vote m’insupporte) lorsque la chanteuse ZAZ arrive sur scène…

zaz

ZAZ (photo © Farouk Kébila)

Bien sûr déjà on l’a déjà entendue, mais sa voix sur le fil du rasoir est envoutante et la chanson qu’elle défend est tellement pleine de joie que je laisse un surcis au téléviseur… Une belle prestation en live, des paroles naïves mais enivrantes qui m’invite non pas à aller voter pour elle pour qu’elle emporte le titre, mais à acheter son album en ligne…. Pour faire court, je coupe le son (comme dirait Katerine) de la TV et même l’image. Et puis je remet le son, mais choisi cette fois pour écouter l’album entier de ZAZ, qui est franchement sympa. Mais où est-ce que je vous emmène me demanderez vous, à parler de musique sur ce blog ? Tout simplement vers une petite phrase de ZAZ à la fin de l’émission. Oui j’ai rallumé le télé en fin de soirée pour connaitre les résultats, je me disais que la petite Isabelle méritait bien cette victoire – ce qui fût fait ;-). Et là, outre les remerciements d’usages, ZAZ se met à évoquer Pierre Rabhi : tout le monde ne le connait peut-être pas nous dit-elle, mais j’espère qu’on va faire de grandes choses ensemble ! Ouaahhh ! Alors là, je suis conquis et me décide donc à vous en parler…

Mais qui est Pierre Rabhi ?

Pierre Rabhi

Pierre Rabhi

C’est vrai que ça me semblait tellement évident, je n’en avais jamais parlé sur ce blog, alors que Pierre Rabhi pourrait être considéré un pionnier de l’agriculture biologique !

Pierre Rabhi est un agriculteur français d’origine Algérienne (né en Algérie en 1938), mais aussi un penseur et un écrivain qui défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement accessibles à tous (notamment aux plus démunis) et préservant les ressources naturelles, l’agroécologie.

A la recherche de l’autonomie alimentaire

colibris-lemouvement.orgDepuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd’hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme (Colibris).

La simplicité heureuse

Directes ou voilées, les sollicitations permanentes de notre quotidien vers un « toujours plus », tant dans notre rythme de vie et notre travail, que dans la possession et l’accumulation de biens innovants et séduisants, posent la question des choix individuels et collectifs qui nous engagent au quotidien et sur le long terme, et plus encore celle de nos vraies besoins pour trouver le bonheur.

La simplicité ou la sobriété selon les termes que l’on veut choisir, sont des pistes pour aller vers des choix non conditionnés et une vraie liberté de décision pour sa vie et son bonheur.

Pierre Rabhi parle ainsi de “sobriété heureuse”

Si notre mode de vie n’est pas en adéquation avec nos rêves et nos élans, en notre âme et conscience, pourquoi ne pas s’écarter des sentiers de la société de consommation pour cheminer sur ceux d’un équilibre personnel et résolument plus social ?

Et si la sobriété heureuse était cette réponse tant cherchée aux doutes et à la fatigue de la vie quotidienne ? Et si elle pouvait nous rendre vraiment heureux et nous permettre la vie que nous souhaitons de tout coeur et de tout corps ? Comme le dit si bien le poète Jacques Brel, « et si c’était vrai »… Et si nous essayions ?

Alors, ZAZ nouvelle ambassadrice de Pierre Rabhi ?

Je ne suis pas dans les petits papiers de l’un ou de l’autre, mais je crois fortement qu’une personne comme Isabelle Geffroy (alias ZAZ) porteuse de cette cette simplicité/sobiété mais aussi suivi par un public qui sera (je lui souhaite) de plus en plus nombreux pourra sans aucun doute apporter un grand soutien loin de tous les clichés. Une chanteuse engagée et enjouée comme peut l’être aussi Tryo à sa manière.

Je suis curieux de savoir ce qu’elle a prévu de faire exactement… Quelqu’un en sait-il plus ? Isabelle, si tu m’entends, appelle moi pour qu’on en discute 😉

En savoir plus sur Pierre Rabhi :

Bonus : une version sobre de “Je veux” loin des strass des Victoires de la musique

 

2 mars 2011 |

Je relocalise

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Vous vous demandez surement de quoi on va parler ici, et bien c’est tout le thème de cette sympathique campagne qui vient d’être lancée à l’initiative de l’association Produit en Bretagne

Je relocalise, c’est quoi ?

manger localLa campagne étant lancé sur un ton humoristique, on pourra s’égarer sur quelques jeux de mots : Je relocalise c’est peindre un local une deuxième fois… ou trouver son enfin chemin… Enfin bref,  il s’agit ici de relocaliser ses achats en région (et ce qui est valable en Bretagne l’est pour toutes les autres régions de France 😉

Mais le point fort, c’est que l’association a créé son label/logo (avec des garanties associées) pour reconnaitre les produits effectivement produits en Bretagne, et là, ça simplifie beaucoup les choses ! Tous les types de produits et même les services sont concernés : des festivals, des livres et bien entendu tous les produits alimentaires.

Une campagne pour la consommation responsable

En effet, la relocalisation de ses achats permet d’économiser du Co2 en limitant les transports, les marchandises parcourent moins de kilomètres, cela permet de créer de nouveaux emplois dans sa région  avec des entreprises membres de l’association qui s’engagent pour les conditions de leurs salariés, mais aussi en faveur de l’environnement !

La démarche est plutôt sympa et doit faire son buzz sur la toile puisqu’elle est relayé avec un petit jeu en ligne sur le site de la campagne (www.jerelocalise.com) ou chacun peut créer sa petite affiche ou voter pour celle qu’il (ou elle) préfère.

Une vidéo explique le concept du “consommer local” vu par nos amis bretons, ça vaut le coup d’oeil !

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Même si cette action ne règlera pas tous les problèmes lié à la consommation (ou sur-consommation), cette initiative reste remarquable par le sens qu’elle porte. Alors buzzons !

On en parle aussi sur  locavores spirit membre des éco-informateurs : locavorespirit.wordpress.com/2011/02/15/les-bretons-pour-la-relocalisation

18 février 2011 |


Vous rêvez de vous installer à la campagne ?

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Vous rêvez de vous installer à la campagne ?

Alors vous faites sans doute partie des 8 millions de personnes vivant dans des agglomérations de plus de 100?000?habitants qui aspirent à vivre à la campagne. 3 millions d’entre elles ont l’intention de le faire dans les cinq ans à venir. Les deux tiers ont moins de 50 ans et sont cadres ou employés du tertiaire. Tel est le résultat d’une étude du Centre national d’aménagement des structures et exploitations agricoles mené en 2008.

Comment gagner sa vie a la campagneCette étude a donné des idées à Christine Delbove, journaliste de profession qui a une très bonne expérience du monde agricole (vivant elle même à la campagne), s’est longtemps intéressée aux activités diversifiées en agriculture et a réalisé de nombreuses recherches sur le sujet. Elle a, d’autre part, dirigé un centre équestre pendant plus de 18 ans. Fort de cette expérience, elle a décider de la partager en écrivant un guide pratique : “Comment gagner sa vie à la campagne

Comment gagner sa vie à la campagne : le guide pratique

Que vous viviez déjà à la campagne ou que vous rêviez de vous y installer, ce guide vous donnera toutes les clés pour développer votre activité : réglementation, montages financiers, aides, formations, commercialisation, adresses, témoignages.C’est également une véritable mine d’informations et d‘idées pour changer de vie. Ce Guide pratique s’adresse à ceux qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie sur une exploitation agricole existante sans pouvoir s’agrandir et à ceux qui veulent s’installer à la campagne et créer leur propre entreprise.

Comment gagner sa vie a la campagne

Comment gagner sa vie a la campagne

Contenant de nombreux témoignages, cet ouvrage aborde la réglementation, les montages financiers, les aides, les formations, la commercialisation et donne aussi de nombreuses pistes pour augmenter ses revenus : gîtes ruraux, fermes auberges, élevages (chevaux, poneys, chiens, porcs, escargots, etc.), ou produits fermiers (miel, lait de jument, fromages, fruits, mohair, etc.)

Editions Grimal – 192 pages – 22 euros :

Acheter en ligne le guide pratique “Comment gagner sa vie à la campagne

12 février 2011 |

Tout sauf les pesticides écolo

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En l’état actuel des avancés de la science, il parait bien difficile de parler de pesticides écologiques, sorte de produit miracle qui permettrai d’éradiquer tous les problèmes liés à l’agriculture.

Pourtant, on assiste à un changement de discours de la part des fabricants de produits agrochimiques. Comme nous avons eu l’époque où un balayeur s’est vu revalorisé en “technicien de surface” (grâce leur soit rendu pour nous permettre de circuler dans un environnement plus sain !), nous avons aujourd’hui les pesticides qui deviennent des “produits de protection des plantes” ou  “produits phytopharmaceutiques”. Si ce dernier terme existait depuis lontemps (il y est même associé dans la définition de mot pesticide sur wikipédia), Il était jusqu’alors peu usité. Il sera préférable d’ailleurs de l’oublier ces prochains temps eu égard aux derniers scandales de l’industrie pharmaceutique .

Les OGM se voient attribués le jolie sobriquet de “biotechnologies végétales

Vague verte et prise de conscience des consommateurs des effets nocifs de ces substances chimiques oblige, le Greenwashing montre le bout de son nez dans cet univers.

Rappelons ce qu’est le Greenwashing que l’on a francisé en “écoblanchiment” :

L’écoblanchiment, éco-blanchiment ou blanchiment écologique est un procédé de marketing utilisé par une organisation (entreprise, gouvernement, etc) dans le but de donner à l’opinion publique une image écologique responsable, alors que plus d’argent a été investi en publicité « verte » (la couleur verte symbolisant ici l’écologie) que pour de réelles actions en faveur de l’environnement. (source wikipedia)

Les fabricants de pesticides tentent de se racheter une conduite tout en finesse…

Le cas Bayer CropScience

Bayer CropScience créé l’année dernière son laboratoire de « santé des plantes ». Derrière ce nom chargé d’altruisme se cache en fait un laboratoire de séquençage d’ADN, où la biologie moléculaire règne en maître, avec pour objectif de créer des plantes génétiquement modifiées pour tester de nouveaux pesticides « alternatifs ». Pas moins de 10 millions d’€ investi pour la deuxième révolution verte

pub basf biodiversite abbeilles

"Plus de 1 000 hectares de couverts apicoles semés en France. BASF Agro favorise les couverts apicoles pour nourrir les abeilles et renforcer les défenses immunitaires des populations d'insectes pollinisateurs indispensables à la biodiversité."

Le cas BASF

La firme BASF a quant à elle créé un soutien au réseau biodiversité pour les abeilles .

Claire Deschenaux, directrice de la communication du groupe, avoue que « cette campagne peut être assimilée à de la communication verte.», en précisant que la firme « n’assimile pas ses produits à ces actions. »

Un moyen de faire avaler la pillule du Regent TS, un insecticide commercialisé par la même firme, qui a été interdit à la vente en France depuis 2004 ? Sans doute puisque sa substance active, le fipronil, était à l’origine de la surmortalité des abeilles dans les ruchers.

Si BASF peut se vanter de son diffuseur à accrocher dans la vigne qui délivre de la phéromone afin de lutter contre la reproduction sexuelle d’un papillon qui ravage les cultures (le RAK). Les avancées écologiques de l’agrochimie ne vont guère plus loin…

De nombreux nouveau produits devrait voir le jour cette année, mais toujours rien de compatible avec l’agriculture biologique

Le cas Monsanto

monsanto roundup condamnéOn peut également rappeler que la société  Monsanto a été condamné, le 6 octobre 2009, par la cour de cassation pour publicité mensongère.

Le Round Up, produit phare de Monsanto, est le désherbant grand public le plus vendu au monde !

La publicité présentait l’herbicide Roundup, à base de glyphosate, comme « étant biodégradable » et laissant le « sol propre ».

La condamnation portait donc sur « une présentation (sur l’emballage du produit) qui élude le danger potentiel du produit par l’utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur ».

On peut encore lire aujourd’hui sur le site de Monsanto que les produits de la gamme Roundup « conjuguent un spectre d’efficacité inégalé avec un profil toxicologique et environnemental très sûr ».

Une nouvelle formulation du Roundup est prévue cet automne (2011)…

Les pesticides en cause pour la santé humaine

Les pesticides sont suspectés d’avoir des conséquences directes sur la santé humaine. Des études épidémiologiques de la Mutualité sociale agricole, ont démontré que le risque d’être atteint par une maladie de Parkinson est multiplié par 1,9 pour les agriculteurs et les personnes exposées aux pesticides.

D’après Béatrice Fervers, cancérologue et directrice de l’unité « cancer environnement » au centre Léon-Bérard, l’exposition à des pesticides pourrait induire trois types de pathologies :

  • « celles dues aux effets perturbateurs endocriniens des pesticides, avec des problèmes de fertilité et des malformations génitales ;
  • des problèmes neurotoxiques, c’est-à-dire des maladies neurologiques comme Parkinson ;

et enfin des effets cancérigènes, avec une recrudescence de certains types de cancers dont des hémopathies malignes, des cancers de la prostate et des cancers du sein. »

Inspiré de l’article de Rue 89 : Des pesticides écolos ? La com’ verte de l’industrie agrochimique

Des vrai pesticides écolo, ça existe ?

Si les grandes firmes mise sur la chimie et les manipulations génétiques, des paysans plus proches de la terre cherchent ailleurs avec l’aide de scientifiques, en direction des ressources naturelles. C’est le cas au Vietnam où des paysans du centre du pays utilisent un cocktail efficace d’ail, de piment et de gingembre.

“Ce n’est pas nous qui avons inventé cet insecticide, explique Cao Thanh, un des paysans participant au projet, mais Pr Lê Dinh Huong, de l’université d’agriculture et de sylviculture de Huê, et des cadres du projet de la Jica [Japan International Cooperation Agency, l’Agence japonaise de coopération internationale]. Ils sont venus nous donner une formation et nous guider. Ils avaient vu que, pour travailler la terre, cultiver nos champs, soigner nos cultures, nous étions obligés de nous servir de beaucoup de produits chimiques nocifs pour combattre les parasites. Maintenant, on sait comment fabriquer des engrais et des pesticides à partir de fruits et légumes naturels, à la fois non polluants pour l’environnement et non toxiques pour les consommateurs. C’est vraiment formidable.”

Un article du Courrier International nous raconte cette histoire.

Conclusion…

pesticides non merci

www.pesticides-non-merci.com

Le titre de l’article annonce la couleur… Pour l’instant les industriels et fabricants de produits phytosanitaires sont plus enclin à redorer leur image qu’à nous concocter des solutions efficaces, même si nous ne doutons pas qu’ils y travaillent. L’espoir viendra-t-il des produits naturels qui nous entourent ?

Pour en savoir + sur les pesticide, rendez vous à cette adresse : www.pesticides-non-merci.com

Tout sauf…

Cet article a été rédigé sur une idée commune de quelques camarades blogueurs, avec qui nous avons décidé de publier un sujet, chacun dans son univers de prédilection. Le thème est simple et commence pour tous par “Tous sauf…”

Retrouvez leurs articles ci dessous :

31 janvier 2011 |

Y’a pas de meuh, il faut manger moins de viande pour sauver la planète !

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Les chercheurs cherchent et trouvent ! Certains planchent depuis 2006 sur les futurs possibles des agricultures et alimentations du monde en 2050. Ils cherchent à déceler les questions fondamentales auxquelles la recherche agronomique sera confrontée afin de fournir au Cirad et à l’Inra les moyens d’anticiper et de préparer l’avenir en termes de dispositif et d’orientation de la recherche publique, comme en termes de positionnement stratégique au niveau international.

vacheSelon le rapport présenté hier mercredi 12 janvier 2011, les chercheurs concluent que les pays riches devront consommer moins de viande et faire un effort considérable sur le gaspillage pour nourrir neuf milliards d’individus en 2050, tout en préservant les ressources de la planète.

Comment nourrir les 9 milliards d’individus que comptera la Terre en 2050 ?

La subsistance alimentaire des êtres humains à l’horizon 2050 : tel est l’intitulé du rapport “Agrimonde“. Deux scénarios ont été envisagés :

  • le bien-être immédiat
  • le développement durable.

Les chercheurs ont estimé une moyenne une moyenne de 3 000 kilocalories consommés quotidiennement par chaque individu dans le monde avec un écart type énorme en les pays du Nord et ceux du Sud (2300 kcal pour un Africain subsaharien et 4500 kcal pour un Américain). L’objectif est de répartir plus équitablement cette consommation ce qui impliquerait pour les pays du Nord de re?duire la disponibilite? en calories de 25 %.

Une vraie rupture est donc nécessaire et toute le chai?ne de production et de consommation est concernée !

Stop au gaspillage

Le gaspillage, notamment celui cause? par les aliments jete?s après la date de consommation optimale, peut représenter jusqu’à 30% dans les pays riche.

Des politiques de sante? publique “plus ambitieuses”

Le rapport suggère des mesures fortes pour lutter contre la suralimentation et les maladies associe?es.En 2003, 1,3 milliard d’adultes dans le monde e?taient en surpoids, dont 400 millions d’obe?ses.

Pour ne pas rester sur votre faim : Mangez différemment, mangez moins de viande

La production de ruminants a augmente? de 40 % entre 1970 et 1995.

“De?s que le re?gime alimentaire est caracte?rise? par une forte part de calories animales, la pression sur les ressources naturelles est beaucoup plus importante”, rappelle une des chercheuses auteur du rapport. Pour l’eau par exemple, le rapport souligne que, quand 100 litres d’eau sont ne?cessaires pour produire un kilo de pommes de terre, la quantite? s’e?le?ve a? 13 000 litres pour un kilo de viande de bœuf.

Donc plus de fruits et légumes ne nuira pas ! (passez aux paniers bio en circuits courts 😉

Une lueur d’espoir sans trop d’effort

Une partie des efforts pourrait e?tre faite sans s’en rendre compte. En 2050, les plus de 60 ans repre?senteront 20 % de la population, contre 10 % aujourd’hui. “Les besoins caloriques de ces personnes e?tant moindres, le vieillissement de la population mondiale pourrait aussi contribuer a? rendre plausible la diminution des consommations alimentaires moyennes dans les pays riches”, e?crit le rapport.

Merci aux éco-informateurs qui veillent sur l’actu et qui aussi ont relayé l’info :

A lire aussi sur le Blog d’Aboneobio, sur Wiki2d,

13 janvier 2011 |

Le gouvernement fait-il les poches des paysans bio ?

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Les paysans avancent, le gouvernement recule, comment veux-tu, comment veux-tu  ?

Et pourtant… les paysans bio ont reçu leur compte à la fin de l’année ! Une vulgarité à peine masquée pour attribuer un CARTON ROUGE à une mesure qui est passée inaperçue ! Noël et les fêtes de fin d’année auront été une occasion rêvée pour faire passer un amendement prévoyant une réduction de 50% du crédit d’impôt aux agriculteurs convertis au bio.

Désormais, ce crédit d’impôt ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là ! Il faut savoir que ce crédit d’impôt constitue pourtant l’unique dispositif d’aide pour les petites exploitations biologiques.

credit impot agriculture bio

Une décision en parfaite contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement :

La loi Grenelle prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020.”

Avec un peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio en 2010 selon les derniers chiffres, la France reste la lanterne rouge de l’agriculture bio européenne.

“Je ne convertis plus rien au bio”

Le quotidien Libération a publié cette semaine le témoignage d’un agriculteur en conversion bio qui a décidé de ne plus rien convertir…

«Je ne convertis plus rien en bio» ! Pour cet agriculteur francilien, l’avenir de son exploitation est en suspens ! Depuis deux ans, il a fait passer 50 de ses 238 hectares, situés sur le plateau de Saclay en Essonne, en agriculture biologique. Et comptait convertir la totalité de ses terres. «Mais on ne peut pas piloter à vue, sans savoir quelles aides on recevra l’année prochaine… Pour l’instant, je ne convertis rien de plus en bio.»

Si cet agriculteur n’a guère de souci à se faire (l’essentiel de ses aides finacières viennent des aides aux surfaces), il fait remarquer à juste titre que l’instabilité des décisions gouvernementales posent problème.

Un véritable recul qui risque de faire hésiter les agriculteurs qui se posent encore la question de la conversion ou qui étaient sur le point de se convertir au bio.

Les associations se révoltent

Des associations telles que  la Confédération paysanneNature et progrès et la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FANB), s’indignent également envers ce qu’elles estiment être «une mesure drastique à l’échelle des fermes» contre un «crédit d’impôt qui avait comme principal mérite de remettre un peu de justice dans l’attribution des aides, notamment parce qu’il ciblait surtout les petites structures qui n’en percevaient pas ou très peu.»

Pour la Fnab, quinze exploitations agricoles se convertissent au bio chaque jour en France. Une dynamique qui pourrait être divisée par deux avec ce nouvel amendement !

Le gouvernement persiste et signe

Si la mesure est passée inaperçu, la grogne des associations s’est bien fait sentir, et le gouvernement a tenu à réaffirmer ses engagements pour l’agriculture biologique via un communiqué commun des ministères de l’Écologie et de l’Agriculture daté du 5 janvier 2011. Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet veulent rassurer en rappelant que les aides européennes et de l’État permettront d’”accompagner” la production biologique française. Ils ont souligné que la France bénéficiera d’une augmentation de 18% des aides de la PAC (Politique agricole commune) qui s’élèveront à 84 millions d’euros (conversion et maintien) en 2011 contre 71 millions en 2010.

L’agriculture biologique : une solution durable

Rappelons que l’agriculture biologique est une pratique moderne, propre, durable :

  • bénéfique pour notre environnement,
  • bénéfique pour notre santé
  • bénéfique pour la création d’emplois non délocalisables.

Casser une dynamique de développement encore fragile va inévitablement freiner la montée en puissance d’une chaîne vertueuse, capable de répondre aux défis actuels…

La demande de produits bio augmente, mais sans producteur, que faire ?

Les français veulent plus de produits bio et on est en droit de se demander ce qu’il va rester au marché Bio français pour s’approvisionner ? L’importation (la France importe déjà 40 % des produits bio consommés) ? Est-ce vraiment une solution souhaitable et pérenne ? En aucun cas !

Ne serait-il pas plus cohérent d’encourager la production biologique locale ?

Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) demandent vivement à ce que le Ministère de l’économie revoit sa copie, en accord avec les annonces du Grenelle !

Nous aussi !

mon panier bio et les eco-informateurs

Retrouvez cet article sur :

Ils en ont aussi parlé :

6 janvier 2011 |

2011 avec mon panier bio !

Commentaires fermés sur 2011 avec mon panier bio !

Fini 2010 et ses couleurs de crise, vive 2011 sous le signe de l’optimisme ! En tous cas, c’est bien ce que l’on vous souhaite pour cette nouvelle année.

Les fêtes se sont bien déroulées, nous avons sans doute tous fait quelques excès et quelques entorses à nos valeurs notamment en ce qui concerne une alimentation saine, locale et bio… Rassurez-vous, il n’est pas trop tard pour se remettre à jour et prendre à nouveau un bon départ de pour 2011. De plus, le retour à une alimentation équilibrée est souvent une nécessité que notre corps réclame après une période d’abondance… Excellente raison pour avoir recours aux paniers bio !

Pourquoi passer aux paniers bio / fermiers hebdomadaire ?

Les distributeurs de paniers alimentaires issus de l’agriculture biologique et/ou locale vous proposent chaque semaine un assortiment de fruits et légumes (voire viandes, poissons et produits complémentaires d’épicerie… dans certains cas). Selon les distributeurs, vous pourrez choisir vous même le contenu de votre panier ou bien avoir la surprise de découvrir chaque semaine de nouveaux fruits et légumes que vous ne connaissez peut-être pas encore. Pas de panique, avec Internet, il est facile de trouver une recette de cuisine originale pour accommoder ces nouveaux venus.

Le principe de la distribution de paniers bio repose sur les circuits courts, c’est à dire que l’on se passe de multiples intermédiaires, de temps de stockage et de transports inutiles et polluants : ainsi, les distributeurs de paniers bio se fournissent directement auprès des producteurs chaque semaine garantissant une fraicheur sans égale ! S’abonner à une solution de panier bio, c’est s’assurer des repas équilibrés pour toute la famille pendant une semaine. Les modes de distribution et d’adhésion peuvent varier selon les distributeurs :

  • Les AMAP sont des groupements de consommateurs organisés en association et répondant à la charte des AMAP. Le système des AMAP demande de payer à l’avance la production de la saison sans garantie en cas de mauvaise récolte… C’est une souscription solidaire avec les paysans qui sont assurés de percevoir un revenu quoiqu’il arrive. Le retrait des paniers est effectué dans un local loué ou mis à disposition par la commune. Chacun se doit de participer à l’organisation de la distribution (cela varie en fonction de la taille de l’AMAP). Le contenu des paniers est imposé par la production du moment, mais rien n’empêche de s’arranger avec d’autres amapiens pour effectuer des échanges…
  • Les distributeurs privés ont quant à eux suivi le modèle des AMAP en conservant généralement une certaine liberté (pas d’engagement) et en proposant un choix plus large (ils travaillent avec plusieurs producteurs). La distribution des paniers s’organise la plupart du temps via des points relais (boutiques et commerces de proximité dans votre ville) dans lesquels vous pouvez venir récupérer votre panier bio le jour convenu. Dans certains cas, la distribution peut être effectuée à domicile ou sur son lieu de travail (pensez à grouper vos paniers avec des voisins, des collègues ou des amis…). Si vous trouvez un distributeur de paniers de fruits et légumes appartenant au réseau cocagne, sachez qu’il emploi des personnes en difficulté et en phase de réinsertion sociale (Les jardins de cocagne favorisent, par le travail de la terre et le maraîchage, le réapprentissage d’une activité de production et facilitent l’accès au marché de l’emploi). Votre geste sera également solidaire !

Pour savoir où trouver un distributeur de panier bio / fermiers à coté de chez vous, consultez notre annuaire des paniers bio en France ou l’annuaire des paniers bio en Belgique ! Vous pourrez trouver le distributeur qui vous convient…

2011 avec mon-panier-bio.com

2 janvier 2011 |

Les idées cadeaux bio écolo de la Green Team !

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La Green Team, est une petite équipe de blogueurs rassemblée autours de valeurs communes comme le développement durable, l’écologie, le bio…

Tout ce petit monde s’est rassemblé pour vous proposer des idées cadeaux écologiques pour Noël !

Voici la liste des participants qui vous proposent chacun 5 idées cadeaux :

Les 5 idées cadeaux écolos de Mon Panier bio…

Offrir le guide du locavore

Idée cadeau écolo n°1 : offrez le Guide du Locavore !

Envie de manger local de saison, et durable, le  Guide du Locavore est fait pour vous ! Suivez l’apprentissage de Anne-Sophie Novel dans son expérience de locavore. Faites découvrir autour de vous cette tendance à la consommation responsable. Ce petit guide pratique pertmettra à ses lecteurs de savoir comment déterminer sa zone d’approvisionnement, scruter l’étiquetage des produits, se réapproprier les saisons, connaitre les labels, retrouver le plaisir de cuisiner…

Pour acheter en ligne le Guide du locavore, c’est par ici

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mouliboxIdée cadeau écolo n°2 : offrez des animaux de compagnies atypiques…

Passez au lombricompostage format mini. Recycler un tant soit peu est toujours bien ! La MOULIBOX est un outil pédagogique destiné à tous permettant d’apprendre le merveilleux processus du recyclage des déchets organiques par les lombrics: LE LOMBRICOMPOSTAGE. Elle permet de recycler de petites quantités de déchets organiques ménagers (environ 10 kilos par an), et de produire ainsi du LOMBICOMPOST, idéale pour vos plantes.
Elle contient environ 150 vers de terre de chez MOULINOT (les vers qu’il vous faut !!!) dans leur litière (terreau: amendement organique NFU44-051 100% naturel utilisable en agriculture biologique). Le Mode d’emploi papier est entièrement recyclable par la Moulibox, la conception est la fabrication sont 100% Made in France

35 euros

Pour acheter la moulibox qu’il vous faut, RDV ici
set de table bio

Idée cadeau écolo n°3 : Offrez du linge de table bio  !

Le pack “Bar Moderne” pour 4 personnes :  100 % coton bio, couleurs oko-tex (sans produits chimiques nocifs), fabrication française

  • 4 serviettes unies : 45 x 35 cm
  • 4 sets de table : 45 x 35 cm
  • 1 chemin de table : 150 x 50 cm
  • 1 nappe : 230 x 170 cm
  • 1 tablier :   80 x 75 cm

Un style moderne, épuré et fonctionnel et une coupe géométrique

245 euros chez Neomasland
tshirt retour vert le-futur laspid

Idée cadeau écolo n°4 : Un polo en coton bio pour monsieur

Polo très tendance.

Coupe près du corps, boutonné devant, manches courtes. Jersey léger en 100% coton bio.

Création | Visuel original, sur le retour des transports verts, créé par Laspid

En vente chez Laspid pour 35 euros

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panier bio fermiersIdée cadeau écolo n°5 : Un abonnement aux paniers bio !

L’essayer c’est l’adopter ! Offrez un abonnement en AMAP ou via les sociétés de distribution en Circuits courts ! Pour faire votre choix, rien de plus simple, RDV sur cette page pour connaitre la liste des distributeurs de votre département (France) ou cette page pour nos lecteurs Belges.

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Pour encore plus d’idées cadeaux écolos et bio, visitez shopecolo.fr

10 décembre 2010 |

R2B2 : le robot ménager du futur

Commentaires fermés sur R2B2 : le robot ménager du futur

Un robot ménager écolo qui n’utilise pas d’électricité… Un concept de propulsion alternatif, plus vieux que mon vélo ! Le bonheur pour préparer les légumes de son panier bio ?

Son nom aux consonances de science fiction, R2B2, est tout simplement l’outil de cuisine du futur. R2B2 est juste alimenté par une pédale ! Il fallait y penser, mais surtout le faire, et c’est bien ce qu’à imaginé et conçu le jeune designer allemand Christoph Thetard. Initialement conçu pour son projet de dernière année à l’école de design du Bauhaus de Weimar, le projet visait à examiner la quantité d’électricité utilisée pour les appareils électroménagers communs.

R2B2 le robot écolo

R2B2 le robot de cuisine écolo

L’approche de Christoph Thetard a été radicale : pas question de construire un pseudo appareil qui consommerait moins ! Il a pris le parti de complètement repenser la manière de fonctionner de ces appareils. Objectif : 100% énergie verte, zéro électricité

Pédaler pour produire l’énergie mécanique est l’idée simple et génial qui va permettre de faire tourner un moulin à café, un mixeur et un robot culinaire. Malgré sa conception simple, la R2B2 peut fournir jusqu’à 350 watts de puissance  prendant 1,5 minutes.

Encore à l’état de concept, Christoph Thetard espère transformer l’idée en un produit commercial dans un proche avenir.

R2B2

Sou l’appelation R2B2, il ya trois appareils de cuisine différents, qui sont alimentés par la rotation d’un volant actionné avec la force de vos petits muscles (Mesdames, vous êtes invitées à faire pédaler Monsieur… ou l’inverse, ne soyons sectaire !). Des études sont en cours pour optimiser la durée de vie de ce type d’appareils, de nouvelles fonctionnalité, la facilité de nettoyage…

Avec la pédale, il est possible d’alimenter la machine à 400 tours / minute.

R2B2

Cela donne 350W d’énergie pour la durée d’environ une minute. C’est suffisant pour la plupart des travaux quotidiens dans la cuisine.

R2B2

A l’avant, vous trouverez un interrupteur. Là, vous pouvez décider pour différentes tâches à faire faire à votre R2B2…

Alors, prêt(e)s pour ce type d’appareil ou vous attendez la version “juste pour hacher le persil” ?

Plus d’info sur http://www.christoph-thetard.de/christoph-thetard.de/R2B2-engl.html (en anglais)

3 décembre 2010 |

Faites pousser une ferme !

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Terre de liens est un mouvement associatif né en 2003. Il permet à des citoyens et des paysans de se mobiliser ensemble autour d’un projet commun.  S’appuyant notamment sur l’investissement solidaire et le don, ils interviennent directement sur le terrain pour soutenir l’installation et le maintien d’activités agricoles responsables…

  • Préserver les fermes, restaurer les terres agricoles et les paysages
  • Favoriser la création d’activités rurales diversifiées (agricoles, culturelles, artisanales ou forestières)
  • Accompagner, soutenir et installer des paysans pour dynamiser l’économie en milieu rural
  • Encourager le développement d’une agriculture biologique, biodynamique et paysanne

La campagne 2010-2011 “faites pousser une ferme” avec Terre de liens

campagne Terre de liens

campagne Terre de liens

Agir concrètement pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique et paysanne, voilà ce que propose la campagne lancée ce 24 novembre 2010 par l’association Terre de Liens mobilisée partout en France. Au cours des 10 prochains mois, cet appel citoyen entend convaincre le public de «faire pousser» des projets de fermes à travers l’Hexagone.

Comprendre pour agir

Les pressions que subissent les terres agricoles en font aujourd’hui une denrée rare… et financièrement inaccessible aux jeunes agriculteurs.Un bilan inquiétant qu’il faut connaître.

Convoitées, surexploitées et exposées à la spéculation immobilière, les terres agricoles, socle de notre alimentation et de nos paysages, se font de plus en plus rares dans l’Hexagone. Le résultat ?

  • Des surfaces considérables de terres fertiles qui disparaissent sous la pression de l’urbanisation.
  • Des sols épuisés par des pratiques agricoles intensives qui contaminent aussi les ressources en eau.
  • Une terre qui se transforme en marchandise spéculative et devient inaccessible aux jeunes agriculteurs.
  • Des campagnes qui se vident et des agriculteurs qui ne parviennent plus à transmettre ni leurs fermes ni leur savoir.

Le saviez-vous ?

  • 200 fermes disparaissent chaque semaine en France, notamment au profit d’exploitations de plus en plus grandes.
  • 1300 hectares d’espaces agricoles et naturels sont couverts de béton et de bitume chaque semaine : l’équivalent de la superficie de Paris disparaît tous les 2 mois !
  • Les prix de la terre ont bondi de presque 40% en dix ans, obligeant les agriculteurs à s’endetter à vie pour acheter leurs parcelles
  • A peine 2,46 % des surfaces agricoles sont cultivées en mode biologique en 2010, alors que la France s’est engagée pour 20 % de terres en bio en 2020 (Grenelle de l’environnement).
  • Près de 40 % des produits bio sont importés, l’agriculture française n’étant pas capable de répondre à la de- mande très fortement croissante des consommateurs.

Une idée simple : installer des paysans

Quoi de plus concret qu’installer des agriculteurs pour enrayer la disparition des fermes ? Apres la réussite des premieres installations soutenues par Terre de Liens, le mouvement constate avec optimisme que la mobilisation du plus grand nombre peut changer la situation et l’avenir de notre agriculture.

Des citoyens installent des paysans

C’est en s’appuyant sur une forte mobilisation citoyenne et sur ses outils de finance solidaire que terre de liens peut acquérir des terres, assurer leur préservation et leur utilisation responsable.

shema chaine citoyenne

shema chaine citoyenne

1 projet, 3 piliers

Pour mettre en ouvre son projet, Terre de Liens mobilise trois piliers complémentaires :

  • Un outil d’épargne solidaire, la Fonciere, qui permet aux citoyens d’en devenir actionnaires a partir de 100 euros. Le capital accumulé permet d’acheter des terres agricoles pour y installer les candidats.
  • Un fonds, qui reçoit des legs et des dons de tous publics, mais aussi des terres agricoles offertes par des agriculteurs souhaitant qu’elles restent affectées a un usage responsable a long terme.
  • Des associations (nationale et régionales), dont le travail de sensibilisation, d’éducation populaire et de mobilisation permet au projet de rester ancré dans une dynamique citoyenne.

La Fonciere et le Fonds Terre de liens sont des outils de finance éthique. En collectant des investissements et des dons, ils permettent a Terre de Liens :

  • d’acquérir des terres agricoles.
  • d’en assurer la préservation a long terme et un usage responsable.
  • de mettre ces terres en location a des agriculteurs, pour une production biologique ou paysanne.

Le Bail Rural Environnemental

Le respect de l’environnement est l’un des critères de sélection des projets. Lors de la mise en place d’une activité, Terre de Liens signe avec le porteur de projet un bail rural environnemental qui l’engage à respecter un certain nombre de règles environnementales décidées d’un commun accord avec le locataire.

Dans la grande majorité des lieux que possède Terre de Liens, le bail environnemental inclut la pratique de l’agriculture biologique

D’autres formes d’accompagnement

Quand Terre de Liens ne peut mettre à disposition des terres en location faute de lieux disponibles, cela n’empeche pas d’apporter un soutien à l’installation. Il est alors possible de se tourner vers d’autres solutions d’accès à la terre : soutien aux agriculteurs pour la constitution d’un Groupement Foncier Agricole (GFA) ou d’une Société Civile Immobilière (SCI) qui permettent tous deux l’acquisition de terres par un collectif solidaire.

Pour quels résultats ?

Dans les trois dernières années, les appels lancés par Terre de Liens ont trouvé un écho inattendu au sein de la société française, permettant dans la foulée d’installer des dizaines d’agriculteurs et de préserver des centaines d’hectares de terres.

Passez à l’action en soutenant la campagne de Terre de liens

Dans votre région aussi des fermes disparaissent tous les jours. Et pourtant, au même moment, de nombreux agriculteurs recherchent avec difficulté des terres pour s’implanter et proposer des productions agricoles biologiques ou paysannes.

29 novembre 2010 |
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