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Courts-circuits en Seine : Première rencontre des circuits alimentaires de proximité

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Circuits courts en seine tract 2011

Une rencontre conviviale pour échanger et en apprendre d’avantage sur les circuits courts alimentaires, voilà le thème annoncé pour la manifestation  Courts-Circuits en Seine. Je vous propose de découvrir ce qu’il va s’y passer…Bien sûr tout le monde peut s’y rendre !

Des rencontres

C’est dans le cadre de la quatrième édition du Printemps pour une économie équitable, que l’association Consom’Solidaire a décidé d’organiser la première édition des «Rencontres des circuits alimentaires de proximité », le dimanche 19 juin 2011, de 9 h 30 à 22 h, sur la péniche Alternat, amarrée au port de Tolbiac dans le 13e arrondissement de Paris.

Producteurs en agriculture biologique, structures associatives et coopératives, amaps parisiennes, jardinier(ère)s et alter-consommateur(rice)s, grand public, sont invités à se rencontrer au cours de ces rencontres agriculturelles, afin d’échanger sur les enjeux actuels des circuits courts alimentaires.

Ces rencontres interpellent l’avenir agricole, ici et là-bas, et la souveraineté ali- mentaire à mettre en place dans un contexte de crise économique et alimentaire. La problématique territoriale et les menaces qui pèsent chaque jour un peu plus sur notre économie agricole, environnementale et alimentaire seront évoquées.

Des débats

La souveraineté alimentaire à l’échelle régionale, les pédagogies de l’alimentation urbaine, l’économie sociale et solidaire des circuits alimentaires de proximité et la diversité des réseaux de distribution alimentaire alternatifs, sont les thématiques qui seront abordées dans le cadre de plénières et de tables rondes publiques.

Des tables de presse et de présentation des différents partenaires associatifs – Action Consommation, la Confédération paysanne, Minga, Nature & Progrès, les Amis de la Conf’… – permettront de se documenter sur ces sujets.

Une journée festive

Un pique-nique paysan accompagné de dégustations de produits issus de l’agriculture biologique, des animations musicales aux accents de folk, de percussions et d’hip-hop acoustique viendront agrémenter cette journée festive sur les bords de Seine du 13e arrondissement de Paris.

La Fondation pour une Terre humaine, la Mairie du 13e arrondissement et l’association La Nef, soutiennent cette première édition des « Courts-circuits en Seine », ouverte à toutes et à tous le dimanche 19 juin 2011 !

Programme des rencontre des circuits alimentaires de proximité

Producteurs en agriculture biologique, structures associatives et coopératives, jardiniers, alterconsommateurs grand public, seront réunis à l’occasion de ces premières rencontres agriculturelles.

  • 9h30 : Petit-déjeuner d’accueil 10h : Introduction « Enjeux des circuits alimentaires dans une société en crise »
  • 10h45 : Tables rondes
    1 – « Trois jours de réserve alimentaire en Ile-de-France : comment construire une autonomie à l’échelle de la région? »
    2 – « Quelle(s) pédagogie(s) de l’alimentation en milieu urbain? » 12h15 : Pique-nique paysan en musique
  • 14h : Projection-débat « Du local au global, quelle souveraineté alimentaire? » Les Bobines Paysannes présentent « Je mange donc je suis » (de Vincent Bruno), « Du riz et des hommes » (de Yann Verbeke)
  • 16h : Goûter partagé musical
  • 16h30 : Tables rondes
    3 – « Travailleuses, travailleurs de la terre… tous ensemble vers une économie sociale et solidaire? »
    4 – « La diversité des circuits-courts alimentaires favorise-t-elle le développement d’un réseau de distribution alternatif? »
  • 18h : Synthèse des Rencontres et apéritif agriculturel
  • 20h : Concert de soutien

Au cours de la journée : dégustation de vins bio, de cidres et bières artisanales

Les intervenants : INTERVENANTS : Christian Boisgontier (Confédération Paysanne), Michel Besson et Samuel Bonneau (Minga), Thierry Hanon (Val Bio Centre), Véronique Gallais (Action Consommation), Nature et Progrès, Scop Bio Référencement Collectivités, Alterconsos, Re- localisons, Miramap et Amaps parisiennes, paysans…

Mon panier bio à l’écoute

Dès que j’ai eu connaissance de cette journée (merci à Rachel des Eco-informateurs), j’ai immédiatement réservé mon billet de train. Vous pourrez donc me croiser en tant que spectateur sur la péniche… à partir de midi, le temps d’arriver ;-). Mon panier bio se devait bien d’aller soutenir cette manifestation !  Je ferais un compte rendu ici même et peut-être en direct sur le Twitter de Mon Panier Bio et la page Facebook.

16 juin 2011 |

Prenez l’apéro pour fêter le Printemps bio

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Tous les ans, durant 15 jours tous les acteurs de l’agriculture biologique s’organisent autour de l’évènement du “Printemps Bio”  pour faire connaître  et reconnaitre au plus grand nombre les techniques, les principes et les valeurs de ce mode de production respectueux de l’environnement.

En juin, tous à l’apéro bio !

Affiche printemps bio 2011

Affiche printemps bio 2011

Pour l’édition 2011 qui se déroulera la première quinzaine de juin, juste après la quinzaine du commerce équitable, le thème est plutôt fédérateur et mettra tout le monde d’accord puisqu’on parle d’apéro bio !

Les boissons Bio seront mises à l’honneur : vins issus de raisins biologiques, cidres, bières, jus de fruits et sirops Bio… Mais ce sera également l’occasion de découvrir d’autres produits bio pouvant accompagner l’apéritif bio comme par exemple les fruits et légumes de saison, produits céréaliers et oléagineux, viandes et charcuteries, produits laitiers… L’agriculture biologique offre beaucoup de possibilite?s pour associer les saveurs et inventer des Ape?ros Bio adapte?s aux gou?ts de chacun. Fort d’une croissance record (17% pour les vins issus de raisins certifiés bio et 42% pour les jus de fruits bio) pour la période 2008 / 2009), le domaine des boissons bio  se porte à merveille et le Printemps Bio est là pour le rappeler !
Des « Ape?ros Bio » seront organisés dans toute la France essentiellement lors des temps forts de l’évènement les 10 et 11 juin 2011.

Les Printemps Bio 2011 : des actions dans toute la France

Consommer bioDe nombreux autres évènement sont également prévus pour faire la promotion des produits bio et de la consommation durable

  • portes ouvertes dans des exploitations bio, des vignobles et dans des entreprises (pique-niques chez les vignerons, petits-de?jeuners et gou?ters a? la ferme, randos bio, marche?s de producteurs a? la ferme,…) ;
  • expositions, confe?rences (sur l’agriculture biologique, le de?veloppement durable, l’alimentation bio, le jardinage bio, …) ;
  • marche?s bio, foires, « Fe?tes de la Bio », regroupant de nombreuses activite?s, pour petits et grands ;
  • animations en magasins spe?cialise?s avec des de?gustations, des e?changes avec les producteurs, des ateliers culinaires, etc. ;
  • animations-de?gustations en grandes et moyennes surfaces et mises en avant de produits bio ;
  • de nombreux repas bio (en restauration collective et commerciale, notamment les restaurants scolaires) ;
  • des animations dans les classes ;
  • des actions tourne?es vers les professionnels (de?monstrations techniques, tables rondes, portes ouvertes dans des fermes de re?fe?rence…).

Pour connaitre ce qu’il se passe à coté de chez vous, rendez-vous sur le site www.printempsbio.com rubrique “Animations régionales”

Puisque mon-panier-bio est basé en Alsace, je vous donne une accès direct au programme des réjouissances dans notre belle région 😉 à télécharger sur le site de l’OPABA (l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace)

Bon apéro à toutes et tous 😉 mais attention à votre consommation, le vin, même bio est à consommer avec modération !

16 mai 2011 |

ZAZ, nouvelle ambassadrice de Pierre Rabhi ?

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Hier c’était les Victoires de la musique que j’avais mis en fond sonore pendant que je terminais un travail… J’étais sur le point d’éteindre (Marie Drucker et son empathie condescendante appelant au vote m’insupporte) lorsque la chanteuse ZAZ arrive sur scène…

zaz

ZAZ (photo © Farouk Kébila)

Bien sûr déjà on l’a déjà entendue, mais sa voix sur le fil du rasoir est envoutante et la chanson qu’elle défend est tellement pleine de joie que je laisse un surcis au téléviseur… Une belle prestation en live, des paroles naïves mais enivrantes qui m’invite non pas à aller voter pour elle pour qu’elle emporte le titre, mais à acheter son album en ligne…. Pour faire court, je coupe le son (comme dirait Katerine) de la TV et même l’image. Et puis je remet le son, mais choisi cette fois pour écouter l’album entier de ZAZ, qui est franchement sympa. Mais où est-ce que je vous emmène me demanderez vous, à parler de musique sur ce blog ? Tout simplement vers une petite phrase de ZAZ à la fin de l’émission. Oui j’ai rallumé le télé en fin de soirée pour connaitre les résultats, je me disais que la petite Isabelle méritait bien cette victoire – ce qui fût fait ;-). Et là, outre les remerciements d’usages, ZAZ se met à évoquer Pierre Rabhi : tout le monde ne le connait peut-être pas nous dit-elle, mais j’espère qu’on va faire de grandes choses ensemble ! Ouaahhh ! Alors là, je suis conquis et me décide donc à vous en parler…

Mais qui est Pierre Rabhi ?

Pierre Rabhi

Pierre Rabhi

C’est vrai que ça me semblait tellement évident, je n’en avais jamais parlé sur ce blog, alors que Pierre Rabhi pourrait être considéré un pionnier de l’agriculture biologique !

Pierre Rabhi est un agriculteur français d’origine Algérienne (né en Algérie en 1938), mais aussi un penseur et un écrivain qui défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement accessibles à tous (notamment aux plus démunis) et préservant les ressources naturelles, l’agroécologie.

A la recherche de l’autonomie alimentaire

colibris-lemouvement.orgDepuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd’hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme (Colibris).

La simplicité heureuse

Directes ou voilées, les sollicitations permanentes de notre quotidien vers un « toujours plus », tant dans notre rythme de vie et notre travail, que dans la possession et l’accumulation de biens innovants et séduisants, posent la question des choix individuels et collectifs qui nous engagent au quotidien et sur le long terme, et plus encore celle de nos vraies besoins pour trouver le bonheur.

La simplicité ou la sobriété selon les termes que l’on veut choisir, sont des pistes pour aller vers des choix non conditionnés et une vraie liberté de décision pour sa vie et son bonheur.

Pierre Rabhi parle ainsi de “sobriété heureuse”

Si notre mode de vie n’est pas en adéquation avec nos rêves et nos élans, en notre âme et conscience, pourquoi ne pas s’écarter des sentiers de la société de consommation pour cheminer sur ceux d’un équilibre personnel et résolument plus social ?

Et si la sobriété heureuse était cette réponse tant cherchée aux doutes et à la fatigue de la vie quotidienne ? Et si elle pouvait nous rendre vraiment heureux et nous permettre la vie que nous souhaitons de tout coeur et de tout corps ? Comme le dit si bien le poète Jacques Brel, « et si c’était vrai »… Et si nous essayions ?

Alors, ZAZ nouvelle ambassadrice de Pierre Rabhi ?

Je ne suis pas dans les petits papiers de l’un ou de l’autre, mais je crois fortement qu’une personne comme Isabelle Geffroy (alias ZAZ) porteuse de cette cette simplicité/sobiété mais aussi suivi par un public qui sera (je lui souhaite) de plus en plus nombreux pourra sans aucun doute apporter un grand soutien loin de tous les clichés. Une chanteuse engagée et enjouée comme peut l’être aussi Tryo à sa manière.

Je suis curieux de savoir ce qu’elle a prévu de faire exactement… Quelqu’un en sait-il plus ? Isabelle, si tu m’entends, appelle moi pour qu’on en discute 😉

En savoir plus sur Pierre Rabhi :

Bonus : une version sobre de “Je veux” loin des strass des Victoires de la musique

 

2 mars 2011 |

Tout sauf les pesticides écolo

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En l’état actuel des avancés de la science, il parait bien difficile de parler de pesticides écologiques, sorte de produit miracle qui permettrai d’éradiquer tous les problèmes liés à l’agriculture.

Pourtant, on assiste à un changement de discours de la part des fabricants de produits agrochimiques. Comme nous avons eu l’époque où un balayeur s’est vu revalorisé en “technicien de surface” (grâce leur soit rendu pour nous permettre de circuler dans un environnement plus sain !), nous avons aujourd’hui les pesticides qui deviennent des “produits de protection des plantes” ou  “produits phytopharmaceutiques”. Si ce dernier terme existait depuis lontemps (il y est même associé dans la définition de mot pesticide sur wikipédia), Il était jusqu’alors peu usité. Il sera préférable d’ailleurs de l’oublier ces prochains temps eu égard aux derniers scandales de l’industrie pharmaceutique .

Les OGM se voient attribués le jolie sobriquet de “biotechnologies végétales

Vague verte et prise de conscience des consommateurs des effets nocifs de ces substances chimiques oblige, le Greenwashing montre le bout de son nez dans cet univers.

Rappelons ce qu’est le Greenwashing que l’on a francisé en “écoblanchiment” :

L’écoblanchiment, éco-blanchiment ou blanchiment écologique est un procédé de marketing utilisé par une organisation (entreprise, gouvernement, etc) dans le but de donner à l’opinion publique une image écologique responsable, alors que plus d’argent a été investi en publicité « verte » (la couleur verte symbolisant ici l’écologie) que pour de réelles actions en faveur de l’environnement. (source wikipedia)

Les fabricants de pesticides tentent de se racheter une conduite tout en finesse…

Le cas Bayer CropScience

Bayer CropScience créé l’année dernière son laboratoire de « santé des plantes ». Derrière ce nom chargé d’altruisme se cache en fait un laboratoire de séquençage d’ADN, où la biologie moléculaire règne en maître, avec pour objectif de créer des plantes génétiquement modifiées pour tester de nouveaux pesticides « alternatifs ». Pas moins de 10 millions d’€ investi pour la deuxième révolution verte

pub basf biodiversite abbeilles

"Plus de 1 000 hectares de couverts apicoles semés en France. BASF Agro favorise les couverts apicoles pour nourrir les abeilles et renforcer les défenses immunitaires des populations d'insectes pollinisateurs indispensables à la biodiversité."

Le cas BASF

La firme BASF a quant à elle créé un soutien au réseau biodiversité pour les abeilles .

Claire Deschenaux, directrice de la communication du groupe, avoue que « cette campagne peut être assimilée à de la communication verte.», en précisant que la firme « n’assimile pas ses produits à ces actions. »

Un moyen de faire avaler la pillule du Regent TS, un insecticide commercialisé par la même firme, qui a été interdit à la vente en France depuis 2004 ? Sans doute puisque sa substance active, le fipronil, était à l’origine de la surmortalité des abeilles dans les ruchers.

Si BASF peut se vanter de son diffuseur à accrocher dans la vigne qui délivre de la phéromone afin de lutter contre la reproduction sexuelle d’un papillon qui ravage les cultures (le RAK). Les avancées écologiques de l’agrochimie ne vont guère plus loin…

De nombreux nouveau produits devrait voir le jour cette année, mais toujours rien de compatible avec l’agriculture biologique

Le cas Monsanto

monsanto roundup condamnéOn peut également rappeler que la société  Monsanto a été condamné, le 6 octobre 2009, par la cour de cassation pour publicité mensongère.

Le Round Up, produit phare de Monsanto, est le désherbant grand public le plus vendu au monde !

La publicité présentait l’herbicide Roundup, à base de glyphosate, comme « étant biodégradable » et laissant le « sol propre ».

La condamnation portait donc sur « une présentation (sur l’emballage du produit) qui élude le danger potentiel du produit par l’utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur ».

On peut encore lire aujourd’hui sur le site de Monsanto que les produits de la gamme Roundup « conjuguent un spectre d’efficacité inégalé avec un profil toxicologique et environnemental très sûr ».

Une nouvelle formulation du Roundup est prévue cet automne (2011)…

Les pesticides en cause pour la santé humaine

Les pesticides sont suspectés d’avoir des conséquences directes sur la santé humaine. Des études épidémiologiques de la Mutualité sociale agricole, ont démontré que le risque d’être atteint par une maladie de Parkinson est multiplié par 1,9 pour les agriculteurs et les personnes exposées aux pesticides.

D’après Béatrice Fervers, cancérologue et directrice de l’unité « cancer environnement » au centre Léon-Bérard, l’exposition à des pesticides pourrait induire trois types de pathologies :

  • « celles dues aux effets perturbateurs endocriniens des pesticides, avec des problèmes de fertilité et des malformations génitales ;
  • des problèmes neurotoxiques, c’est-à-dire des maladies neurologiques comme Parkinson ;

et enfin des effets cancérigènes, avec une recrudescence de certains types de cancers dont des hémopathies malignes, des cancers de la prostate et des cancers du sein. »

Inspiré de l’article de Rue 89 : Des pesticides écolos ? La com’ verte de l’industrie agrochimique

Des vrai pesticides écolo, ça existe ?

Si les grandes firmes mise sur la chimie et les manipulations génétiques, des paysans plus proches de la terre cherchent ailleurs avec l’aide de scientifiques, en direction des ressources naturelles. C’est le cas au Vietnam où des paysans du centre du pays utilisent un cocktail efficace d’ail, de piment et de gingembre.

“Ce n’est pas nous qui avons inventé cet insecticide, explique Cao Thanh, un des paysans participant au projet, mais Pr Lê Dinh Huong, de l’université d’agriculture et de sylviculture de Huê, et des cadres du projet de la Jica [Japan International Cooperation Agency, l’Agence japonaise de coopération internationale]. Ils sont venus nous donner une formation et nous guider. Ils avaient vu que, pour travailler la terre, cultiver nos champs, soigner nos cultures, nous étions obligés de nous servir de beaucoup de produits chimiques nocifs pour combattre les parasites. Maintenant, on sait comment fabriquer des engrais et des pesticides à partir de fruits et légumes naturels, à la fois non polluants pour l’environnement et non toxiques pour les consommateurs. C’est vraiment formidable.”

Un article du Courrier International nous raconte cette histoire.

Conclusion…

pesticides non merci

www.pesticides-non-merci.com

Le titre de l’article annonce la couleur… Pour l’instant les industriels et fabricants de produits phytosanitaires sont plus enclin à redorer leur image qu’à nous concocter des solutions efficaces, même si nous ne doutons pas qu’ils y travaillent. L’espoir viendra-t-il des produits naturels qui nous entourent ?

Pour en savoir + sur les pesticide, rendez vous à cette adresse : www.pesticides-non-merci.com

Tout sauf…

Cet article a été rédigé sur une idée commune de quelques camarades blogueurs, avec qui nous avons décidé de publier un sujet, chacun dans son univers de prédilection. Le thème est simple et commence pour tous par “Tous sauf…”

Retrouvez leurs articles ci dessous :

31 janvier 2011 |

Neo Planète : blogs incontournables de la semaine

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A la suite de la création d’une nouvelle rubrique, le magazine en ligne NeoPlanète a sélectionné le blog des paniers bio dans la catégorie “les 3 blogs incontournables de la semaine” pour notre article sur la nouvelle fiscalité pour les paysans bio rédigé avec l’aide et le soutien des éco-informateurs.

mon-panier-bio.com sur NeoPlanète

NéoPlanète est un bimestriel gratuit fondé par l’écolo-optimiste Yolaine de la Bigne, ancienne chroniqueuse de France Info… Quelle époque épique ! Vous vous souvenez ?

En savoir plus : http://www.neo-planete.com/

13 janvier 2011 |

2011 avec mon panier bio !

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Fini 2010 et ses couleurs de crise, vive 2011 sous le signe de l’optimisme ! En tous cas, c’est bien ce que l’on vous souhaite pour cette nouvelle année.

Les fêtes se sont bien déroulées, nous avons sans doute tous fait quelques excès et quelques entorses à nos valeurs notamment en ce qui concerne une alimentation saine, locale et bio… Rassurez-vous, il n’est pas trop tard pour se remettre à jour et prendre à nouveau un bon départ de pour 2011. De plus, le retour à une alimentation équilibrée est souvent une nécessité que notre corps réclame après une période d’abondance… Excellente raison pour avoir recours aux paniers bio !

Pourquoi passer aux paniers bio / fermiers hebdomadaire ?

Les distributeurs de paniers alimentaires issus de l’agriculture biologique et/ou locale vous proposent chaque semaine un assortiment de fruits et légumes (voire viandes, poissons et produits complémentaires d’épicerie… dans certains cas). Selon les distributeurs, vous pourrez choisir vous même le contenu de votre panier ou bien avoir la surprise de découvrir chaque semaine de nouveaux fruits et légumes que vous ne connaissez peut-être pas encore. Pas de panique, avec Internet, il est facile de trouver une recette de cuisine originale pour accommoder ces nouveaux venus.

Le principe de la distribution de paniers bio repose sur les circuits courts, c’est à dire que l’on se passe de multiples intermédiaires, de temps de stockage et de transports inutiles et polluants : ainsi, les distributeurs de paniers bio se fournissent directement auprès des producteurs chaque semaine garantissant une fraicheur sans égale ! S’abonner à une solution de panier bio, c’est s’assurer des repas équilibrés pour toute la famille pendant une semaine. Les modes de distribution et d’adhésion peuvent varier selon les distributeurs :

  • Les AMAP sont des groupements de consommateurs organisés en association et répondant à la charte des AMAP. Le système des AMAP demande de payer à l’avance la production de la saison sans garantie en cas de mauvaise récolte… C’est une souscription solidaire avec les paysans qui sont assurés de percevoir un revenu quoiqu’il arrive. Le retrait des paniers est effectué dans un local loué ou mis à disposition par la commune. Chacun se doit de participer à l’organisation de la distribution (cela varie en fonction de la taille de l’AMAP). Le contenu des paniers est imposé par la production du moment, mais rien n’empêche de s’arranger avec d’autres amapiens pour effectuer des échanges…
  • Les distributeurs privés ont quant à eux suivi le modèle des AMAP en conservant généralement une certaine liberté (pas d’engagement) et en proposant un choix plus large (ils travaillent avec plusieurs producteurs). La distribution des paniers s’organise la plupart du temps via des points relais (boutiques et commerces de proximité dans votre ville) dans lesquels vous pouvez venir récupérer votre panier bio le jour convenu. Dans certains cas, la distribution peut être effectuée à domicile ou sur son lieu de travail (pensez à grouper vos paniers avec des voisins, des collègues ou des amis…). Si vous trouvez un distributeur de paniers de fruits et légumes appartenant au réseau cocagne, sachez qu’il emploi des personnes en difficulté et en phase de réinsertion sociale (Les jardins de cocagne favorisent, par le travail de la terre et le maraîchage, le réapprentissage d’une activité de production et facilitent l’accès au marché de l’emploi). Votre geste sera également solidaire !

Pour savoir où trouver un distributeur de panier bio / fermiers à coté de chez vous, consultez notre annuaire des paniers bio en France ou l’annuaire des paniers bio en Belgique ! Vous pourrez trouver le distributeur qui vous convient…

2011 avec mon-panier-bio.com

2 janvier 2011 |

Faites pousser une ferme !

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Terre de liens est un mouvement associatif né en 2003. Il permet à des citoyens et des paysans de se mobiliser ensemble autour d’un projet commun.  S’appuyant notamment sur l’investissement solidaire et le don, ils interviennent directement sur le terrain pour soutenir l’installation et le maintien d’activités agricoles responsables…

  • Préserver les fermes, restaurer les terres agricoles et les paysages
  • Favoriser la création d’activités rurales diversifiées (agricoles, culturelles, artisanales ou forestières)
  • Accompagner, soutenir et installer des paysans pour dynamiser l’économie en milieu rural
  • Encourager le développement d’une agriculture biologique, biodynamique et paysanne

La campagne 2010-2011 “faites pousser une ferme” avec Terre de liens

campagne Terre de liens

campagne Terre de liens

Agir concrètement pour permettre l’installation de paysans et le développement d’une agriculture biologique et paysanne, voilà ce que propose la campagne lancée ce 24 novembre 2010 par l’association Terre de Liens mobilisée partout en France. Au cours des 10 prochains mois, cet appel citoyen entend convaincre le public de «faire pousser» des projets de fermes à travers l’Hexagone.

Comprendre pour agir

Les pressions que subissent les terres agricoles en font aujourd’hui une denrée rare… et financièrement inaccessible aux jeunes agriculteurs.Un bilan inquiétant qu’il faut connaître.

Convoitées, surexploitées et exposées à la spéculation immobilière, les terres agricoles, socle de notre alimentation et de nos paysages, se font de plus en plus rares dans l’Hexagone. Le résultat ?

  • Des surfaces considérables de terres fertiles qui disparaissent sous la pression de l’urbanisation.
  • Des sols épuisés par des pratiques agricoles intensives qui contaminent aussi les ressources en eau.
  • Une terre qui se transforme en marchandise spéculative et devient inaccessible aux jeunes agriculteurs.
  • Des campagnes qui se vident et des agriculteurs qui ne parviennent plus à transmettre ni leurs fermes ni leur savoir.

Le saviez-vous ?

  • 200 fermes disparaissent chaque semaine en France, notamment au profit d’exploitations de plus en plus grandes.
  • 1300 hectares d’espaces agricoles et naturels sont couverts de béton et de bitume chaque semaine : l’équivalent de la superficie de Paris disparaît tous les 2 mois !
  • Les prix de la terre ont bondi de presque 40% en dix ans, obligeant les agriculteurs à s’endetter à vie pour acheter leurs parcelles
  • A peine 2,46 % des surfaces agricoles sont cultivées en mode biologique en 2010, alors que la France s’est engagée pour 20 % de terres en bio en 2020 (Grenelle de l’environnement).
  • Près de 40 % des produits bio sont importés, l’agriculture française n’étant pas capable de répondre à la de- mande très fortement croissante des consommateurs.

Une idée simple : installer des paysans

Quoi de plus concret qu’installer des agriculteurs pour enrayer la disparition des fermes ? Apres la réussite des premieres installations soutenues par Terre de Liens, le mouvement constate avec optimisme que la mobilisation du plus grand nombre peut changer la situation et l’avenir de notre agriculture.

Des citoyens installent des paysans

C’est en s’appuyant sur une forte mobilisation citoyenne et sur ses outils de finance solidaire que terre de liens peut acquérir des terres, assurer leur préservation et leur utilisation responsable.

shema chaine citoyenne

shema chaine citoyenne

1 projet, 3 piliers

Pour mettre en ouvre son projet, Terre de Liens mobilise trois piliers complémentaires :

  • Un outil d’épargne solidaire, la Fonciere, qui permet aux citoyens d’en devenir actionnaires a partir de 100 euros. Le capital accumulé permet d’acheter des terres agricoles pour y installer les candidats.
  • Un fonds, qui reçoit des legs et des dons de tous publics, mais aussi des terres agricoles offertes par des agriculteurs souhaitant qu’elles restent affectées a un usage responsable a long terme.
  • Des associations (nationale et régionales), dont le travail de sensibilisation, d’éducation populaire et de mobilisation permet au projet de rester ancré dans une dynamique citoyenne.

La Fonciere et le Fonds Terre de liens sont des outils de finance éthique. En collectant des investissements et des dons, ils permettent a Terre de Liens :

  • d’acquérir des terres agricoles.
  • d’en assurer la préservation a long terme et un usage responsable.
  • de mettre ces terres en location a des agriculteurs, pour une production biologique ou paysanne.

Le Bail Rural Environnemental

Le respect de l’environnement est l’un des critères de sélection des projets. Lors de la mise en place d’une activité, Terre de Liens signe avec le porteur de projet un bail rural environnemental qui l’engage à respecter un certain nombre de règles environnementales décidées d’un commun accord avec le locataire.

Dans la grande majorité des lieux que possède Terre de Liens, le bail environnemental inclut la pratique de l’agriculture biologique

D’autres formes d’accompagnement

Quand Terre de Liens ne peut mettre à disposition des terres en location faute de lieux disponibles, cela n’empeche pas d’apporter un soutien à l’installation. Il est alors possible de se tourner vers d’autres solutions d’accès à la terre : soutien aux agriculteurs pour la constitution d’un Groupement Foncier Agricole (GFA) ou d’une Société Civile Immobilière (SCI) qui permettent tous deux l’acquisition de terres par un collectif solidaire.

Pour quels résultats ?

Dans les trois dernières années, les appels lancés par Terre de Liens ont trouvé un écho inattendu au sein de la société française, permettant dans la foulée d’installer des dizaines d’agriculteurs et de préserver des centaines d’hectares de terres.

Passez à l’action en soutenant la campagne de Terre de liens

Dans votre région aussi des fermes disparaissent tous les jours. Et pourtant, au même moment, de nombreux agriculteurs recherchent avec difficulté des terres pour s’implanter et proposer des productions agricoles biologiques ou paysannes.

29 novembre 2010 |

Fruits et légumes bio 70% plus cher : biocoop invite les consommateurs à mieux comprendre ce marché

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Décidément l’enquête de Famille Rurale ne fait pas l’unanimité… Après Interfel qui plublie un communiqué contestant cette enquête, c’est biocoop qui m’envoie un éclaircissement sur la situation du marché des Fruits et légumes bio. Je vous le livre en l’état ces précision fortes utiles :

biocoopSuite a? l’e?tude de Familles rurales qui concerne les fruits & le?gumes bio, Biocoop souhaite rappeler des e?le?ments que ce document ne pre?cise pas. Face a? un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulie?rement de la re?alite? du marche? des fruits & le?gumes afin de comprendre une telle e?tude.

Une e?tude a? ponde?rer

La pe?riode de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marche? des fruits & le?gumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalite? des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des parame?tres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & le?gumes de Biocoop.

La me?te?o est un e?le?ment de?terminant dans la production de fruits & le?gumes bio. Pourtant, l’e?tude ne prend pas en compte les conditions me?te?orologiques de 2010, des conditions qui ont e?te? tre?s difficiles pour l’agriculture biologique (gele?es et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les le?gumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris de?pourvus de moyens de forc?age. Ils sont bien plus soumis aux ale?as climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffe?es et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’ope?rent en de?faveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enque?te porte?e sur une saison comple?te, pendant 2 ou 3 ans, eu?t e?te? alors plus pertinente. Elle aurait probablement re?ve?le?e une diffe?rence de cou?t plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’e?quite?, de solidarite? et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en conside?ration des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le cou?t de revient du produit a? la charge de celui qui le produit : l’agriculteur. L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire pre?cis qui me?ritent, comme toutes compe?tences, d’e?tre re?mune?re?s a? leur juste valeur.
Des coope?ratives comme Norabio ou des re?seaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulie?re a? la juste re?mune?ration du producteur afin que celui–ci puisse vivre de?cemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le me?me chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – brade?e au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de le?gumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coope?rative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute :

« La moitie? des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le ro?le du paysan est de plus en plus marginalise?, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’œuvre de longue dure?e et moins saisonnie?re, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural.»

Un consommateur dupe?

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & le?gumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conse?quence. Les consommateurs sont alors de?connecte?s du prix re?el.

Les cou?ts cache?s du conventionnel

Nappes phre?atiques pollue?es, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhale?s par les producteurs et disperse?s dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face a? ces conse?quences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impo?ts.
La facture sur l’environnement et la sante? est lourde !

Des mesures concre?tes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour re?pondre a? la demande des consommateurs. Il faut donc de?velopper l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant le?ser les producteurs.
Le Grenelle de l’Environnement a fixe? un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploite?s en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’anne?e 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont de?die?s.

Soutenir la conversion pour de?velopper l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, e?tre en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra e?tre vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).
Pour lever ce frein et inciter a? la conversion, des aides et des subventions conse?quentes doivent e?tre de?bloque?es par l’Etat et les organismes concerne?s.

« Avec Horizon 2012, le Ministe?re de l’alimentation, de la pe?che et de l’agriculture a estime?, pour 2010, a? 29 M d’euros, une enveloppe destine?es aux aides a? la conversion et au maintien a? l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et ge?ne?ratrice de cou?t environnemental pour la socie?te? (pollution des nappes phre?atiques, d’appauvrissement socie?tal de?sertification rurale), inse?curisant pour le consommateur (re?sidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une re?ponse concre?te a? ces trois proble?mes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engage? depuis 25 ans pour le de?veloppement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulie?rement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production ale?atoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle a? celle d’une production biologique

27 août 2010 |

Fruits et légumes: l’interprofession conteste l’enquête de “Familles rurales”

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(Source AFP)

interfelPARIS — L’Interprofession des fruits et légumes (Interfel) a contesté les résultats de l’enquête de l’association “Familles rurales” sur la hausse des prix dans ce secteur et notamment dans la production biologique, dans un communiqué reçu mercredi.

Interfel, qui regroupe toute la filière du producteur au distributeur, avance un prix moyen de 2,31 euros le kilo pour des fruits bio, contre 1,99 euro le kilo pour une production standard, soit un écart de 16%.

Pour les légumes, le différentiel est plus élevé (23%) avec un prix moyen du kilo bio de 2,35 euros contre 1,91 euro pour le non bio, toujours selon Interfel.

Ces écarts sont bien inférieurs à ceux annoncés mardi par “Familles rurales” dans son observatoire annuel qui avait fait état d’un écart moyen de 68% entre les fruits bio et non bio. Pour les légumes, l’ordre de grandeur était du même ordre (69%).

Interfel conteste également les hausses en 2010 sur 2009 annoncées par “Familles rurales” sur les fruits (11,1%) et légumes (5,5%) non bio. Selon l’interprofession, l’augmentation pour les fruits a été moindre (8%) alors que pour les légumes, la hausse a été supérieure (16%).

De manière générale, Interfel récuse la méthodologie utilisée par “Familles rurales” pour réaliser cet observatoire que l’association publie chaque année depuis 2007. Cette année pour la première fois, l’association s’est penchée sur la production biologique.

L’interprofession note surtout que l’enquête de “Familles rurales” est menée sur une “très courte période” (deux semaines) et sur “seulement 38 départements”. Interfel fait valoir qu’elle se réfère, elle, à un panel beaucoup plus large de la population et qui, de plus, couvre toute la France.

26 août 2010 |

Des paniers bio à la carte en bord de route ! Angoulème

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Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

L’association d’insertion EN.F.IN vous propose ses productions maraîchères dans le cadre de son chantier d’insertion maraîchage.
Crée en avril 2006, le chantier maraîchage permet actuellement d’employer 20 jeunes en contrat d’insertion à 24 heures encadrés par deux chefs de chantier. Le maraîchage mêle rigueur, régularité et convivialité et inscrit les jeunes ainsi que les adhérents dans une démarche d’économie sociale et solidaire. Avec des objectifs et des valeurs comme le partage, le respect de la terre et des hommes par la culture naturelle, l’aide à l’insertion professionnelles des jeunes en difficultés, la valorisation du travail, la contribution au développement durable…
L’association est dans une démarche de certification BIO, les légumes sont cultivés de manière traditionnelle et dans le respect de la nature. Leur fraîcheur est un gage de qualité, de saveur et de conservation.

Des fruits et légumes bio sur le bord de la route à Angoulême

Après tout ça, l’association n’est pas en manque d’idée et propose cet été son étal de fruits et légumes bio installé bd de Bigorre (rond point de Girac, prendre direction Puymoyen, dans la montée après le radar !)

Trois jeunes se relayent du lundi au vendredi de 8h30 à 15h45 pour vendre fruits et légumes bio issus des surplus de production.

Relayée par le blog de la conseillère municipale verte Madeleine Labie, l’opération confirme en tout cas une dynamique sur la ville.

  • haricots 4 € / kg
  • tomates 2 € / kg
  • tomates cœur de bœuf 2,5 € / kg
  • 1 concombre 1,3 €
  • 2 concombres 1,5 €
  • courgettes 1 € / kg
  • aubergines 3 € / kg
  • salades 1 €
  • pommes de terre petites 1 € / kg
  • pommes de terre grosses 2 € / kg
  • herbes aromatiques 0,9 € la botte

et encore des poivrons, oignons, patissons, courges spaghetti…

Site Internet de l’association ENFIN : www.enfin16.fr

La fiche de l’association ENFIN sur le site mon panier bio

27 juillet 2010 |
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