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Ecolabel textiles : ÖKO-TEX – Oeko-Tex pour les Français

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ÖKO-TEX, pour des textiles « propres »

Öko Tex (Oeko-Tex pour les Français) est un écolabel textiles créé au début des années 90. Celui-ci s’adresse à tous les produits textiles (matelas, vêtements adultes et bébés, rembourrage des peluches, doudous, plumes, cuir, mais aussi papier toilette….) selon des critères qui varient en fonction des référentiels (respect de l’environnement, santé des consommateurs, conditions de travail…). Les premières entreprises à utiliser le label étaient allemandes, autrichiennes et suisses. Aujourd’hui, on le retrouve essentiellement sur des produits textiles d’origines chinoise, allemande et turque.

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux exigences du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par un organisme de certification indépendant du label et des produits certifiés.

Points clefs du cahier des charges

  • Le label est apparut en 1992 sous le nom d’Öko-Tex Standard 100 avec un référentiel axé principalement sur l’absence de substances toxiques et d’émissions néfastes à l’Homme dans les textiles bruts, semi-finis et finis tout au long du processus de transformation (y compris les accessoires accompagnant le produit). Les critères varient en fonction du type de produit ou du destinataire (produits bébé, en contact ou pas avec la peau…). La certification est valable pour 12 mois et peut ensuite être renouvelée.
  • Il a par la suite été renforcé avec le référentiel Öko-Tex Standard 1000 pour des critères plus exigeants en matière de respect de l’environnement et du développement durable. On retrouve notamment des critères concernant la consommation d’énergie, le traitement des eaux usées, les substances chimiques utilisées, la pollution sonore, les conditions de travail (normes de sécurité, interdiction du travail des enfants…)

A ces critères s’ajoute la nécessité pour l’entreprise de démontrer qu’au moins 30% de sa production est déjà certifiée Öko-Tex Standard 100.

  • Un autre référentiel a également vu le jour : Öko-Tex 100plus. L’obtention de cette certification est possible dès lors que les produits de l’entreprise répondent aux critères des deux précédents référentiels. Il s’agit donc d’un écolabel à la fois environnemental et “humano-écologique”. Elle est valable pour 3 ans et peut ensuite être renouvelée.

Avantages et Inconvénients

  • Le référentiel Öko-Tex Standard 100 est très présent sur le marché, avec des critères exigeants qui garantissent des vêtements sains, sans substances nocives pour le consommateur. Cependant, il ne s’intéresse pas à l’obtention des matières premières (mode de production écologique ou pas) ni aux conditions sociales ou au cycle de vie du produit après transformation.
  • Le référentiel Öko-Tex Standard 1000 permet de répondre aux lacunes du précédent référentiel concernant les critère sociaux et environnementaux mais toujours dans le processus de fabrication et transformation.
  • Le référentiel Öko-Tex 100plus est, quant à lui, le cumule des deux premiers et garantie donc des produits sains, élaborés selon un mode de fabrication respectueux de l’environnement tout en introduisant des normes sanitaires et sociales. Cependant, on constate toujours l’absence de critères en matière d’obtention des matières premières ou de cycle de vie du produit (transport, élimination, …).
  • Il reste cependant un écolabel exigeant et très présent sur le marché, dans tout type de magasins. Les référentiels sont accessibles sur le site d’Öko-Tex et garantissent la transparence des contrôles tout au long du processus de fabrication (notamment dans le but d’éviter les doubles contrôles à chaque fois qu’un même textile passe d’une entreprise à une autre).

Pour plus d’information sur l’écolabel Oeko-Tex, nous vous invitons à visiter le site d’Öko-Tex

Retrouvez d’autres écolabels présents sur le marché du textile tels que GOTS, l’écolabel européen, Nordic Swan

14 avril 2013 |

Nordic Swan – Le Cygne Blanc

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Nordic Swan est l’écolabel officiel des pays Scandinave et de la Finlande. Il a été crée en 1989 par la Suède et la Norvège et s’est étendu ensuite à l’ensemble de pays nordique. Il vise à promouvoir des produits et des services et à encourager des techniques de production qui garantissent un impact moindre sur l’environnement à court et long terme. Parmi les objectifs du label, on trouvent la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction de la couche d’ozone, la pollution de l’air, de l’eau et des sols, les gaz à effet de serre… On le trouve apposé pour tout type de produits ou de services, de l’alimentation bio à l’électroménager écologique en passant par des services tels que l’hôtellerie, la restauration, la grande distribution…

L’utilisation du label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par des organismes indépendants du label et des produits certifiés.

Points clefs du cahier des charges

  • Les produits labellisés garantissent un impact moindre sur l’environnement essentiellement en matière de consommation d’énergie, de répercussion sur le climat, de préservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
  • Pour l’attribution de l’écolabel, sont également pris en compte les emballages, l’absence de substances chimiques toxiques, les déchets produits lors du processus de production.
  • Le produits labellisé doit, tout en respectant ces normes, offrir des performances similaires ou meilleures que des produits de même type.
  • Par la suite, les critères diffèrent selon la catégorie de produits concernée. Chaque référentiel comporte tout de même une approche similaire concernant le cycle de vie du produit ou du service et son impact sur l’environnement selon les critères nommés précédemment (consommation d’énergie, pollution en tout genre…).
  • Le label encourage l’utilisation des énergies renouvelables ainsi que des techniques de production propres. Ces référentiels prennent en compte le principe du développement durable.
  • Les référentiels sont mises à jours environs tous les trois ans ou quatre ans. Le label est quant à lui attribué pour une période de trois ans, ce qui implique que les professionnels qui désirent conserver le logo pour leurs produits ou services, doivent également suivre l’évolution des critères et présenter à nouveau leur candidature.

Avantages / Inconvénients

  • L’écolabel œuvre en faveur du développement durable et le respect de l’environnement aux travers de critères exigeants tout au long du cycle de vie du produit. Il est présent dans de très nombreux domaines.
  • Cependant, comme de nombreux écolabels, ses référentiels ne comportent pas de critères sociaux et économiques (conditions de travail, rémunération…)

Plus d’information sur le site de l’écolabel Nordic Swan

3 février 2013 |


Ecocert : organisme de contrôle et de certification

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Ecocert est un organisme de contrôle et de certification créé en 1991 suite à l’association de plusieurs associations européennes. Destiné dans un premier temps aux produits agricoles et alimentaires, on le retrouve à présent dans les domaines des cosmétiques et de l’industrie. Les produits concernés sont donc l’ensemble des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique (humains et animaux de compagnies), les parfums d’ambiance biologiques et écologiques (bougies, encens, sprays…), les textiles (vêtements, textiles coton, soie, chanvre…), les produits cosmétiques (crèmes, déodorants, huiles essentielles, savons…), les détergents écologiques (lessives, produits d’entretien…) ainsi que pour le jardinage et les espaces verts (graines, engrais…), ces derniers étant certifiés sous appellation “ecofert”. (retrouvez la liste des produits labellisés sur le site d’Ecocert).

L’utilisation du label Ecocert est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Il a pour but de garantir des produits issus d’un mode de production écologique et biologique qui minimise leur impact sur l’environnement et favorise les équilibres naturels.

Ecocert est avant tout un organisme de certification indépendant agréé par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) et accrédité par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC) qui garantie l’indépendance, la compétence et l’impartialité de l’organisme. Ecocert réalise les contrôles de 70% des entreprises bio en France dont le label AB et 30% à l’échelle mondiale. Il se consacre également à la rédaction de référentiels et à former des professionnels. Les contrôles ne sont donc pas réalisés par un organisme indépendant du label mais tout de même indépendant de la marque du produit labellisé.

Les points clefs du cahier des charges

  • Les critères du référentiel prennent en compte la santé publique et la protection des ressources et de la biodiversité. Ils sont généralement similaires au cahier des charges du label AB, label officiel de l’agriculture biologique en France et du label européen Agriculture Biologique. Les produits labellisés garantissent donc le respect des normes spécifiques à l’agriculture biologique, de leur production à leur commercialisation.
  • Concernant la certification Ecofert, Ecocert analyse les produits finis qui doivent ensuite pouvoir être utilisables pour l’agriculture biologique et donc ne pas contenir d’agents toxiques susceptibles de polluer ou de nuire à l’environnement. Certains critères, tels que la limitation des éléments-trace métalliques, sont plus stricts que les normes européennes.
  • Pour les cosmétiques, il existe deux référentiels :

* un label Bio qui garantie des produits composés au minimum de 95% d’ingrédients issus de matières d’origine naturelle (y compris l’eau) et au minimum 10% des ingrédients certifiés d’origine biologique sur le produit fini.

* un label Eco qui garantie des cosmétiques composés de 50 à 95 % d’ingrédients d’origine végétale issus de l’agriculture biologique et de 5 % d’ingrédients bio pour le produit fini.

Les extraits d’origine animale et les produits chimiques de synthèse sont interdits. Une liste positive d’ingrédients est disponible sur le site d’Ecocert.

  • Depuis 2007, Ecocert intervient également dans le domaine du commerce équitable avec la création d’un label et référentiel ESR Equitable Solidaire Responsable
  • Il existe d’autres référentiels tels que les parfums d’ambiance écologiques et biologiques (2005), les textiles biologiques (2006), les détergents écologiques (2006), le référentiel EVE Espaces Verts Ecologiques… Retrouvez tous les référentiels de l’écolabel sur le site d’Ecocert dans la section “Nos services et notre savoir-faire”

Avantages / Inconvénients

  • Le label s’inscrit dans une démarche d’harmonisation en adoptant ou en s’alignant sur des référentiels européens ou internationaux. C’est le cas notamment pour les Cosmétiques avec la création de l’écolabel Cosmos-Standard ou pour le textile avec l’adoption du référentiel GOTS (bien que pour le moment, le logo Ecocert figure encore sur les produits concernés). Ecocert est généralement présent dans des domaines qui ne sont pas encore représentés parmi les référentiels bio et écologiques.
  • Le cycle de vie du produit n’est pas toujours prit en compte dans les critères (transport, transformation, élimination). Il n’existe pas non plus de critères sociaux et économiques à l’exception du label du commerce équitable (conditions de travail, rémunération…).

Liens utiles pour plus d’info sur Ecocert

14 décembre 2012 |

Max Havelaar, LE label du commerce équitable

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Max Havelaar est certainement l’ecolabel le plus connu et reconnu à l’échelle internationale en matière de commerce équitable. L’association Max Havelaar a été créée en 1988 aux Pays-Bas, avec le projet de faire du capitalisme un système économique plus humain. Max Havelaar France a quant à elle vue le jour en 1992. Le label est à présent représenté dans plus d’une vingtaine de pays sous trois appellations différentes (« Max Havelaar », « Fairtrade » et « Transfair ») et géré au niveau international par FLO (Fairtrade Labelling Organizations), une association à but non lucratif partenaire de Max Havelaar.

Le label Max Havelaar concerne les domaines de l’alimentation et du textile. On le retrouve apposé sur des produits tels que le café, le thé, les épices, le cacao ainsi que des sous-vêtements, T-shirts, jeans…

Il s’agit d’un label privé dont l’utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères des référentiels de l’association. Ces référentiels font office de standards internationaux en matière de commerce équitable. Les contrôles et la certification sont réalisés par FLO-Cert, organisme certificateur international indépendant pour le commerce équitable.

Les points clefs du cahier des charges

  • Les critères du cahier des charges sont élaborés en concertation avec les différentes parties concernées. En s’engageant avec le label, entreprises et producteurs doivent alors respecter les critères minimums obligatoires pour la certification mais aussi se fixer des objectifs de progrès à atteindre au fil du temps.
  • Les critères les plus important concernent les domaines économiques et sociaux et s’adressent essentiellement aux producteurs et travailleurs. Ils prennent en compte les conditions de travail, la rémunération des salariés et garantissent un prix minimum du produit à la source ainsi qu’une prime de développement de 10% versée par le client pour couvrir les coûts de production, de futurs investissements ou autres projets favorables au développement…
  • Le label adhère également aux standards des principaux traités internationaux en matière d’utilisation de pesticides, de gestion des déchets… Les OGM ne sont pas autorisés
  • Les critères faisant référence au textile concernent essentiellement le coton. Ils garantissent le respect des 8 principales conventions de l’Organisation International du Travail (OIT) sur l’ensemble de la filière (production, transport, transformation). Le label certifie aussi la préservation de ressources non renouvelables (et notamment l’eau) pour certaines zones de culture.

Avantages / Inconvénients

  • Le label est présent dans la majorité des magasins spécialisés et de la grande distribution et jouit d’une bonne réputation auprès des consommateurs.
  • Il garantie des échanges nord-sud plus équitables, un développement plus favorable et une autonomie plus grande pour les petits producteurs.
  • Mais attention ! Il ne faut pas confondre commerce équitable et écologie. Le label ne garantie pas à lui seul des produits écologiques. On constate tout de même que près de 45% des produits certifiés Max Havelaar sont accompagnés d’un label bio.
  • Le cycle de vie des produits n’est pas pris en compte dans le cahier des charges, tout comme l’impact post-production sur l’environnement (transport, transformation, élimination…).
  • Des critiques ont été formulées à l’encontre du label concernant le faible nombre d’inspecteurs (une cinquantaine) pour vérifier les conditions de travail de million de travailleurs, la réduction des inégalités nord-sud à un simple problème de commerce ou encore la certification de certains produits dans le but de « redorer le blason » de certaines entreprises ou grandes marques. Ces reproches sont mentionnées ici dans un souci d’information mais chacun est ensuite libre de se faire sa propre opinion sur le sujet.

Retrouvez toute l’information de Max Havelaar sur le site de Max Havelaar France

Liens et ressources utiles relatifs au label Max Havelaar

11 octobre 2012 |

Comment reconnaitre un produit écologique ?

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Les écolabels existent accompagner les consommateurs à être plus responsable dans leurs achats. Les écolabels font ressortir des produits ou services plus respectueux de l’environnement et ce, tout au long de leur cycle de vie. Voici ce qu’il faut savoir pour bien acheter écolo

En France, c’est l’AFNOR (organisme indépendant) qui est chargé de délivrer les certifications pour les les 2 écolabels existants (NF Environnement et Ecolabel Européen). L’AFNOR ventile ces produits et services sont dans une cinquantaine de catégories (telles que ameublement, appareils électriques, produits d’entretien, services d’hébergement touristique …). La liste complète des catégories des ecolabels (NF Environnement et Ecolabel Européen) est disponible sur le site www.ecolabels.fr.

Répondant à des critères environnementaux très stricts régulièrement revus à la hausse, les écolabels sont en permanence à l’écoute des marchés et des consommateurs, de plus en plus attentifs aux enjeux de leur consommation… Ces critères sont le résultat de négociations entre représentants d’industriels, d’associations de consommateurs et de protection de l’environnement, de distributeurs et des pouvoirs publics.

La garantie écolabel s’appuie sur 5 fondamentaux :

  • une efficacité équivalente à celle des autres produits
  • des labels soutenus par les pouvoirs publics depuis 1991.
  • des cahiers des charges élaborés en concertation avec les parties prenantes : fabricants, distributeurs et associations. Totalement transparents, ils sont consultables sur le site internet www.ecolabels.fr.
  • un contrôle régulier par un organisme indépendant.
  • des critères écologiques portant sur l’ensemble du cycle de vie des produits. Le cycle de vie reprend l’ensemble des étapes de la vie d’un produit ou d’un service. Chaque étape peut avoir des impacts écologiques : l’écolabel est la seule certification qui les prend en compte pour élaborer le cahier des charges applicable à chaque catégorie.

En choisissant des produits ou services qui sont écolabellisés, vous contribuez à la protection de l’environnement, vous faites un vrai geste écologique !

Une campagne de promotion de ces écolabels est actuellement en cours… en voici un extrait :

Pour aller plus loin au sujet des écolabels officiels (quels sont leurs principes, quelles garanties apportent-ils ? Le cycle de vie des produits, qui choisit les catégories de produits / services ?…), vous pouvez visiter le site édité par l’AFNAOR : www.simplementecolabel.fr

Un petit Quiz sur les écolabels ?

Et si consommer écologique était plus simple ?

14 septembre 2012 |

Mieux connaitre l’Eco label Nature et Progrès

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L’écolabel Nature et Progrès est le label de la fédération internationale du même nom qui a vu le jour en 1964, à l’initiative de professionnels et de consommateurs souhaitant lutter “contre l’intensification agricole, les OGM et les effets pervers du libéralisme mondial”. La fédération rassemble aujourd’hui de nombreuses associations de Belgique, d’Espagne, de France et des DOM TOM. Un premier cahier des charges concernant le domaine agroalimentaire a été élaboré en 1972 puis complété en 1998 par de nouveaux référentiels pour les cosmétiques, les produits d’entretien et la savonnerie. On retrouve le logo sur des détergents pour la vaisselle ou le textile, des plats cuisinés, de la farine, fruits et légumes, céréales, cosmétiques, déodorants…

Son utilisation est volontaire pour tout produit issu de l’agriculture biologique et répondant aux critères du cahier des charges de la fédération. Les contrôles des produits certifiés sont réalisés par un organisme certificateur indépendant.

Les points clefs du cahier des charges

Le label garantit des produits issus d’un mode de production respectueux de l’environnement et des équilibres naturels. L’utilisation des pesticides et autres produits chimiques de synthèse est interdite, ainsi que les OGM. On retrouve ensuite des exigences plus spécifiques aux différentes catégories de produits.

  • Pour les détergents : les matières premières doivent être d’origine végétale certifiée bio. Les ingrédients d’origine animale ne sont pas autorisés ainsi que tous les produits pétroliers, OGM, silicone et autres produits toxiques pour l’Homme, l’environnement et les équilibres naturels à court et longs termes.
  • Pour les cosmétiques : 100% des ingrédients d’origine végétale doivent être issus de l’agriculture biologique et les matières premières d’origine animale sont interdites à l’exception de celles produites naturellement par les animaux et certifiées bio.

Pour les détergents comme pour les cosmétiques, des critères stricts sont requis pour le procédé de fabrication et l’emballage.

  • Pour les produits alimentaires : le label garanti des produits issus d’un mode de production biologique qui respecte les équilibres naturels, l’environnent et œuvre en faveur du développement durable. L’utilisation de produits chimiques de synthèse, OGM et tout autre produit nocif pour l’Homme, les animaux et l’environnement est donc interdit.
  • Des critères plus spécifiques sont présents dans le cahier des charges, selon qu’il s’agit d’une production végétale ou animale.
  • Pour la première, on retrouve notamment une distance minimum de 500m des fermes par rapport aux routes, l’interdiction de produits ionisants et un usage limité et règlementé pour certains produits tels que l’azote rapide ou la fumure. Le label encourage également les producteurs à diversifier leur production.
  • Pour la production animale, l’écolabel va au-delà des exigences européennes en imposant une conversion totale de la ferme à l’agriculture biologique sur une période de cinq ans. Il limite également la taille des élevages pour les bovins comme pour les porcs, les traitements vétérinaires (interdits pour les volailles), le temps de transport à 6 heures. Les concentrés nécessaires à leur alimentation doivent être 100% bio et l’ensilage est interdit.

Pour plus de détails, les cahiers des charges sont téléchargeables sur le site de Nature et Progrès.

Avantages / Inconvénients

  • Son objectif premier est de fournir des critères plus stricts que les écolabels officiels européens parfois trop laxistes selon la fédération Il s’agit donc d’un écolabel exigeant, garantissant des produits de qualité. De ce fait, il est réservé à des entreprises engagées et donc très peu présent sur le marché de la grande distribution.
  • Malgré les exigences en matière de qualité du produit, le label n’a pas dans son cahier des charges de critères socio-économiques (conditions de travail, rémunération…) et ne prend pas en compte le cycle de vie du produit post-production. On retrouve tout de même des conditions sur l’emballage et l’élaboration des cosmétiques ou des produits détergents notamment.

Pour plus d’information sur l’écolabel Nature et Progrès, n’hésitez pas à visiter le site de l’association :

14 juin 2012 |

Le label bio (AB) européen : Ecolabel officiel de l’Agriculture Biologique

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Label bio Européen de l’Agriculture Biologique

Il s’agit du label officiel de l’agriculture biologique européenne, obligatoire pour tous les produits certifiés « bio » issus de l’Union européenne depuis janvier 2009. Il vise à harmoniser tous les référentiels d’agriculture biologique existants au sein de l’UE et remplace désormais les règlements et labels nationaux bien que ceux-ci pourront continuer à figurer au côté du label européen s’ils répondent aux critères de ce dernier.

Il concerne tous les produits alimentaires bio (viande, fruits et légumes, plats préparés…).

Les contrôles sont réalisés par un organisme indépendant agréé par les pouvoirs publics. En France, les principaux organismes certificateurs sont Agrocert, Certipaq (Aclave), Ecocert SA, Qualité France SA et SGS ICS.

Points clefs du cahier des charges

  • La garantie d’un produit fini composé à 95% d’ingrédients issus d’un mode de production biologique, identifiable sur l’étiquette du produit.
  • Une production respectueuse de l’environnement avec des techniques visant à maintenir l’équilibre de la faune et de la flore et donc l’interdiction d’utiliser des produits chimiques de synthèse. Mais une tolérance de 0,9% d’OGM (présence non intentionnelle) est autorisée.
  • Les produits bio issus de pays tiers sont soumis aux mêmes règlements que les produits européens.

Avantages / Inconvénients

  • Il permet d’harmoniser les nombreux règlements et référentiels des pays européens et d’avoir un logo unique et commun.
  • Mais comme la plupart des labels « bio » il ne prend pas en compte les critères sociaux (conditions de travail, rémunération…) ni le cycle de vie du produit « post-production » (emballage, transport, transformation, distribution, fin de vie…).
  • Il est également contesté du fait d’une exigence moindre par rapport à des labels nationaux plus stricts qui risquent de perdre en notoriété. La controverse porte notamment sur les 0,9% d’OGM tolérés contre 0,1% par exemple pour le label AB français, réglementation qui ouvre la porte à plus de produits « bio » mais qui va peut-être à l’encontre de la volonté d’une production plus propre.

Liens utiles pour le label européen de l’agriculture biologique

21 mai 2012 |

MSC – Marine Stewardship Council, le label international de la pêche

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Marine Stewardship Council est l’écolabel international de la pêche. Créé en 1997 par WWF et Unilever avec une première apparition sur le marché en 2000, il est à présent un organisme à but non lucratif, indépendant de ses membres fondateurs. Il a pour but de lutter contre la surexploitation des ressources naturelles et la dégradation du milieu marin ainsi que la disparition de certaines espèces de poissons. Il concerne donc le domaine alimentaire et plus particulièrement tous les produits issus de la pêche sauvage (et non les poissons d’élevage).

L’utilisation du label est volontaire pour tout produit répondant aux critères du cahier des charges. Les contrôles sont réalisés par un organisme de certification indépendant du label et de la marque des produits certifiés tel que DVN.

Points clefs du cahier des charges

  • Il existe deux référentiels, l’un comportant des critères en relation avec l’environnement, pour une pêche durable et le second concernant la chaîne de garantie d’origine pour la traçabilité du produit
  • Le label garantie que le poisson ou tout autre produit certifié issu de la mer a été pêché selon des méthodes responsables, plus respectueuses de l’équilibre naturel du milieu marin.
  • On distingue trois critères fondamentaux issus de ce premier référentiel : la pérennité des stocks de poissons (ensemble de données sur la répartition en âge des populations de poissons…), la minimisation de l’impact sur l’environnement (taille des fillets et largeur de la maille, mode de mise à l’eau des lignes…) et l’efficacité du système de gestion (code de conduite que le pêcheur accepte de suite comme par exemple le changement du matériel de pêche en cas de modification des normes…). Il existe 31 indicateurs de performance et barèmes de notation pour ce référentiel.
  • La certification est valable pendant 5 ans avec un contrôle une fois par an minimum. Après 5 ans, un contrôle de certification aura lieu si le pêcheur souhaite conserver le label.
  • Si une pêcherie est certifiée, les entreprises de la chaîne d’approvisionnement doivent ensuite obtenir la certification de garantie d’origine qui est la garantie pour le consommateur que seul les produits issus d’un mode de pêche durable et certifiés portent le label MSC. C’est donc un référentiel qui garantie la traçabilité d’un produit MSC, de la pêcherie à sa commercialisation.

Avantages et Inconvénients

  • Il s’inscrit dans la lutte du développement durable en visant à préserver les ressources naturelles (faune et flore marine) très touchées par la pêche intensive.
  • Les produits labellisés MSC s’introduisent petit à petit sur le marché. On les retrouve en France dans la plupart des grandes surfaces (Carrefour, Lidl, Cora, Casino, ed….)
  • Le label ne comporte pas de critère sur la qualité nutritionnelle du produit fini, ni de critères sociaux et économiques (rémunération, conditions de travail…) ou concernant l’impact du cycle de vie du produit sur l’environnement (emballage, transport, transformation…)
  • Mais il s’agit tout de même d’un label exigeant en ce qui concerne la phase de pêche, élément essentiel étant donné la vitesse à laquelle diminuent et disparaissent les réserves naturelles et considérant le manque de réaction ou de volonté de la société actuelle.
  • Ce label est également plus complet que la certification ISO 14000 (Organisme Internationale de normalisation) qui ne garantie que le respect des normes sociales et environnementales en vigueur dans le pays du siège social et non du pays où le poisson est pêché et/ou vendu.

Pour plus d’information sur le label MSC et les points de ventes des produits labellisés, rendez-vous sur le site de Marine Stewardship Council

10 mars 2012 |

Ange Bleu – Blaue Engel : écolabel officiel allemand

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Ange Bleu – Blaue Engel

Angle bleu (Blaue Engel) est un label officiel allemand créé en 1978, le pionnier en matière d’écolabel européen. Il s’applique à de nombreux domaines tels que les équipements et fournitures de bureau, le bâtiment, les services, maison et jardin, les matériaux de construction et de décoration… (hors alimentation et produits pharmaceutiques). Il est présent notamment sur des produits tels que cartons, papiers, matelas, meubles, enveloppes, chasses d’eau, revêtements de sol, téléphones, réfrigérateurs, poubelles, tronçonneuses… On le retrouve en France sur du papier, des ordinateurs, de la peinture…

Le label dépend du Ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire. Les contrôles sont réalisés par des organismes indépendants (Environmental Label Jury, RAL gGmbH…). Comme la plupart des écolabels nationaux, son utilisation est volontaire.

Points clefs du cahier des charges

  • Les référentiels varient selon les catégories de produits (il existe plus d’une centaines de référentiels) mais ils garantissent tous une approche respectueuse de l’environnement et œuvrent en faveur du développement durable.
  • La plupart des référentiels prennent également en compte le cycle de vie, la qualité du produit fini ainsi que son impact sur la santé du consommateur.
  • Une fois certifié, le produit labellisé est réévalué tous les deux ou trois ans.

Avantages / Inconvénients

  • Ange Bleu est un label qui a une très bonne réputation due à des critères exigeants.
  • Il ne dispose pas de critères sociaux (conditions de travail, rémunération…) et certaines catégories ne sont pas automatiquement concernées par les répercussions du cycle de vie « postproduction » sur l‘environnement (emballage, transport, transformation) puisque une mention est ajoutée sur les étiquettes des produits bénéficiant d’un tel suivit.

Liens utiles pour plus d’info sur label Ange Bleu

17 février 2012 |

Energy Star, un label international pour les économies d’énergie

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Energy Star est un label d’origine nord-américaine mise en place par l’agence gouvernementale américaine de protection de l’environnement (EPA) en 1992. Il a été adopté en 2003 par la Commission européenne dans le cadre d’un accord passé avec le gouvernement des États-Unis et a donc le statut de label officiel au sein de l’UE. En Europe, il concerne essentiellement les équipements de bureau et vise à mettre en avant des produits garantissant une consommation d’énergie moindre avec pour but la réduction des émissions de gaz à effet de serre. On le retrouve apposé sur des produits tels que des ordinateurs, fax et autres matériels informatiques périphériques.

Son utilisation est volontaire pour tout produit répondant aux critères du référentiel le concernant en matière d’efficacité énergétique. Comme tous les labels officiels, les contrôles et certifications sont réalisés par des organismes certificateurs indépendants au sein de l’UE.

Points clefs du cahier des charges

  • Le label certifie du matériel électrique et électronique garantissant une consommation d’énergie moindre par rapport à des produits similaires.
  • Les critères portent sur la consommation d’un produit selon ses différents modes (veille, actif…) et sur l’efficacité de l’alimentation électrique.

Avantages / Inconvénients

  • La certification Energy Star est très intéressante pour réaliser des économies d’énergie au travail comme à la maison. On peut d’ailleurs retrouver sur son site une base de donnée (en anglais uniquement) listant les équipements les plus économes en matière d’énergie.
  • Ce label a tout de même une portée très limitée en matière d’écologie et d’environnement pour la simple et bonne raison qu’il se concentre uniquement sur la consommation d’énergie au moment de l’utilisation du produit sans aucun autre critère mentionnant le cycle de vie du produit, la dimension sociale, économique, sanitaire…
  • Mais il n’en reste pas moins un label intéressant en matière d’économie d’énergie, élément important dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.

Pour plus d’information sur le label, visitez le site européen d’Energy Star
Pour plus d’information sur la politique française en matière d’environnement et d’énergie, visitez le site de l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Liens utiles pour le label Energy Star

16 novembre 2010 |
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