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Pesticides et cancers chez les agriculteurs

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Le Centre d’immunologie de Marseille Luminy (CIML) prouve par le biais d’une étude qu’il existe un lien de causalité entre l’exposition des agriculteurs aux pesticides et certains cancers du sang. C’est à l’occasion du colloque organisé par la  Ligue contre le cancer , vendredi 5 février dernier, que les faits ont été exposé.

pesticides

pesticides

Premier utilisateur de pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) en Europe, la France est 3ème dans le classement mondial. Le cancer est la première cause de mortalité dans le monde et pourrait provoquer la mort de 84 millions de personnes entre 2005 et 2015 selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

L’exposition aux pesticides en milieu agricole, ainsi qu’aux dioxines et aux solvants organiques, est considérée depuis longtemps comme un facteur de risque accru de lymphomes. Le lymphome folliculaire est ainsi en augmentation de 3 à 4 % par an depuis une trentaine d’années. Ce type de cancer du sang incurable représente la cinquième cause de mortalité par cancer au niveau national. Même si le lien de cause à effet est encore débattu, certains chercheurs pensent tenir aujourd’hui la “preuve biologique”. En effet, aucun scientifique n’avait jusqu’à présent attesté d’un lien de cause à effet entre exposition des pesticides et santé des agriculteurs. L’étude du Centre d’immunologie de Marseille Luminy (CIML) vient confirmer le doute.

En novembre 2008, les chercheurs Bertrand Nadel et Sandrine Roulland avaient dévoilés leurs premiers travaux. Ils montraient que sur une période moyenne de dix ans, les agriculteurs exposés aux pesticides présentaient dans le sang une fréquence de cellules transloquées pouvant être jusqu’à 1 000 fois supérieure à la normale, ainsi qu’une augmentation des lymphocytes B en circulation.

La translocation est un échange de matériel génétique entre les chromosomes 14 et 18, qui existe aussi chez des individus en bonne santé, mais qui peut être considérée comme précurseur de cancer.

Cette nouvelle étude (Agrican) biomoléculaire du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy (CMIL), élaborée en association avec les épidémiologistes du Centre François Baclesse, a été réalisée ces cinq dernières années sur 144 agriculteurs exposés aux pesticides. Elle révèle l’existence d’un lien de causalité avéré entre l’exposition aux pesticides et l’origine de certains cancers chez les agriculteurs, souligne la Ligue contre le cancer.

L’équipe du CMIL a constaté que, par rapport au reste de la population, “les agriculteurs exposés aux pesticides développent dans leur génome 100 à 1 000 fois plus de cellules anormales, qui peuvent ensuite éventuellement se transformer en lymphome folliculaire” (un certain type de cancer du sang). (Cette étude est parue dans un article du Journal of Experimental Medecine du 8 juin 2009)

Il est donc maintenant prouvé que les agriculteurs exposés aux pesticides présentent des anomalies chromosomiques pouvant favoriser le développement d’un lymphome ou cancer du système immunitaire.

Selon Sandrine Roulland et Bertrand Nadel, chercheurs marseillais du CMIL :

Nos résultats apportent une vision nouvelle des étapes de progression vers le lymphome tout en mettant l’accent sur le rôle majeur de l’exposition agricole aux pesticides dans les étapes de progression

Le Ciml

Le Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML), Unité Mixte de Recherche du CNRS, de l’Inserm et de l’Université de la Méditerranée a été créé en 1976. Il est situé sur le Parc Scientifique et Technologique de Luminy, entre Marseille et Cassis, sur la côte méditerranéenne.

En savoir + :  www.ciml.univ-mrs.fr

15 février 2010 |

Mise à jour de l’annuaire de l’Association Française des Journalistes Agricoles

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Annuaire 2009, toujours d’actualite? en 2010!

afja-2009L’AFJA, Association Franc?aise des Journalistes Agricoles, de l’Alimentation, de l’Environnement et de la Ruralite? vient de re?aliser l’actualisation des fiches de ses membres pour pre?senter le nouveau visage de l’AFJA, a? travers son nouvel annuaire 2009.

Pour cette e?dition 2009, l’annuaire de l’AFJA comporte encore plus de nouveaute?s, de couleurs, de photos, d’informations sur l’AFJA et surtout de nouveaux membres !

L’AFJA regroupe pre?s de 200 adhe?rents collaborant a? la re?daction des journaux et revues spe?cialise?s en agriculture ou des rubriques agricoles d’agences de presse, de la te?le?vision, de la radio, de la presse ge?ne?raliste et d’internet.

Dans cet annuaire au format 135 x 220 (L x H) de 140 pages, les statuts, le re?glement et les activite?s de l’AFJA sont de?taille?es et tous ses membres sont re?pertorie?s en fonction de leurs cate?gories : membres actifs, membres adhe?rents, membres associe?s et honoraires.
Renouvele? tous les deux ans, l’annuaire de l’AFJA, est a? la fois un ve?ritable outil de contact avec la presse et la carte de visite de l’AFJA. Il s’ave?re e?galement e?tre un pre?cieux soutien pour rechercher une information, confirmer un e?ve?nement, asseoir une manifestation, identifier un contact presse rapidement avec ses coordonne?es comple?tes.
Il constitue un guide pre?cieux pour travailler avec les journalistes qui e?crivent dans les me?dias agricoles et s’ave?re tre?s utile pour toutes de?marches de relations presse.
L’annuaire 2009 est vendu au prix de 75 €. Il suffit d’en faire la demande a? l’aide du bon de commande joint ou de vous rendre sur notre site internet www.afja.net.

20 janvier 2010 |


Votez pour le nouveau label européen de l’Agriculture Biologique

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C’est au printemps que la Direction Ge?ne?rale de l’Agriculture et du De?veloppement rural de la Commission europe?enne a invité les e?tudiants en art et en design des 27 Etats membres a? participer au concours europe?en du logo biologique de l’UE.

Le but de cre?er un logo bio astucieux et cre?atif, l’Union Europe?enne offre aux nouveaux talents la chance de cre?er un design qui pourra e?tre reproduit sur des millions d’emballages de produits. Le nouveau logo biologique de l’UE sera obligatoire pour tous les produits pre?emballe?s conformes aux normes d’e?tiquetage provenant des 27 Etats membres. De plus, tous les produits biologiques non-pre?emballe?s provenant de l’Union Europe?enne ou importe?s des pays tiers pourront utiliser ce logo europe?en sur une base volontaire.

Le vainqueur recevra un prix de 6 000 euros, les deuxie?me et troisie?me recevront respectivement 3 500 et 2 500 euros.

Le jury a sélectionné des meilleurs projets. Ceux-ci viennent publie?s sur le site Internet du concours en tant que candidats officiels pour le nouveau logo. Tous les citoyens europe?ens seront invite?s a? aider a? choisir le meilleur logo en votant en ligne pour leur candidat favori. Alors faites partie du Jury, et allez voter pour le futur logo du label bio européen.

logo-agriculture-bio-europeen

Pour voter, rendez-vous à cette adresse : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/logo/index_fr.htm

Le vote en ligne est ouvert jusqu’au 31 janvier 2010

11 décembre 2009 |

La première AMAP dans le monde Gay / Lesbien

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amap-transpedegouineLa communauté Gay a pour habitude de créer un nombre incroyable d’évènements, de mouvements, de rassemblements réservés aux initiés. Alors pourquoi pas mettre mettre tous le monde au vert et à la consommation solidaire et responsable ? C’est l’objectif que s’est fixé l’AMAP TransPédéGouine. Elle a débuté la distribution de ses premiers paniers bio le 3 octobre dernier au Centre LGBT Paris IDF.

Les légumes sont bio, de saison, pas trop cher (les paniers sont à 6 euros) et produits par des agricultrices de l’Yonne (des copines).  Pommes de Terre, navets, carottes, oignons, courges et pour les fans de légumes anciens : rutabaga, panais… De quoi réapprendre à consommer des bons produits bio !

Coté fonctionnement, l’AMAP TPG est en période de test jusqu’au 19 décembre prochain.  Il vous est possible d’aller chercher les paniers de légumes bio de Christoff et Jean-Mi, responsables d’une exploitation maraîchère dans l’Yonne, chaque samedi. L’association a mis en place un planning des commandes et des fonctions que chacun se repartit, pour continuer de faire battre le cœur du projet durant cette période. Le projet définitif verra le jour en juin, si le nombre d’inscrit est suffisant et si tous les légumes poussent correctement !

Pour rejoindre ce projet, vous pouvez vous inscrire sur le groupe Yahoo : http://fr.groups.yahoo.com/group/AMAPTGP/

Longue vie à cette nouvelle AMAP !

Monsieur Katia, bénévole, et Christoff nous explique le phénomène AMAP en plein boom, et les particularités de celle-ci dans le reportage ci-dessous :

Article original trouvé sur www.yagg.com

6 octobre 2009 |

Euro Gusto, le nouvel événement international de Slow Food

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Un événement européen… pour une alimentation de qualité

Du 27 au 30 novembre 2009

eurogusto 2009Organisé tous les deux ans à Tours, au coeur du Val de Loire inscrit par l’UNESCO au Patrimoine mondial, ce nouvel événement international de Slow Food permet à tout un chacun de découvrir en famille, ou entre amis, des productions de qualité venant des quatre coins de l’Europe, de la France et de la Région Centre ; d’appréhender les enjeux culturels, économiques et environnementaux qui s’y rattachent ; et de s’informer sur les pratiques de consommation responsables.
A l’heure ou de plus en plus de décisions intéressant l’avenir de l’alimentation se prennent au plan Européen, Euro Gusto est aussi un formidable moment d’échange et de partage d’expériences pour celles et ceux qui interviennent dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture, de l’environnement et de la santé (professionnels du secteur public et du secteur privé, responsables et bénévoles associatifs, élus) ou qui s’y intéressent.

Euro Gusto présente des productions et des savoir-faire remarquable du patrimoine alimentaire européen, mais s’attache aussi à informer un large public sur les « bonnes pratiques alimentaires » et les choix « responsables », à sensibiliser les professionnels et les décideurs, et à favoriser l’émergence d’un réseau d’acteurs porteur de projets innovants pour préparer l’avenir de l’alimentation en Europe.

Au programme de l’EuroGusto 2009 :

  • Des ateliers du Goût organisés autour d’une idée simple : une approche professionnelle pour des particuliers. En présence des producteurs et avec l’aide d’experts, on y parle de nourriture et de vin, on y fait des comparaisons, on y pose des question…
  • Une Œnothèque s’adressant aussi bien aux néophytes et aux passionné(e)s qu’à celles et ceux qui portent un regard plus expert, l’Œnothèque d’Euro Gusto est un espace de 700 m2 dédié à la présentation de vins européens de qualité…
  • Un espace “Manger Slowpour retrouver le plaisir de faire soi-même…
  • Un espace enfants, lieu unique, ludique, et pédagogique…
  • Un espace Slow Attitude pour prendre le temps de vivre mieux…
  • Des conférences et des forums à ne pas manquer..

Infos pratiques :

La Biennale Européenne du Goût et de l’Alimentation, Euro Gusto, se tient au Parc des Expositions de Tours du 27 au 30 novembre 2009.

Pour en savoir + : http://www.eurogusto.org

En savoir plus sur le mouvement SlowFood

Logo-SlowFood

“Que vous soyez debout autour d’un barbecue, agenouillés sur un tatami ou assis à la table d’un restaurant prestigieux, l’acte de se nourrir est fondamental pour vivre. Le fait d’améliorer la qualité de notre alimentation et de prendre le temps d’en profiter est une manière simple d’insuffler un peu de joie dans notre vie. Telle est la philosophie de Slow Food.”

Le Mouvement International Slow Food a été fondé à Paris en 1989 ; le siège est à Bra, en Italie. Des associations nationales ont été établies en France, aux USA, en Allemagne, en Suisse, au Japon et au Royaume Uni. Slow Food compte 82.000 adhérents dans 50 pays et 800 conviviums environ.

Slow Food est une association qui s’oppose aux effets dégradants de la culture de la fast-food qui standardisent les goûts ; qui promeut les effets bénéfiques de la consommation délibérée d’une alimentation locale, qui a des programmes d’éducation du goût pour les adultes et les enfants, qui travaille pour la sauvegarde et la promotion d’une conscience publique des traditions culinaires.

Slow Food aide les producteurs-artisans de l’agroalimentaire qui font des produits de qualité et encourage les initiatives de solidarité dans le domaine alimentaire. L’objectif de Slow Food est de développer un modèle d’agriculture moins intensif et nocif, capable de préserver et d’améliorer la biodiversité et d’offrir aussi des perspectives pour les régions moins riches.

Le site du SlowFood France :

http://www.slowfood.fr/france

23 septembre 2009 |

Une nouvelle loi sur les OGM d’ici 2010

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loi ogm 2010Le Conseil d’Etat, saisi par des écologistes, a annulé le décret qui devait transposer en droit français une directive européenne sur les OGM, ce qui rend nécessaire le vote d’une nouvelle loi, a indiqué mercredi 19 août dernier Corinne Lepage. “Il va falloir re-voter une loi sur les OGM d’ici juin 2010.

En mars  2007, le gouvernement avait décidé de transposer dans l’urgence par simple décret une directive européenne de 2001, imposant notamment une meilleure information du public dans les procédures d’autorisation, de dissémination volontaire, et de mise sur le marché des OGM.

Une initiative qui empêchait de faire examiner le projet de loi par l’Assemblée nationale, et donc de l’exposer à un débat parlementaire et à de possibles amendements, et qui permettait d’aller vite. La Cour de justice européenne menaçait de sanctionner la France si elle ne retranscrivait pas dans son droit national cette fameuse directive.

Cette décision avait suscité un tollé chez les écologistes, qui considéraient que ce décret avait « pour effet d’accroître la confidentialité » et ne permettait pas « la communication des études sur les effets sanitaires des OGM ou l’organisation de contre-expertise », déclarait à l’époque Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement.

Dans son arrêt du 24 juillet dernier, l’autorité administrative a purement et simplement annulé le décret, en raison notamment d’un manque de transparence à l’égard du public. Elle donne au gouvernement jusqu’au 30 juin 2010, date de la fin de la prochaine cession parlementaire, pour se doter d’une nouvelle loi conforme à la législation européenne.

Nouvelles batailles parlementaire en perspective…

27 août 2009 |

Acheter ses fraises en supermarché : l’avis d’un actionnaire

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Gregory (wizishop), relayait hier un buzz humouristique qui commence à monter sur la toile… J’en fais de même puisque ce n’est pas tous les jours qu’un tel discours est tenu lors d’une assemblé d’actionnaires…

Celui-ci venait d’acheter des fraises (entre autres choses…). Décidément, les fruits et légumes en supermarché, c’est pas le bonheur !

11 juillet 2009 |

Strasbourg : Mission zéro pesticide !

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affiche zero pesticide à StrasbourgLa Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS) a décidé de ne plus employer de pesticides pour l’entretien de ses parcs et jardins (et voiries) afin, entre autre, de préserver la nappe phréatique alsacienne, une des plus importantes ressource d’Europe !

La Ville et la Communauté urbaine de Strasbourg se sont engagées dans un programme ambitieux de suppression définitive de l’utilisation des produits phytosanitaires à l’échéance fin 2010. Les enjeux sont importants car il s’agit de préserver notre santé, d’éviter la dégradation de la nappe phréatique et de stimuler la biodiversité afin d’améliorer notre qualité de vie.

Les pesticides polluent l’eau, l’air et les sols

L’utilisation des pesticides fragilise notre écosystème en :

  • diminuant la qualité de l’air,
  • contaminant la nappe phréatique, notre source d’eau potable,
  • réduisant la fertilité des sols, ce qui atteint la faune, la flore et la biodiversité en général.

shema-pesticide

Une diffusion invisible

Seuls 10% des produits phytosanitaires atteignent leur cible. Le reste est disséminé dans l’environnement. Savez-vous qu’une seule goutte de pesticides suffit à polluer plusieurs centaines de milliers de litres d’eau ?

Les risques pour notre santé

On sait aujourd’hui que toute la chaîne du vivant est touchée par la toxicité de ces produits. Cette contamination passive bouleverse nos ressources alimentaires et conduit à une accumulation de substances chimiques dans l’organisme des animaux… et dans les nôtres !

Concrètement

L’utilisation de produits chimiques est remplacée par une meilleure gestion du monde végétal
Pour abandonner les pesticides, les services de la Ville et de la Communauté urbaine sont en train d’accomplir
une véritable révolution culturelle !
Faire de la mauvaise herbe une amie, réintroduire plus de nature en ville, tester les techniques alternatives au désherbage chimique… le chantier est en cours et progresse de jour en jour. C’est pourquoi il est essentiel d’expliquer la démarche de l’opération zéro pesticides pour que chacun puisse y adhérer, voire se l’approprier.

Les alternatives au désherbage chimique

Plusieurs techniques sont en test : des brosseuses mécaniques, des brûleurs à gaz, des appareils à vapeur ou à eau chaude…chacune a ses avantages et ses inconvénients qui se précisent au fil de leur utilisation.
En parallèle à ces méthodes, les aménagements et les pratiques sont adaptées pour réduire au maximum le désherbage : choix des plantes, mulching, paillage, prairies…

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Convaincre les particuliers alsaciens de faire de même…

Vous aussi, jardinez sans pesticides !

Pour jardiner sans pesticides, il est conseillé quelques aménagements, sources de multiples bénéfices pour votre jardin… des abris à insectes, un point d’eau, des haies fleuries, des fleurs en toute saison…

  • Paillage : il limite fortement le développement des herbes folles et l’évaporation de l’eau. Vous pouvez utiliser des résidus de tontes séchés, des copeaux de bois, de la paille…
  • Désherbage : vous pouvez utiliser un couteau ou un sarcloir pour extirper les indésirables avec leurs racines. L’eau bouillante est aussi très efficace contre les plantes vivaces installées depuis longtemps.
  • Tonte : tondu à 6 ou 8 cm, votre gazon sera mieux enraciné et plus résistant à la sécheresse. Vous pouvez laisser s’installer les pâquerettes, les pissenlits… qui régaleront les abeilles butineuses.
  • Herbes : coquelicots, pissenlits, orties, bourrache, camomille… ces herbes sont indispensables pour la biodiversité et savoureuses dans vos plats cuisinés.
  • Potager : vous pouvez alterner les cultures en évitant de planter au même endroit deux espèces de la même famille, deux années de suite. Ainsi, vous éviterez les maladies et les attaques d’insectes.
  • Fruitiers : choisissez des variétés locales, souvent plus résistantes.

Une initiative à suivre !

Pour en savoir + et télécharger la plaquette d’information, RDV sur le site de la mairie de Strasbourg : www.strasbourg.eu

7 juillet 2009 |

Denrées alimentaires: un nouvel étiquetage en vue

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Denrées alimentaires: un nouvel étiquetage en vue

L’Union Européenne souhaite clarifier la qualité et la provenance des produits alimentaires…

Dans un avenir qui n’est peut-être pas si lointain, les Européens pourront connaître l’origine de la farine composant le pain qu’ils achètent.

L’UE envisage d’étendre l’étiquetage des denrées alimentaires au lieu de production. Cette décision fait suite à une consultation publique portant sur la qualité des produits agricoles. Les agriculteurs, les producteurs et les consommateurs se sont ainsi massivement exprimés en faveur d’une plus grande utilisation de l’étiquetage indiquant le lieu de production.

Ce type d’étiquetage indique le lieu de récolte, et non de transformation, du produit. Il est déjà obligatoire pour certaines denrées alimentaires vendues dans l’UE, comme le bœuf non transformé, la volaille, les fruits, les légumes, les œufs, le miel, le vin et l’huile d’olive.

Dans une communication où elle expose son point de vue, la Commission Européenne indique qu’elle tiendra compte des préoccupations des transformateurs et des détaillants, qui craignent d’avoir beaucoup de mal à retrouver l’origine des ingrédients contenus dans les produits transformés.

Les exigences imposées par l’UE aux agriculteurs comptent parmi les plus strictes au monde. Toutefois, de nombreux consommateurs remettent en cause la qualité des produits venant de pays n’appartenant pas à l’Union européenne, surtout depuis les mouvements de panique provoqués ces dernières années par des problèmes de sécurité alimentaire touchant des produits importés.

Les agriculteurs européens apprécient les étiquettes parce qu’elles rendent leurs produits plus attrayants sur le marché européen et mondial. Nombre d’entre eux voudraient un étiquetage encore plus précis qui indiquerait la région de production.

La communication appelle également à des changements afin de mettre un terme à la confusion engendrée par la prolifération d’autres types d’étiquetage. De nombreux pays, producteurs et détaillants ont ainsi adopté des systèmes d’étiquetage différents de ceux utilisés dans l’UE.

La Commission souhaite supprimer l’étiquetage servant à identifier et à protéger la dénomination des produits traditionnels, car il n’y a eu que vingt dénominations enregistrées depuis son instauration en 1992. Celles-ci comprennent un petit pâté finlandais traditionnel, de la mozzarella produite selon la tradition italienne et quelques bières belges.

L’étiquetage concernant l’origine géographique d’un produit devrait également être revu. Parmi les produits portant ce logo figurent le camembert de Normandie (France), le jambon de Parme (Italie), l’huile d’olive de Kalamata (Grèce), le bœuf écossais (Royaume-Uni) et la saucisse de Nuremberg (Allemagne).

Entre-temps, un logo destiné à être apposé sur les produits biologiques est en cours de conception. Prévu pour entrer en vigueur en 2010, il sera obligatoire pour tous les produits vendus dans l’UE sous l’appellation «biologique».

Aucune date n’est annoncée pour le moment…

4 juillet 2009 |

La SNCF et le Gab44 distribuent des paniers bio en Loire Atlantique

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Organisée à l’initiative du Groupement des agriculteurs biologiques de Loire Atlantique gab44 sncf (Gab44) et de la SNCF, l’opération consiste en la vente de paniers de fruits et légumes biologiques aux usagers du TER.

Cette opération “test” fut un véritable succès ! Les paniers bio ont été pris d’assaut ! Quatre types de paniers composés exclusivement de « produits frais, de saison et cultivés localement » sont proposés de 10 euros à 18 euros. Une seconde vente publique de paniers bio aura lieu mardi 23 juin prochain, de 17 h à 20 h. Ensuite, il faudra s’abonner pour trois, six ou neuf mois pour récupérer son panier.

« Cette initiative fait gagner du temps aux gens ou donne satisfaction à ceux qui n’ont pu intégrer une Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Mais derrière, tout ça, il y a une recherche de produits sains qui ont du goût », explique Laurent Jouve, producteur à Oudon.

Un partenariat « gagnant-gagnant », qui permet aux producteurs bio de toucher une nouvelle clientèle et à la SNCF de fournir un service apprécié à ses usagers. A tel point qu’il pourrait être étendu à de nouvelles gares TER. « On y pense sérieusement », avoue la SNCF. (source : 20minutes.fr)

Trouvez un distributeur de fruits et légumes bio en Loire Atlantique.

Vous pouvez aussi consulter le site du Gab44, vous y trouverez une liste de tous les producteurs au format PDF avec le Guide de la vente en direct.

19 juin 2009 |
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