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Fruits et légumes: l’interprofession conteste l’enquête de “Familles rurales”

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(Source AFP)

interfelPARIS — L’Interprofession des fruits et légumes (Interfel) a contesté les résultats de l’enquête de l’association “Familles rurales” sur la hausse des prix dans ce secteur et notamment dans la production biologique, dans un communiqué reçu mercredi.

Interfel, qui regroupe toute la filière du producteur au distributeur, avance un prix moyen de 2,31 euros le kilo pour des fruits bio, contre 1,99 euro le kilo pour une production standard, soit un écart de 16%.

Pour les légumes, le différentiel est plus élevé (23%) avec un prix moyen du kilo bio de 2,35 euros contre 1,91 euro pour le non bio, toujours selon Interfel.

Ces écarts sont bien inférieurs à ceux annoncés mardi par “Familles rurales” dans son observatoire annuel qui avait fait état d’un écart moyen de 68% entre les fruits bio et non bio. Pour les légumes, l’ordre de grandeur était du même ordre (69%).

Interfel conteste également les hausses en 2010 sur 2009 annoncées par “Familles rurales” sur les fruits (11,1%) et légumes (5,5%) non bio. Selon l’interprofession, l’augmentation pour les fruits a été moindre (8%) alors que pour les légumes, la hausse a été supérieure (16%).

De manière générale, Interfel récuse la méthodologie utilisée par “Familles rurales” pour réaliser cet observatoire que l’association publie chaque année depuis 2007. Cette année pour la première fois, l’association s’est penchée sur la production biologique.

L’interprofession note surtout que l’enquête de “Familles rurales” est menée sur une “très courte période” (deux semaines) et sur “seulement 38 départements”. Interfel fait valoir qu’elle se réfère, elle, à un panel beaucoup plus large de la population et qui, de plus, couvre toute la France.

26 août 2010 |

Prix des fruits et légumes en hausse, qualité en baisse ?

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2 enquêtes à la une pour les fruits et légumes : prix et qualité sont montré du doigt… La première (le quatrième « observatoire des fruits et légumes ») de l’association Familles Rurales montre que le prix des fruits a globalement augmenté de 11,5 % en un an. Elle relève aussi le prix très élevé des fruits et légumes bio. Une autre enquête, de la CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie), revient sur le goût des fruits de l’été. Ces derniers étaient inégaux voire en baisse

Prix des fruits et légumes en hausse

C’est sur le site de La Croix, que la première enquête est publiée en dévoilant une hausse significative du prix global des fruits et légumes : le prix des fruits a globalement augmenté de 11,5 % en un an, et celui des légumes de 5,5 %. Selon l’association Familles Rurales, “2 relevés de prix (les semaines du 14 juin 2010 et du 12 juillet 2010) ont été effectués par 81 veilleurs consommation dans 38 départements”.

Infographie Lacroix du prix des fruits et légumes

Infographie Lacroix du prix des fruits et légumes

Le vainqueur de cette hausse des prix est le melon avec + 57,7 % d’augmentation par rapport à 2009. Les haricots verts ont connu une hausse moins forte, + 15,5 %, mais leur prix reste très élevé : 3€49 au kilo. Les tomates ne sont pas en reste : elles ont augmenté de 25,6 %.  Une augmentation qui s’explique, de manière générale, selon le président de l’association par les nombreux caprices météorologiques et la forte baisse qu’ont subi les fruits et légumes l’année passée (on rattrape en quelque sorte la baisse de 2009 même si les prix ne sont cependant pas revenus au niveau de ceux de 2008)

Comme chaque année, Familles rurales a calculé le budget mensuel des foyers qui voudraient suivre les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé, à savoir manger 400 grammes de fruits et légumes par jour. Pour un couple avec deux enfants de plus de 10 ans, cela représenterait une dépense de 126,60 €.

A qui profite la hausse des prix des fruits et légumes ?

Grandes surfaces, producteurs, distributeurs ? Difficile d’y répondre… Une chose est sûre, c’est le consommateur qui doit mettre la main au porte monnaie !

Les produits bio encore inaccessibles ?

L’enquête relève aussi une autre tendance marquante : le prix des fruits et légume bio, 70 % plus élevé en moyenne que celui des produits “conventionnels”. “Avec un coût de 7,67 € au kilo, les nectarines bio se révèlent 121 % plus chères. Quant aux haricots verts, à 7,21 €/kg, ils coûtent un peu plus du double que dans le conventionnel”, indique, à titre d’exemple, Thierry Damien, président de Familles Rurales.

Thierry Damien (président de Familles Rurales) déplore cette hausse des prix, et un écart extrême entre produits conventionnels et produits bio. Le prix des fruits et légume bio est 70 % plus élevé en moyenne. “Beaucoup de familles ne consomment déjà pas assez de fruits et de légumes en général, et elles le justifient par leur coût. Les prix du bio les éloignent encore plus de cette catégorie de produit. Ce sont des produits encore inaccessibles.”

Le goût et la qualité des fruits de l’été en baisse

Autre constat, fait cette fois par la CLCV , qui publie une enquête sur le goût des fruits cet été : ils sont très inégaux. Selon le panel de consommateurs qui s’est focalisé sur quatre fruits (melons, pêches jaunes, pêches blanches, abricots), ces produits reçoivent des notes de goût allant de 5,5 à 6,6 sur une échelle allant de 1 à 10. Un “peut mieux faire” donc.

L’association de consommateurs relève surtout des différences entre la qualité de mêmes fruits sur un étal. Elle propose de revoir certaines pratiques qui seraient encore trop répandues : “récolte précoce, stockage à température trop basse, mise en rayon de fruits loin d’être mûrs”. La CLCV déplore que sans une mobilisation forte des producteurs et distributeurs, les fruits resteront, pour les consommateurs, “trop chers pour ce qu’ils sont”.

24 août 2010 |


Une déclaration europénne pour une meilleure alimentation

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Nous, soussignés, croyons que l’Union Européenne a besoin de répondre aux défis urgents auxquels l’Europe est confrontée en matière d’agriculture et d’alimentation….

Pas moins de 333 associations écologistes ont récemment mis en ligne un site internet, exigeant une “politique agricole et alimentaire commune, saine, durable et solidaire” :

www.europeanfooddeclaration.org

declaration-alimentation-europeenneToutes les associations ayant participé à la rédaction de cette déclaration (entre autre Greenpeace, Friends of the Earth, Via Campesina…) revendiquent le retour à l’agriculture paysanne et la reconnaissance de la souveraineté alimentaire dans les accords commerciaux…

Nous représentons une grande diversité d’organisations qui sont inquiètes de l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture en Europe. Comme dans d’autres régions du monde, de plus en plus de personnes militent pour système alimentaire durable, plus équitable et plus participatf. Nombreuses d’entre elles sont engagées activement dans la construction d’une alternative viable aux mécanismes actuels de production, distribution et consommation alimentaire- et ce depuis la base. Ce nouveau système de production alimentaire et d’agriculture est résolument bâti sur un certain nombre de fondamentaux : l’équité, le droit universel à l’alimentation, la démocratie et la transparence.(…)

Nous avons élaboré une Déclaration alimentaire européenne : « Pour une Politique Agricole et Alimentaire Commune saine, durable, juste et solidaire. Elle décrit les lignes directrices dont nous pensons qu’elles doivent former la base des objectifs de la PAC pour les décennies à venir.

Cette déclaration est la première étape dans notre effort pour construire un large mouvement en vue d’obtenir des politiques et des pratiques de souveraineté alimentaire en Europe, Union Européenne incluse. Nous préparons également un forum européen en 2011, qui rassemblera des personnes et des organisations motivées par ces questions et qui veulent unir leurs forces afin de parvenir ensemble à nos objectifs communs. Si vous êtes intéressé(e) par la préparation de ce forum ou pouvez nous apporter une aide dans son organisation, merci de nous contacter.

Lire la suite sur www.europeanfooddeclaration.org

En attendant que le projet avance, continuez à manger bio 😉

16 juin 2010 |

Fête des AMAP 2010 en Ile de France

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Une 3e e?dition inscrite sous le signe de la biodiversité

fête des amap 2010

fête des amap 2010

Le réseau des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) d’I?le-de- France re?ite?re cette anne?e son grand rassemblement annuel. Après le succès des 2 premières éditions, quoi de plus naturel !

Les objectifs de ce grand rassemblement sont toujours les mêmes, et c’est pour ça qu’on apprécie !

  • De?fendre et promouvoir aupre?s du grand public une agriculture respectueuse de l’environnement, de la sante? et de l’Homme, en privile?giant un mode de production naturel ainsi que la proximite? et le lien direct avec les paysans.
  • Une occasion pour les Amapiens d’I?le-de-France de se rencontrer et d’e?changer sur leurs enjeux re?gionaux mais aussi nationaux et internationaux. Cette anne?e, le the?me de re?flexion se portera sur la biodiversite? cultive?e (2010 est en effet l’anne?e internationale de la biodiversite?).
  • Un plaisir de se retrouver, et ce?le?brer un re?seau soude?, compose? de «consom’acteurs» et paysans producteurs.

L’Amap IdF largue le 30 mai prochain ses amarres au 55 Quai de Seine, dans le 19e arrondissement de Paris. Ancre?e solidement sur la pe?niche Antipode, elle accueille de 10 h a? 21 h ses Amapiens, ainsi qu’un plus large public a? qui elle propose un programme riche en animations ludiques et pédagogiques (l’entre?e est libre) : des tables rondes, des rencontres organisées avec des acteurs engagés, des dégustations et des spectacles musicaux… On pourra même assister au spectacle de Charlotte NormandCharlotte Normand se met au vert” !

Pour en savoir + sur la Fête des AMAP 2010 de l’Ile de France, rendez-vous sur : www.amap-idf.org

11 mai 2010 |

Le guide du Locavore : une expérience pour mieux consommer local !

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Mêlant réflexion et expérience personnelle, Anne-Sophie Novel (EcoloInfo entre autre…) nous fait partager avec son Guide du Locavore ce mode de consommation durable et responsable… Mais qu’est-ce que le locavorisme ?
guide-de-locavore

Un locavore se défini comme un aventurier culinaire consommant des produits dont la provenance est à moins de 160 km de leur habitation. Pourquoi manger local pourriez vous vous demander ! Tout simplement afin de réduire le coût écologique induit par le voyage des denrée alimentaires et d’en maîtriser la traçabilité.

Le terme « locavore » a été inventé par Jessica Prentice de San Francisco en 2005 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, qui a proposé aux résidents locaux d’essayer de manger seulement les aliments cultivés ou produits à l’intérieur d’un rayon de 160 kilomètres.

Le New Oxford American Dictionary a défini « locavore », comme étant une personne qui recherche des produits alimentaires locaux. « Locavore » fut le mot de l’année 2007.

Un guide pour devenir locavore en douceur…

Anne-Sophie commence tout d’abord par nous éclairer sur les problèmes de la perte de contrôle sur alimentation d’aujourd’hui, le cercle vicieux de l’agriculture intensive, des OGM, de la réduction des variétés de fruits et légumes dans notre assiette, de l’appauvrissement de l’économie locale… Un mise en bouche bien documentée !

On passe ensuite au guide pratique : comment devenir un parfait locavore avec les changements que cela comporte dans notre quotidien… Déterminer sa zone d’approvisionnement, scruter l’étiquetage des produits, se réapproprier les saisons, connaitre les labels, retrouver le plaisir de cuisiner (des recettes de saison sont également disponibles !)… Pour continuer, toutes les bons plans sont recensés pour faciliter votre nouvelle vie de locavore avec notamment un paragraphe consacré au site mon-panier-bio.com, mais aussi un petit annuaire des autres bonnes adresses du web pour s’approvisionner ou encore trouver un restaurant, s’occuper de son jardin potager…

Pour le dessert, Anne-Sophie propose un mémo pratique du locavore avec un calendrier des saisonnalités, les périodes de reproduction des poissons et encore un tableau des spécialités par régions… !

Anne-Sophie Novel

Anne-Sophie Novel

Plutôt bio, plutôt local ou plutôt bio et local ?

Cette question, nous nous la sommes posé longtemps sur le site mon-panier-bio… Anne Sophie arrive aux même conclusions que nous : Une question difficile à laquelle il appartient à chacun de trouver la réponse en fonction de ses attentes. N’hésitez pas à posez des questions aux distributeurs de paniers bio sur la provenance de leurs produits, les producteurs (certains peuvent être en cours de conversion, en agriculture raisonnée..). L’idéal sera évidemment de trouver des produits bio et locaux !

En bref

Goûter la différence, préserver la (bio)diversité, se reconnecter avec les saisons, découvrir de nouvelles saveurs, redécouvrir son territoire, soutenir les petites exploitations et de bonnes conditions de travail, investir dans l’économie locale, être en bonne santé et sauver la planète… Vous allez bientôt comprendre pourquoi vos achats déterminent notre avenir  !

Au sommaire du Guide du Locavore :

  • Du global au local
  • Pourquoi changer?
  • Le guide du parfait petit locavore
  • Méthodologie pour locavore appliqué
  • Plus d’un tour dans mon sac
  • Le mémo pratique du locavore
  • Sélection de livres
  • Sélection de sites Internet

Cliquer ici pour acheter Le guide du locavore pour mieux consommer local, pour prolonger le livre et les discussions : Locavore’Spirit

18 avril 2010 |

Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

Commentaires fermés sur Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

L’ambition du gouvernement de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans  s’est traduite par la mise en œuvre du plan Ecophyto 2018. Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides est possible…

plan ecophyto 2018En tant qu’éco-citoyen, nous sommes tous pour la réduction de l’usage des pesticides… Même si nous avons pris l’habitude de manger bio ! Cet objectif est devenu une priorité du Gouvernement et est inscrite dans la loi de programmation relative au Grenelle Environnement.

Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie a clôturé le jeudi 28 janvier 2010 le colloque « Ecophyto R&D », dont l’objectif était de présenter et de débattre des résultats de l’étude pour en tirer les enseignements pour l’action publique.

Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

Le plan Ecophyto prévoit :

  • de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires (réseau de 3 000 fermes pilotes) ;
  • de dynamiser la recherche sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats ;
  • de renforcer, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires (permis d’achat nécessaire à compter de 2014) ;
  • de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements (bulletin de surveillance gratuit) ;
  • de prendre en compte la situation spécifique des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires ;
  • de mettre en oeuvre des actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles (parcs et jardins urbains…) ;
  • de retirer du marché des produits contenant les substances les plus préoccupantes (30 substances utilisées dans 1 500 produits ont éré retirées fin 2008, 10 substances supplémentaires seront retirées fin 2010).

Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides serait possible, avec des changements de pratiques substantiels, sans perte de marges pour les agriculteurs dans un contexte économique analogue à celui de l’année 2006, mais avec une diminution des volumes de production (5 % environ en moyenne). Les grandes cultures joueraient un rôle majeur dans cette réduction. Pour ces filières, des réductions de l’ordre de 40 % du recours aux pesticides sans réduction de marge seraient possibles.

L’étude permet d’identifier des leviers d’action à même de permettre une réduction des utilisations de produits phytosanitaires via la conception, la diffusion et l’adoption de systèmes de culture économes en pesticides.

A cet égard l’étude met en lumière l’importance de la mise en place d’un réseau de 3000 fermes références, d’expérimentation et de démonstration, permettant d’assurer la collecte et la diffusion de données sur les systèmes agricoles à bas intrants, décidée dans le cadre du Plan Ecophyto 2018.

Cette étude montre également que l’effort de recherche agronomique et d’expérimentation sur les itinéraires à bas intrants doit être maintenu dans les années qui viennent. Le financement des travaux de recherche et d’expérimentation fera donc l’objet d’une attention toute particulière dans le cadre du plan Ecophyto 2018.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération “Objectif Terres 2020“.
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français annoncé par le Président de la République à Daumeray (Maine-et-Loire) et présenté le 19 février 2009 par Michel Barnier.

31 janvier 2010 |

Les produits bio en grande surface : trop cher !

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panier bio grande surfaceL’association de consommateurs UFC-Que choisir a publié hier une enquête sur le prix des produits bio en grande surface… Un constat affligeant !

Plus de 1600 magasins ont été passé au crible pour arriver au constat qu’outre le faible nombre de produits proposés, c’est surtout le prix qui rend ces produits bio inaccessibles. Le panier de produits bio à marques de distributeurs (MDD) est 22 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles. Pire, il est 57 % plus cher que le panier de MDD non bio.

Si une partie de cet écart peut se justifier en toute bonne foi par le fait que les modes de production en agriculture biologique sont plus contraignant et plus couteux (pas de pesticides, pas d’engrais, rendement moindre…), dès qu’un produits se transforme, la filière bio met en avant qualité des ingrédients et des recettes permettant ainsi d’augmenter les prix…

D’autres raisons expliquant ces écarts sont en revanche inadmissibles. Au stade de la production agricole, le montant des aides de la PAC est historiquement lié au rendement à l’hectare, ce qui avantage les modes d’exploitations intensifs au détriment des producteurs biologiques, obligés de vendre plus chers pour équilibrer leur budget.

La grande distribution contribue également à renchérir les fruits et légumes Bio. Alors que la marge est en moyenne de 50 centimes d’Euro pour les pommes standard, elle atteint 1,09 euros pour les pommes Bio. Quant aux carottes, leur marge passe de 80 centimes en conventionnel1 à 1,33 euros pour le Bio !

Le marché des produits biologiques ne doit pas rester un marché de niche, réservé aux ménages les plus aisés, il faut le démocratiser ! En effet, l’objectif de tripler les surfaces cultivées en bio défini par le Grenelle de l’environnement, ne pourra être atteint que s’il est relayé par une augmentation parallèle de la demande des consommateurs.

L’association UFC Que Choisir exige :

  • Un calcul plus équitable des aides de la PAC, permettant un rééquilibrage des aides en faveur des exploitations en agriculture biologique.
  • Que la grande distribution rende le bio accessible au plus grand nombre, en augmentant le nombre de références en rayon et en appliquant les mêmes marges que celles qu’elle applique aux produits conventionnels.
  • Que l’Observatoire des Prix et des Marges éclaire la formation du prix des produits biologiques.

Source : www.quechoisir.org

Illustration : grinfen – Fotolia.com

27 janvier 2010 |

Food Inc. Le film à voir

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Synopsis

food-incFOOD, INC. décortique et analyse les rouages d’une industrie qui influence chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir d’où viennent les produits que nous consommons tous les jours. Derrière l’image de « produits fermiers », il découvre avec beaucoup de difficultés ce que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : les vraies conditions d’élevage et d’abattage de nos viandes et volailles. Grâce aux interventions d’experts comme l’auteur de FAST FOOD NATION, cette investigation illustre les dessous d’une industrie qui sacrifie les notions de qualité et de santé pour des considérations de rendement et de profit.

Vous ne regarderez plus votre assiette de la même manière !

Dans les seventies, le top 5 des emballeurs de viande bovine contrôle à peu près 25% du marché. Aujourd’hui, les 4 plus grosses entreprises détiennent plus de 80% de ce marché. Alors que  les Etats-Unis possédent des milliers d’abattoirs produisant la majorité du boeuf vendu.

Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13. Un supermarché moderne a, en moyenne, 47 000 produits ; la majorité de ceux-ci a été produit par seulement une poignée d’entreprises de l’agroalimentaire. En 1998, le Département de l’Agriculture des USA (USDA) a décidé de faire des tests bactériologiques contre la salmonelle et certains E. coli (bactérie intestinale). Ainsi, si une usine échouait plusieurs fois à ces tests, l’USDA pouvait la faire fermer. Après avoir été traîné au tribunal par les associations de producteurs de viandes et de volailles, le Département de l’Agriculture n’a désormais plus ce pouvoir. En 2007, 73 000 personnes ont été atteintes du virus E. coli. En 1972, l’Administration de l’Alimentation et des Drogues (FDA) a conduit 50 000 inspections sanitaires. En 2006, ce nombre est tombé à 9164 contrôles. Sous l’administration Bush, la FDA avait à sa tête l’ancien vice-président de l’Association Nationale des Robots de Cuisine. Toujours, sous Bush, le chef d’équipe de l’UDSA était un ancien chef du lobby de l’industrie bovine à Washington. Avant de se reconvertir dans l’agro-business, Monsanto était une industrie chimique qui a produit, entre autres choses, des pesticides (DDT) et l’Agent Orange (un défoliant utilisé pendant la guerre du Vietnam). Le juge de la Cour Suprême, Clarence Thomas était un avocat de Monsanto à la fin des années 70. Alors qu’il était en poste à la Cour Suprême, Mr Thomas a écrit, dans une affaire, une opinion majoritaire qui a aidé Monsanto à faire respecter ses brevets de semences. Avec 32 000 cochons tués par jour, l’entreprise Smithfield de Tar Heel en Caroline du Nord est le plus gros abattoir du monde. En moyenne, un américain mange plus de 90 kg de viandes pas an. 30% des terres américaines servent aux plantations de maïs. 1 américains sur 3, né après 2000 va contracter un diabète précoce.¨Pour les minorités, ce ratio peut monter à 1 sur 2.

Un sujet tabou

Food, Inc. a représenté un véritable challenge pour son réalisateur. En effet, lors de ses investigations, Robert Kenner s’est vu refuser l’accès à de nombreuses industries de l’agro-alimentaire. Sa productrice Elise Pearlstein avoue même “qu’il aurait été plus simple de pénétrer dans le Pentagone que d’entrer dans une compagnie qui fait des céréales de petits-déjeuners.” Face à ce tabou de la part des principaux protagonistes nationaux, l’équipe du film a dû assurer ses arrières, notamment en se référant constamment au premier amendement de la constitution américaine lors de la progression du film.

Un tournage de longue haleine

Le tournage d’un documentaire demande toujours du temps, notamment dû à l’investigation. Dans le cas de Robert Kenner et de son équipe, quelques obstacles ont freiné leur travail : “Depuis que Eric Schlosser et moi avons commencé à en parler, cela a pris six à sept ans. Mais le film en lui-même, c’est deux ans et demi de travail. Cela a pris plus de temps que nous le pensions car on nous a interdit d’entrer dans beaucoup d’endroits.”

Pour savoir où est projeter le film : allocine.fr

Le site offilciel du film : www.foodinc-lefilm.com

20 janvier 2010 |

2010, l’année des paniers bio

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mon panier bio

2009 s’est achevée sur l’échec de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique, la taxe carbone a été retoquée, le film Home de Yann Arthus-Bertrand à été un succès planétaire…

Les produits bio font de plus en plus d’adeptes et c’est tant mieux ! Mon panier bio poursuit son chemin et propose de jours en jours de nouveaux distributeurs de paniers de fruits et légumes bio, fruits et légumes de saison… Les initiatives pour devenir distributeur de paniers bio se multiplient dans toutes les régions de France, ce qui est signe de la vitalité de la demande, du dynamisme des agriculteurs convertis dans l’agriculture biologique, et de la volonté d’entreprendre dans de nouveaux métiers…

Nous souhaitons que 2010 soit encore une année où vous serez de plus en plus nombreux à manger bio, local et de saison pour votre santé et celle de la Terre….

Alors bonne année et bonne santé à tous !

Pour trouver un panier bio à coté de chez vous, consultez l’annuaire des paniers bio, tous les distributeurs de fruits et légumes y sont classés par départements…

Petit bonus : le calendrier des fruits et légumes de saison pour vous aider à mieux consommer :

calendrier-legumes-bio-saisons

(calendrier des produits bio de saison : source  Agence Bio)

4 janvier 2010 |

Encourageons l’agriculture biologique, luttons contre le réchauffement climatique !

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Ajourd’hui, c’est le blog action Day ! Le blog action day encourage cette année à réfléchir sur le sujet du changement climatique :

Mais comment l’agriculture influe-t-elle sur le réchauffement de la planète ?

L’agriculture est la source de deux principaux gaz à effet de serre : l’oxyde nitreux et le méthane.

En voici quelques sources :

  • Les engrais (surtout les engrais azotés) sont une des sources principales d’émissions d’oxyde nitreux.
  • La production animale est responsable d’une part importante des émissions mondiales de méthane.  Selon la FAO, 80 millions de tonnes de méthane pénètrent dans l’atmosphère chaque année à cause de la digestion animale. En 2030, ce chiffre devrait s’élever à 128 millions de tonnes.
  • Les cultures de riz sont responsables de 20% des émissions mondiales de méthane…

Manger moins de viande, préférer des produits issus d’une agriculture raisonnée et bio sont les solutions les plus simples. Nous pouvons tous y contribuer !

Pour l’occasion  mon panier bio souhaite encourager une bonne initiative en faveur de l’agriculture biologique : l’association Bio Consom’acteurs, association nationale de consommateurs de produits biologiques.

Les objectifs de l‘association Bio Consom’acteurs sont :

  • intervenir auprès  des élus pour qu’ils encouragent l’agriculture biologique (car aujourd’hui en France, malgré une croissance de la demande, seuls 2% des surfaces agricoles sont dédiés au bio)
  • informer les consommateurs sur l’importance de leurs choix de consommation et sur les atouts de l’agriculture biologique
  • défendre les intérêts des consommateurs de produits biologiques et écologiques

Pour sa troisième année d’existence, l’association compte déjà plus de 13 000 adhérents. Des demandes d’agrément comme association nationale de consommateurs et de reconnaissance d’utilité publique ont été déposées en 2009.

Bio Consom’acteurs entend participer activement au développement de l’agriculture biologique plébiscitée par de plus en plus de Français.

la-bio-en-questionUn guide pratique : La bio en question

Aussi, pour informer et sensibiliser les citoyens, l’association a publié en 2009 son premier guide pratique « La bio en questions – 25 bonnes raisons de devenir bio consom’acteur » (500 000 exemplaires). Soutenu par l’humoriste Marc Jolivet, la navigatrice Maud Fontenoy, le Docteur en Biologie Christian Velot, ou encore le Professeur Belpomme, cancérologue, ce guide gratuit de 16 pages répond de façon concrète et ludique à toutes nos interrogations sur la Bio.

Bravo pour ce livret bio.
Je suis avec vous tous dans l’action,
La Bio Consom’action, bien sûr !
Très amicalement,
Marc Jolivet

Ce guide est disponible sur le site web de l’association (au format PDF) :  Télécharger le guide “la bio en questions – 25 bonnes raisons de devenir bio consom’acteur”

15 octobre 2009 |
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