Panier bio : comparez les distributeurs, trouver une AMAP
Mon panier bio, mon panier paysan
Où trouver un panier bio ?
Dénichez votre Amap, panier paysan, fermier de fruits et légumes de saison, viande, poisson... en circuit court

Les AMAP victimes de leur succès ?

Commentaires fermés sur Les AMAP victimes de leur succès ?

Le journal Libération publiait le 3 mai dernier un article intéressant au sujet des AMAP et de leur formule de paniers bio.

Trop de clients pour les paniers bio ?

Extrait de l’article :

« Le circuits de distribution de paniers bio des AMAP est face à un succès phénoménal… Résultats, les paysans bio sont débordés et certains groupes s’ouvrent à des produits d’agriculture conventionnelle – pesticides et engrais chimiques compris. Ce que récuse la charte des Amap. «Toutes les chambres d’agriculture nous courtisent pour qu’on devienne un débouché pour des paysans conventionnels», témoigne Patrice Hurel, coordinateur du réseau nantais des Amap. «En Ile-de-France par exemple, il y a une grosse demande et assez peu d’installations bio, poursuit Julien Jouanneau, conseiller maraîcher bio en Loire-Atlantique après un poste similaire en région parisienne. Il y a désormais une dérive possible vers un genre de prestation commerciale qui évite le supermarché, mais sans l’exigence bio et la solidarité avec le paysan.» Car dans la charte Amap, il y a aussi l’obligation pour le client de s’investir auprès du producteur. En tenant la permanence hebdomadaire de livraison des paniers, en plantant les choux ou désherbant les carottes. Sans compter le pique-nique de fin de saison à la ferme. Une philosophie parfois un peu perdue de vue par les nouveaux adhérents urbains.


Selon Libération, en Loire-Atlantique, la liste d’attente est estimée à 2 500 familles alors qu’un millier seulement est déjà membre d’Amap, avec une bonne douzaine de maraîchers bio du cru. Sans solution immédiate, l’attente commence à agacer les candidats à ces ventes directes par abonnement.«Le comble, c’est quand certains nous reprochent de ne pas avoir anticipé pour mieux structurer et étoffer notre filière ! tousse Vincent Delabouglise, président du Groupement des agriculteurs biologiques en Loire-Atlantique. Les consommateurs doivent justement faire pression sur l’évolution de la politique agricole pour que celle-ci aide vraiment l’installation et la conversion bio. C’est aussi le principe d’une économie solidaire entre villes et campagne.”

Pour encourager l’offre, les AFA (Associations foncières agricoles) permettent de regrouper sous un seul bail des petites surfaces en friche et des lopins épars. Le but : “Installer des jeunes maraîchers, mais sans se précipiter, explique Patrice Hurel. Sans expérience, alimenter 60 paniers, instaurer la confiance, ce n’est pas évident.” »

Retrouver tout l’article sur Libé

crédit photos : P-E Weck

19 mai 2008 |

Les commentaires sont fermé.