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Vêtements bio : qu’ont-ils de plus ?

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Le textile écologique a le vent en poupe : nombreuses sont les enseignes de prêt-à-porter à proposer désormais une gamme bio. C’est d’autant plus vrai chez les marques de vêtements pour bébés : pour les tout-petits, on préfère souvent faire confiance au coton écologique et biologique. Mais quoi ces vêtements bio sont-ils différents des autres ?

Des fibres naturelles et écologiques

Un vêtement bio, c’est avant tout un textile écologique, c’est-à-dire, pour commencer, une fibre naturelle. Coton, lin, chanvre, soie, laine, alpaga… autant de matières naturelles et saines pouvant être utilisées pour la confection d’un tee-shirt, d’un pantalon, d’un pull ou d’un pyjama bio, voire de lingerie ou de linge de maison. Voilà pour la “naturalité”. Ensuite, le côté écologique : toutes ces fibres doivent être issues de l’agriculture biologique. Ainsi, la laine (agneau, alpaga…) provient de la tonte d’animaux élevés selon le cahier des charges biologique, quant aux fibres végétales (lin, coton, chanvre…), elles sont obtenues à partir de plantes non OGM et cultivées sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse.

Un mode de culture moins polluant et plus respectueux des sols

C’est bien là que réside l’avantage du textile bio pour l’environnement : les champs sont cultivés de manière durable, dans le respect des sols, des nappes phréatiques, des écosystèmes… et des producteurs. Prenons l’exemple du coton, qui est l’une des cultures les plus polluantes qui soit : avec environ 30 traitements chimiques par an, la culture conventionnelle du coton consomme à elle seule 25% des pesticides utilisés par l’agriculture, alors qu’elle ne représente que 2,5% des surfaces cultivées. Elle est aussi n°3 en matière de consommation d’eau d’irrigation (il faut tout de même 29.000 litres d’eau pour produire 1kg de coton conventionnel…) : l’arrosage des champs de coton est d’ailleurs l’une des causes de l’assèchement de la mer d’Aral. Or, une bonne partie de cette eau est utilisée comme support pour les traitements chimiques : en version bio, la culture du coton est donc moins gourmande en eau. Enfin, l’agriculture biologique épuise moins les sols et maintient leur fertilité, notamment grâce à la rotation des cultures et à la diversification des récoltes.


La culture du coton bio présente donc une facture beaucoup moins salée pour la planète, et son bilan carbone est bien meilleur (par exemple, grâce à l’absence de recours aux engrais de synthèse, qui sont obtenus à partir de pétrole). Le producteur y trouve lui aussi son compte  : n’ayant pas à acheter de coûteux intrants chimiques (engrais et pesticides), il s’endette moins, et le fruit de son travail est mieux rémunéré, d’autant que le coton bio est souvent du coton équitable.

Des textiles sains, plus doux pour la peau

Les fibres de coton, de lin ou encore de laine subissent moins de traitements chimiques lors de leur transformation en article textile : en bio, elles sont blanchies à l’eau oxygénée plutôt qu’au chlore ou azurants chimiques, et les teintures utilisées sont écologiques, sans métaux lourds (plomb, chrome) ni colorants allergisants voire cancérigènes. Bien sûr, il sera difficile de trouver pour un vêtement bio la même palette de coloris que pour son équivalent conventionnel (couleurs moins “électriques” ou moins variées, car obtenues avec des colorants naturels), mais le bénéfice pour le consommateur compense largement ce petit inconvénient : plus doux et plus sains pour les peaux sensibles ou fragiles comme celles des bébés, les vêtements sont plus confortables et provoquent moins d’allergies ou d’irritations. En outre, les fibres textiles ayant été moins traitées, elles sont plus longues et moins cassantes : le vêtement est donc plus résistant.

Les labels écologiques pour les vêtements

Il existe un certain nombre de labels qui garantissent la qualité écologique et biologique d’un vêtement ou, plus largement, d’un tissu d’ameublement. EKO est sans doute l’un des plus courants en France, mais on peut en rencontrer d’autres, également dignes de confiance : Oeko-tex, GOTS (Global Organic Textile Standard), bioRe, Demeter (culture biologique et biodynamique), Ecocert, GUT (pour tapis et moquettes), Naturtextil, Naturleder (cuir), Control Imo…

3 janvier 2014 |

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