Blog

Fête des AMAP 2010 en Ile de France

1

Une 3e e?dition inscrite sous le signe de la biodiversité

fête des amap 2010

fête des amap 2010

Le réseau des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) d’I?le-de- France re?ite?re cette anne?e son grand rassemblement annuel. Après le succès des 2 premières éditions, quoi de plus naturel !

Les objectifs de ce grand rassemblement sont toujours les mêmes, et c’est pour ça qu’on apprécie !

  • De?fendre et promouvoir aupre?s du grand public une agriculture respectueuse de l’environnement, de la sante? et de l’Homme, en privile?giant un mode de production naturel ainsi que la proximite? et le lien direct avec les paysans.
  • Une occasion pour les Amapiens d’I?le-de-France de se rencontrer et d’e?changer sur leurs enjeux re?gionaux mais aussi nationaux et internationaux. Cette anne?e, le the?me de re?flexion se portera sur la biodiversite? cultive?e (2010 est en effet l’anne?e internationale de la biodiversite?).
  • Un plaisir de se retrouver, et ce?le?brer un re?seau soude?, compose? de «consom’acteurs» et paysans producteurs.

L’Amap IdF largue le 30 mai prochain ses amarres au 55 Quai de Seine, dans le 19e arrondissement de Paris. Ancre?e solidement sur la pe?niche Antipode, elle accueille de 10 h a? 21 h ses Amapiens, ainsi qu’un plus large public a? qui elle propose un programme riche en animations ludiques et pédagogiques (l’entre?e est libre) : des tables rondes, des rencontres organisées avec des acteurs engagés, des dégustations et des spectacles musicaux… On pourra même assister au spectacle de Charlotte NormandCharlotte Normand se met au vert” !

Pour en savoir + sur la Fête des AMAP 2010 de l’Ile de France, rendez-vous sur : www.amap-idf.org

11 mai 2010 |

M6 recherche une maman bio

Commentaires fermés sur M6 recherche une maman bio

on a échangé nos mamans bioC’est pour l’émission “On a échangé nos mamans” sur M6. Jusque là, le rapport avec le bio n’est pas flagrant, je vous l’accorde ! Mais j’y arrive…

Le principe l’émission est le suivant : Deux mères de familles échangent leurs vies pendant une semaine. Dans un premier temps, les mamans se plient aux habitudes et aux règles de leur nouvelle famille, ensuite elles font découvrir leurs principes et valeurs de vie. Il s’agit donc d’une aventure humaine et familiale.

Le but étant d’apprendre de nos différences, l’émission va par exemple échanger une maman qui a comme credo le bio (alimentation bio et/ou autres) avec une maman qui aujourd’hui n’y est pas sensible.

Alors si vous êtes une maman bio et que vous souhaitez participer à ce type d’aventure, n’hésitez pas à contacter l’équipe du casting au : 01 44 09 53 87

6 mai 2010 |


Le guide du Locavore : une expérience pour mieux consommer local !

1

Mêlant réflexion et expérience personnelle, Anne-Sophie Novel (EcoloInfo entre autre…) nous fait partager avec son Guide du Locavore ce mode de consommation durable et responsable… Mais qu’est-ce que le locavorisme ?
guide-de-locavore

Un locavore se défini comme un aventurier culinaire consommant des produits dont la provenance est à moins de 160 km de leur habitation. Pourquoi manger local pourriez vous vous demander ! Tout simplement afin de réduire le coût écologique induit par le voyage des denrée alimentaires et d’en maîtriser la traçabilité.

Le terme « locavore » a été inventé par Jessica Prentice de San Francisco en 2005 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, qui a proposé aux résidents locaux d’essayer de manger seulement les aliments cultivés ou produits à l’intérieur d’un rayon de 160 kilomètres.

Le New Oxford American Dictionary a défini « locavore », comme étant une personne qui recherche des produits alimentaires locaux. « Locavore » fut le mot de l’année 2007.

Un guide pour devenir locavore en douceur…

Anne-Sophie commence tout d’abord par nous éclairer sur les problèmes de la perte de contrôle sur alimentation d’aujourd’hui, le cercle vicieux de l’agriculture intensive, des OGM, de la réduction des variétés de fruits et légumes dans notre assiette, de l’appauvrissement de l’économie locale… Un mise en bouche bien documentée !

On passe ensuite au guide pratique : comment devenir un parfait locavore avec les changements que cela comporte dans notre quotidien… Déterminer sa zone d’approvisionnement, scruter l’étiquetage des produits, se réapproprier les saisons, connaitre les labels, retrouver le plaisir de cuisiner (des recettes de saison sont également disponibles !)… Pour continuer, toutes les bons plans sont recensés pour faciliter votre nouvelle vie de locavore avec notamment un paragraphe consacré au site mon-panier-bio.com, mais aussi un petit annuaire des autres bonnes adresses du web pour s’approvisionner ou encore trouver un restaurant, s’occuper de son jardin potager…

Pour le dessert, Anne-Sophie propose un mémo pratique du locavore avec un calendrier des saisonnalités, les périodes de reproduction des poissons et encore un tableau des spécialités par régions… !

Anne-Sophie Novel

Anne-Sophie Novel

Plutôt bio, plutôt local ou plutôt bio et local ?

Cette question, nous nous la sommes posé longtemps sur le site mon-panier-bio… Anne Sophie arrive aux même conclusions que nous : Une question difficile à laquelle il appartient à chacun de trouver la réponse en fonction de ses attentes. N’hésitez pas à posez des questions aux distributeurs de paniers bio sur la provenance de leurs produits, les producteurs (certains peuvent être en cours de conversion, en agriculture raisonnée..). L’idéal sera évidemment de trouver des produits bio et locaux !

En bref

Goûter la différence, préserver la (bio)diversité, se reconnecter avec les saisons, découvrir de nouvelles saveurs, redécouvrir son territoire, soutenir les petites exploitations et de bonnes conditions de travail, investir dans l’économie locale, être en bonne santé et sauver la planète… Vous allez bientôt comprendre pourquoi vos achats déterminent notre avenir  !

Au sommaire du Guide du Locavore :

  • Du global au local
  • Pourquoi changer?
  • Le guide du parfait petit locavore
  • Méthodologie pour locavore appliqué
  • Plus d’un tour dans mon sac
  • Le mémo pratique du locavore
  • Sélection de livres
  • Sélection de sites Internet

Cliquer ici pour acheter Le guide du locavore pour mieux consommer local, pour prolonger le livre et les discussions : Locavore’Spirit

18 avril 2010 |

Pomme de terre et OGM autorisés par la Commission Européenne

Commentaires fermés sur Pomme de terre et OGM autorisés par la Commission Européenne

loi ogm 2010La Commission européenne vient d’autoriser ce mardi 2 mars, la commercialisation de plusieurs organismes génétiquement modifiés (OGM).

Les autorisations concernent la culture de la pomme de terre Amflora, mise au point par la firme BASF, ainsi que plusieurs variétés du maïs MON 863 !

Ces produits transgéniques étaient bloqué pour la commercialisation sur le marché public depuis plusieurs années aux différents points de vues des Etats européens sur les intérêt d’avoir recours à de tels principes.

En 2009, les Etats membres de l’UE s’étaient mobilisés  pour contrer la proposition de lever la clause de sauvegarde mise en place en Autriche et en Hongrie contre la culture du MON 810. 6 pays, dont la France et l’Allemagne, ont interdit la culture de cette variété produite par la firme Monsanto, et 11 Etats ont demandé à pouvoir interdire les cultures transgéniques sur leur territoire.

Habilitée à trancher en dernier ressort, la Commission Barroso II justifie son choix en s’appuyant sur les avis de l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), selon laquelle les variétés concernées ne posent aucun problème pour la santé. Par cette décision, le président de la Commission, José Manuel Barroso, cherche à avancer sur un dossier qui lui a valu des déboires sérieux lors de son premier mandat.

M. Barroso entend profiter du début de son second mandat pour passer outre la paralysie des procédures. “Il devrait être possible de combiner un système d’autorisation communautaire (…) avec la liberté pour les Etats membres de décider s’ils veulent ou non cultiver des OGM”, écrivait-il au moment de sa reconduction. Il cherche à mettre en œuvre cette politique, par l’intermédiaire du nouveau commissaire à la santé et à la protection des consommateurs, John Dalli. La gestion du dossier a été retirée à la direction générale de l’environnement, pour être confiée à celle de la santé, après le départ de Stavros Dimas, l’ancien commissaire à l’environnement, opposé à la culture des OGM.

La décision de la Commission est fragilisée par le fait que l’indépendance de l’AESA est mise en cause : comme l’a révélé en janvier l’association Corporate Europe Observatory, la directrice du groupe OGM de l’agence, Suzy Reckens, a quitté celle-ci début 2008 pour rejoindre la firme Syngenta, qui produit des OGM. Mme Reckens avait eu à valider des produits que la Commission veut autoriser.

Pour Corinne Lepage, députée européenne, “la Commission envoie un signal détestable aux citoyens européens: alors qu’il y a une défiance croissante à l’égard des OGM, elle leur dit qu’elle méprise leur avis”. Mme Lepage demande aussi que des études sur l’impact sanitaire des OGM soient “menées par des organismes publics, et de manière transparente, ce qui n’a pas été le cas depuis dix ans”.

Article vu sur le monde

2 mars 2010 |

Pesticides et cancers chez les agriculteurs

Commentaires fermés sur Pesticides et cancers chez les agriculteurs

Le Centre d’immunologie de Marseille Luminy (CIML) prouve par le biais d’une étude qu’il existe un lien de causalité entre l’exposition des agriculteurs aux pesticides et certains cancers du sang. C’est à l’occasion du colloque organisé par la  Ligue contre le cancer , vendredi 5 février dernier, que les faits ont été exposé.

pesticides

pesticides

Premier utilisateur de pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) en Europe, la France est 3ème dans le classement mondial. Le cancer est la première cause de mortalité dans le monde et pourrait provoquer la mort de 84 millions de personnes entre 2005 et 2015 selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

L’exposition aux pesticides en milieu agricole, ainsi qu’aux dioxines et aux solvants organiques, est considérée depuis longtemps comme un facteur de risque accru de lymphomes. Le lymphome folliculaire est ainsi en augmentation de 3 à 4 % par an depuis une trentaine d’années. Ce type de cancer du sang incurable représente la cinquième cause de mortalité par cancer au niveau national. Même si le lien de cause à effet est encore débattu, certains chercheurs pensent tenir aujourd’hui la “preuve biologique”. En effet, aucun scientifique n’avait jusqu’à présent attesté d’un lien de cause à effet entre exposition des pesticides et santé des agriculteurs. L’étude du Centre d’immunologie de Marseille Luminy (CIML) vient confirmer le doute.

En novembre 2008, les chercheurs Bertrand Nadel et Sandrine Roulland avaient dévoilés leurs premiers travaux. Ils montraient que sur une période moyenne de dix ans, les agriculteurs exposés aux pesticides présentaient dans le sang une fréquence de cellules transloquées pouvant être jusqu’à 1 000 fois supérieure à la normale, ainsi qu’une augmentation des lymphocytes B en circulation.

La translocation est un échange de matériel génétique entre les chromosomes 14 et 18, qui existe aussi chez des individus en bonne santé, mais qui peut être considérée comme précurseur de cancer.

Cette nouvelle étude (Agrican) biomoléculaire du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy (CMIL), élaborée en association avec les épidémiologistes du Centre François Baclesse, a été réalisée ces cinq dernières années sur 144 agriculteurs exposés aux pesticides. Elle révèle l’existence d’un lien de causalité avéré entre l’exposition aux pesticides et l’origine de certains cancers chez les agriculteurs, souligne la Ligue contre le cancer.

L’équipe du CMIL a constaté que, par rapport au reste de la population, “les agriculteurs exposés aux pesticides développent dans leur génome 100 à 1 000 fois plus de cellules anormales, qui peuvent ensuite éventuellement se transformer en lymphome folliculaire” (un certain type de cancer du sang). (Cette étude est parue dans un article du Journal of Experimental Medecine du 8 juin 2009)

Il est donc maintenant prouvé que les agriculteurs exposés aux pesticides présentent des anomalies chromosomiques pouvant favoriser le développement d’un lymphome ou cancer du système immunitaire.

Selon Sandrine Roulland et Bertrand Nadel, chercheurs marseillais du CMIL :

Nos résultats apportent une vision nouvelle des étapes de progression vers le lymphome tout en mettant l’accent sur le rôle majeur de l’exposition agricole aux pesticides dans les étapes de progression

Le Ciml

Le Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML), Unité Mixte de Recherche du CNRS, de l’Inserm et de l’Université de la Méditerranée a été créé en 1976. Il est situé sur le Parc Scientifique et Technologique de Luminy, entre Marseille et Cassis, sur la côte méditerranéenne.

En savoir + :  www.ciml.univ-mrs.fr

15 février 2010 |

Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

Commentaires fermés sur Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

L’ambition du gouvernement de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans  s’est traduite par la mise en œuvre du plan Ecophyto 2018. Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides est possible…

plan ecophyto 2018En tant qu’éco-citoyen, nous sommes tous pour la réduction de l’usage des pesticides… Même si nous avons pris l’habitude de manger bio ! Cet objectif est devenu une priorité du Gouvernement et est inscrite dans la loi de programmation relative au Grenelle Environnement.

Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie a clôturé le jeudi 28 janvier 2010 le colloque « Ecophyto R&D », dont l’objectif était de présenter et de débattre des résultats de l’étude pour en tirer les enseignements pour l’action publique.

Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

Le plan Ecophyto prévoit :

  • de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires (réseau de 3 000 fermes pilotes) ;
  • de dynamiser la recherche sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats ;
  • de renforcer, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires (permis d’achat nécessaire à compter de 2014) ;
  • de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements (bulletin de surveillance gratuit) ;
  • de prendre en compte la situation spécifique des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires ;
  • de mettre en oeuvre des actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles (parcs et jardins urbains…) ;
  • de retirer du marché des produits contenant les substances les plus préoccupantes (30 substances utilisées dans 1 500 produits ont éré retirées fin 2008, 10 substances supplémentaires seront retirées fin 2010).

Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides serait possible, avec des changements de pratiques substantiels, sans perte de marges pour les agriculteurs dans un contexte économique analogue à celui de l’année 2006, mais avec une diminution des volumes de production (5 % environ en moyenne). Les grandes cultures joueraient un rôle majeur dans cette réduction. Pour ces filières, des réductions de l’ordre de 40 % du recours aux pesticides sans réduction de marge seraient possibles.

L’étude permet d’identifier des leviers d’action à même de permettre une réduction des utilisations de produits phytosanitaires via la conception, la diffusion et l’adoption de systèmes de culture économes en pesticides.

A cet égard l’étude met en lumière l’importance de la mise en place d’un réseau de 3000 fermes références, d’expérimentation et de démonstration, permettant d’assurer la collecte et la diffusion de données sur les systèmes agricoles à bas intrants, décidée dans le cadre du Plan Ecophyto 2018.

Cette étude montre également que l’effort de recherche agronomique et d’expérimentation sur les itinéraires à bas intrants doit être maintenu dans les années qui viennent. Le financement des travaux de recherche et d’expérimentation fera donc l’objet d’une attention toute particulière dans le cadre du plan Ecophyto 2018.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération “Objectif Terres 2020“.
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français annoncé par le Président de la République à Daumeray (Maine-et-Loire) et présenté le 19 février 2009 par Michel Barnier.

31 janvier 2010 |

Mise à jour de l’annuaire de l’Association Française des Journalistes Agricoles

Commentaires fermés sur Mise à jour de l’annuaire de l’Association Française des Journalistes Agricoles

Annuaire 2009, toujours d’actualite? en 2010!

afja-2009L’AFJA, Association Franc?aise des Journalistes Agricoles, de l’Alimentation, de l’Environnement et de la Ruralite? vient de re?aliser l’actualisation des fiches de ses membres pour pre?senter le nouveau visage de l’AFJA, a? travers son nouvel annuaire 2009.

Pour cette e?dition 2009, l’annuaire de l’AFJA comporte encore plus de nouveaute?s, de couleurs, de photos, d’informations sur l’AFJA et surtout de nouveaux membres !

L’AFJA regroupe pre?s de 200 adhe?rents collaborant a? la re?daction des journaux et revues spe?cialise?s en agriculture ou des rubriques agricoles d’agences de presse, de la te?le?vision, de la radio, de la presse ge?ne?raliste et d’internet.

Dans cet annuaire au format 135 x 220 (L x H) de 140 pages, les statuts, le re?glement et les activite?s de l’AFJA sont de?taille?es et tous ses membres sont re?pertorie?s en fonction de leurs cate?gories : membres actifs, membres adhe?rents, membres associe?s et honoraires.
Renouvele? tous les deux ans, l’annuaire de l’AFJA, est a? la fois un ve?ritable outil de contact avec la presse et la carte de visite de l’AFJA. Il s’ave?re e?galement e?tre un pre?cieux soutien pour rechercher une information, confirmer un e?ve?nement, asseoir une manifestation, identifier un contact presse rapidement avec ses coordonne?es comple?tes.
Il constitue un guide pre?cieux pour travailler avec les journalistes qui e?crivent dans les me?dias agricoles et s’ave?re tre?s utile pour toutes de?marches de relations presse.
L’annuaire 2009 est vendu au prix de 75 €. Il suffit d’en faire la demande a? l’aide du bon de commande joint ou de vous rendre sur notre site internet www.afja.net.

20 janvier 2010 |

Food Inc. Le film à voir

Commentaires fermés sur Food Inc. Le film à voir

Synopsis

food-incFOOD, INC. décortique et analyse les rouages d’une industrie qui influence chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir d’où viennent les produits que nous consommons tous les jours. Derrière l’image de « produits fermiers », il découvre avec beaucoup de difficultés ce que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : les vraies conditions d’élevage et d’abattage de nos viandes et volailles. Grâce aux interventions d’experts comme l’auteur de FAST FOOD NATION, cette investigation illustre les dessous d’une industrie qui sacrifie les notions de qualité et de santé pour des considérations de rendement et de profit.

Vous ne regarderez plus votre assiette de la même manière !

Dans les seventies, le top 5 des emballeurs de viande bovine contrôle à peu près 25% du marché. Aujourd’hui, les 4 plus grosses entreprises détiennent plus de 80% de ce marché. Alors que  les Etats-Unis possédent des milliers d’abattoirs produisant la majorité du boeuf vendu.

Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13. Un supermarché moderne a, en moyenne, 47 000 produits ; la majorité de ceux-ci a été produit par seulement une poignée d’entreprises de l’agroalimentaire. En 1998, le Département de l’Agriculture des USA (USDA) a décidé de faire des tests bactériologiques contre la salmonelle et certains E. coli (bactérie intestinale). Ainsi, si une usine échouait plusieurs fois à ces tests, l’USDA pouvait la faire fermer. Après avoir été traîné au tribunal par les associations de producteurs de viandes et de volailles, le Département de l’Agriculture n’a désormais plus ce pouvoir. En 2007, 73 000 personnes ont été atteintes du virus E. coli. En 1972, l’Administration de l’Alimentation et des Drogues (FDA) a conduit 50 000 inspections sanitaires. En 2006, ce nombre est tombé à 9164 contrôles. Sous l’administration Bush, la FDA avait à sa tête l’ancien vice-président de l’Association Nationale des Robots de Cuisine. Toujours, sous Bush, le chef d’équipe de l’UDSA était un ancien chef du lobby de l’industrie bovine à Washington. Avant de se reconvertir dans l’agro-business, Monsanto était une industrie chimique qui a produit, entre autres choses, des pesticides (DDT) et l’Agent Orange (un défoliant utilisé pendant la guerre du Vietnam). Le juge de la Cour Suprême, Clarence Thomas était un avocat de Monsanto à la fin des années 70. Alors qu’il était en poste à la Cour Suprême, Mr Thomas a écrit, dans une affaire, une opinion majoritaire qui a aidé Monsanto à faire respecter ses brevets de semences. Avec 32 000 cochons tués par jour, l’entreprise Smithfield de Tar Heel en Caroline du Nord est le plus gros abattoir du monde. En moyenne, un américain mange plus de 90 kg de viandes pas an. 30% des terres américaines servent aux plantations de maïs. 1 américains sur 3, né après 2000 va contracter un diabète précoce.¨Pour les minorités, ce ratio peut monter à 1 sur 2.

Un sujet tabou

Food, Inc. a représenté un véritable challenge pour son réalisateur. En effet, lors de ses investigations, Robert Kenner s’est vu refuser l’accès à de nombreuses industries de l’agro-alimentaire. Sa productrice Elise Pearlstein avoue même “qu’il aurait été plus simple de pénétrer dans le Pentagone que d’entrer dans une compagnie qui fait des céréales de petits-déjeuners.” Face à ce tabou de la part des principaux protagonistes nationaux, l’équipe du film a dû assurer ses arrières, notamment en se référant constamment au premier amendement de la constitution américaine lors de la progression du film.

Un tournage de longue haleine

Le tournage d’un documentaire demande toujours du temps, notamment dû à l’investigation. Dans le cas de Robert Kenner et de son équipe, quelques obstacles ont freiné leur travail : “Depuis que Eric Schlosser et moi avons commencé à en parler, cela a pris six à sept ans. Mais le film en lui-même, c’est deux ans et demi de travail. Cela a pris plus de temps que nous le pensions car on nous a interdit d’entrer dans beaucoup d’endroits.”

Pour savoir où est projeter le film : allocine.fr

Le site offilciel du film : www.foodinc-lefilm.com

20 janvier 2010 |

Votez pour le nouveau label européen de l’Agriculture Biologique

Commentaires fermés sur Votez pour le nouveau label européen de l’Agriculture Biologique

C’est au printemps que la Direction Ge?ne?rale de l’Agriculture et du De?veloppement rural de la Commission europe?enne a invité les e?tudiants en art et en design des 27 Etats membres a? participer au concours europe?en du logo biologique de l’UE.

Le but de cre?er un logo bio astucieux et cre?atif, l’Union Europe?enne offre aux nouveaux talents la chance de cre?er un design qui pourra e?tre reproduit sur des millions d’emballages de produits. Le nouveau logo biologique de l’UE sera obligatoire pour tous les produits pre?emballe?s conformes aux normes d’e?tiquetage provenant des 27 Etats membres. De plus, tous les produits biologiques non-pre?emballe?s provenant de l’Union Europe?enne ou importe?s des pays tiers pourront utiliser ce logo europe?en sur une base volontaire.

Le vainqueur recevra un prix de 6 000 euros, les deuxie?me et troisie?me recevront respectivement 3 500 et 2 500 euros.

Le jury a sélectionné des meilleurs projets. Ceux-ci viennent publie?s sur le site Internet du concours en tant que candidats officiels pour le nouveau logo. Tous les citoyens europe?ens seront invite?s a? aider a? choisir le meilleur logo en votant en ligne pour leur candidat favori. Alors faites partie du Jury, et allez voter pour le futur logo du label bio européen.

logo-agriculture-bio-europeen

Pour voter, rendez-vous à cette adresse : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/logo/index_fr.htm

Le vote en ligne est ouvert jusqu’au 31 janvier 2010

11 décembre 2009 |

Encourageons l’agriculture biologique, luttons contre le réchauffement climatique !

1

Ajourd’hui, c’est le blog action Day ! Le blog action day encourage cette année à réfléchir sur le sujet du changement climatique :

Mais comment l’agriculture influe-t-elle sur le réchauffement de la planète ?

L’agriculture est la source de deux principaux gaz à effet de serre : l’oxyde nitreux et le méthane.

En voici quelques sources :

  • Les engrais (surtout les engrais azotés) sont une des sources principales d’émissions d’oxyde nitreux.
  • La production animale est responsable d’une part importante des émissions mondiales de méthane.  Selon la FAO, 80 millions de tonnes de méthane pénètrent dans l’atmosphère chaque année à cause de la digestion animale. En 2030, ce chiffre devrait s’élever à 128 millions de tonnes.
  • Les cultures de riz sont responsables de 20% des émissions mondiales de méthane…

Manger moins de viande, préférer des produits issus d’une agriculture raisonnée et bio sont les solutions les plus simples. Nous pouvons tous y contribuer !

Pour l’occasion  mon panier bio souhaite encourager une bonne initiative en faveur de l’agriculture biologique : l’association Bio Consom’acteurs, association nationale de consommateurs de produits biologiques.

Les objectifs de l‘association Bio Consom’acteurs sont :

  • intervenir auprès  des élus pour qu’ils encouragent l’agriculture biologique (car aujourd’hui en France, malgré une croissance de la demande, seuls 2% des surfaces agricoles sont dédiés au bio)
  • informer les consommateurs sur l’importance de leurs choix de consommation et sur les atouts de l’agriculture biologique
  • défendre les intérêts des consommateurs de produits biologiques et écologiques

Pour sa troisième année d’existence, l’association compte déjà plus de 13 000 adhérents. Des demandes d’agrément comme association nationale de consommateurs et de reconnaissance d’utilité publique ont été déposées en 2009.

Bio Consom’acteurs entend participer activement au développement de l’agriculture biologique plébiscitée par de plus en plus de Français.

la-bio-en-questionUn guide pratique : La bio en question

Aussi, pour informer et sensibiliser les citoyens, l’association a publié en 2009 son premier guide pratique « La bio en questions – 25 bonnes raisons de devenir bio consom’acteur » (500 000 exemplaires). Soutenu par l’humoriste Marc Jolivet, la navigatrice Maud Fontenoy, le Docteur en Biologie Christian Velot, ou encore le Professeur Belpomme, cancérologue, ce guide gratuit de 16 pages répond de façon concrète et ludique à toutes nos interrogations sur la Bio.

Bravo pour ce livret bio.
Je suis avec vous tous dans l’action,
La Bio Consom’action, bien sûr !
Très amicalement,
Marc Jolivet

Ce guide est disponible sur le site web de l’association (au format PDF) :  Télécharger le guide “la bio en questions – 25 bonnes raisons de devenir bio consom’acteur”

15 octobre 2009 |
Aller à la barre d’outils