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Fruits et légumes: l’interprofession conteste l’enquête de “Familles rurales”

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(Source AFP)

interfelPARIS — L’Interprofession des fruits et légumes (Interfel) a contesté les résultats de l’enquête de l’association “Familles rurales” sur la hausse des prix dans ce secteur et notamment dans la production biologique, dans un communiqué reçu mercredi.

Interfel, qui regroupe toute la filière du producteur au distributeur, avance un prix moyen de 2,31 euros le kilo pour des fruits bio, contre 1,99 euro le kilo pour une production standard, soit un écart de 16%.

Pour les légumes, le différentiel est plus élevé (23%) avec un prix moyen du kilo bio de 2,35 euros contre 1,91 euro pour le non bio, toujours selon Interfel.

Ces écarts sont bien inférieurs à ceux annoncés mardi par “Familles rurales” dans son observatoire annuel qui avait fait état d’un écart moyen de 68% entre les fruits bio et non bio. Pour les légumes, l’ordre de grandeur était du même ordre (69%).

Interfel conteste également les hausses en 2010 sur 2009 annoncées par “Familles rurales” sur les fruits (11,1%) et légumes (5,5%) non bio. Selon l’interprofession, l’augmentation pour les fruits a été moindre (8%) alors que pour les légumes, la hausse a été supérieure (16%).

De manière générale, Interfel récuse la méthodologie utilisée par “Familles rurales” pour réaliser cet observatoire que l’association publie chaque année depuis 2007. Cette année pour la première fois, l’association s’est penchée sur la production biologique.

L’interprofession note surtout que l’enquête de “Familles rurales” est menée sur une “très courte période” (deux semaines) et sur “seulement 38 départements”. Interfel fait valoir qu’elle se réfère, elle, à un panel beaucoup plus large de la population et qui, de plus, couvre toute la France.

26 août 2010 |

Prix des fruits et légumes en hausse, qualité en baisse ?

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2 enquêtes à la une pour les fruits et légumes : prix et qualité sont montré du doigt… La première (le quatrième « observatoire des fruits et légumes ») de l’association Familles Rurales montre que le prix des fruits a globalement augmenté de 11,5 % en un an. Elle relève aussi le prix très élevé des fruits et légumes bio. Une autre enquête, de la CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie), revient sur le goût des fruits de l’été. Ces derniers étaient inégaux voire en baisse

Prix des fruits et légumes en hausse

C’est sur le site de La Croix, que la première enquête est publiée en dévoilant une hausse significative du prix global des fruits et légumes : le prix des fruits a globalement augmenté de 11,5 % en un an, et celui des légumes de 5,5 %. Selon l’association Familles Rurales, “2 relevés de prix (les semaines du 14 juin 2010 et du 12 juillet 2010) ont été effectués par 81 veilleurs consommation dans 38 départements”.

Infographie Lacroix du prix des fruits et légumes

Infographie Lacroix du prix des fruits et légumes

Le vainqueur de cette hausse des prix est le melon avec + 57,7 % d’augmentation par rapport à 2009. Les haricots verts ont connu une hausse moins forte, + 15,5 %, mais leur prix reste très élevé : 3€49 au kilo. Les tomates ne sont pas en reste : elles ont augmenté de 25,6 %.  Une augmentation qui s’explique, de manière générale, selon le président de l’association par les nombreux caprices météorologiques et la forte baisse qu’ont subi les fruits et légumes l’année passée (on rattrape en quelque sorte la baisse de 2009 même si les prix ne sont cependant pas revenus au niveau de ceux de 2008)

Comme chaque année, Familles rurales a calculé le budget mensuel des foyers qui voudraient suivre les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé, à savoir manger 400 grammes de fruits et légumes par jour. Pour un couple avec deux enfants de plus de 10 ans, cela représenterait une dépense de 126,60 €.

A qui profite la hausse des prix des fruits et légumes ?

Grandes surfaces, producteurs, distributeurs ? Difficile d’y répondre… Une chose est sûre, c’est le consommateur qui doit mettre la main au porte monnaie !

Les produits bio encore inaccessibles ?

L’enquête relève aussi une autre tendance marquante : le prix des fruits et légume bio, 70 % plus élevé en moyenne que celui des produits “conventionnels”. “Avec un coût de 7,67 € au kilo, les nectarines bio se révèlent 121 % plus chères. Quant aux haricots verts, à 7,21 €/kg, ils coûtent un peu plus du double que dans le conventionnel”, indique, à titre d’exemple, Thierry Damien, président de Familles Rurales.

Thierry Damien (président de Familles Rurales) déplore cette hausse des prix, et un écart extrême entre produits conventionnels et produits bio. Le prix des fruits et légume bio est 70 % plus élevé en moyenne. “Beaucoup de familles ne consomment déjà pas assez de fruits et de légumes en général, et elles le justifient par leur coût. Les prix du bio les éloignent encore plus de cette catégorie de produit. Ce sont des produits encore inaccessibles.”

Le goût et la qualité des fruits de l’été en baisse

Autre constat, fait cette fois par la CLCV , qui publie une enquête sur le goût des fruits cet été : ils sont très inégaux. Selon le panel de consommateurs qui s’est focalisé sur quatre fruits (melons, pêches jaunes, pêches blanches, abricots), ces produits reçoivent des notes de goût allant de 5,5 à 6,6 sur une échelle allant de 1 à 10. Un “peut mieux faire” donc.

L’association de consommateurs relève surtout des différences entre la qualité de mêmes fruits sur un étal. Elle propose de revoir certaines pratiques qui seraient encore trop répandues : “récolte précoce, stockage à température trop basse, mise en rayon de fruits loin d’être mûrs”. La CLCV déplore que sans une mobilisation forte des producteurs et distributeurs, les fruits resteront, pour les consommateurs, “trop chers pour ce qu’ils sont”.

24 août 2010 |

Du nouveau sur mon panier bio

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Classement aléatoire des distributeursGestion des classements dans mon-panier-bio.com

Voilà un petit moment que je voulais le faire : modifier l’ordre d’affichage des distributeurs de paniers de fruits et légumes inscrits dans mon-panier-bio.com. Jusqu’à présent, les sites étaient classés en fonction du nombre de votes qu’ils avaient obtenus. Les derniers arrivés étaient donc pénalisés par ce classement. Le problème est réglé puisque nous avons choisi le hasard pour gérer l’ordre d’affichage. Un classement aléatoire est donc mémorisé pour 24h sur chaque ordinateur et, de nouveau “randomisé” après ce temps écoulé. C’est beaucoup plus équitables ainsi !

Mon panier bio et Facebook

Mon panier bio sur Facebook

Mon panier bio sur Facebook

Vous l’avez sans doute remarqué, nous avons ouvert notre page FAN sur Facebook à la fin du mois de juillet 2010.  Nous allons bientôt fermer le groupe qui est plus difficile à administrer et qui comptait pourtant 800 membres. On attend que tout le monde rentre de vacances pour faire une dernière annonce…

Aujourd’hui, être présent sur Facebook est devenu incontournable, ce “monstre social communautaire” a même dépassé Google en terme d’audience au mois de juillet 2010 (pour les Etats Unis en tout cas).

Être présent sur Facebook,  c’est s’assurer une visibilité en communiquant et en échangeant avec ses des personnes qui ont une vision commune sur un sujet ou au contraire qui souhaitent marquer leurs différences.

Un véritable lieu de partage et de convivialité  que nous vous invitions à rejoindre….

Pour devenir Fan de Mon Panier Bio, c’est ici  : http://www.facebook.com/monpanierbio : le débat est ouvert !

La vie du site y est relayé : nouveaux distributeurs de fruits et légumes, nouvelles recettes bio, dernières actualités… Mais aussi des échanges des questions et des réponses et quelques surprises au fil des jours 😉

Nous avons également ajouté sur nos pages (index des distributeurs et fiches) des petits bouton “j’aime” (j'aime mon panier bio) pour que tous nos nombreux visiteurs puissent partager leurs découvertes sur leur profil Facebook.

Un petit gadget qui apportera encore plus de visibilité à chaque inscrit sur notre site !

twitter_logoMon panier bio sur twitter

Bien sûr, mon panier bio gazouille aussi sur l’autre réseau social… Encore un autre moyen de nous suivre selon vos envies

Rendez vous sur : http://twitter.com/monpanierbio pour vous abonner à notre fil d’actualité…

Bon été à tous 😉

5 août 2010 |

Recette gratin de blettes bio

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En Alsace, nous avons en ce moment des blettes. Suite aux interrogations  d’une amie qui a trouvé ces légumes dans son panier bio, on vous livre une petite recette rapide du gratin de blettes bio :

Ingrédients pour réaliser un gratin de blettes bio

Pour 4 personnes prévoir 1 botte de blettes bio, quelques lardons, 1 oignons, 2 gousse d’ail, 1 pot de ricotta, du sel, du poivre, de la muscade, un filet d’huile d’olive, un peu de parmesan et un peu de coriandre en option.

Préaparation du gratin de blettes bio

On commence par nettoyer les feuilles des blettes puis on sépare le blanc du vert. On fait ensuite  chauffer les feuilles vertes comme des épinards. Pour supprimer le petit goût amer du blanc, on les fait blanchir une dizaine de minutes. Dans une poêle à part, on fait revenir les oignons que l’on aura préalablement émincés. On fait de même avec les lardons pour les vider un peu de leur graisse. Pendant que ça dore, on peut commencer à ailler le plat à gratin. On attaque ensuite le garnissage : en alternant le blanc et le vert, la ricotta et les lardons , en couches successive. On ajoute pour finir un filet d’huile d’olive puis on soupoudre de parmesan

30 minutes au four, et hop !

4 août 2010 |

Simplifier la vie des AMAP et des producteurs / distributeurs

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Mon panier bio est heureux de vous présenter amapy !

Amapy logiciel de gestion de paniers

Amapy logiciel de gestion de paniers

AMAPY est un outil complet de communication et de gestion pour les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), mais aussi tous ceux qui organisent et doivent gérer au quotidien la distribution de paniers…

AMAPY est un outil de gestion de paniers destine? aux producteurs mais aussi aux distributeurs en circuits court. Il permet, entre autre, de ge?rer :

  • les adhe?rents,
  • les paniers,
  • les bordereaux d’e?margement,
  • les factures et les virements bancaires…

Aucune installation n’est nécessaire pour utiliser AMAPY, il vous suffit d’être connecté à  internet depuis n’importe quel ordinateur !

Des tarifs tout en douceur

Pour que chaque AMAP  / Distributeur puisse en profiter, me?me celles qui sont en cours d’installation et ont peu d’abonnés ou clients, Le logiciel AMPAY  est propose? par abonnement :

  • 3 € / amapien (ou client) / an pour les fonctionnalite?s standard
  • 5 € / amapien (ou client) / an en ajoutant notamment l’interface avec la banque.

Inutile donc de prévoir un budget démentiel pour démarrer son activité. Oubliez vos fichiers Excel et vos macros ! Fini les heures à suivre les encaissements ou à organiser tournées et ditribution… AMAPY est la solution qui vous simplifie la vie, vous permettant de vous concentrer sur votre cœur de métier.

Cliquez sur le lien suivant pour en savoir plus sur le logiciel de gestion de panier AMAPY (démo en ligne)

Ou contactez Céline, qui se fera un plaisir de vous faire une démonstration approfondie !

Email : amapy@2le.net
Te?l : 03 89 333 886

AMAPY est un logiciel développé par la société 2le.

A propos de 2le – logiciels libres pour l’entreprise
En tant que socie?te? de de?veloppement informatique citoyenne et implique?e, 2le souhaite proposer aux producteurs et aux AMAP d’outils leur permettant de communiquer plus facilement et de ge?rer les paniers et adhe?rents de fac?on professionnelle, pour leur permettre de se consacrer pleinement a? leur mission : produire des aliments de qualité !
2le est membre fondateur de Rhe?naTIC, le Po?le de Compe?tences TIC Grand Est.

www.2le.net

30 juillet 2010 |

Des paniers bio à la carte en bord de route ! Angoulème

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Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

Des paniers bio sur le bord de la route à Angoulème

L’association d’insertion EN.F.IN vous propose ses productions maraîchères dans le cadre de son chantier d’insertion maraîchage.
Crée en avril 2006, le chantier maraîchage permet actuellement d’employer 20 jeunes en contrat d’insertion à 24 heures encadrés par deux chefs de chantier. Le maraîchage mêle rigueur, régularité et convivialité et inscrit les jeunes ainsi que les adhérents dans une démarche d’économie sociale et solidaire. Avec des objectifs et des valeurs comme le partage, le respect de la terre et des hommes par la culture naturelle, l’aide à l’insertion professionnelles des jeunes en difficultés, la valorisation du travail, la contribution au développement durable…
L’association est dans une démarche de certification BIO, les légumes sont cultivés de manière traditionnelle et dans le respect de la nature. Leur fraîcheur est un gage de qualité, de saveur et de conservation.

Des fruits et légumes bio sur le bord de la route à Angoulême

Après tout ça, l’association n’est pas en manque d’idée et propose cet été son étal de fruits et légumes bio installé bd de Bigorre (rond point de Girac, prendre direction Puymoyen, dans la montée après le radar !)

Trois jeunes se relayent du lundi au vendredi de 8h30 à 15h45 pour vendre fruits et légumes bio issus des surplus de production.

Relayée par le blog de la conseillère municipale verte Madeleine Labie, l’opération confirme en tout cas une dynamique sur la ville.

  • haricots 4 € / kg
  • tomates 2 € / kg
  • tomates cœur de bœuf 2,5 € / kg
  • 1 concombre 1,3 €
  • 2 concombres 1,5 €
  • courgettes 1 € / kg
  • aubergines 3 € / kg
  • salades 1 €
  • pommes de terre petites 1 € / kg
  • pommes de terre grosses 2 € / kg
  • herbes aromatiques 0,9 € la botte

et encore des poivrons, oignons, patissons, courges spaghetti…

Site Internet de l’association ENFIN : www.enfin16.fr

La fiche de l’association ENFIN sur le site mon panier bio

27 juillet 2010 |

Mon panier bio sur le site du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture

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Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

C’est à l’occasion de la publication (le 23 juillet 2010) d’un dossier complet au sujet du succès des nouveaux modes d’achat que sont les circuits courts, le E-commerce et la vente aux paniers que le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche s’est arrêté sur mon-panier-bio.com pour y consacrer un article !

Une belle reconnaissance pour notre site qui est devenu incontournable 😉

Cet article est le prolongement “pratique” du dossier dont voici le sommaire du dossier :

Alimentation : Les nouveaux modes d’achat

Envie de manger plus frais, plus goûteux, de consommer local, de connaître l’origine des aliments et la façon dont ils sont produits, de se réapproprier son alimentation…

Le plan circuits courts : Interview de Catherine Rogy, du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche

Phénomène en vogue, les circuits courts attirent de plus en plus de consommateurs, désireux d’une alimentation de qualité. Les pouvoirs publics conscients de l’enjeu d’une telle pratique ont mis en place un plan d’action afin d’en favoriser le développement. Lire l’article

Vente à la ferme : L’atout du périurbain

Afin de valoriser les produits en vente directe, Jean-Yves Guitteny, maraîcher, a déménagé son exploitation de quelques mètres, aux portes de la ville. Et c’est un succès ! Lire l’article

Commerces de proximité : « Préférez local, on y gagne tous » en Ille-et-Vilaine

15 agriculteurs, 10 commerçants, 6 bourgs … Voici les principaux acteurs d’une opération unique en France. Lire l’article

Grande surface : Traditions Maraîchères, du frais en direct de Reims

A Taissy, aux portes de Reims (Marne), Fabrice Watier cultive ses légumes en plein champ sur 18 hectares et vend directement sa production aux deux centres commerciaux de la ville, sous le label « Tradition maraîchère ». Enquête sur un nouveau style de circuit court. Lire l’article

Internet : Poissonfrais.fr « La pêche du bateau chez vous en 24 heures »

Grâce à l’idée ingénieuse d’une famille de pêcheurs, les Internautes en mal de poissons se font livrer moules, soles ou langoustines en 24 heures, directement dans leur assiette. Explication d’un e-phénomène en vogue. Lire l’article

Vente ambulante : Ecomiam, la viande surgelée version discount

Envie de bœuf de qualité à volonté, à moindre coût ? C’est désormais possible grâce à l’action militante des créateurs d’Ecomiam. Lire l’article

Reportage : La Charrette Bio

Dans le bassin grenoblois, une poignée d’agriculteurs s’est organisée pour créer une “Charrette Bio”, petit camion itinérant qui livre une grande variété de produits biologiques et locaux en différents points de la ville. Lire l’article

Vente au panier : Au début étaient les AMAP…

Circuit court qui se définit comme un partenariat local et solidaire, le réseau AMAP Île-de-France est en plein développement. Né en 2004, le réseau s’est considérablement étendu. Aujourd’hui ce sont plus de 120 groupes de consommateurs qui travaillent chaque semaine avec près de 70 producteurs. Retour sur une histoire d’amour avec la nature, teintée d’humanisme. Lire l’article

Reportage : Les jardins de Cocagne

Créés pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle d’adultes en difficulté, les Jardins de Cocagne ont su tisser un nouveau lien entre l’exploitation agricole et le consommateur. Les fruits et légumes, cultivés et récoltés, sont vendus en paniers aux consommateurs locaux. Rendez-vous à Vernon, dans l’Eure, à l’Arbre aux légumes. Lire l’article

Pratique : Où trouver des paniers de fruits et légumes près de chez moi ?

Mon-panier-bio.com facilite la vie des Internautes en répertoriant tous les sites de vente directe. Une initiative bienvenue face à la multiplication des sites privilégiant les circuits courts. Lire l’article consacré à mon-panier-bio.com

Fruits et légumes : Une enquête du Ctifl sur le e-commerce

Constatant que le e-commerce avait franchi en 2008, un nouveau cap avec près de 20 milliards d’euros de chiffres d’affaires, le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl) a enquêté sur le commerce spécifique des fruits et des légumes sur Internet. Alors, quel est l’intérêt pour ce secteur de surfer sur la vague « Web » ? Quelles sont les motivations de ces cyber-producteurs ? Lire l’article

A découvrir : Une nouvelle tribu « les locavores »

Manger des produits de proximité pour réduire les dépenses en énergie, retrouver les goûts du terroir et respecter le principe de saisonnalité apparaît. Ce nouveau mode de consommation, axé sur le « local » est revendiqué par de nombreux consommateurs. Certaines personnes vont beaucoup plus loin en poussant la tendance à son paroxysme : on les appelle les locavores. Lire l’article

26 juillet 2010 |

Bio : la guerre des prix !

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fnab-prix-du-bioCommuniqué de presse de la FNAB :

La bio, victime collate?rale de la guerre commerciale entre ge?ants de la grande distribution?

La majorite? des enseignes de la grande distribution et du hard discount proposent aujourd’hui des gammes de produits biologiques. Pour cela, certaines se sont lance?es dans une bataille commerciale afin de proposer des prix toujours plus bas… Quelles seront les conse?quences pour les consommateurs et les producteurs ? La Fe?de?ration Nationale d’Agriculture Biologique des re?gions de France tire la sonnette d’alarme.

Explications.
L’enseigne Auchan a lance? l’offensive en proposant depuis mai dernier 50 aliments bio a? moins d’1 euro. L’enseigne Leader price (groupe Casino) a re?pondu en re?alisant une campagne publicitaire la positionnant moins che?re que deux enseignes nationales sur un panier de 29 produits. Leclerc a attaque? a? son tour en lanc?ant un site internet visant a? comparer les prix des produits bio de marques nationales ou distributeurs.

Cette strate?gie, qui n’est pas poursuivie par toutes les enseignes, s’appuie sur la croissance continue des achats de produits biologiques y compris en temps de crise, une tendance significative d’une modification des habitudes alimentaires des consommateurs. Si moins de 50% des produits bios sont achete?s en GMS, il s’agit de capter une cliente?le croissante et de surfer dans le me?me temps sur la vague de la « consommation responsable ».

Comment de?s lors ne pas souscrire aux messages de « de?mocratisation » de la bio porte? par les « lois naturelles » de la concurrence e?conomique ? Si cette bataille commerciale est avant tout une ope?ration publicitaire, elle s’appuie sur des me?canismes de?ja? subis par les paysans qui pourraient bien avoir des conse?quences destructrices sur la filie?re bio. Il faut se souvenir que la «guerre des prix» commence?e dans les anne?es 70 a profonde?ment modifie? le syste?me agro-alimentaire avec la double concentration des fournisseurs et des distributeurs. Voudrait-on aujourd’hui, a? la faveur d’une nouvelle crise e?conomique, appliquer cette strate?gie implacable a? la bio ?

A un objectif “du plus bas prix” il faut substituer un objectif du “juste prix” dans l’inte?re?t de toutes les parties prenantes : citoyen, producteurs, transformateurs et distributeurs. Les enseignes qui lancent la guerre des prix de la bio sans autre forme de conside?ration pour les enjeux e?conomiques, environnementaux et sociaux d’une telle strate?gie, portent une responsabilite? importante dans la fragilisation de la filie?re dans son ensemble.

D’autres me?canismes sont possibles, comme le de?montrent plusieurs expe?rimentations mises en place entre des groupements de producteurs bio et des enseignes de distribution spe?cialise?es (outils de planification des cultures et de lissage des prix). Face a? leurs besoins d’approvisionnement qualitatif, des enseignes de la grande distribution contribuent aussi a? la structuration de filie?res durables assurant une juste re?mune?ration des producteurs. Ces de?marches, au plus pre?s des territoires, visent des objectifs indissociables de qualite? des produits, de se?curite? des approvisionnements, de re?mune?ration des producteurs et de rationalisation des cou?ts (du mode de production aux questions logistiques).

Face a? la crise structurelle de l’agriculture provoque?e notamment par les logiques e?conomiques de la GMS, la loi de modernisation de l’agriculture adopte?e le 13 juillet dernier pre?voit le de?veloppement des contractualisations et cre?e?e un observatoire des marges et des prix. A l’occasion de l’examen du projet de loi a? l’Assemble?e nationale, Bruno Lemaire, ministre de l’agriculture, a e?te? clair sur cette logique destructrice : « Comment accepter que les producteurs soient syste?matiquement la variable d’ajustement de la filie?re commerciale en France ? Comme si on pouvait toujours tirer le prix le plus possible vers le bas, comme si on pouvait oublier que la qualite? du produit, la se?curite? sanitaire et le respect de l’environnement ont un cou?t pour nos producteurs et que c’est les producteurs qui payent pour cela (…) ».

Si la re?gulation du syste?me agro-alimentaire est en effet ne?cessaire, les rapports de force e?conomiques e?tablis ne seront pas remis en cause par cette loi. La bio, dont les spe?cificite?s n’ont pas e?te? prises en compte dans ce texte, doit continuer a? proposer de nouvelles alliances objectives entre citoyens, producteurs et les acteurs e?conomiques de la transformation et de la distribution. Ces innovations socio- e?conomiques ne pourront se pe?renniser que par une forte volonte? du consomm’acteurs et la multiplication des de?marches des enseignes en ce sens. Les paysans bios n’imaginent pas de?velopper la bio autrement que dans des nouveaux rapports sociaux qui pre?servent l’inte?re?t et le revenu de chacun des acteurs de la filie?re.

Un autre type d’e?conomie et de rapports sociaux sont possibles, qui veut y travailler ?

Plus d’info sur le site de la FNAB

21 juillet 2010 |

Paris vert : le magazine Géo recherche des témoignages

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geoPour un dossier spécial “Paris Vert” à paraitre en septembre 2010, le magazine Géo recherche une famille “écolo” vivant à Paris ou en région parisienne, qui appliquerait un maximum de gestes écologiques (transports en commun et tri des déchets bien sûr, mais aussi des pratiques plus “poussées”…

Si vous êtes motivé pour témoigner de votre quotidien d’écolo modéré ou convaincu aux lecteurs de Géo, vous pouvez contacter dès maintenant Laure au 01 44 90 65 28 ou ldubesse@prisma-presse.com

3 juillet 2010 |

Une déclaration europénne pour une meilleure alimentation

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Nous, soussignés, croyons que l’Union Européenne a besoin de répondre aux défis urgents auxquels l’Europe est confrontée en matière d’agriculture et d’alimentation….

Pas moins de 333 associations écologistes ont récemment mis en ligne un site internet, exigeant une “politique agricole et alimentaire commune, saine, durable et solidaire” :

www.europeanfooddeclaration.org

declaration-alimentation-europeenneToutes les associations ayant participé à la rédaction de cette déclaration (entre autre Greenpeace, Friends of the Earth, Via Campesina…) revendiquent le retour à l’agriculture paysanne et la reconnaissance de la souveraineté alimentaire dans les accords commerciaux…

Nous représentons une grande diversité d’organisations qui sont inquiètes de l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture en Europe. Comme dans d’autres régions du monde, de plus en plus de personnes militent pour système alimentaire durable, plus équitable et plus participatf. Nombreuses d’entre elles sont engagées activement dans la construction d’une alternative viable aux mécanismes actuels de production, distribution et consommation alimentaire- et ce depuis la base. Ce nouveau système de production alimentaire et d’agriculture est résolument bâti sur un certain nombre de fondamentaux : l’équité, le droit universel à l’alimentation, la démocratie et la transparence.(…)

Nous avons élaboré une Déclaration alimentaire européenne : « Pour une Politique Agricole et Alimentaire Commune saine, durable, juste et solidaire. Elle décrit les lignes directrices dont nous pensons qu’elles doivent former la base des objectifs de la PAC pour les décennies à venir.

Cette déclaration est la première étape dans notre effort pour construire un large mouvement en vue d’obtenir des politiques et des pratiques de souveraineté alimentaire en Europe, Union Européenne incluse. Nous préparons également un forum européen en 2011, qui rassemblera des personnes et des organisations motivées par ces questions et qui veulent unir leurs forces afin de parvenir ensemble à nos objectifs communs. Si vous êtes intéressé(e) par la préparation de ce forum ou pouvez nous apporter une aide dans son organisation, merci de nous contacter.

Lire la suite sur www.europeanfooddeclaration.org

En attendant que le projet avance, continuez à manger bio 😉

16 juin 2010 |
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