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2011 avec mon panier bio !

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Fini 2010 et ses couleurs de crise, vive 2011 sous le signe de l’optimisme ! En tous cas, c’est bien ce que l’on vous souhaite pour cette nouvelle année.

Les fêtes se sont bien déroulées, nous avons sans doute tous fait quelques excès et quelques entorses à nos valeurs notamment en ce qui concerne une alimentation saine, locale et bio… Rassurez-vous, il n’est pas trop tard pour se remettre à jour et prendre à nouveau un bon départ de pour 2011. De plus, le retour à une alimentation équilibrée est souvent une nécessité que notre corps réclame après une période d’abondance… Excellente raison pour avoir recours aux paniers bio !

Pourquoi passer aux paniers bio / fermiers hebdomadaire ?

Les distributeurs de paniers alimentaires issus de l’agriculture biologique et/ou locale vous proposent chaque semaine un assortiment de fruits et légumes (voire viandes, poissons et produits complémentaires d’épicerie… dans certains cas). Selon les distributeurs, vous pourrez choisir vous même le contenu de votre panier ou bien avoir la surprise de découvrir chaque semaine de nouveaux fruits et légumes que vous ne connaissez peut-être pas encore. Pas de panique, avec Internet, il est facile de trouver une recette de cuisine originale pour accommoder ces nouveaux venus.

Le principe de la distribution de paniers bio repose sur les circuits courts, c’est à dire que l’on se passe de multiples intermédiaires, de temps de stockage et de transports inutiles et polluants : ainsi, les distributeurs de paniers bio se fournissent directement auprès des producteurs chaque semaine garantissant une fraicheur sans égale ! S’abonner à une solution de panier bio, c’est s’assurer des repas équilibrés pour toute la famille pendant une semaine. Les modes de distribution et d’adhésion peuvent varier selon les distributeurs :

  • Les AMAP sont des groupements de consommateurs organisés en association et répondant à la charte des AMAP. Le système des AMAP demande de payer à l’avance la production de la saison sans garantie en cas de mauvaise récolte… C’est une souscription solidaire avec les paysans qui sont assurés de percevoir un revenu quoiqu’il arrive. Le retrait des paniers est effectué dans un local loué ou mis à disposition par la commune. Chacun se doit de participer à l’organisation de la distribution (cela varie en fonction de la taille de l’AMAP). Le contenu des paniers est imposé par la production du moment, mais rien n’empêche de s’arranger avec d’autres amapiens pour effectuer des échanges…
  • Les distributeurs privés ont quant à eux suivi le modèle des AMAP en conservant généralement une certaine liberté (pas d’engagement) et en proposant un choix plus large (ils travaillent avec plusieurs producteurs). La distribution des paniers s’organise la plupart du temps via des points relais (boutiques et commerces de proximité dans votre ville) dans lesquels vous pouvez venir récupérer votre panier bio le jour convenu. Dans certains cas, la distribution peut être effectuée à domicile ou sur son lieu de travail (pensez à grouper vos paniers avec des voisins, des collègues ou des amis…). Si vous trouvez un distributeur de paniers de fruits et légumes appartenant au réseau cocagne, sachez qu’il emploi des personnes en difficulté et en phase de réinsertion sociale (Les jardins de cocagne favorisent, par le travail de la terre et le maraîchage, le réapprentissage d’une activité de production et facilitent l’accès au marché de l’emploi). Votre geste sera également solidaire !

Pour savoir où trouver un distributeur de panier bio / fermiers à coté de chez vous, consultez notre annuaire des paniers bio en France ou l’annuaire des paniers bio en Belgique ! Vous pourrez trouver le distributeur qui vous convient…

2011 avec mon-panier-bio.com

2 janvier 2011 |

Mon panier bio dans les magazine “le nouveau consommateur”

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Magazine le nouveau consommateur

Magazine le nouveau consommateur

Dans son numéro de septembre /octobre 2010, le magazine le “nouveau consommateur” ouvre sa rubrique “ÉCOLO SURF”  à mon panier bio !

Si vous ne connaissez pas encore ce magazine, je vous le recommande vivement, il est truffé de bonnes idées pour nous aider à consommer durable et responsable… Ce mois-ci il est question de cosmétiques bio, de manger sain au bureau, de vins bio et bien d’autres encore : à retrouver chez son marchand de journaux ou sur internet pour vous y abonner : www.nouveauconsommateur.com et sur facebook !

Article monpanierbio sur le nouveau consommateur

Article mon-panier-bio.com sur le nouveau consommateur

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7 octobre 2010 |

Un cheeseburger bio ?

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Voilà une drôle de nouvelle : Quick lance un cheeseburger bio !

cheeseburger bio chez Quick

cheeseburger bio chez Quick

Une association de concept très paradoxale entre le monde du fast-food et celui du bio… Ce hamburger certifie donc que son pain, sa viande, son fromage, ses oignons et sa sauce sont issus de l’agriculture biologique.

Le cheeseburger bio est proposé dès aujourd’hui aux clients de cette célèbre enseigne de Fast Food pour une durée limitée à deux mois, re-conduisible lors d’opérations marketing… Oui, il semble bien qu’il s’agisse d’un cas marketing bio, même si des notions d’ “expérience” ou de problèmes d’approvisionnement en produits bio sont avancées. Depuis le mois d’avril 2010, l’enseigne avait déjà ouvert ses portes à la bonne conscience avec des jus de pommes et autres yaourt bio.

Pour Arnaud N. fondateur d’une Amap parisienne ce que fait le groupe n’a même rien à voir avec le bio, « Le véritable ‘bio’ c’est le localisme, le lien direct avec le producteur qui travaille de façon traditionnelle, l’amour des bons produits… Le “bio“ de la grande distribution, cela ne veut rien dire… Quick, cette usine à bouffe toxique, se fout vraiment du monde…». (extrait de l’article de StreetGeneration)

Bien envoyé non ? Et vous qu’en pensez vous ?

Bon à savoir histoire de charger un peu la mule :

L’enseigne, fondée en Belgique en 1971, est propriété depuis 2006 de Quallium investissement, une filiale de la Caisse des dépôts et consignation. Elle a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 925,7 millions d’euros, en progression de 3,7%…

Pub pour le bio cheese :

On s’y croirait non ?

21 septembre 2010 |

Fruits et légumes bio 70% plus cher : biocoop invite les consommateurs à mieux comprendre ce marché

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Décidément l’enquête de Famille Rurale ne fait pas l’unanimité… Après Interfel qui plublie un communiqué contestant cette enquête, c’est biocoop qui m’envoie un éclaircissement sur la situation du marché des Fruits et légumes bio. Je vous le livre en l’état ces précision fortes utiles :

biocoopSuite a? l’e?tude de Familles rurales qui concerne les fruits & le?gumes bio, Biocoop souhaite rappeler des e?le?ments que ce document ne pre?cise pas. Face a? un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulie?rement de la re?alite? du marche? des fruits & le?gumes afin de comprendre une telle e?tude.

Une e?tude a? ponde?rer

La pe?riode de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marche? des fruits & le?gumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalite? des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des parame?tres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & le?gumes de Biocoop.

La me?te?o est un e?le?ment de?terminant dans la production de fruits & le?gumes bio. Pourtant, l’e?tude ne prend pas en compte les conditions me?te?orologiques de 2010, des conditions qui ont e?te? tre?s difficiles pour l’agriculture biologique (gele?es et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les le?gumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris de?pourvus de moyens de forc?age. Ils sont bien plus soumis aux ale?as climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffe?es et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’ope?rent en de?faveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enque?te porte?e sur une saison comple?te, pendant 2 ou 3 ans, eu?t e?te? alors plus pertinente. Elle aurait probablement re?ve?le?e une diffe?rence de cou?t plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’e?quite?, de solidarite? et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en conside?ration des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le cou?t de revient du produit a? la charge de celui qui le produit : l’agriculteur. L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’œuvre et un savoir faire pre?cis qui me?ritent, comme toutes compe?tences, d’e?tre re?mune?re?s a? leur juste valeur.
Des coope?ratives comme Norabio ou des re?seaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulie?re a? la juste re?mune?ration du producteur afin que celui–ci puisse vivre de?cemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le me?me chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – brade?e au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de le?gumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coope?rative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute :

« La moitie? des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le ro?le du paysan est de plus en plus marginalise?, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’œuvre de longue dure?e et moins saisonnie?re, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural.»

Un consommateur dupe?

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & le?gumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conse?quence. Les consommateurs sont alors de?connecte?s du prix re?el.

Les cou?ts cache?s du conventionnel

Nappes phre?atiques pollue?es, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhale?s par les producteurs et disperse?s dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face a? ces conse?quences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impo?ts.
La facture sur l’environnement et la sante? est lourde !

Des mesures concre?tes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour re?pondre a? la demande des consommateurs. Il faut donc de?velopper l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant le?ser les producteurs.
Le Grenelle de l’Environnement a fixe? un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploite?s en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’anne?e 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont de?die?s.

Soutenir la conversion pour de?velopper l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, e?tre en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra e?tre vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).
Pour lever ce frein et inciter a? la conversion, des aides et des subventions conse?quentes doivent e?tre de?bloque?es par l’Etat et les organismes concerne?s.

« Avec Horizon 2012, le Ministe?re de l’alimentation, de la pe?che et de l’agriculture a estime?, pour 2010, a? 29 M d’euros, une enveloppe destine?es aux aides a? la conversion et au maintien a? l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et ge?ne?ratrice de cou?t environnemental pour la socie?te? (pollution des nappes phre?atiques, d’appauvrissement socie?tal de?sertification rurale), inse?curisant pour le consommateur (re?sidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une re?ponse concre?te a? ces trois proble?mes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engage? depuis 25 ans pour le de?veloppement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulie?rement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production ale?atoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle a? celle d’une production biologique

27 août 2010 |

Mon panier bio sur le site du Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture

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Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

Un article sur mon-panier-bio.com sur le site du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche

C’est à l’occasion de la publication (le 23 juillet 2010) d’un dossier complet au sujet du succès des nouveaux modes d’achat que sont les circuits courts, le E-commerce et la vente aux paniers que le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche s’est arrêté sur mon-panier-bio.com pour y consacrer un article !

Une belle reconnaissance pour notre site qui est devenu incontournable 😉

Cet article est le prolongement “pratique” du dossier dont voici le sommaire du dossier :

Alimentation : Les nouveaux modes d’achat

Envie de manger plus frais, plus goûteux, de consommer local, de connaître l’origine des aliments et la façon dont ils sont produits, de se réapproprier son alimentation…

Le plan circuits courts : Interview de Catherine Rogy, du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche

Phénomène en vogue, les circuits courts attirent de plus en plus de consommateurs, désireux d’une alimentation de qualité. Les pouvoirs publics conscients de l’enjeu d’une telle pratique ont mis en place un plan d’action afin d’en favoriser le développement. Lire l’article

Vente à la ferme : L’atout du périurbain

Afin de valoriser les produits en vente directe, Jean-Yves Guitteny, maraîcher, a déménagé son exploitation de quelques mètres, aux portes de la ville. Et c’est un succès ! Lire l’article

Commerces de proximité : « Préférez local, on y gagne tous » en Ille-et-Vilaine

15 agriculteurs, 10 commerçants, 6 bourgs … Voici les principaux acteurs d’une opération unique en France. Lire l’article

Grande surface : Traditions Maraîchères, du frais en direct de Reims

A Taissy, aux portes de Reims (Marne), Fabrice Watier cultive ses légumes en plein champ sur 18 hectares et vend directement sa production aux deux centres commerciaux de la ville, sous le label « Tradition maraîchère ». Enquête sur un nouveau style de circuit court. Lire l’article

Internet : Poissonfrais.fr « La pêche du bateau chez vous en 24 heures »

Grâce à l’idée ingénieuse d’une famille de pêcheurs, les Internautes en mal de poissons se font livrer moules, soles ou langoustines en 24 heures, directement dans leur assiette. Explication d’un e-phénomène en vogue. Lire l’article

Vente ambulante : Ecomiam, la viande surgelée version discount

Envie de bœuf de qualité à volonté, à moindre coût ? C’est désormais possible grâce à l’action militante des créateurs d’Ecomiam. Lire l’article

Reportage : La Charrette Bio

Dans le bassin grenoblois, une poignée d’agriculteurs s’est organisée pour créer une “Charrette Bio”, petit camion itinérant qui livre une grande variété de produits biologiques et locaux en différents points de la ville. Lire l’article

Vente au panier : Au début étaient les AMAP…

Circuit court qui se définit comme un partenariat local et solidaire, le réseau AMAP Île-de-France est en plein développement. Né en 2004, le réseau s’est considérablement étendu. Aujourd’hui ce sont plus de 120 groupes de consommateurs qui travaillent chaque semaine avec près de 70 producteurs. Retour sur une histoire d’amour avec la nature, teintée d’humanisme. Lire l’article

Reportage : Les jardins de Cocagne

Créés pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle d’adultes en difficulté, les Jardins de Cocagne ont su tisser un nouveau lien entre l’exploitation agricole et le consommateur. Les fruits et légumes, cultivés et récoltés, sont vendus en paniers aux consommateurs locaux. Rendez-vous à Vernon, dans l’Eure, à l’Arbre aux légumes. Lire l’article

Pratique : Où trouver des paniers de fruits et légumes près de chez moi ?

Mon-panier-bio.com facilite la vie des Internautes en répertoriant tous les sites de vente directe. Une initiative bienvenue face à la multiplication des sites privilégiant les circuits courts. Lire l’article consacré à mon-panier-bio.com

Fruits et légumes : Une enquête du Ctifl sur le e-commerce

Constatant que le e-commerce avait franchi en 2008, un nouveau cap avec près de 20 milliards d’euros de chiffres d’affaires, le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (Ctifl) a enquêté sur le commerce spécifique des fruits et des légumes sur Internet. Alors, quel est l’intérêt pour ce secteur de surfer sur la vague « Web » ? Quelles sont les motivations de ces cyber-producteurs ? Lire l’article

A découvrir : Une nouvelle tribu « les locavores »

Manger des produits de proximité pour réduire les dépenses en énergie, retrouver les goûts du terroir et respecter le principe de saisonnalité apparaît. Ce nouveau mode de consommation, axé sur le « local » est revendiqué par de nombreux consommateurs. Certaines personnes vont beaucoup plus loin en poussant la tendance à son paroxysme : on les appelle les locavores. Lire l’article

26 juillet 2010 |

Bio : la guerre des prix !

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fnab-prix-du-bioCommuniqué de presse de la FNAB :

La bio, victime collate?rale de la guerre commerciale entre ge?ants de la grande distribution?

La majorite? des enseignes de la grande distribution et du hard discount proposent aujourd’hui des gammes de produits biologiques. Pour cela, certaines se sont lance?es dans une bataille commerciale afin de proposer des prix toujours plus bas… Quelles seront les conse?quences pour les consommateurs et les producteurs ? La Fe?de?ration Nationale d’Agriculture Biologique des re?gions de France tire la sonnette d’alarme.

Explications.
L’enseigne Auchan a lance? l’offensive en proposant depuis mai dernier 50 aliments bio a? moins d’1 euro. L’enseigne Leader price (groupe Casino) a re?pondu en re?alisant une campagne publicitaire la positionnant moins che?re que deux enseignes nationales sur un panier de 29 produits. Leclerc a attaque? a? son tour en lanc?ant un site internet visant a? comparer les prix des produits bio de marques nationales ou distributeurs.

Cette strate?gie, qui n’est pas poursuivie par toutes les enseignes, s’appuie sur la croissance continue des achats de produits biologiques y compris en temps de crise, une tendance significative d’une modification des habitudes alimentaires des consommateurs. Si moins de 50% des produits bios sont achete?s en GMS, il s’agit de capter une cliente?le croissante et de surfer dans le me?me temps sur la vague de la « consommation responsable ».

Comment de?s lors ne pas souscrire aux messages de « de?mocratisation » de la bio porte? par les « lois naturelles » de la concurrence e?conomique ? Si cette bataille commerciale est avant tout une ope?ration publicitaire, elle s’appuie sur des me?canismes de?ja? subis par les paysans qui pourraient bien avoir des conse?quences destructrices sur la filie?re bio. Il faut se souvenir que la «guerre des prix» commence?e dans les anne?es 70 a profonde?ment modifie? le syste?me agro-alimentaire avec la double concentration des fournisseurs et des distributeurs. Voudrait-on aujourd’hui, a? la faveur d’une nouvelle crise e?conomique, appliquer cette strate?gie implacable a? la bio ?

A un objectif “du plus bas prix” il faut substituer un objectif du “juste prix” dans l’inte?re?t de toutes les parties prenantes : citoyen, producteurs, transformateurs et distributeurs. Les enseignes qui lancent la guerre des prix de la bio sans autre forme de conside?ration pour les enjeux e?conomiques, environnementaux et sociaux d’une telle strate?gie, portent une responsabilite? importante dans la fragilisation de la filie?re dans son ensemble.

D’autres me?canismes sont possibles, comme le de?montrent plusieurs expe?rimentations mises en place entre des groupements de producteurs bio et des enseignes de distribution spe?cialise?es (outils de planification des cultures et de lissage des prix). Face a? leurs besoins d’approvisionnement qualitatif, des enseignes de la grande distribution contribuent aussi a? la structuration de filie?res durables assurant une juste re?mune?ration des producteurs. Ces de?marches, au plus pre?s des territoires, visent des objectifs indissociables de qualite? des produits, de se?curite? des approvisionnements, de re?mune?ration des producteurs et de rationalisation des cou?ts (du mode de production aux questions logistiques).

Face a? la crise structurelle de l’agriculture provoque?e notamment par les logiques e?conomiques de la GMS, la loi de modernisation de l’agriculture adopte?e le 13 juillet dernier pre?voit le de?veloppement des contractualisations et cre?e?e un observatoire des marges et des prix. A l’occasion de l’examen du projet de loi a? l’Assemble?e nationale, Bruno Lemaire, ministre de l’agriculture, a e?te? clair sur cette logique destructrice : « Comment accepter que les producteurs soient syste?matiquement la variable d’ajustement de la filie?re commerciale en France ? Comme si on pouvait toujours tirer le prix le plus possible vers le bas, comme si on pouvait oublier que la qualite? du produit, la se?curite? sanitaire et le respect de l’environnement ont un cou?t pour nos producteurs et que c’est les producteurs qui payent pour cela (…) ».

Si la re?gulation du syste?me agro-alimentaire est en effet ne?cessaire, les rapports de force e?conomiques e?tablis ne seront pas remis en cause par cette loi. La bio, dont les spe?cificite?s n’ont pas e?te? prises en compte dans ce texte, doit continuer a? proposer de nouvelles alliances objectives entre citoyens, producteurs et les acteurs e?conomiques de la transformation et de la distribution. Ces innovations socio- e?conomiques ne pourront se pe?renniser que par une forte volonte? du consomm’acteurs et la multiplication des de?marches des enseignes en ce sens. Les paysans bios n’imaginent pas de?velopper la bio autrement que dans des nouveaux rapports sociaux qui pre?servent l’inte?re?t et le revenu de chacun des acteurs de la filie?re.

Un autre type d’e?conomie et de rapports sociaux sont possibles, qui veut y travailler ?

Plus d’info sur le site de la FNAB

21 juillet 2010 |

Une déclaration europénne pour une meilleure alimentation

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Nous, soussignés, croyons que l’Union Européenne a besoin de répondre aux défis urgents auxquels l’Europe est confrontée en matière d’agriculture et d’alimentation….

Pas moins de 333 associations écologistes ont récemment mis en ligne un site internet, exigeant une “politique agricole et alimentaire commune, saine, durable et solidaire” :

www.europeanfooddeclaration.org

declaration-alimentation-europeenneToutes les associations ayant participé à la rédaction de cette déclaration (entre autre Greenpeace, Friends of the Earth, Via Campesina…) revendiquent le retour à l’agriculture paysanne et la reconnaissance de la souveraineté alimentaire dans les accords commerciaux…

Nous représentons une grande diversité d’organisations qui sont inquiètes de l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture en Europe. Comme dans d’autres régions du monde, de plus en plus de personnes militent pour système alimentaire durable, plus équitable et plus participatf. Nombreuses d’entre elles sont engagées activement dans la construction d’une alternative viable aux mécanismes actuels de production, distribution et consommation alimentaire- et ce depuis la base. Ce nouveau système de production alimentaire et d’agriculture est résolument bâti sur un certain nombre de fondamentaux : l’équité, le droit universel à l’alimentation, la démocratie et la transparence.(…)

Nous avons élaboré une Déclaration alimentaire européenne : « Pour une Politique Agricole et Alimentaire Commune saine, durable, juste et solidaire. Elle décrit les lignes directrices dont nous pensons qu’elles doivent former la base des objectifs de la PAC pour les décennies à venir.

Cette déclaration est la première étape dans notre effort pour construire un large mouvement en vue d’obtenir des politiques et des pratiques de souveraineté alimentaire en Europe, Union Européenne incluse. Nous préparons également un forum européen en 2011, qui rassemblera des personnes et des organisations motivées par ces questions et qui veulent unir leurs forces afin de parvenir ensemble à nos objectifs communs. Si vous êtes intéressé(e) par la préparation de ce forum ou pouvez nous apporter une aide dans son organisation, merci de nous contacter.

Lire la suite sur www.europeanfooddeclaration.org

En attendant que le projet avance, continuez à manger bio 😉

16 juin 2010 |

Des fermes bio alsaciennes vous ouvrent leurs portes !

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printemps bio alsace

printemps bio alsace

Jusqu’au 15 juin prochain, profitez du printemps bio en Alsace !

Au programme du printemps bio en Alsace pour les jours à venir :

12 juin à WOLXHEIM

Biodiversite? et Vins au domaine LISSNER
Promenade dans les vignes, herborisation, de?gustation
En fin de reconversion a? l’agriculture biologique, nous recherchons depuis 2002 l’e?quilibre et la sante? de nos 5000 pieds de vigne par des pratiques agronomiques base?es sur la connaissance et le respect du vivant, entre flore et faune sauvage, spe?cifiques a? chaque terroir, qui se succe?dent au rythme des saisons.
En cave e?galement nous poursuivons notre que?te de vins authentiques. Depuis le mille?sime 2007, ni chaptalisation, ni levurage, ni enzymage ou acidification…. Notre seul intrant reste les sulfites que nous nous efforc?ons de re?duire au minimum. Des raisins cueillis mu?rs, de?pose?s entier dans le pressoir et des fermentations spontane?es pour des vins qui restent type?s et conformes a? leurs origines.

  • Animations Printemps Bio :

Samedi 5 et samedi 12 juin, 14h a? 18h. Gratuit, ouverture a? tout public, parcours fle?che?
Inscription limite?e a? 40 personnes, te?l. 03 88 38 10 31 ou info@lissner.fr
Contact ANIMATION I Bruno SCHLOEGEL / 03 88 38 10 31 / e-mail : info@lissner.fr / site : www.lissner.fr /

12, 13 & 14 juin à WETTOLSHEIM

Domaine STENTZ-BUECHER, 21 rue Kleb, 68 920 WETTOLSHEIM
Portes ouvertes au domaine Stentz-Buecher
Un nouveau rendez-vous de?sormais fixe? au second week-end de juin. Un moment agre?able dans la convivialite? et la bonne humeur lors des portes ouvertes sur ces 3 jours. Durant ces portes ouvertes, nous accueillerons quelques producteurs locaux en culture biologique (miel, confitures, jus de pommes et autres produits transforme?s).
Pour l’organisation du de?jeuner de dimanche merci de nous confirmer votre pre?sence par courrier, accompagne? de votre re?glement, pour le 10 juin.

  • Animations Printemps Bio :

Samedi 12 juin, a? partir de 16h : De?gustation comple?te et commente?e, visite de Cave, tartes flambe?es, animation musicale jusqu’a? 22h. Dimanche 13 & lundi 14 juin, a? partir de 11h30 : ape?ritif. – Les ATELIERS DES 4 ELEMENTS par Henri Gagneux – Restaurant La Palette a? Wettolsheim.
Prix : 30,00 euros par personne. – Visite de Cave et de?gustation commente?e. – Tartes flambe?es tout au long de la journe?e du dimanche.
Contact ANIMATION I Domaine STENTZ-BUECHER / Te?l. : 03 89 80 68 09 / Fax : 03 89 79 60 53 / e-mail : stentz-buecher@wanadoo.fr / site : www.stentz-buecher.com

20 juin à URBEIS

Ferme Humbert, 83 rue Principale
La Ferme Humbert
Pour ses vingt ans, la ferme Humbert vous ouvre ses portes.

  • Animations Printemps Bio :

Portes ouvertes le 20 juin 2010, de 10 heures a? 18 heures. Possibilite? de pique-niquer sur place, cre?pes sale?es et sucre?es, glaces. Marche? paysan. Expositions : 20 ans d’agriculture bio en montagne • Pre?sentation de l’Association Foncie?re Pastorale • Un artiste vous pre?sentera des tableaux «nature».
Marche? & Promenade : Chemin du patrimoine : «Urbeis une histoire de temps», marche destine?e aux bons marcheurs, pre?voir 2 heures. Acce?s au Cha?teau du Bilstein • Promenade sur le «Chemin des Aviats», accessible depuisla ferme, tre?s belle vue sur le village. Pre?voir 1h30. Animations : De?couverte du feutrage de la laine, atelier pre?vu a? 11h, 14h, et 16h avec Sandrine Cardon • Ballades a? dos d’a?nes avec la Ferme de la Fontaine ( Fouchy) • Interme?des musicaux.
Contact ANIMATION Ite?l.:0388570600/re?p.0388573333/ e-mail : biofermehumbert@wanadoo.fr / site : www.biofermehumbert.com

Liste des marchés paysan biologique en Alsace

  • LES VERGERS d’ARLETTE : jus de pomme, eaux de vie, pommes se?che?es, vinaigre de pommes, confitures, etc.
  • DOMAINE YVES AMBERG : vins d’Alsace biologique.
  • GAEC DES 3 CHENES Wintersbourg : fromages che?vres, vaches,saucisses, pa?te?s, etc.
  • LA FERME AUX SEPTS GRAINS – Daniel Starck : pains bio au levain cuits au feu de bois.
  • ANNE ET NICOLAS PAULEN : confitures.
  • HARTMANN REMY – Altwiller : yaourts.
  • SOLAZ BERNARD – Illkirch : condiments, confits d’ail, tapenades, pa?te? ve?ge?tal, etc.
  • SA?GEREI HANBUCH – AIO : planches a? de?couper, objets divers (bois).
  • AQUATIRIS : toilettes se?ches, phyto e?puration, etc. • ROUH PIERRE : plants de le?gumes.
  • LES ASTUCES DE LA NATURE : fabricant de chapeaux, bijoux en bois.
  • NATURE AROMATIQUE : production et transformation de plantes aromatiques et me?dicinales.
  • KURT DES BESENMACHER : fabricant de balais-brosses, etc. Et sous re?serve stands de le?gumes-vin-laine de mouton etc….

Printemps BIO 2010

Actions des restaurateurs a? l’occasion du Printemps Bio en Alsace :

  • Restaurant La Parenthe?se 26 rue de la Justice, 68100 Mulhouse
  • Restauration Bio • Cave Au Mille?sime 7 rue du temple Neuf, 67000 Strasbourg, 03 88 22 30 20
  • Pre?sentation vins bio • Cave Vinum Nature 1 rue de Bischwiller, 67410 Drusenheim, 03 90 55 65 91
  • Pre?sentation vins bio • Restaurant Villa Rosa 4 rue Thierry Schoerre?, 68410 Trois Epis, 03 89 49 81 19
  • Restauration Bio • Domaine Becker route d’Ostheim, 68340 Zellenberg, 03 89 47 90 16
  • Repas caritatif bio accompagne? de vins du domaine, portes ouvertes de la cave

Les action du printemps bio en Alsace sont organisée avec l’aide de l’OPABA

Cre?e?e en 1980, l’OPABA est l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace. L’OPABA est aussi un syndicat professionnel qui rassemble tous les agriculteurs biologiques et biodynamiques alsaciens. Il est e?galement ouvert aux transformateurs et distributeurs de la filie?re biologique alsacienne. La vocation de l’OPABA est de de?velopper une agriculture biologique de qualite? ouverte
a? tous. Le but de l’OPABA est d’organiser, promouvoir et de?velopper l’agriculture biologique en Alsace. Pour atteindre son but, l’OPABA s’est fixe?e plusieurs objectifs :

  • Ame?liorer la production biologique re?gionale sur le plan quantitatif et qualitatif.
  • Accompagner et de?fendre les inte?re?ts e?conomiques, juridiques et moraux des producteurs qui pratiquent l’agrobiologie.
  • Mieux structurer la filie?re.
9 juin 2010 |

Fête des AMAP 2010 en Ile de France

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Une 3e e?dition inscrite sous le signe de la biodiversité

fête des amap 2010

fête des amap 2010

Le réseau des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) d’I?le-de- France re?ite?re cette anne?e son grand rassemblement annuel. Après le succès des 2 premières éditions, quoi de plus naturel !

Les objectifs de ce grand rassemblement sont toujours les mêmes, et c’est pour ça qu’on apprécie !

  • De?fendre et promouvoir aupre?s du grand public une agriculture respectueuse de l’environnement, de la sante? et de l’Homme, en privile?giant un mode de production naturel ainsi que la proximite? et le lien direct avec les paysans.
  • Une occasion pour les Amapiens d’I?le-de-France de se rencontrer et d’e?changer sur leurs enjeux re?gionaux mais aussi nationaux et internationaux. Cette anne?e, le the?me de re?flexion se portera sur la biodiversite? cultive?e (2010 est en effet l’anne?e internationale de la biodiversite?).
  • Un plaisir de se retrouver, et ce?le?brer un re?seau soude?, compose? de «consom’acteurs» et paysans producteurs.

L’Amap IdF largue le 30 mai prochain ses amarres au 55 Quai de Seine, dans le 19e arrondissement de Paris. Ancre?e solidement sur la pe?niche Antipode, elle accueille de 10 h a? 21 h ses Amapiens, ainsi qu’un plus large public a? qui elle propose un programme riche en animations ludiques et pédagogiques (l’entre?e est libre) : des tables rondes, des rencontres organisées avec des acteurs engagés, des dégustations et des spectacles musicaux… On pourra même assister au spectacle de Charlotte NormandCharlotte Normand se met au vert” !

Pour en savoir + sur la Fête des AMAP 2010 de l’Ile de France, rendez-vous sur : www.amap-idf.org

11 mai 2010 |

Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

Commentaires fermés sur Le plan Ecophyto 2018 : réduire de moitie l’utilisation des pesticides

L’ambition du gouvernement de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans  s’est traduite par la mise en œuvre du plan Ecophyto 2018. Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides est possible…

plan ecophyto 2018En tant qu’éco-citoyen, nous sommes tous pour la réduction de l’usage des pesticides… Même si nous avons pris l’habitude de manger bio ! Cet objectif est devenu une priorité du Gouvernement et est inscrite dans la loi de programmation relative au Grenelle Environnement.

Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie a clôturé le jeudi 28 janvier 2010 le colloque « Ecophyto R&D », dont l’objectif était de présenter et de débattre des résultats de l’étude pour en tirer les enseignements pour l’action publique.

Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

Le plan Ecophyto prévoit :

  • de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires (réseau de 3 000 fermes pilotes) ;
  • de dynamiser la recherche sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats ;
  • de renforcer, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires (permis d’achat nécessaire à compter de 2014) ;
  • de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements (bulletin de surveillance gratuit) ;
  • de prendre en compte la situation spécifique des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires ;
  • de mettre en oeuvre des actions spécifiques pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles (parcs et jardins urbains…) ;
  • de retirer du marché des produits contenant les substances les plus préoccupantes (30 substances utilisées dans 1 500 produits ont éré retirées fin 2008, 10 substances supplémentaires seront retirées fin 2010).

Les travaux de l’étude Ecophyto R&D montrent qu’une réduction de l’ordre de 30% du recours aux pesticides serait possible, avec des changements de pratiques substantiels, sans perte de marges pour les agriculteurs dans un contexte économique analogue à celui de l’année 2006, mais avec une diminution des volumes de production (5 % environ en moyenne). Les grandes cultures joueraient un rôle majeur dans cette réduction. Pour ces filières, des réductions de l’ordre de 40 % du recours aux pesticides sans réduction de marge seraient possibles.

L’étude permet d’identifier des leviers d’action à même de permettre une réduction des utilisations de produits phytosanitaires via la conception, la diffusion et l’adoption de systèmes de culture économes en pesticides.

A cet égard l’étude met en lumière l’importance de la mise en place d’un réseau de 3000 fermes références, d’expérimentation et de démonstration, permettant d’assurer la collecte et la diffusion de données sur les systèmes agricoles à bas intrants, décidée dans le cadre du Plan Ecophyto 2018.

Cette étude montre également que l’effort de recherche agronomique et d’expérimentation sur les itinéraires à bas intrants doit être maintenu dans les années qui viennent. Le financement des travaux de recherche et d’expérimentation fera donc l’objet d’une attention toute particulière dans le cadre du plan Ecophyto 2018.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération “Objectif Terres 2020“.
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français annoncé par le Président de la République à Daumeray (Maine-et-Loire) et présenté le 19 février 2009 par Michel Barnier.

31 janvier 2010 |
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