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Cosmétiques bio et naturels : les atouts et les limites

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Sans phtalates, paraben, conservateurs nocifs ni additifs allergisants, les cosmétiques biologiques séduisent par la qualité de leurs ingrédients, à la fois respectueux de l’environnement, naturels et sans danger. Plus concentrés en principes actifs, ils sont souvent plus efficaces que leurs homologues conventionnels. Voici toutes les (bonnes) raisons de les choisir.

Des ingrédients naturels

Un produit cosmétique bio, c’est avant tout un produit élaboré avec des ingrédients naturels, d’origine végétale (huiles, beurres végétaux, extraits de plantes, de fruits ou de céréales, eaux florales, huiles essentielles, sucre…), animale (miel, cire d’abeille, gelée royale, propolis, lait d’ânesse…), marine (eau de mer, sel marin…) ou minérale (pigments, argile…). Ces différents ingrédients sont obtenus et traités selon des procédés physiques, microbiologiques ou enzymatiques autant que possible respectueux de l’environnement.

Les parfums de synthèse sont interdits, au profit de parfums naturels, souvent issus du monde végétal. Les additifs (émulsifiants et conservateurs notamment) doivent être eux aussi d’origine naturelle, ou figurer sur une liste positive de substances réputées non dangereuses ni polluantes. Enfin, l’emballage des produits est biodégradable ou recyclable, et les produits finis ne sont généralement pas testés sur les animaux.


Des ingrédients issus de l’agriculture biologique

Selon les labels, la proportion d’ingrédients bio requise varie, mais, globalement, pour être qualifié de « bio », un produit cosmétique doit utiliser des ingrédients issus de l’agriculture biologique, du moins pour les substances certifiables (ingrédients végétaux et animaux notamment). L’eau, les produits d’origine marine ou encore les ingrédients naturels ayant subi une transformation douce telle que l’hydrogénation ou la condensation ne peuvent pas être certifiés, d’où une certaine proportion d’ingrédients non bio autorisée. Quelques rares ingrédients non naturels sont également autorisés (moins de 5% du total des ingrédients pour la certification Ecocert), à condition qu’il n’existe pas d’équivalent naturel : c’est le cas pour certains conservateurs (acide benzoïque, par exemple).

Un cosmétique bio, c’est un cosmétique sans….

Paraben, phénoxyéthanol, colorant de synthèse, parfum de synthèse, silicone, PEG, dérivés pétrochimiques, OGM, triclosan, phtalates ou encore formaldéhyde sont interdits dans les cosmétiques bio. Certains de ces ingrédients très répandus dans les produits conventionnels sont absorbés par la peau et s’accumulent dans l’organisme, ils peuvent même être transmis de la mère au fœtus, par voie sanguine, ou de la mère au bébé, via le lait maternel. Les doses, quoique faibles, sont répétées, et ceci durant toute une vie, pouvant causer des dommages plus ou moins graves (allergies, irritations, perturbation de système hormonal, cancers…).

Des produits plus concentrés en principes actifs

Les produits bio de soin de la peau, notamment les crèmes hydratantes bio ou anti-âge bio, les laits corporels ou les huiles de massage sont généralement aussi efficaces que leurs équivalents conventionnels, parfois même davantage. Ils peuvent contenir jusqu’à 35% de principes actifs, alors qu’un produit classique peut se limiter à 1 ou 2 %, le reste étant constitué d’eau et d’excipients sans aucun intérêt pour l’épiderme. Ainsi, on dorlote son épiderme avec des produits plus riches, plus nourrissants.

C’est aussi vrai pour le maquillage bio (fond de teint, mascara, fard à paupières, rouge à lèvres bio…) : le support utilisé pour les pigments est souvent choisi parmi les huiles, les beurres ou les cires végétales, aux propriétés texturantes mais aussi nourrissantes.

Les limites des cosmétiques bio

On ne peut toutefois pas nier que les cosmétiques naturels et biologiques ont quelques limites. La conservation, d’abord : pas de souci pour les produits secs ou huileux, car en-dessous de 10% de phase aqueuse, les bactéries ne se développent pas (ou très peu). En revanche, pour les crèmes ou les laits, les conservateurs naturels utilisés en bio sont généralement moins efficaces que les conservateurs chimiques, d’où une durée de vie plus limitée pour ces produits (de quelques mois tout de même).

Autre aspect qui peut rebuter : les fragrances. Pour les habitué(e)s des cosmétiques classiques, les parfums obtenus grâce aux plantes peuvent paraître étranges, ou trop marqués. Les textures peuvent également surprendre : shampooings un peu plus liquides, moins moussants, gels douche moins onctueux, maquillage moins couvrant ou dont la tenue est moins bonne… Enfin, pour certaines catégories de produits, les marques bio doivent encore travailler pour obtenir des performances équivalentes à celles des produits classiques, par exemple pour les déodorants.

Néanmoins, les progrès accomplis depuis quelques années par les produits cosmétiques naturels sont indéniables : encore un petit effort, et ce sera parfait !

15 mars 2014 |

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